Voilà une mesure qu'on aimerait enfin voir adoptée en France !
Quand on sait comme ce parcours peut être difficile, c'est une avancée majeure !
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Je n’avais pas lu le livre Les fossoyeurs de Victor Castanet à sa sortie. Juste des extraits qui m’avaient alors révolté. Comme beaucoup de gens de mon âge, j’ai bien sur des proches en EHPAD. C’est dire si ce livre me concernait et m’a intéressé. Mais surtout glacé.
Le pire, c’est que je l’ai lu, non comme un document accablant qu’il est, notamment pour ORPEA, mais plutôt comme un roman noir passionnant et captivant. Je n’arrivais pas à interrompre ma lecture et j’ai lu ces 390 pages d’un trait en deux jours… Ce que décrit le journaliste est tellement inimaginable qu’on a l’impression de lire une fiction à l’intrigue passionnante, mais inimaginable dans la réalité.
C’est glaçant de constater comment certains propriétaires d’EHPAD et de cliniques ont oublié leur mission, celle de s’occuper de leurs seniors et de leurs malades. De permettre notamment à celles et ceux qui sont au bout de leur parcours de vie, de le vivre sereinement.
Les mécanismes diaboliques que certains organismes, notamment ORPEA, ont mis en œuvre pour faire des profits considérables sont inimaginables. Inconcevables même. L’or gris est une vraie réalité.
Je vous conseille ce livre car le travail de Victor Castanet est impressionnant et a été utile. Ce livre a obligé les pouvoirs publics à réagir et ces sociétés à tenter de se moraliser…
Mais celles et ceux qui, comme moi, ont des proches en EHPAD, savent que la marge de progression reste toujours immense.
A la fin de notre vie, nous avons le droit d’être traités comme des citoyennes ou des citoyens a part entière…
En peu de temps, le célèbre journaliste de BFMTV Bruce Toussaint a été confronté à la mort de son papa et de sa maman. Ces deuils l’ont atteint au plus profond de son être. Il constate qu’à presque 50 ans, on peut se sentir orphelin et perdu, tel l’enfant que nous restons toujours, suite à la mort de ses parents. En fait, on ne s’en remet vraiment jamais.
La mort, je la fréquente depuis mon adolescence et j’aurai l’occasion de vous en parler longuement dans mon prochain livre Le serment de Berne. C’est dire à quel point, les questionnements de Bruce Toussaint sont ceux qui m’accompagnent et m’animent depuis si longtemps. Cette honte qui nous envahit dans les semaines qui suivent un décès et où nos proches ne comprennent pas qu’on ne passe pas à autre chose. A autre chose, cette phrase si insupportable, même si elle part d’un bon sentiment. Comment zapper la mort d’un être cher ? Elle vous poursuit une vie entière. Toujours ! L’auteur, avec pudeur, mais sans tabous, nous plonge dans son désespoir. Dans son impossibilité, ô combien compréhensible, à passer à autre chose. Mais outre nous partager ce drame intime afin d’être utile à celles et ceux qui se retrouvent dans cette situation – nous toutes et nous tous ! -, il esquisse de propositions pour « faciliter » le deuil dans notre société contemporaine qui se veut si éloignée de la mort. Certaines rejoignent celles que je porte depuis tant d’années, comme l’extension du congé d’accompagnement d’un proche mourant ou le congé pour décès d’un proche.
Ne ratez pas cette lecture, qui outre être utile, fait tomber un tabou et aide… Vraiment !
Visite d’une Pride Clinic, un projet pionnier mis en place par l’administration de Bangkok sous l’autorité du Gouverneur élu en 2022, et qui propose une prise en charge holistique des personnes #LGBTQI+ (consultations psy et hormonales, Prep, examen et traitement du VIH, etc). Inspirant !