Politique - Page 86
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Hervé Guibert et l’ami qui ne lui a pas sauvé la vie…
Relire les livres d’Hervé Guibert pour le survivant du sida que je suis a souvent le goût de la nostalgie. Cela s’apparente parfois à une démarche masochiste.
Dans « A l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie », roman dans lequel Guibert révèle sa séropositivité, j’ai l’impression de revivre au quotidien toutes les étapes de la maladie que j’ai connues au début des années 90. Les espoirs suscités par les nouveaux traitements, les déceptions, les peurs de souffrir et même de mourir jeune, de ne pas connaître la trentaine. Tout y est. Avec une différence de taille, j’ai eu bien plus de chance qu’Hervé Guibert car je suis toujours là…
Ce livre, qui permit à l’auteur de se faire connaître du grand public, est le premier d’une trilogie dans laquelle il nous fait vivre les assauts de la maladie. Ce livre, écrit dans un style vif, est aussi une leçon de vie, une leçon de courage. Car le combat que mène Hervé Guibert contre le sida est un combat guerrier. Un combat sans concession. Mais un combat qu’il veut gagner totalement. Le perdre en partie n’est pas acceptable et cela conduira l’auteur à tenter de se suicider comme il l’annonce déjà dans ce livre.
Un livre à lire et relire pour celles et ceux qui n’ont pas connu le début des années sida. Ils comprendront peut-être à quel point ces premiers combattants du sida ont fait évoluer notre société.
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"Les voleurs de liberté" dans Tribu Move
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Marche de la Baltic Pride pour l’égalité
Dès 12 heures, je participerai à la 1ère Gay Pride de Vilnius qui se déroulera à l'écart du centre ville... J’espère que cette marche pour l’égalité ne connaîtra pas les incidents qu’avait connus la 1ère Gay Pride de Moscou et à laquelle j’étais allé participer il y a quelques années. N'oublions pas que jusqu'hier après-midi, cette marche symbolique était toujours interdite !
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My speech in Vilnius (in English)
Vilnius - 7th 2010
Ladies and gentlemen,
I would like to ask you a question, just a simple question : is the homosexual a danger, a troublemaker, a threat to public order, a sick person who needs to be treated, a psychologically deranged person ? Should he be treated as a criminal or as a sick person? Should he be locked up to avoid any spreading of what was called in the 19th century by some people “the abominable vice of the Greeks” ?
I am asking this question to provoke, to provoke you, who are gathered here because of an unrelenting humanist will to fight against discriminations which are linked to homophobia, but mainly to remind you of something fundamental : these questions sound absurd and the answer should be totally clear to absolutely everybody.
Unfortunately, and often dramatically, what I just told you does not match reality : more than 70 countries in the world apply laws which criminalize sexual relationships between consenting adults of the same sex. Even worse, in more than 10 countries, homosexuality is punished by death. These problems have only been resolved in France recently. Till 1982 homosexuality was partly considered to be a felony in France. Let us remind ourselves that it is only in 1991 - less than 20 years - that the WHO (World Health Organisation) removed homosexuality from the list of mental diseases.
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Mon discours de Vilnius
Intervention de Jean-Luc Romero
Vilnius
vendredi 7 mai 2010
Mesdames, Messieurs,
Je voudrais vous poser une question, une simple question : l’homosexuel est-il un danger, un fauteur de trouble, une menace à l’ordre public, un malade à traiter, une personne dérangée psychologiquement ? Doit-on le traiter comme un criminel ou un malade ? Faut-il l’enfermer pour éviter toute propagation de ce que certains, au 19e siècle, qualifiaient d’ « abominable vice des Grecs » ?
Je vous demande cela, évidemment par volonté de provoquer, de vous provoquer, vous qui êtes réunis ici par la volonté inflexible et humaniste de lutter contre les discriminations liées à l’homophobie mais surtout pour vous rappeler une chose fondamentale : ces questions nous semblent absurdes et la réponse devrait, pour toutes et pour tous, être totalement évidente.
Pourtant, malheureusement, dramatiquement souvent, ce que je viens de vous dire n’est pas la réalité : plus de 70 pays à travers le monde appliquent des lois criminalisant les relations sexuelles entre personnes adultes et consentantes de même sexe. Pire, dans une dizaine de nations, l’homosexualité est punie de la peine de mort. En France, ces questions ont été résolues il n’y a pas si longtemps que cela. Jusqu’en 1982, l’homosexualité était en partie considérée comme un délit en France. Rappelons également que ce n’est qu’en 1991 - il y a moins de 20 ans - que l’Organisation Mondiale de la Santé a retiré l’homosexualité de la liste des maladies mentales. Pour mémoire, il a fallu semble-t-il moins de temps pour s’apercevoir de l’absurdité de ce Mur qui séparait deux mondes qui refusaient de se parler que de reconnaître que l’homosexualité n’est rien moins que naturelle. Dans la grande comptabilité de l’horreur, laquelle de ces deux folies aura engendré le plus de souffrances ?
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Intervention à la Conférence des droits humains à Vilnius
Pour la 1ère fois, un collectif d’associations organise à Vilnius la Baltic Pride ce samedi 8 mai. Cette manifestation a lieu dans un contexte local tendu. Dans ce cadre, ce vendredi se déroule une conférence sur le thème « Droits de l’homme et combat contre la peur et les préjugés ». Le centre culturel français s’est associé à cette conférence et m’a invité à y participer. J’interviendrai donc aujourd’hui à cette conférence.
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Flash mob pour Florence Cassez à Lille à 18h00
Ce jeudi 6 mai à 18h00 est organisé un Flash Mob (rassemblement éclair) pour Florence Cassez sur la Grand Place de Lille. Je ne pourrai malheureusement être présent, devant partir en fin de journée pour Vilnius. Mais j’appelle tous les Lillois à venir nombreux à 18h00 autour des parents de Florence Cassez qui seront présents. L’occasion de rappeler notre attachement à Florence, jeune innocente qui croupit dans les prisons mexicaines depuis plus de 4 ans et demi !
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Débat avec les internes en santé publique
Je serai l’invité de l’apéro-débat organisé par le syndicat des internes de santé publique d’Ile-de-France ce mercredi 5 mai à 19h30 dans les locaux de l’école de chirurgie. L’échange concernera la problématique de l’euthanasie et de la fin de vie, les soins palliatifs mais aussi la lutte contre le sida.
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Mon interview dans Nice Matin
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Les régions, tiroir caisse de l’Etat ?
Durant toute la campagne électorale des régionales, Jean-Paul Huchon a dit que la région aiderait les chômeurs en fin de droits.
Mais, quelle surprise de découvrir que le plan de rebond pour l’emploi, qu’a enfin concocté le gouvernement pour les fins de droit, a prévu unilatéralement que les régions devraient financer la formation de 20.000 personnes pour un coût de 133 millions d’euros. Il est incroyable que l’Etat fasse des annonces aussi importantes sans demander aux collectivités concernées leur avis et sans les associer à la décision.
C’est pourtant ce qu’a encore fait l’Etat : facile d’être solidaire avec l’argent des autres et aussi de reprocher avec démagogie aux collectivités locales d’augmenter leurs impôts quand l’Etat se désengage en permanence de ses responsabilités sur les régions, les départements et les communes !
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Rendez-vous avec Jacques Dermagne, président du CES
Je rencontre aujourd’hui le président du Conseil économique et social, Jacques Dermagne afin d’évoquer avec lui les questions de fin de vie et notre volonté à l’ADMD s’obtenir une loi légalisant l’euthanasie.
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L’école contre l’homophobie : enfin !
Le ministère de l’éducation nationale a enfin lancé en avril une campagne contre les préjugés sexistes, les discriminations et l’homophobie. Rien de mirobolant. Mais des affiches et des flyers softs pour faire la promotion de la ligne azur qui est destinée aux ados qui s’interrogent sur leur identité. Enfin !
Une initiative qui est aussi accompagnée par la campagne du syndicat lycéen, la Fidl, qui a lancé une campagne militante contre l’homophobie.
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Reportage sur Florence Cassez dans 50 minutes Inside sur TF1 à 19h00
Pour la troisième fois, le magazine « 50 Minutes Inside » consacre un de ses reportages à Florence Cassez, jeune française de 34 ans incarcérée depuis quatre ans et demi au Mexique. Le magazine reviendra sur le dernier rebondissement où les autorités mexicaines ont enfin reconnu que l’arrestation de Florence était une fausse arrestation, un montage de propagande pour les télévisions mexicaines. Malgré cela, les autorités continuent à camper sur leurs positions et refusent de reconnaître que, depuis le début, la seule qui dit la vérité est bien Florence Cassez, dont tout son dossier démontre la totale innocence. Les parents de Florence Cassez, elle-même, la journaliste Sandrine Mouchet de VSD qui l’a interrogée la semaine dernière et moi-même en tant que président du comité de soutien à Florence, interviendront dans ce reportage diffusé ce samedi sur TF1 entre 19 et 20 heures.
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Interview dans « Microscopie » sur RFI à 10 et 21h00
L’émission « Microscopie » de RFI consacre son émission de ce samedi 1er mai à un documentaire d’une heure sur le thème de l’euthanasie. Avec d’autres partisans et adversaires, j’interviens dans cette émission qui a été réalisée par Pauline Maucort.
L’émission passera à 10h00 et sera rediffusée à 21h00. Vous pourrez ensuite la retrouver en podcast sur le site de RFI.
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Interview dans l'Edition spéciale sur Canal Plus
Ce vendredi, j’interviendrai par téléphone dans l'Edition spéciale de Bruce Toussaint sur Canal Plus entre 12h30 et 13h30 sur les dépistages rapides. En effet, l'Edition spéciale consacrera un reportage sur l’expérimentation actuellement menée en France sur les dépistages rapides. Alors que près de 40.000 personnes ne connaissent pas leur statut sérologique positif au VIH, il devient urgent de favoriser le dépistage en
France. A noter que le dépistage rapide est déjà généralisé en Grande-Bretagne, en Suisse ou encore aux Etats-Unis… A ce midi, sur Canal !
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Visite au Centre Ressources Théâtre Handicap
A l’invitation de Pascal Parsat, directeur artistique et membre fondateur du Centre Ressources Théâtre Handicap (CRTH), je viendrai, ce vendredi soir, visiter ce centre de création et de sensibilisation à l’art en Ile-de-France pour les personnes handicapées. Le CRTH se situe dans le 12ème, mon arrondissement de résidence, au 163 rue de Charenton.
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Article dans le Dauphiné Libéré
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Dans « Face à face » sur Beur FM à 18h15
Je serai l’invité de Guillaume Tatu ce jeudi 29 avril de 18h15 à 18h30 dans « Face à face » sur Beur FM. Nous évoquerons l’actualité, mon livre
« Les voleurs de liberté » et l’évolution du dossier de la jeune Florence Cassez qui croupit injustement dans les geôles mexicaines et dont je suis le président du comité de soutien. Vous pouvez retrouver la radio Beur FM en cliquant ici.
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150 médicaments dé-remboursés : jusqu’où ira-t-on ?
L’information avait filtré pendant la campagne des élections régionales mais n’avait pas été commentée par les responsables gouvernementaux. Désormais, c’est chose certaine puisque la liste des 150 médicaments qui passeront d’un taux de remboursement de 35% à 15% a été publiée au journal officiel de « notre » République.
Si l’argument du service médicamental rendu est aussi faible que le prétend la Haute autorité de santé, on ne comprend pas pourquoi les médicaments ne sont pas totalement dé-remboursés ! Ceux qui ont des crises d’herpès savent pourtant que la crème antivirale Zovirax est efficace… et pourtant son remboursement passe à 15%. Et comme on sait que les mutuelles refusent de suppléer cette fois-ci l’Etat, c’est encore le malade qui va devoir payer. Je le dis et le redis sans arrêt : nous changeons de système de santé et la solidarité disparaît peu à peu. Jusqu’où ira-t-on ?