A 22h15 sur Voltage FM
A l'occasion du Sidaction, je répondrai aux questions de Gilles Teyssier ce vendredi vers 22h15 sur la radio Voltage.
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A l'occasion du Sidaction, je répondrai aux questions de Gilles Teyssier ce vendredi vers 22h15 sur la radio Voltage.
La lutte est une promesse
Par Jean-Luc Romero,élu, militant, séropositif
Dans notre société outrageusement dominée par les chiffres, laissez-moi vous en donner cinq:
7. C’est en millions le nombre de personnes séropositives qui ont un besoin urgent d’avoir accès aux traitements. L’ONUSIDA l’affirme : la moitié d’entre elles mourront dans les 24 mois si elles ne commencent pas de thérapie antirétrovirale… Et pourtant un traitement ARV dans les pays du Sud ne coûte que 88 euros par an !
11. Cela fait 11 ans que j’ai révélé publiquement ma séropositivité. Pourquoi ? Pour être en accord avec moi-même, pour pouvoir lorsque je faisais mes tours de France auprès des associations et des élus, regarder les malades sans avoir l’impression de leur mentir. Aujourd’hui, j’en suis à mon 18e Tour de France et je n’ai jamais regretté cette décision. Je connaissais bien les risques en révélant ma séropositivité : bien des portes – notamment dans le milieu politique - se sont fermées … Le VIH ne m’a évidemment pas rendu plus fort mais l’assumer si.
25. C’est le nombre d’années pour lesquelles je suis sous traitement. 25, c’est un chiffre inespéré. La vie et l’espoir étaient bien un luxe que l’on ne pouvait se permettre au début de l’épidémie. 25, c’est un nombre bien faible quand je pense au nombre de mes proches que j’ai vu partir au cours de ces années, emportés par ce salaud de virus. 25 ans sous traitement, cela m’oblige à vivre dans l’urgence, tout comme celles et ceux à qui on a annoncé que la mort n’était pas qu’une peur abstraite mais une réalité tangible. 25, cela fait de moi un privilégié par rapport aux 1,7 millions de personnes emportées par le sida en 2011…
70. C’est le pourcentage de personnes en accord avec le fait que « pour éviter les discriminations une personne séropositive a raison de garder son diagnostic secret ». Plus de deux personnes sur trois pensent donc légitime les discriminations qui touchent les personnes séropositives… Soyons francs et dressons ce constat dramatique : plus de 30 après la découverte du VIH, c’est bien plus le malade qui fait peur que la maladie ! A quand une société où dire sa séropositivité n’exposerait pas les personnes à l’opprobre et aux discriminations ?
110. Le numéro de téléphone pour faire un don au Sidaction. Le slogan du Sidaction 2013 est le suivant : « dans le lutte contre le sida, ne crions pas victoire trop vite », slogan à mettre en parallèle avec les annonces faites notamment lors la Conférence de Washington de juillet 2012 affirmant que la fin du sida était, non plus une utopie, mais bel et bien une réalité envisageable. Entre ces deux discours, je ne vois aucune contradiction, il n’est ni question d’un pessimisme alarmiste ni d’un optimiste naïf. Non. Ces deux messages portent une valeur : l’engagement. L’engagement pour faire reculer l’épidémie. L’engagement pour aider les malades.
L’engagement pour changer le monde.
La lutte contre le VIH/sida est une promesse.
Une promesse que l’on fait aux morts comme aux vivants. A soi-même comme à la société toute entière. Une promesse pour défendre la vie. Une promesse pour promouvoir un modèle de société basée sur des valeurs humaines.
Et nous le savons toutes et tous : une promesse ne se trahit pas !
Alire sur le site du Huffington Post (ici).
A l'occasion du Sidaction, je serai l'invité de la rédaction de Voltage ce vendredi à 12h25.
A l'occasion du lancement du Sidaction, je serai l'invité de France 3 Ile-de-France. à 12h00. Je reviendrai sur ma proposition sur la gratuité des prservatifs mais aussi sur les actions du Crips et d'ELCS.
Je serai aussi à l'antenne de Sud Radio pour une interview enregistrée sur le même sujet.
A partir de ce vendredi et jusqu’au 7 avril, c’est le Sidaction. Un moment important pour rappeler que jamais autant de gens n’ont vécu dan le monde – 34 millions – mais aussi en France – 160 000 personnes – avec le sida.
Alors que nous sommes en pleine crise économique, les besoins d’argent sont immenses. En effet beaucoup des patients vivent dans la précarité. De plus, la recherche nécessite beaucoup d’argent pour trouver des traitements de plus en plus prometteurs.
Alors soyez généreux et pensez aussi à vous faire dépister : 30 à 40 000 personnes sont séropositives en France sans le savoir !
Jean-Luc Romero demande la gratuité totale du préservatif !
Alors que Pierre Bergé demandait ce matin la mise à disposition des préservatifs dans les collèges, Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, rappelle la demande qu’il porte désormais depuis plus de trois ans : la gratuité totale du préservatif masculin et féminin.
Est-ce une demande démagogique ? Si les bas de contention sont remboursés par l’assurance maladie comme c’est le cas aujourd’hui, pourquoi ne pas rembourser un outil dont le but est d’éviter une possible contamination à une maladie mortelle ? C’est donc une demande totalement légitime !
Est-ce une demande trop coûteuse en temps de crise ? Assurément non et si l’on doit analyser la mesure sous le seul prisme financier, la prévention emporte un coût financier bien moins important qu’un traitement à vie.
Est-ce une mesure réalisable ? Bien sûr ! Les pouvoirs publics peuvent imaginer des contrats passés entre Etat et fabricants et la mise à disposition dans les lieux publics ou un remboursement via une prescription faite par un médecin pour les personnes séropositives et pour ceux pour qui le coût est un réel obstacle comme les jeunes de moins de 25 ans et les personnes vivant avec les minima sociaux …
Les solutions existent tout est une question de volontarisme politique ! Peut-être que le Sidaction 2013 serait le moment propice à une prise de position des pouvoirs publics sur le sujet ? Jean-Luc Romero l’appelle de ses vœux !
Je rencontre aujourd’hui le docteur Denis Broun, directeur exécutif d’Unitaid.
Unitaid a été créée à l’initiative des présidents Lula et Chirac sur une proposition de Philippe Douste-Blazy.
Cette initiative permet de taxer les billets d’avion pour avoir des crédits dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Je serai donc heureux d’échanger avec le Dr Broun pour savoir où en est aujourd’hui cette généreuse et originale initiative.
J’animerai une réunion de travail d’Elus Locaux Contre le Sida (ELCS) ce vendredi 22 mars à 14h30 à la salle des commissions de l’Hôtel de ville de Toulouse.
Cette réunion sera l’occasion de faire le point sur la situation du VIH à Toulouse et de rencontrer les acteurs associatifs.
A l’occasion de la journée internationale de lutte contre les discriminations, j’interviendrai sur le thème « sérophobie et discriminations envers les personnes séropositives.»
A l’issue de ce débat, avec le maire d’Aubervilliers, Jacques Salvator, nous inaugurerons la plaque ville engagée contre le sida.
Aubervilliers est la 3èmeville à recevoir ce label d’Elus Locaux contre le Sida.
Je serai l’invité de Radio Orient ce mardi à 17h45 pour évoquer mon intervention de jeudi prochain à Aubervilliers sur le sida et le fait que cette ville va devenir la 3ème commune « Ville engagée contre le sida » label accordé par Elus Locaux Contre le sida.
En mars 2013, alors que cela n’a aucun sens en termes de santé publique, 45 pays imposent toujours des restrictions à la circulation et à l’établissement des personnes vivant avec le VIH à cause de leur séropositivité ! Parmi ces 45 pays, on retrouve même Andorre !!!
5 pays interdisent totalement leur pays aux séropositifs – Brunei, Emirats Arabes Unis, Oman, Soudan, Yémen – et 5 autres exigent qu’une personne puisse prouver qu’elle est séronégative pour séjourner – Egypte, Iles Turques-et-Caïques, Irak, Qatar, Singapour.
Enfin, 20 pays expulsent les personnes vivant avec le VIH quand leur séropositivité est découverte.
Ces interdictions sont attentatoires à la liberté de circulation et surtout à la dignité humaine. Lever ces interdictions n’est pas compliqué, mais il faut une vraie volonté politique. On attend désespérément un appel de chefs d’Etat qui demanderaient la levée immédiate de ces lois liberticides !
Comme tous les trimestres, je vous donne les indicateurs de mes dernières analyses biologiques suite à mon rendez-vous d’hier avec le professeur Willy Rozenbaum.
Comme je le fais depuis plus de 10 ans, je continue à publier ces résultats pour monter que vivre avec le sida est une maladie au long court et que cela n’est pas simple même si, en ce qui me concerne, j’ai la chance d’être un survivant après déjà 25 ans de traitements…Je me contente de vous donner les résultats qui sont en dehors des normes. Les autres indicateurs étant corrects !
Les lymphocytes CD4 sont à 373 /mm3 contre 457 lors du dernier examen et une normale qui les place à plus de 500.
La protéinurie est à 879mg/l contre 218 auparavant et une normale qui devrait se situer en dessous de 150. La Glycosurie est à 5,49 g/l pour une normale qui devrait être inférieure à 0,83.
Enfin, bonne nouvelle, la charge virale est toujours indétectable car inférieure à 20 copies par ml.
L’avenir dure toujours…
Après cette longue journée consacrée à la fin de vie et à l’euthanasie, autre sujet !
Je terminerai en effet cette journée de vendredi par une visite de la Maison Arc-en-Ciel de Bruxelles à 18h00. Il y sera organisé un débat en présence de militants associatifs LGBT et de la lutte contre le sida.
A la fin de ce débat, je dédicacerai Homopoliticus. Cette réunion est ouverte au public et si vous êtes à Bruxelles, n’hésitez pas à nous rejoindre !
Ce lundi, se déroule le bureau du CRIPS Ile-de-France. A ce bureau, nous travaillerons sur le projet associatif, le thème prioritaire choisi pour 2013 mais aussi sur le séminaire d’équipe.
En fin de journée, j’ai invité les associations LGBT d’Ile-de-France au Crips afin de réfléchir aux actions communes que nous pourrions mener cette année.
Le Crips a choisi, en 2013, de consacrer sa mobilisation annuelle sur la question des discriminations à l’homophobie et la transphobie.
Cette réunion sera l’occasion de partager sur la mise en œuvre de notre campagne et les collaborations qui pourraient se mettre en place avec les autres associations.
Après la réunion avec les élus de Boulogne-sur-Mer, je déjeunerai avec des militants associatifs dans les locaux de l’association DIF.
A cette occasion nous évoquerons la lutte contre le sida et la politique de réduction des risques à destination des usagers de drogue.
Voir aussi le site de Boulogne-sur-Mer (ici).
Ce samedi 16 février à 10h00, je rencontrerai des élus du Boulonnais à l’hôtel de vielle pour parler lutte contre le sida et mariage pour tous. Le conseiller municipal Grégory Suslamare est à l’origine de ce débat.
Plus d'infos sur le site de Boulogne-sur-Mer (ici)