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Coup de coeur - Page 79

  • Félicitations à Guy et Jean-Michel. Honte au maire d’Arcangues !

    Malgré le show médiatique du maire d’Arcangues et ses grands serments certifiant qu’il n’y aurait aucun mariage de couple de même sexe dans sa commune, il a fini par céder !
    Guy et Jean-Michel ont pu se marier dans leur commune ! Enfin.
    Après un mois de tergiversations et de positions autant illégales que discriminatoires, ce « maire » n’a pu que céder face à la loi.
    La loi est la même pour tous et un maire se doit, plus que quinconque, de l’appliquer.
    En attendant, je souhaite beaucoup de bonheur à Guy et Jean-Michel et j’ai une pensée pour le grand Luis Mariano, enterré à Arcangues, et qui doit se retourner dans sa tombe !

     

  • Journée mondiale contre l’Hépatite

    Ce dimanche, se déroule la journée mondiale contre l’Hépatite.
    Cette journée a pour but d’attirer l’attention sur cette maladie pas assez mise en valeur dans les medias.
    Elle touche pourtant près de 500 millions de personnes dans le monde soit près de 240M pour l’hépatite B et 150M pour l’Hépatite C.
    En France, comme dans le monde, de nombreuses personnes sont touchées sans le savoir !
    Dépistez-vous : chaque année 1,4 million de personnes nouvelles sont touchées par les Hépatites !

     

  • Paris Plages… pour tous !

    Une nouvelle édition de Paris Plages s’est ouverte la semaine dernière. Il faut reconnaître que cette idée de créer une plage à Paris plaît non seulement aux Parisiens et aux Franciliens mais fait des émules partout !
    En effet, Paris Plages est copié dans le monde entier. Amusant de constater que bien des municipalités UMP se sont convertis aux plages à la ville alors que le groupe UMP du Conseil de Paris s’est battu contre cette initiative qui permet à tous, notamment à ceux qui ne peuvent prendre de vacances, de passer de beaux moments.
    Bravo à Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo d’avoir été visionnaire. Paris Plages… pour tous !

     

  • Rencontre avec le juge constitutionnel Ewdin Cameron

    Lors de mon déplacement à Johannesburg pour le Congrès de Métropolis et la rencontre avec les élus de Gauteng - avec lesquels la région Ile-de-France a un accord de coopération -, j'ai eu l'honneur d'être reçu par le juge de la Cour Constitutionnel Sud-Africaine Edwin Cameron. Edwin Cameron est la première personnalité africaine à avoir osé dire son homosexualité et sa séropositivité. Un exemple qui a fait avancer la lutte contre le sida en Afrique. Un véritable modèle pour moi de courage ...

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  • Journée mondiale contre l’Hépatite

    Ce dimanche, se déroule la journée mondiale contre l’Hépatite.
    Cette journée a pour but d’attirer l’attention sur cette maladie pas assez mise en valeur dans les medias.
    Elle touche pourtant près de 500 millions de personnes dans le monde soit près de 240M pour l’hépatite B et 150M pour l’Hépatite C.
    En France, comme dans le monde, de nombreuses personnes sont touchées sans le savoir !
    Dépistez-vous : chaque année 1,4 million de personnes nouvelles sont touchées par les Hépatites !

     

  • Serveur d’un soir au Banana Café !

    Ma journée n’est pas près de se terminer !
    Comme tous les ans, pour remercier le Banana Café et son patron Michel dans leur investissement dans la lutte contre le sida, je suis serveur d’un soir dans ce grand établissement des nuits parisiennes… Un job que je connais bien car ma mère avait un petit bistrot dans le Pas-de-Calais….

     

  • Marche des Fiertés LGBT à Paris : 3 raisons pour défiler

    Comme tous les ans, je participerai à la marche des Fiertés LGBT de Paris, moment incontournable de mobilisation pour l’égalité des droits.
    Cette année, cette marche aura une saveur particulière avec l’adoption du mariage pour tous et nous avons bien sûr de grandes raisons de nous réjouir.
    Mais le combat est loin d’être terminé.
    Ces derniers mois, une homophobie violente a refait surface dans le débat public et sur les réseaux sociaux. D’autre part, l’égalité ne se partage pas et la promesse de l’ouverture de la PMA n’est toujours pas à l’ordre du jour.
    Au final, trois bonnes raisons de défiler massivement dans la capitale ce samedi !

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  • Mon itw dans Criticize-me

    Jean-Luc Romero, on vous a senti énormément concerné, ces dernières semaines par l'actualité. Projet de loi du mariage gay, manifestations houleuses et division sociale sur un thème de société... Avez-vous eu le sentiment que la France s'est littéralement coupée en deux ?

     

    Oui, assurément. Je ne voudrais pas laisser penser que j'ai une vision manichéenne des choses, mais clairement, on voit se dessiner deux France : d'un côté une France du progrès, une France ouverte sur l'Autre, solidaire et humaine ; de l'autre, une France d'enfermement, méfiante, une France discriminante, stigmatisante, remplie de préjugés. Il en aura fallu du courage politique au président de la République pour tenir la barre et concrétiser son engagement de campagne !

    Sans verser dans l'optimisme naïf, je pense que cette division extrêmement claire et cause de bien des violences, qu'elles soient verbales ou physiques, ne peut et ne va pas durer : je suis sincèrement et profondément convaincu que c'est la voie du progrès et de l'ouverture qui va triompher et que les opposants à cette réforme seront, à terme et en grande majorité, finalement convaincus par celle-ci. Il ne sera alors plus question d'un quelconque effondrement de civilisation mais bien plus d'amour, de joie et de sourires !

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    Aujourd'hui, l'homophobie « ordinaire » apparaît de plus en plus forte aux yeux des Français. Cependant, ce serait un raccourci facile de dire que tous les opposants au mariage gay soient des gens homophobes. L'art du débat, perdue depuis si longtemps en France, n'a-t-il pas contribué à ces raccourcis faciles ?

     

    Vous le savez, je suis pour le débat, j'aime le débat et cela pour une raison très simple : c'est dans la confrontation des idées que l'on arrive à avancer. Concrètement, sur cette question du mariage pour toutes et tous, en lieu et place de débats sur la base d'études et de données objectives, donc des choses intéressantes et servant à construire un argumentaire, j'ai plutôt entendu un déferlement d'homophobie, sans doute intériorisée très longtemps, et très largement extériorisée avec ce débat, que soit dans la rue tout autant que dans la sphère médiatique.

    Ce débat a été marqué par des outrances, des invectives, des insultes, ce constat, nous pouvons tous le dresser. La radicalisation de ces derniers mois a engendré des violences intolérables et je crois que chacun devra assumer ses responsabilités, notamment certains élus qui, pour des intérêts politiciens, se sont, de manière très ostentatoire, rapprochés de l'extrême-droite, faisant fi du barrage républicain qui a prévalu depuis tant d'années.

    Alors, que voulez-vous débattre avec des personnes qui pensent que mettre fin à une discrimination étatique allait mettre à bas les fondements de notre civilisation ? Vous en conviendrez, c'est compliqué ! Je suis parfaitement favorable au débat. Mais pour débattre, il faut avoir un contradicteur qui en ait l’envie …

     

    Nous avons assisté au premier mariage gay en France. Pour l’occasion, nombreuses ont été les caméras de télévisions et journalistes présents. Ne trouvez-vous pas que toute cette pléthore médiatique soit finalement hors de propos, pour un événement qui relève de l'intime ?

     

    Non je ne le crois pas. D’abord, je rappelle que le mariage est une cérémonie publique. C’est le sens de la publication des bans et du maintien des portes ouvertes durant la célébration. Bruno et Vincent se sont simplement mariés par amour mais, en effet, leur mariage est le premier mariage légal entre personnes de même sexe en France. Ce moment de bonheur en couple et avec leurs proches se trouve donc aussi être un moment de bonheur historique, d'où la présence de médias du monde entier. Mais rassurez-vous, cet engouement médiatique va se calmer et les mariages entre personnes de même sexe seront comme n'importe quel mariage : un grand moment de bonheur, une union pour la vie, un amour reconnu par notre pays ! Tout cela suppose bien évidemment que les élus ne se mettent pas dans une situation d'illégalité en refusant de célébrer des mariages entre personnes de même sexe : si c'est le cas, la réaction des pouvoirs publics devra être ferme et rapide, car doit-on le rappeler à certains élus locaux, nul n'est censé ignorer la loi…

    Puis-je ajouter que ces caméras ont apporté, partout où ces images ont été vues, le symbole d’une France plus libre, plus juste, plus humaine ? C’est le retour, sur la scène internationale, d’une France qui protège les droits de l’homme et assure l’égalité. Les droits de tous les hommes, fussent-ils homosexuel(le)s. Imaginez le retentissement de ce mariage pour les gays de Russie, pour ceux de certains pays africains qui pénalisent encore l’homosexualité, pour ceux des pays dans lesquels on lapide, on torture, on pend, on humilie des hommes pour le seul « crime » qu’ils ont eu des relations sexuelles avec d’autres hommes, des femmes pour le seul « crime » qu’elles ont eu des relations sexuelles avec d’autres femmes ? Par amour, tout autant que par plaisir ?

     

    Dans votre livre Homopoliticus, vous parlez de cette relation ambiguë qui existe entre la classe politique et l'homosexualité. Pensez-vous que beaucoup d'hommes et femmes politiques ont mis de côté leurs propres convictions pendant ce débat, uniquement pour favoriser le vote de leur parti ? Des gens de droite qui étaient pour, et a contrario des gens de gauche qui étaient formellement contre.

     

    Globalement, la logique de notre Ve République fait que, en effet, sur tous les sujets, il y a des consignes de vote et que la très grande majorité des élus respectent les directives. Je voudrais quand même rappeler que certains élus de droite ont eu l'honnêteté d'assumer leur opinion en votant pour et saluer le courage du député UMP Franck Riester qui s'est opposé à son parti pour assumer pleinement sa position.

     

    - On vous connait également pour vos positions sur l'euthanasie. Dernier droit et dernière liberté donnée à l'homme, dites-vous. Que manque-t-il, selon vous, dans l'esprit des gens et des responsables politiques pour que l'euthanasie soit légalisée ?

    Nous vivons dans un pays dans lequel les élites sont déconnectées des réalités et de leur base. Les politiques ont du mal à avancer sur le sujet, ont peur de l’impopularité, alors qu’entre 86% et 94% des Français, selon les sondages, sont favorables à l’euthanasie. Le clergé catholique soutient des positions très violemment défavorables au choix de sa propre fin de vie, alors que selon un sondage réalisé en septembre 2012 par Pèlerin Magazine 91% des catholiques non pratiquants et 59% des catholiques pratiquants sont favorables à l’euthanasie. Les médecins, enfin, dont les grands mandarins, surtout ceux qui n’exercent plus la médecine que depuis leur bureau, s’opposent à un cadre légal pour une aide active à mourir lorsque 60% des médecins, selon un sondage de janvier 2013 commandé par le Conseil national de l’Ordre des médecins, sont tout à fait favorables ou plutôt favorables à l’euthanasie active.

    Afin que tous les citoyens puissent exprimer leur avis – et donc leur accord – sur la légalisation de l’euthanasie, il est urgent de démédicaliser ce débat. Si les médecins sont des « facilitateurs », il convient que les patients restent les décideurs. Pour la loi sur l’avortement, les femmes se sont exprimées – et ont gagné – alors que les grands médecins – et singulièrement les membres de l’Académie de médecine – trainaient des pieds.

    Donner un cadre légal, strict, à la fin de vie en France, sortir nos règles des approximations et des interprétations, sortir de la clandestinité des actes d’euthanasie parfois réalisés par compassion, parfois pour de mauvaises raisons, est la solution pour rendre la fin de vie, en France, plus sereine et plus digne.

    Une grande loi républicaine et laïque assurera la liberté de chacun, l’égalité de tous et la fraternité envers son prochain.

     

     

    - Énormément de médecins restent pourtant contre cette loi, estimant en premier lieu qu'il n'est pas de leur vocation que de laisser mourir un individu. Que peut-on répondre à cette délicate mais symbolique intervention ?

    Comme je vous l’ai dit, 60% des médecins sont favorables à la légalisation de l’euthanasie. Ceux qui sont contre, ce sont ceux que l’on entend le plus, qui siègent à l’Assemblée nationale. Ceux aussi qui ont perdu la compassion, le respect et l’écoute. Le professeur Sicard, dans son rapport au président de la République, évoque la surdité de certains médecins.

    Que les médecins arrêtent de croire que la mort est l’échec de leur profession. L’échec, c’est l’incapacité à soulager les souffrances. La mort n’est que la suite logique de la vie ; elle est inévitable. Jeunes ou vieux, en bonne santé ou malades, nous allons tous mourir. Mais il y a différentes façons d’entrer dans la mort : les yeux ouverts, comme l’écrivait Marguerite Yourcenar, debout, dans l’attente du dernier souffle ou encore dans la souffrance physique et psychologique. Ce choix que personne ne doit juger doit cependant nous appartenir.

    Une mort choisie ou une mort subie. Sa propre mort ou celle décidée par un autre sur des critères que nous ne reconnaissons pas.

    Accompagner son patient aux portes de la mort, et non pas le laisser choir dans les heures les plus pénibles de son existence, voilà à quoi l’éthique médicale soit s’attacher.

     

    Autre combat à venir, et non des moindres : la mairie de Paris. Vous êtes un fidèle soutien d'Anne Hidalgo depuis plusieurs années mais également conseiller d'île de France. Aujourd'hui, que manque-t-il à Paris pour retrouver son éclat d'antan ?

    J’avoue ne pas partager votre point de vue négatif sur Paris.

    Clairement, depuis l’élection de Bertrand Delanoë et d’Anne Hidalgo, notre ville lumière a retrouvé le lustre qu’elle avait perdu. Paris n’est plus à la chronique judiciaire des journaux.

    Un nouvel élan a été donné à notre ville et le vivre mieux y est une réalité.

    Nombre de grands projets ont vu le jour dont le dernier et pas des moindres, le tramway qui, depuis la fin de l’année 2012, a encore bien progressé sur les Maréchaux. Les voies sur berges sont un merveilleux projet qu’a porté Anne Hidalgo avec conviction et cet été les Parisiens vont en apprécier les charmes.

    Paris fait rêver le monde entier et est aujourd’hui la ville la plus visitée au monde. Mais, peut-être faudra-t-il aussi faire un effort pour les nuits parisiennes. Elles y sont déjà extraordinaires mais il ne faut pas se laisser distancer par Londres ou Barcelone qui sont aussi devenues des grands lieux de la fête.

     

    À vous entendre dans les médias, on sent l'homme de combat, prêt à se mobiliser pour lutter contre les injustices et certaines grandes causes actuelles. Où puisez-vous cette force ?

    Quand on a cru ne pas connaître ses 30 ans et que l’on survit depuis plus de 20 ans, on a une force extraordinaire.

    Trop de gens oublient que nous sommes mortels et courent après plus d’argent, de postes ou de responsabilités. Et s’il leur arrive un pépin, ils se rendent compte qu’ils ont oublié le sens de la vie et donc l’essentiel.

    Depuis très jeune, j’ai pris conscience que tout doit se terminer un jour car j’ai été confronté personnellement à la maladie et à la mort de tant d’êtres chers. Je sais la valeur de chaque moment qui passe. La maladie m’a aussi enseigné l’urgence de défendre les causes auxquelles je suis attaché car j’ai toujours la crainte qu’elle m’empêche de mener à bien mes combats.

    En conclusion, je puise ma force dans le sentiment d’avoir eu tant de chance de vivre si longtemps et intensément alors que ma mort sonnait comme une évidence et d’être en fin de compte un survivant du sida.

     

    Parlons avenir. Vous occupez la fonction de conseiller régional, en Île de France. Avez-vous l'ambition et le désir d'occuper un poste plus conséquent dans les années à venir ? Que ce soit dans la politique, mais plus généralement dans des grandes causes nationales, comme ce fut notamment le cas en 2006, lorsque vous fûtes à l'initiative d'une forte campagne médiatique de sensibilisation sur la liberté de circulation des personnes vivant avec le VIH ?

    Ayant longtemps cru que je ne vivrai pas longtemps, je n’ai jamais conçu de carrière. J’aurai certes aimé avoir un mandat qui me permette de faire avancer la société ou de changer les lois mais il aurait fallu faire des concessions, ce que je n’ai jamais voulu.

    Aujourd’hui, je souhaite continuer à œuvrer pour la région Ile-de-France aux côtes de Jean-Paul Huchon, mais aussi pour Paris derrière mon amie Anne Hidalgo qui je l’espère sera maire de Paris. Anne m’a demandé de faire partie de son équipe et de m’occuper notamment de la riposte et j’ai accepté avec enthousiasme cette mission à ses côtés.

    En 2013, deux de mes combats ont abouti : Florence Cassez a enfin été libérée et le mariage pour tous a été adopté. Durant le second semestre, j’aimerais en gagner un 3ème : celui de l’Ultime Liberté. Il concerne 100% d’entre nous. J’y mettrai toutes mes forces !

    Et puis, peut-être écrire un nouveau livre. Après le film et le documentaire Homopoliticus, écrire me manque !

     

    Une question plus corporate, plus amusante, disons : vous avez accepté, très gentiment, d'être le Rédacteur en Chef invité de Criticize Me, cette semaine. Pourquoi ?

    Pour être sincère, je ne connaissais pas votre site avant votre demande. J’y suis donc allé et j’ai apprécié à la fois sa présentation et sa liberté.

    De plus, votre demande a aussi été faite avec beaucoup de tact et d’élégance. Sans mots péremptoires pour me persuader …comme trop souvent. J’ai donc aimé votre démarche et je me suis dis : chiche ! J’espère que, de votre côté, vous ne le regrettez pas !

     

    Que peut-on vous souhaiter pour l'avenir ? Encore plus de combats ?

    Les combats, je les conjugue au présent depuis de longues années ; je suis président de trois belles et utiles associations : Elus Locaux Contre le Sida, le Crips Ile-de-France et l'ADMD.

    Alors pour l'avenir, ce que je souhaite vraiment c'est une seule chose : le bonheur de ceux que j'aime, notamment Christophe, l’homme avec qui je vais avoir l’immense bonheur de me marier en septembre. Je sais, ce n'est pas très original comme réponse mais pour une personne comme moi qui ne pensait pas voir ses 30 ans, je vous garantis que cela a beaucoup d'importance ! A l’image de ma devise : « l’avenir dure toujours. »

     

     

    Merci Jean-Luc Romero !

     

     

     

     

     

     

  • Rédacteur en chef invité de Criticize-me

    Je suis le rédacteur en chef invité de Criticize-me durant cette semaine chargée en événements pour les causes que je défends. Vous pouvez retrouver dès à présent mon 1er édito : « Bas les masques ! » en cliquant (ici).

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    Edito de Jean-Luc Romero

     

    Bas les masques ! Tel pourrait être le slogan de ces derniers mois tant nombreux sont ceux qui, se drapant dans ce si légitime et si confortable manteau du débat démocratique, ont pu se découvrir quelque peu en ce printemps 2013, pour laisser apparaître le visage hideux de l’homophobie.

     

    De l’homophobie ordinaire. La fameuse homophobie ordinaire. Vous savez, celle que les LGBT subissent au quotidien, avec des injures, des petites phrases méprisantes, des regards en coin. Celle qui explique avec des pseudo-arguments moyenageux qu’un amour homosexuel ne vaut pas un amour hétérosexuel. Celle qui est à la base de tous les dérapages d’élus, comme celui du maire du 8e arrondissent de Paris qui prédit inceste et pédophilie suite à l’ouverture du mariage pour tous. Celle qui légitime que le maire d’Arcangues, comme d’autres hors-la-loi décide de ne pas appliquer la loi de la République faisant ainsi peu de cas de notre démocratie où - faut-il le rappeler ? - nul n’est censé ignorer la loi. Celle qui a conduit à l’agression sauvage dont ont été victimes Wilfred et Olivier. Celle qui a pour conséquence que les risques pour un jeune homosexuel de faire une tentative de suicide sont dix fois plus élevés que pour un jeune hétérosexuel.

     

    Soyons francs, cette homophobie ordinaire est clairement un problème d’éducation car, au fond, ça change quoi pour les opposants à l’égalité qu’on puisse s’aimer ? Cette question, je le pose très sérieusement et très sincèrement. N’allez pas me ressortir cette fameuse ritournelle de la fin de notre civilisation : comme nous-tous j’entends et je lis qu’un simple battement d'ailes d'un papillon pouvait déclencher une tornade à l'autre bout du monde, mais j’avoue que je ne savais pas qu’un baiser amoureux pouvait mettre à bas notre civilisation. Promis, je tâcherai d’y penser la prochaine fois que j’embrasserai mon futur mari !

     

    Alors ça change quoi ? Ca change quoi d’accepter l’autre avec ses différences ? En fait rien. Strictement rien. Cela ne retire rien aux hétérosexuels tout en étant fondamental pour les LGBT. Ce message est au cœur de la campagne interassociative portée par le Crips Ile-de-France sous ce slogan : « C’est important pour moi. Ca change quoi pour toi ? » : je vous laisse la découvrir et y participer ! (en note de bas de page : www.cachangequoipourtoi.fr).

     

    Je conclus cet édito par une évidence qui, comme toutes les évidences méritent d’être rappelées : si l’homosexualité n’est pas un choix, l’homophobie en est un. Et ce choix là, ce choix de la stigmatisation et des préjugés, il a des conséquences dramatiques (en note de bas de page : www.elcs.fr). Alors mesdames et messieurs les opposants à l’égalité, en êtes-vous simplement conscients ?

     

  • J'ai reçu le prix Press Club des Internautes de l'humour politique 2013

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    J'ai reçu ce lundi soir au Press Club, le prix des internautes du Prix Press Club, Humour et Politique 2013 pour la phrase prononcée dans plusieurs médias : « Un gay qui vote à droite, c’est comme une dinde qui vote pour Noël ».
    Sur les 15 phrases sélectionnées par le jury et mise en ligne, j'ai reçu plus de 1.100 voix soit 58 % des votants. Vu les nombreuses insultes et attaques subies ces derniers mois, ce n'est pas sans plaisir que je reçois ce prix symbolqiuye car il est dû au seul vote des internautes.
    Ironie du sort : celui qui a eu le prix du jury - Gérard Longuet - est un anti mariage pour tous virulent mais... il est bon dernier du vote des internautes et n'a fait que très peu de voix - moins de 20.
    Merci aux internautes qui m'ont soutenu nombreux.

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    Lire aussi Le Point (ici), Ozap (ici), E-llico (ici), RTL (ici), Europe 1(ici), Newsring (ici),  Direct Matin (ici), Yagg (ici), Marie-Claire (ici), France 3 (ici).

  • Une salle de consommation à moindre risque dans le 10è : le courage d'un maire pionnier !

    Rémi Féraud, maire du 10ème arrondissement de Paris, va accueillir l’expérimentation d’une salle de consommation à moindre risque dans son arrondissement dès la rentrée.
    Il y a bien longtemps que les militants d’une politique plus responsable et efficace contre les addictions attendaient une telle annonce. Après 5 années d’une politique sur les drogues uniquement centrée sur la répression avec le très sécuritaire Etienne Apaire, il était temps de changer de braquet dans ce domaine.
    Il faut donc saluer le courage du maire du Xème arrondissement, qui en étant le 1er élu municipal à accepter une telle structure en France, assume une position de santé publique courageuse et pionnière en France.
    On sait que bien des politicards ne vont pas manquer de l’attaquer en criant à l’irresponsabilité. Déjà, des élus UMP de Paris n’ont pas hésité à user de démagogie contre cette expérimentation à l’image du très conservateur maire du 15ème ardt Philippe Goujon.
    Cet élu oublie qu’à l’époque de Jacques Chirac et Michelle Barzach ou encore de Simone Veil, des élus de droite avaient eu le courage de permettre la vente puis l’échange de seringues propres et enfin de lancer une ambitieuse politique de substitution.
    Cette politique a eu des effets spectaculaires dans la lutte contre le sida mais aussi a permis la chute du nombre d’overdoses dues à l’héroïne.
    L’expérimentation qui va être menée dans le 10ème arrondissement de la capitale est donc essentielle car la plupart de nos villes ont besoin de tels lieux.
    Ne l’oublions pas, ces salles sont efficaces en termes de santé publique, comme le prouvent bien des études, mais aussi en termes de sécurité.
    De telles salles rassurent aussi les riverains tout en permettant aux usagers de drogues d’éviter de graves conséquences sanitaires mais aussi, telle la stratégie du Petit Prince, en les « apprivoisant » leur permettent de se resocialiser, d’être aidés pour le suivi de leur santé ou d’accéder à des droits.
    Cette expérimentation sera scrutée par les partisans comme les opposants. Sans oublier les medias.
    J’espère qu’à l’issue de cette expérimentation, la France, comme nos principaux voisins, aura enfin une politique des addictions efficaces et humaines. On la devra en partie au courage de ce maire pionnier qu’aura été Rémi Féraud.

  • Aux côtés d’Anne Hidalgo pour un Paris ouvert et respectueux !

    Cette semaine, Anne Hidalgo, candidate à la mairie de Paris en mars 2014, a présenté son équipe de campagne.
    Je suis très heureux de faire partie de la cellule riposte aux côtés de David Assouline, Marie-Pierre de la Gontrie, Sandrine Mazetier, Annick Lepetit et Seybah Dagoma.
    Il s’agit pour Anne de mener, comme elle le fait déjà depuis quelques mois, une campagne digne avec tous les Parisiens qui ont depuis six mois la possibilité de participer à l’élaboration du programme grâce au travail mené par l’association Oser Paris.
    Dans la cellule riposte, il s’agira de rétablir les vérités et de développer les propositions d’Anne pour un Paris ouvert et respectueux. Ce travail se fera bien sûr dans les medias mais aussi dans les réseaux sociaux qu’Anne Hidalgo a d’ailleurs déjà investi depuis longtemps ! Elle est suivie par près de 93 000 twittos !
    En attendant, l’équipe d’Anne est motivée et joyeuse, à l’image de sa candidate !
    A lire aussi : RMC (ici), L'Express (ici), le JDD (ici), Le Nouvel Obs (ici).

     

  • Lancement de la campagne du Crips contre les discriminations LGBT

    Ce soir, j’ai invité les associations LGBT pour le lancement de l’année de mobilisation du Crips Ile-de-France contre les discriminations LGBT.
    Depuis que je suis président du Crips, j’ai proposé à nos instances que tous les ans, nous nous mobilisions sur un thème lié aux discriminations. L’année dernière, nous avions choisi la sérophobie et, cette année, les discriminations LGBT.
    Après l’explosion de l’homophobie ces derniers mois, ce ne sera pas une année pour rien !

     

  • 54% des Français favorables au droit de vote des étrangers.

    Depuis des mois, certains agitent le fantasme de la perte de souveraineté avec le droit de vote des étrangers extra communautaire.
    On nous assurait aussi que les Français y étaient massivement opposés bien que ce soit une proposition du candidat Hollande durant la campagne des élections municipales.
    Et bien, les esprits bien-pensants ont dû mal digérer le sondage fait pour 20 Minutes par Harris Interactive puisque 54% des Français sont favorables au droit de vote des étrangers.
    Preuve qu’il ne faut pas lâcher et mettre en œuvre cette mesure démocratique. Le président s’est engagé à le faire après les élections de municipales de 2014. Il en faudra pas l’oublier…

     

  • Enfin le « Oui, nous le voulons » se transforme en « Oui, je le veux » !(Tribune Le Plus-Obs)

    Enfin le « Oui, nous le voulons » se transforme en « Oui, je le veux » !

    Exercice intimiste que de livrer ses pensées matinales mais aujourd’hui est un jour particulier, de ces jours qui font l’histoire. Aujourd’hui est un grand jour : le premier mariage entre personnes de même sexe en France. Le premier mariage légal.

    Alors, en me réveillant ce matin, mes premières pensées sont allées vers ce couple qui doit attendre avec un mélange d’anxiété et d’excitation ce jour, individuellement et collectivement historique. Un jour de bonheur pour Vincent et Bruno mais aussi pour cette France de progrès qui pense qu’un pays doit œuvrer vers et pour ses valeurs : Liberté, Egalité, Fraternité… des jolis mots malheureusement piétinés au pied de ces milliers de manifestants prétextant un débat démocratique pour mieux exprimer une homophobie à peine larvée.

    Alors oui, enfin, me dis-je. Enfin notre pays met fin à cette discrimination étatique. Enfin la France reconnaît l’égalité de nos amours. Enfin notre pays va protéger ses milliers d’enfants élevés avec bonheur par ces familles homoparentales, familles que l’on préfère ignorer. Pourtant, on le sait tous, l’ignorance est une bien piètre conseillère ….

    Alors que je me rase, mes pensées s’évadent. Non pas comme il est de bon ton de le dire vers une ambition personnelle… Non je pense sincèrement et simplement à tout le chemin parcouru. De la dépénalisation, au combat pour le PACS. Du mariage de Bègles à la loi sur la pénalisation des propos homophobes...

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    Des années que, comme tant d’autres, je me bats pour l’égalité entre les personnes de même sexe. Des années que je défends une vision mêlant égalité des droits, prévention, acceptation et éducation. Aujourd’hui, ce n’est pas une victoire pour les militants. C’est une victoire de la France, de notre pays, du pays des Droits de l’Homme.

    Je sors de chez moi. J’ai envie de sourire. Uniquement de sourire. Parce que c’est juste beau que le « Oui, nous le voulons », revendication collective se transforme dans quelques heures en un beau et heureux « Oui, je le veux ! ».

    Pourtant, j’ai du mal à sourire totalement. En fait, j’en suis empêché : je regarde l’avenir bien sûr avec espoir mais aussi avec une pointe d’inquiétude. Espoir car je me dis que, quand la cause est juste, nous pouvons renverser des montagnes.

    Inquiétude car j’ai encore en mémoire ces milliers de manifestants hurlant leur haine de l’Autre.

    Inquiétude quand je me revois devant Laurent Wauquiez qui, déstabilisé durant le direct de ce débat télévisé qui ne fait de fait que révéler sa vérité - hors langue de bois, hésitera puis affirmera clairement que l’homosexualité est contraire à ses valeurs.

    Inquiétude car je ressens encore l’effroi qui était le mien quand j’ai découvert le visage de Wilfred, agressé sauvagement et tabassé simplement parce qu’il était coupable d’aimer. Wilfred a eu le courage avec son compagnon, Olivier, de témoigner, de donner un visage à la violence homophobe. Inquiétude quand aux nombres messages de haines homophobes, d’appel à la mort reçus sur les réseaux sociaux mais aussi dans la rue. Cette inquiétude m’appelle à la vigilance. Vigilance parce que les plaies causés par ces mois de débats homophobes me semblent encore béante… A nous de les refermer.

    Nul doute que la joie et les sourires des premiers mariages entre personnes de même sexe seront un remède efficace !
    Lire sur le Nouvel Obs (ici).

  • « Premier mariage entre personnes de même sexe » Merci monsieur le Président ! (Tribune Huffington Post)

    « Premier mariage entre personnes de même sexe »

    Une volonté. Une réforme. Notre histoire. (tribune Huffington Post)

     

    Merci Monsieur le Président !

     

    Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Cette phrase fonde notre nation. Elle fait partie de notre patrimoine historique, mémoriel et sociétal. Nous la connaissons toutes et tous et nous pensions naïvement qu’elle faisait notre fierté commune. Durant ces derniers mois et jusqu’à dimanche dernier, elle a été foulée au pied des opposants au mariage pour toutes et tous, ceux-ci réclamant, certains avec le sourire et une forme de bonne humeur et d’allégresse, d’autres avec leurs poings et des insultes, le maintien d’une discrimination étatique.

     

    Monsieur le Président, vous avez dû faire face, non pas à un débat démocratique, construit et argumenté, mais à un mouvement hétéroclite dont le but, sous ce vernis honorable et respectable de la défense de valeurs familiales, n’était que d’être le porte-voix d’une homophobie trop longtemps intériorisée.

     

    Qu’a-t-on entendu durant ces mois ? Des insultes, des amalgames honteux, des dérapages indignes mais pourtant volontaires. La ligne rouge a été dépassée à de très nombreuses reprises.

     

    Des partis républicains flirtant bon avec l’extrême droite, prenant la responsabilité manifestement assumée de brouiller ainsi les frontières traditionnelles et républicaines. Mais au jeu des petits et médiocres calculs politiciens, qui s’en est soucié ?

     

    Est-ce que ces personnes ont mesuré l’impact de leurs paroles et de leurs injures sur les homosexuels? Assurément pas.

     

    Est-ce que ces personnes ont compris que leurs paroles légitimaient la violence homophobe ? Prétendre le contraire serait un mensonge. Oseront-elles se draper dans cette confortable cape du débat passionné pour légitimer leurs injures qu’ils auront à cœur de qualifier de simples excès ?

     

    Monsieur le Président, il fallait tenir. Comme un capitaine de navire qui affronte la tempête.

     

    Ce n’était pas simple et vous l’avez fait. Vous l’avez fait avec détermination, humanité et dignité, ne laissant pas percevoir la colère et le bouillonnement intérieur qui devaient être vôtre quand vous entendiez les invectives et les mensonges de certains, ne tombant pas dans le piège lancé par d’autres de la provocation facile.

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    Pourquoi ? Parce que vous êtes un homme d’Etat. Un Etat où les mots Liberté, Egalité Fraternité ont un sens, un vrai sens, un sens concret.

     

    Nous sommes persuadés que les opposants d’un jour sauront avec le temps reconnaître la légitimité de cette réforme. Parce que cette réforme n’est pas faite pour les homosexuels. Elle a été faite pour le progrès. Pour la France. Pour le pays des Droits de l’Homme. Pour ce pays que nous aimons et surtout pour tous les Français. Quand on donne un droit supplémentaire à une partie de la société, c’est la société dans son ensemble qui s’élève !

     

    Mais assez parlé ! Désormais, Monsieur le Président, regardez avec fierté ces moments de bonheur et d’amour, cette joie et ces sourires ! Nous vous en devons une grande partie. Monsieur le Président.

    A lire sur le site de l'Huffington Post (ici).

  • Flash back vidéo : La Première Marche des Fiertés de Crest

    Vidéo de mon intervention en vidéo :


    WP_20130511_132800Z par ledauphinelib

     

     Interview sur BFM TV :

     

     

    En savoir plus sur mon site.

     

  • Mon message-vidéo pour la Grande Scène contre l’homophobie de Marseille

    Ce samedi 18 mai, à Marseille, Fierté Provence organise un grand moment festif et militant intitulé « La Grande scène contre l’homophobie. »
    A la demande des organisateurs, j’ai envoyé ce petit message vidéo qui sera diffusé cet après-midi parmi bien d’autres messages de soutien.

     


    Message de Jean-Luc Romero pour la grande scène... par jeanlucromero

  • « Les parlementaires ont dit oui, le Conseil constitutionnel a dit oui…

    « Les parlementaires ont dit oui, le Conseil constitutionnel a dit oui…
    Nous pouvons enfin nous dire OUI ! »


    Après la publication de la - sage - décision du Conseil constitutionnel validant la loi sur l’ouverture du mariage pour toutes et tous et après tant de mois de violentes attaques et de diatribes homophobes, Jean-Luc Romero souhaite simplement faire part de son immense bonheur car, après tout ça, enfin : « Les parlementaires ont dit, le Conseil constitutionnel a dit oui… Nous pouvons enfin nous dire OUI ! ».
    OUI à la fin d’une discrimination étatique qui durait depuis trop longtemps.
    OUI à une France, pays des droits de l’homme … hétérosexuel ou homosexuel,
    OUI à la reconnaissance d’une France plus juste et plus humaine,
    OUI à une France de progrès et non de l’obscurantisme,
    OUI à l’égalité de nos amours,
    OUI à un pays qui donne enfin un statut à tous les enfants - les dizaines de milliers d'enfants de familles homoparentales seront enfin protégés ! -,
    OUI à la joie, aux sourires et au bonheur …
    Jean-Luc Romero l’affirme : nul doute que cet été sera placé sous le signe de grands et beaux OUI !

  • Souvenir : mon intervention le soir du vote du Mariage pour tous (merci Yagg!)


    Mariage pour tous: intervention de Jean-Luc... par yaggvideo