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alzheimer

  • Aider les aidants en Ile-de-France !

    Dans notre région capitale, 140 000 personnes sont atteintes de la maladie d’Alzheimer.
    Cette maladie est aussi très difficile pour les proches qui ont du mal à gérer leur quotidien.
    Si le gouvernement a fait du soutien aux aidants une priorité, on voit que cela reste long et difficile à mettre en œuvre.
    Chacun doit jouer son rôle. Les collectivités locales y prennent leur part et notamment la ville de Paris et la région Ile-de-France.
    Plus que jamais, chacun sent l’urgence de développer les meilleurs conditions aux aidants d’accompagner leurs proches. Mais il faut aussi les soulager au maximum et leur donner du temps pour souffler et vivre aussi la vie familiale à laquelle ils ont droit.

     

  • Alzheimer, une priorité de santé publique

    860.000 personnes sont atteintes de la maladie d’Alzheimer dans notre pays. 225.000 nouveaux cas sont découverts chaque année en France. A l’occasion de la journée mondiale contre Alzheimer, des chiffres inquiétants étaient diffusés qui démontent que bientôt plus une seule famille ne sera épargnée par cette terrible maladie qui nous concerne donc tous.
    Enjeu vital de santé publique, cette maladie a aussi couté plus de 600 milliards dans le monde en 2010 et concerne 36 millions de personnes. Le nombre de malades devrait même tripler d'ici 2050...
    Si la classe politique française a conscience du défi que cette maladie nous lance, le débat sur la dépendance qui est évidemment très lié à cette maladie n’avance pas assez rapidement dans notre pays. L’échéance présidentielle qui se profile doit donc être une occasion d’évoquer et de faire trancher cette question par les Français. Il faut en effet trouver les crédits et dire comment l’effort sera réparti…

  • « J’ai oublié de te dire »… A voir absolument !

    Laurent Vinas-Raymond présente son magnifique film « J’ai oublié de te dire » dans tous les bons cinémas. Ce film qui raconte la fin de vie d’un artiste-peintre qui, peu à peu, perd la mémoire et s’enfonce dans la maladie, nous ramène à la question des maladies dégénératives comme Alzheimer et aux fins de vie douloureuses auxquelles sont de plus en plus confrontées les seniors et leurs familles.

    Ce film, magnifiquement interprété par Emilie Dequennne et Omar Sharif, a été réalisé avec beaucoup de pudeur et nous interroge sur des fins de vie qui risquent d’être de plus en plus fréquentes et de nous concerner personnellement.

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    Ce film ne peut laisser indifférent celles et ceux qui réfléchissent au sens de leur vie et à leur propre finitude. Il nous rappelle aussi que l’amour permet de faire des choses exceptionnelles : donner la vie mais aussi « libérer » l’être aimé quand la survie n’est plus conforme à la vie et aux vœux qu’il avait formulés tant qu’il était encore conscient…

    J’ai oublié de te dire, à voir absolument !

  • Annie, te souviens-tu ?

    Mon ami Léo Bardon, qui a été l’ami, le confident et le secrétaire particulier d’Annie Girardot a sorti un magnifique récit « Annie, je me souviens ? » qu’il a eu la gentillesse de me faire lire il y a plusieurs semaines avant sa sortie. En cette veille de journée d’Alzheimer, l’histoire d’Annie Girardot mérite qu’on s’y arrête. Je vous joins ci-dessous la présentation du livre que je vous recommande. En écrivant ce billet, je me rappelle, la dernière fois où Léo avait amené Annie Girardot pour l’opération « histoire de » à la mairie de Puteaux. C’était, je crois, il y a trois ans. C’était terrible de constater à quel point Annie Girardot, cette femme au caractère si trempé, vivait déjà dans un autre monde…

    Livre Bardon 9782749910765.jpg



    « C’est quoi le comble pour une actrice ? Oublier son texte, non seulement celui de ses personnages, mais celui de sa vie. Aujourd’hui Annie Girardot ne se souvient plus d’Annie Girardot, alors Léo Bardon se souvient à sa place. Il se rappelle comment une maladie ordinaire et méchante a donné son dernier rôle à une comédienne extraordinaire. Il se souvient de tout. Léo a été le témoin intime des premiers signes du mal, puis de cette destruction lente d’un cerveau, de la guerre menée par Annie contre Alzheimer.
    Léo a été aussi l’acteur, le metteur en scène d’une illusion, d’une fiction dans laquelle Annie n’était pas malade. Léo a aidé Annie à être encore un petit peu Girardot, en gardant le secret, en entretenant le mensonge. Mais Léo n’a pas pu empêcher la maladie de faire son lit dans la tête de son amie et d’y faire des ravages. Alors Annie a oublié un peu d’abord, beaucoup ensuite, complètement à la fin.
    Aujourd’hui, Léo veut qu’on se souvienne d’elle. Il veut combler ce vide qui a tout grignoté, apaiser cette absence qui l’obsède, qui lui pèse. Il veut réveiller la voix d’Annie qui s’est éteinte, là-bas, définitivement. »