"Toute une histoire" sur France 2
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La semaine dernière a été particulièrement marquée par la mobilisation pour Florence Cassez et notamment des interventions nombreuses dans les medias. Elle a aussi été marquée par 3 réunions importantes. D’abord une réunion publique de l’ADMD dans le 12ème ardt de Paris, le 3 mars, en présence de 150 personnes. Puis la réunion ELCS au Havre le 7 mars et enfin la réunion des délégués ADMD et la réunion publique du Havre le 8 mars en présence de 150 personnes. Quelques photos…
Même si ces derniers jours, il m’est difficile de me concentrer sur autre chose que le drame que vit Florence Cassez, il faut continuer aussi tous les combats que je porte. Et ce soir, j’animerai une réunion de travail d’ELCS au Havre en compagnie de Patrick Teissère, conseiller municipal du Havre et secrétaire général d’ELCS. La réunion se déroulera à 18h30 au Novotel du Havre.
Le Brésil s’était déjà illustré en permettant à tous les malades du sida de son pays d’accéder aux traitements antirétroviraux alors que ses voisins et les pays des Caraïbes n’avançaient pas sur la question.
Le récent carnaval a montré qu’au Brésil on peut penser à la fête sans oublier la prévention. C’est plus de 59 millions de préservatifs qui ont été distribués pendant le carnaval. Et le ministre de la santé, José Temporao, vient même d’annoncer que son ministère était en train d’acheter un milliard de préservatifs sur le marché international. Un nombre jamais acheté par un gouvernement !
A titre de comparaison, en France, sur toute l’année 2005, 94 millions de préservatifs ont été achetés et seulement 813.000 par l’Etat… En Grande-Bretagne, c’est 180 millions de préservatifs achetés – deux fois plus qu’en France…
Chapeau au gouvernement brésilien !
Ce lundi soir se déroulera, dans le 12ème ardt de Paris, le bureau national d’Elus Locaux Contre le Sida. Outre de préparer les prochaines actions d’ELCS, qui aura déjà 15 ans en 2010, nous réfléchirons aux moyens de mieux sensibiliser les élus contre cette pandémie. Malgré l’espoir que nous avions eu avec les nouveaux élus des élections municipales, force est de constater que la démobilisation des élus s’amplifie à l’image de celle de la population. Comme si le sida était une affaire entendue… Comme si 33 millions de personnes ne vivaient pas avec ce vuris dans le monde.
Je serai l’invité ce mercredi soir de la Fraternelle "Les Enfants de Cambacérès" qui réunit les francs-maçons de
différentes obédiences intéressées notamment par les questions liées à l’homosexualité. J’y aborderai les différentes questions de société sur lesquelles je suis engagé, notamment le sida et l’euthanasie. C’est la deuxième fois que je suis invité par cette Fraternelle créée par le sympathique Donald Potard.
2008 m’avait habitué à une avalanche de mauvaises nouvelles concernant ma santé. 2009 commence beaucoup mieux côté VIH. En effet, hier au cours de mon rendez-vous avec le professeur Willy Rozenbaum à l’hôpital Saint-Louis, j’ai eu la confirmation que ma charge virale est toujours indétectable. Cela fait donc plus de six mois que le virus ne se détecte plus dans mon sang, c'est-à-dire qu’il y a forcément moins de 40 copies par ml, puisque la technique actuelle ne permet pas une meilleure précision. Depuis des années, je désespérais d’être indétectable car tous les patients que je rencontrais l’étaient. Le changement de traitement de l’année dernière aura été bénéfique d’autant que les lymphocytes T4 ont aussi un peu augmenté avec 420/mm3 alors que la normale les situe au dessus de 500. Reste le problème de mon diabète qui ne s’arrange pas.
Quelques mauvais indicateurs : le cholestérol est un peu au dessus de la référence, les triglycérides sont à 1,64 g/l pour une moyenne devant être inférieure à 1,50 ; la Lipase est à 174U/l pour une normale devant les situer à 60 ; l’Amylase à 140 pour une normale inférieure à 100. Enfin, pour les urines, la Protéinurie est à 183mg/l pour une normale inférieure à 150 et une Glycosurie à 3g/l alors qu’il ne devrait y en avoir aucune trace.
Côté VIH, donc pas trop de mauvaises nouvelles… Vive 2009, mais côté colon, nouvelle anesthésie générale le 10 mars… L’avenir dure toujours…
La réunion de travail d'Elus Locaux Contre le Sida sur le sida que j’ai animée à Pau vendredi dernier aux côtés de la députée-maire, Martine Lignières-Cassou, a confirmé la mobilisation des associations contre le sida à Pau. Alors que dans beaucoup de départements, les associations disparaissent, il est réconfortant de constater que dans la capitale du Béarn, les militants résistent et travaillent en bonne harmonie avec les élus. Pour mémoire, la région Aquitaine est la 9ème région métropolitaine pour l’incidence au VIH et le département des Pyrénées Atlantiques est le second département le plus touché de cette région après la Gironde.
Cette réunion était la première que je faisais depuis le décès de l’ancien maire André Labarrère avec qui j’avais des liens d’amitié et ce n’est pas sans émotion que j’ai animé cette réunion aux côtés de son successeur dans la magnifique salle du conseil municipal de Pau.
Je serai ce vendredi pour quelques heures à Pau pour faire le point sur la situation du sida dans cette ville et dans ce département. La réunion se déroulera de 14h30 à 16h00 dans la salle du Conseil municipal à l’hôtel de ville. C’est un représentant de l’association AIDES qui nous présentera la situation VIH dans les Pyrénées Atlantiques.
En fin d’après midi, j’en profiterai pour rencontrer plusieurs responsables locaux de l’ADMD. Puis retour à Paris, car cette année je souhaite passer la saint-Valentin dans notre belle capitale…
Récemment le fonds mondial contre le sida a réclamé des crédits au gouvernement américain pour combler son déficit. En effet, ce fonds permet à des millions de personnes d’avoir un traitement contre le sida. Même si seuls 3 millions des 9 millions de personnes, qui en ont un besoin vital, bénéficient actuellement de traitements antirétroviraux…
Aujourd’hui, il manque au fonds 5 milliards de dollars pour 2009 et 2010. Ce sont certes des sommes importantes mais indispensables pour éviter la mort de millions de personnes notamment en Afrique.
Certes, il ne s’agit pas de tout mélanger. Mais il a été possible pour les pays riches de trouver 3000 milliards pour les banques en faillite, il ne doit pas être si compliqué de trouver 5 petits milliards et même un peu plus sachant qu’avec 15 milliards de dollars on pourrait mettre toutes les personnes malades qui en ont un besoin vital sous traitements. D’ailleurs, les pays riches devraient comprendre que c’est aussi leur intérêt économique à un moment où les économies de pays comme le Botswana, le Swaziland, le Lesotho voire l’Afrique du sud connaissent, à cause du sida, de graves problèmes de développement avec de 18 à 26 % de leur population touchée par le VIH. Et qu’au Swaziland l’espérance vie est tombée à… 35 ans !!! Alors mesdames et messieurs du G20, un effort : aidez lors de votre prochaine réunion à trouver ces petits milliards pour sauver des millions de vie.. et aussi pour sauver l’économie de tant de pays africains !
Le débat qui m’a opposé, mardi soir, au président de l’Etablissement français du sang peut être entendu sur le site de RTL en podcast.
Pour l’écouter vous pouvez cliquer ici.
Je débattrai ce mardi de 18h35 à 18h50 sur RTL avec Jacques Hardy, président de l’établissement français du sang. Suite à la décision du ministère de la santé de ne pas revenir sur l’interdiction du don du sang par les gays, je rappellerai que cette interdiction est discriminatoire, inefficace et même contre productive à un moment où l’on manque de sang.
Je rappellerai sur RTL que le Comité consultatif national d’éthique comme la Halde, ont estimé, comme je le propose depuis longtemps, qu’il faudrait transformer cette interdiction faite à un groupe en une interdiction pour les personnes ayant des comportements à risques. Ainsi serait levée une discrimination tout en assurant une sécurité transfusionnelle maximum.
Mon week-end de mobilisation à Lyon et Villeurbanne a été particulièrement intense. D’abord, au cours de la réunion d’ELCS, à Lyon, vendredi soir, de nombreux élus étaient venus témoigner leur implication dans la lutte contre le sida, comme Jean-Louis Touraine, député et 1er adjoint ou Sylvie Guillaume, maire adjointe chargée de la santé.
Mais ce fut incontestablement, le combat pour la fin de vie qui a fortement mobilisé les Lyonnais. Après la réunion des délégués du Rhône-Alpes de l’ADMD samedi matin, nous nous sommes retrouvés, à l’invitation d’Hubert Sapin, à Villeurbanne dans une salle archicomble de près de 300 militants, alors que cette salle devait en contenir… 200. Malgré le dysfonctionnement de la sono - qui m’a obligé à intervenir au milieu de la salle sans micro ! -, l’ambiance était incroyablement militante et chaleureuse. Les trois parlementaires présents – les députés Jean-Louis Touraine et Pascale Crozon et le sénateur Guy Fischer – m’ont demandé à plusieurs reprises s’il y avait toujours autant de monde dans les réunions de l’ADMD et une telle ambiance ! Force est de constater que depuis septembre, dans chaque ville, la foule est là pour crier sa colère et sa volonté d’avoir enfin une loi sur la fin de vie digne de la République des lumières…
Juste avant les vacances de Noël, j’ai participé à la première émission « Homopoliticus » de la première chaine française gay sur le web Gaypodcast. Je réponds à des questions concernant l’interdiction de circuler des personnes séropositives. Vous pouvez visionner ce podcast sur mon blog ou sur le site de cette nouvelle chaîne web en cliquant ici.
J’animerai ce vendredi, à 17h30, une réunion d’ELCS dans la salle des mariages de la mairie du 8ème ardt de Lyon. J’y serai entouré de Jean-Louis Touraine, 1er adjoint au maire, député du Rhône et délégué d’Elus Locaux Contre le Sida. L’association AIDES nous fera un point sur la situation dans le Rhône et nous fera part des inquiétudes des associations de lutte contre le sida concernant les financements de l’Etat pour 2009. Dans la soirée, après une conférence de presse, je dinerai avec des délégués ADMD de la région.
46664 est le numéro du prisonnier de l’apartheid, Nelson Mandela.
Afin de récolter des fonds dans sa campagne contre le sida mais aussi de créer un signe montrant l’attachement de nombreux hommes et femmes à travers le monde à ce combat, la fondation de Nelson Mandela a crée un magnifique bracelet en argent et cuivre reproduisant le numéro de prisonnier du leader du mouvement anti apartheid.
Vous pouvez faire à la fois un geste caritatif et symbolique en vous procurant ce magnifique bracelet. Je ne le quitte jamais et en plus il est magnifique ! N’hésitez pas à consulter le site en cliquant ici et vous aurez ainsi toutes les informations pour vous procurer le bracelet 46664…
Je serais interviewé, en direct, à 23h30, dans l’émission « Allô la planète », sur France Inter, sur la situation au Sénégal des neufs militants de la lutte contre le sida condamnés à neuf ans de prison. Depuis plusieurs jours, la mobilisation monte en France et dans le monde et le Président de la République française est intervenu tout comme Roselyne Bachelot et Bertrand Delanoë pour demander la libération des militants.
J’ai souvent évoqué ce problème depuis des années et m’étais réjoui que l’ancien ministre Xavier Bertrand revienne sur l’interdiction faite aux gays de donner leur sang. Malheureusement, le lobbying de l’EFS - qui ne souhaite pas revenir sur ces anciennes règles - a réussi à ce que cette interdiction soit confirmée. Il aurait pourtant été enfin logique de transformer cette interdiction faite à un groupe en raison de son identité en une interdiction faite aux personnes qui ont des comportements à risques et quelque soit leur sexualité. D’autant que cette interdiction pousse bien des gays à mentir et au final à donner quand même leur sang. Chacun veut, à juste titre, une sécurité transfusionnelle parfaite. Cela peut se faire sans avoir besoin de montrer du doigt un groupe de citoyens.
COMMUNIQUE de PRESSE du 15 JANVIER 2009
Jean-Luc Romero estime que l’exclusion des gays du don du sang est discriminatoire,
disproportionnée pour assurer la sécurité transfusionnelle
et dangereuse à un moment où le sang manque !
Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, membre du Conseil national du sida, regrette la décision du ministère de la santé de suivre la demande de l’Etablissement Français du Sang et de confirmer l’exclusion des homosexuels du don du sang.
Alors que, à la suite du recours de Jean-Luc Romero devant la Halde en 2005, Xavier Bertrand, alors ministre de la santé, avait demandé la levée de cette interdiction, l’EFS et différentes agences gouvernementales ont tout mis en œuvre pour empêcher l’application de cette décision ministérielle de bon sens.
En effet, pour assurer la sécurité sanitaire, il s’agit d’interdire le don du sang aux personnes ayant des comportements à risques.
Interdire à vie le don du sang aux gays au seul motif de leur identité revient à assimiler l’homosexualité à une conduite à risques comme l’avait d’ailleurs affirmé un représentant de l’EFS lors d’une réunion initiée par le cabinet de Xavier Bertrand.
Cette interdiction, même si la ministre ne ferme pas la porte à de futures évolutions, est une décision discriminatoire comme l’ont déjà reconnu le Comité national d’éthique en juin 2002 et la Halde en février 2006.
Cette mesure est par ailleurs totalement disproportionnée au regard de la sécurité transfusionnelle dont personne ne conteste l’importance et qui est assurée par les méthodes modernes de collecte et de conservation du sang.
Jean-Luc Romero considère, au moment où le sang manque cruellement dans les établissements de soins français, que si une mesure est bien dangereuse pour la santé publique, c’est bien d’empêcher une partie de la population de donner son sang.
Lire aussi Le Figaro (ici), Actualité française (ici), Illico (ici), Têtu (ici), Le Point (ici) et en espagnol sur EcoDiario.es (ici).