Hubert, l’amour d’une vie
Sur mon site, j’ai souhaité rendre un hommage à Hubert, en mai dernier, à l’occasion du 11e anniversaire de sa mort. J’ai reçu à ce moment là d’horribles insultes, mais aussi et surtout plein de témoignages d’amitié et d’affection.
Cela n’est peut-être pas le meilleur moyen pour trouver les derniers parrainages qui me manquent pour participer à la primaire de l’UMP, mais durant cette semaine de vacances à Alicante, j’ai envie de communiquer à celles et ceux qui n’ont pas lu cet hommage le début du texte que j’avais alors publié.
A vous de voir si vous avez envie de lire la suite sur mon site…
Et tant pis, pour celles et ceux qui ne comprendront pas, car si je vis toujours, c’est d’abord grâce à Hubert…l’amour d’une vie.
A Hubert, qui demeure ma boussole et ma force :
En partant, tu m’as mis le cœur à l’envers
Sans toi la vie est devenue un enfer
Entortillé dans mes draps je crois me souvenir de toi
Lorsque tu disais tout bas que tu n’aimais que moi
[…]
Lorsque je rêve, tu es tout près de moi
C’est la seule façon de rester avec toi
C’est la raison pour laquelle je n’veux plus quitter mon lit
Pour qu’enfin toutes les nuits durent toute la vie.
Etienne Daho – extrait de Le grand sommeil
Pas commun pour un homme politique de consacrer une section de son site officiel à l’amour de sa vie. Impudique penseront ceux qui trouvent pourtant normal d’étaler les photos des familles hétérosexuelles à longueur de magazines people ou de journaux électoraux. Car amener sa femme dans toutes les réunions, faire une campagne électorale avec elle, travailler à ses côtés sont des actes courants et logiques pour un homme politique hétérosexuel. Faire de même pour un homosexuel qui refuse de cacher honteusement son ami reste interdit, même tabou comme j’ai pu le constater en 2001, lorsque j’avais pudiquement présenté mon compagnon de l’époque dans une émission grand public. Evidemment, je n’ai pas l’intention d’étaler dans ce site des photos tapageuses mais juste le besoin de rendre hommage à Hubert, mort du sida il y a plus de 10 ans en 1994. Hubert avec lequel je partage ce virus qui a osé l’emporter. Hubert à qui j’ai promis, sur mon lit de souffrance, d’aider nos amis et tous les autres à tordre le cou à cette maladie et aux tabous. Hubert, avec qui je devais passer tout un printemps à Amsterdam et qui est aujourd’hui, jamais très loin de moi, mais plus avec moi. Hubert qui demeure plus que jamais ma boussole et ma force. La suite...