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Lutte contre le sida, ELCS, CNS et CRIPS - Page 111

  • Je serais ce 4 novembre à Bordeaux

    Peu de temps ce soir pour dialoguer sur la toile !
    Après une journée à la direction des solidarités à Vigneux-sur-Seine, j’ai rencontré Bastien Millot, directeur délégué de France Télévisions au siège de cet empire télévisuel. Je souhaitais voir Bastien pour obtenir que la campagne sida, grande cause nationale 2005, qui est passée sur les écrans en octobre soit reprise en décembre et qu’un ruban rouge figure sur les écrans de France 2 le 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida. Bastien a semblé très sensible à mes arguments. Dans quelques jours, je saurais si j’ai été entendu.
    Vendredi, je reprends mon bâton de pèlerin et j’animerai un déjeuner de travail sur le sida avec des élus girondins, notamment Bruno Canovas et Philippe Meynard, délégués d’ELCS, puis une une réunion d’Elus Locaux Contre le Sida à Bordeaux à la mairie à 15h00.
    Si vous êtes à Bordeaux ce vendredi, vous êtes les bienvenus. Pour votre info, la région Aquitaine reste la 6ème région la plus touchée par cas depuis le début de la pandémie.
    A vendredi ?

  • Le courage de l’abbé Pierre

    De retour d’une bonne séance de sport au Waou de Bercy Villages, je me suis plongé dans la presse de la semaine écoulée que je n’ai pas eu le temps de lire encore.
    Comme beaucoup d’entre vous, j’ai été passionné par le dossier de l’Express sorti jeudi intitulé « l’église et le sexe ».
    Je suis catholique comme une majorité de Français. Enfant de cœur jusque mes 13 ans, j’ai suivi ma scolarité dans le collège privé catholique de Béthune « Saint Vaast- Saint Dominique » jusqu’à ma terminale. Certes, aujourd’hui, je ne suis plus pratiquant et ai perdu la foi du charbonnier que j’avais dans mon adolescence.
    Je reste pourtant attaché à cette église qui m’a beaucoup apporté dans ma jeunesse béthunoise, mais son immobilisme et son refus de s’adapter à notre monde moderne m’attristent. Certes, l’église n’est pas là pour suivre l’air du temps, mais elle ne peut non plus faire comme si nos mentalités et nos modes de vie restaient immuables.
    Ainsi quand l’abbé Pierre, au soir de sa vie, ose reconnaître qu’il a eu des relations sexuelles, ce n’est pas pour créer un scandale ou faire vendre son dernier livre « Mon Dieu, pourquoi », paru aux éditions Plon. Mais bien pour relancer le débat sur le célibat des prêtres. On le voit bien : l’obstination du Vatican à refuser ce débat est désastreuse : 10.000 prêtres étaient ordonnés dans les années 50 chaque année. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 100 annuellement ! A cette allure là, dans quelques années, il n’y aura plus de prêtres catholiques en France !
    Alors pourquoi s’obstiner, d’autant que cette interdiction de se marier n’est pas originelle : le débat n’a commencé qu’au IVème siècle et n’a été imposée qu’au concile de Latran II en 1139… 1139 ans après la mort de Jésus Christ !
    Enfin, comment le Vatican peut-il garder un silence apeuré sur l’épidémie de sida qui touche notamment près de 30 millions d’Africains ? Certes, personne ne conteste qu’il est du rôle de Pape de prôner l’abstinence mais, face à cette hécatombe meurtrière, ne peut-il un jour dire enfin que pour ceux qui ne peuvent être fidèles ou abstinents, il faut absolument utiliser le préservatif.
    Que le Vatican n’oublie pas que l’un des commandements intangible reste : « Tu ne tueras point » !
    En tous cas, merci pour le courage de l’abbé Pierre.

  • La parution imminente d’un rapport alarmant sur la prévention sida en France

    J’ai eu longuement le professeur Willy Rozenbaum [ma photo] au téléphone cet après-midi. Outre d’être mon médecin à l’hôpital Saint-Louis, celui qui m’aide à dompter ce virus vorace, Willy Rozenbaum est d’abord le co-découvreur du virus du sida et l’un des premiers médecins à s’être mobilisé. Parfois contre les siens du corps médical qui méprisaient cette maladie qu’au début certains n’hésitèrent pas à appeler le « cancer gay ».
    Il est aussi le président de l’important Conseil national du sida, qui est chargé de mener une réflexion sur tout ce qui touche au VIH/sida : du médical au social sans oublier l’éthique ou les problèmes de discriminations.
    Il semble très préoccupé par la situation actuelle. En effet, à la mi-novembre, le CNS va publier un rapport sur la prévention VIH/sida en France : il devrait être accablant. Nous l’évoquerons dès sa parution. Déjà, de mon côté, j’ai fait part de mes inquiétudes devant le manque de volonté politique pour lutter efficacement contre le sida à Marie-Claire Carrère Gée, conseillère sociale du président de la République qui a aussi souhaité m’avoir au téléphone aujourd’hui. A l’approche du 1er décembre et de la fin de l’année sida, grande cause nationale 2005, j’espère encore – suis-je naïf ? – un geste fort du Premier ministre. Nous en reparlerons aux états généraux d'ELCS qui se dérouleront le 26 novembre à l'Assemblée nationale.
    Autre sujet : la culture en Ile-de-France. Je viens d’entrer au conseil d’administration du FRAC d’Ile-de-France/Le Plateau, le fonds régional d’art contemporain, un organisme chargé d’acheter et de diffuser pour la région capitale des œuvres d’artistes contemporains. J’y suis désigné par Jean-Paul Huchon pour y représenter au sein du FRAC mon groupe du conseil régional d’Ile-de-France. L’occasion pour moi de participer avec un regard non averti et donc impartial au choix des oeuvres qui seront ainsi mises en avant par la plus grande région française. Le Frac-Le Plateau [voir le logo en haut à droite] possède plus de 700 œuvres, qu’il diffuse en France et dans le monde.
    En attendant, bon pont de Toussaint à ceux qui le font.
    En ce qui me concerne, je compte utiliser ces 4 jours pour faire du sport et écrire.

  • Un gay sur 10 touché par le sida

    J’ai été totalement séduit par le spectacle acoustique « Lyberté Akoustik » de mon ami Lybert Ramade, mis en scène par Nikola Parienty, à l’Article - 41 rue Volta dans le 3ème arrondissement. J’y suis allé, samedi soir, avec Philippe Lohéac, Alexis et Frédéric Latour.
    Lybert, baryton-basse, a commencé sa carrière au début des années 90 dans l’opéra avant de bifurquer dans le Groove, le R’n’B et la dance. Aujourd’hui, son univers musical est plus personnel : toutes ses chansons ont été composées par lui-même et Eric Pirée, hormis un titre qui lui a été offert par Yves Martin, le compagnon Pygmalion de Sheila. Son spectacle a lieu tous les samedis jusque la mi novembre et je vous le recommande vraiment. Vous serez en effet étonnés par son univers. Pour découvrir ses chansons, n’hésitez pas à aller sur son tout nouveau site Internet.
    Ce dimanche, j’ai passé l’après-midi, accompagné d’Aurélien et de Jérôme André d’Homofesty, au Salon Rainbow Attitude. J’y suis arrivé en même temps que Noël Mamère et l’ambiance y était chaleureuse.
    J’ai participé au débat organisé par le SNEG à l’occasion de ses 15 ans. L’occasion de féliciter ce syndicat d’entreprises gays et son président Jean-François Chassagne pour son implication déterminée dans le lutte contre le sida. En effet, le SNEG a conclu un partenariat unique au monde avec l’Etat pour favoriser la prévention du sida dans les établissements gays. L’Etat finance les postes de 8 agents de prévention sur le territoire national, qui sollicitent les établissements commerciaux, et ces derniers financent capotes et gel ainsi que matériel d’information sur le sida et les IST. N’oublions pas qu’un gay sur 10 - un sur cinq en Ile-de-France - est contaminé par le VIH/sida.
    Ensuite, interviews sur le sida grande cause nationale 2005, Elcs et Aujourd’hui, Autrement pour les émissions de radio d’Homofesty et de Gayfluence, pour Téléfil 78, télé locale des Yvelines, et photos pour des magazines gays.
    J’ai enfin rencontré de nombreux responsables associatifs de province qui m’ont rappelé à quel point le combat contre l’homophobie n’est pas achevé et qui ont insisté sur la nécessité de lutter contre les propos homophobes des élus, insistant sur la condamnation nécessaire des propos insultants et inadmissibles du député UMP du Nord, Christian Vanneste.
    Retour à 20h30 chez moi, Porte Dorée, pour une soirée consacrée à répondre à mon courrier et à écrire. Bref, une fin de semaine un peu chargée !
    Vivement le week-end de la Toussaint…
    Bonne semaine à toutes et à tous.

  • Un ruban rouge sur toutes les mairies de France !

    Réunions se succédant toute la journée à Vigneux-sur-Seine, apéritif avec le maire Serge Poinsot et Stéphane Piraud journaliste de l’hebdo de l’Essonne, Le Républicain, interview avec ce journaliste et enfin dîner avec Jean-Pierre Galaup directeur d’Aides Ile-de-France. Bref, une journée plutôt classique, mais incontestablement riche.
    Justement concernant le VIH/sida, j’ai écrit en ma qualité de président d'ELCS, il y a quelques semaines, aux présidents de groupes à l’Assemblée nationale pour leur demander qu’ils consacrent leur question au gouvernement du 30 novembre – veille de la journée mondiale de lutte contre le sida – à la pandémie.
    Jean-Louis Debré, à plusieurs reprises, a apporté son fidèle soutien à cette initiative. Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste, est le 1er de ses collègues à répondre favorablement, estimant que « l’initiative que [je] suggère permettra de montrer l’implication de la représentation nationale dans la lutte contre le fléau du sida. Ainsi le groupe socialiste est heureux de la soutenir. »
    Dans le même esprit, pour marquer la fin de l’année sida, grande cause nationale 2005, j’ai demandé aux maires des principales villes françaises et aux ministres d’apposer un ruban rouge sur la façade de leurs mairies et/ou de leurs ministères. A noter que l’Association des maires de France, à qui j’avais demandé de lancer un appel en ce sens s’y est refusée….
    A ce jour 23 mairies ont déjà accepté de le faire : Mairie de Firminy (Loire), Mairie de Floriac (Gironde), Mairie de Ramonville-Saint-Agne (Haute-Garonne), Mairie de Bouray-sur-Juine (Essonne), Mairie de Vienne (Isère), Mairie de L’Argentière-la-Bessée (Hautes-Alpes), Mairie de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Mairie de Besançon (Doubs), Mairie de Béthune (Pas de Calais), Mairie de Neuilly-Plaisance(Seine-Saint-Denis), Mairie de Capbreton (Landes), Mairie de Lannion, Mairie de Vires (Calvados), Mairie du XVème Arrdt de Paris, Mairie de Yerres (Essonne), Mairie d’Etampes (Essonne), Mairie de Bailleul (Nord), Mairie de Cambrai (Nord), Mairie de Limoges (Hautes-Vienne), Mairie de Vervins (Aisne), Mairie de Saint-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire), Mairie de Vigneux-sur-Seine (Essonne). Le Ministère du Tourisme a annoncé qu’il participerait aussi à cette opération.
    J’espère qu’ils seront suivis par d’autres maires et d’autres ministres, car, à l’image de notre campagne qui passe actuellement sur les télés, « le 1er traitement, c’est notre solidarité. »
    Si vous souhaitez m’aider dans cette opération, n’hésitez pas à écrire à votre maire pour lui suggérer cet acte symbolique !

  • Le combat pour notre dernière liberté n’est pas fini.

    Samedi matin, conseil d’administration de l’ADMD [Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité], dans laquelle j’ai récemment été élu vice-président, tout en étant, depuis quelques années, un des membres de son comité de parrainage.
    Après avoir réorganisé les différentes commissions de cette association, qui réunit plus de 38.000 adhérents dont 11.000 à Paris, nous avons réfléchi à notre stratégie concernant les futures décisions judiciaires qui devraient être annoncées pour Marie Humbert et le docteur Michel Chaussoy.
    Nous avons aussi longuement évoqué la loi Léonetti de mars 2005, née de l’émotion suscitée par le décès de Vincent Humbert et qui ne règle pas toujours pas le problème. En effet, si un grave accidenté sans espoir d’amélioration de son état - comme c’était le cas pour Vincent - demande une mort douce, la nouvelle loi ne la lui accorde toujours pas ! Parallèlement, la nouvelle réglementation ne règle rien pour les personnes atteintes de maladies dégénératives et invalidantes ou encore pour celles ou ceux qui, du fait de leur extrême dépendance, refusent le « laisser mourir », proposé par la loi et continuent de demander une aide à mourir, car ils ne peuvent agir seuls.
    On le voit bien, le combat n’est toujours pas achevé pour bénéficier de notre dernière liberté, celle de partir « les yeux ouverts ».
    En attendant, un autre de mes combats : le sida. C’est, en effet, lundi que démarre la campagne télévision du sida, grande cause nationale 2005. Face aux discriminations que subissent les personnes sépositives, nous avons souhaité faire une campagne pour favoriser la solidarité avec comme slogan : « le premier traitement, c’est notre solidarité ».
    Les premiers spots télés commenceront sur France 3, lundi 17 octobre à 11h50 avant le 12/14 et à 22h35 avant le Soir 3, et puis ensuite sur les autres chaînes, de nombreuses radios et bientôt dans certains journaux qui ont accepté de nous offrir des espaces gracieux. Je vous en reparlerai.
    En attendant, je vous souhaite un bon week-end. Pour ma part, j’essaierai de faire un peu de sport à Bercy Villages ce dimanche.
    Belle journée !

  • A bientôt Alain…

    Alain est mort du sida aujourd’hui à Brest.
    Alain m’écrivait depuis la sortie de Virus de vie et la révélation de ma séropositivité. En 2003, il était venu aux Etats généraux d’ELCS et je l’avais rencontré le 11 février 2005 pour la dernière fois lors d’une réunion contre le sida que j’animais à Brest.
    Depuis, il continuait à m’envoyer des textos, des e-mails et m’appelait dans ses moments de désespoir ou de découragement.
    Nos contacts se sont arrêtés brusquement cet été alors qu’il entrait en soins intensifs puis dans le coma.
    Sa maman m’a appelé samedi pour me dire que la fin approchait et enfin ce soir. Dans de longs sanglots, sa maman m’a simplement dit que tout était fini, que ce salop de virus a fini par emporter Alain…
    Je n’ai pas trouvé les mots pour lui dire ma peine, mon chagrin.
    Ni ma rage, car sa maman est obligée de dire qu’il est mort d’un cancer : elle ne peut dire la vérité. Cette maladie reste tellement taboue.
    J’ai laissé, jusqu’à ces derniers jours, un individu oser écrire sur ce blog qu’on ne meurt plus du sida, oser banaliser cette maladie qui reste si dure à assumer.
    Pour Alain… Hubert et tous mes amis foudroyés par ce virus, je ne laisserai plus jamais banaliser ce virus. Mon virus.
    A bientôt mon petit Alain…

  • Commerce équitable : à quoi servent les Verts à Paris ?

    J’ai rencontré en fin d’après-midi, Rémy Walter, le président de Paris Skate culture qui milite pour un skatepark couvert à Paris. Je lui ai bien sûr confirmé mon soutien et celui de Paris Autrement en adhérant à son association - bien que ne pratiquant pas le skate… je suis trop maladroit ! Nous avons convenu de nous rencontrer régulièrement et de réfléchir aux actions concrètes pour aboutir à cette construction plus que jamais indispensable au moment où de plus en plus d’usagers du skate sont verbalisés pour la simple pratique de leur passion !
    Bureau du sida, grande cause nationale 2005 où nous avons fait un point sur le lancement de la campagne de communication qui devrait bientôt être visible sur les chaînes de télé ainsi que la préparation du 1er décembre.
    Enfin, café politique d’Aujourd’hui, Autrement au Babu consacré au commerce équitable.
    Avec Philippe Lohéac, nous savons que ce sujet n’intéresse pas encore suffisamment nos concitoyens et c’est pourquoi nous avons souhaité organisé cette réunion. La foule des grands jours n’était pas là … Mais les militants présents n’ont pas regretté leur déplacement.
    En effet, nos deux intervenants - Vincent David, directeur des relations extérieures de Max Havelaar France et Jean-Marc Borello, délégué général du groupe SOS [en photo à mes côtés] qui développe des activités de commerce équitable sous la marque Alter Mundi - ont développé avec pédagogie, mais aussi passion un argumentaire fort pour nous engager en faveur du commerce équitable et du développement durable.
    Nous avons notamment évoqué la campagne « 500 villes s’engagent pour le commerce équitable » lancée en 2002 par Max Havelaar – 150 villes dont paris ont déjà signé ce manifeste. Cette opération invite les collectivités à œuvrer pour une démarche d’achats publics équitables et plus largement à informer et à sensibiliser la population au développement durable et à la lutte contre la pauvreté.
    Deux villes sont à la pointe dans ce domaine : Dunkerque et Nantes.
    C’est en effet, en 2004, que les élus de Nantes ont créé une délégation au commerce équitable. Depuis la ville a privilégié quatre filières qui sont concernées par le commerce équitable : la filière alimentaire, la filière textile et celle qui concerne les produits phytosanitaires et les produits d’entretien. D’autre part, différentes actions d’envergure de sensibilisation de la population ont été mises en œuvre. Bref, un exemple que la ville de Paris serait bien inspirée de suivre. D’autant que le nouveau Code des marchés publics a évolué et offre désormais aux collectivités locales la possibilité d’exécuter un marché public selon des considérations sociales et environnementales.
    Certes, les Verts ne sont pas avares de vœux en faveur du commerce équitable, même au conseil de Paris. Mais alors qu’ils sont aux commandes de la capitale depuis 4 ans, leur bilan est encore très maigre dans ce domaine…
    Ce n’est pas Paris qui montre le chemin du commerce équitable mais des villes de province – une fois de plus !
    Mais à quoi servent les Verts à Paris ?

  • Charlotte Valandrey sur France 3, le dimanche 9 octobre à 20h50

    Charlotte Valandrey participera dimanche à partir de 20h50 à l’émission de Marc-Olivier Fogiel, On ne peut pas plaire à tout le monde, sur France 3.
    Pour la première fois depuis la révélation de sa séropositivité, elle parlera en direct. Pour avoir connu le même exercice - révélation de ma séropositivité dans un livre Virus de vie, puis prise de parole en public devant les militants de AIDES et dans les medias -, j’imagine l’état d’esprit dans lequel doit être Charlotte à quelques heures de cette interview difficile.
    Pas facile de dire sa vérité, de parler à visage découvert d’une maladie qui reste toujours aussi tabou 25 ans après son apparition ! Exercice d’autant plus difficile que Charlotte sait que désormais, elle ne pourra plus jamais revenir sur cette révélation. Assumer le regard - parfois réprobateur - des passants, supporter la compassion trop souvent malsaine de certains, ce sera désormais son lot quotidien, comme il l’est pour moi depuis ce jour de mai 2002 où j’ai enfin osé dire ce mal qui me ronge.
    En contre-partie, quand on a tout dit - même, si dire une maladie reste comme un aveu de faiblesse pour tous ces bons esprits qui croient qu’ils mourront d’un seul coup loin des affres de la souffrance et de la déchéance -, on se sent aussi plus fort. Plus rien ne peut nous atteindre : ces rumeurs qui font si mal n’ont plus de raison d’être.
    On peut ainsi mieux combattre ce virus qui, tel un scorpion en se détruisant se détruit un peu lui-même.
    Certes, vivre avec le sida s’apparente souvent plus à de la survie que de la vie – 50% des personnes séropositives ne travaillent pas ou plus, une sur deux vit avec moins de 700€ par mois et 60% des sidéens estiment avoir été discriminés dans leur vie sociale ou professionnelle.
    Mais, c’est aussi vivre de manière plus intense ses émotions, ses amours sans savoir malgré tout de quoi demain sera fait.
    Pour moi, et comme je l’ai dit dans le reportage qui devrait précéder l’intervention de Charlotte, j’ai fait de ce virus un combat politique et 20 ans après ma contamination, pour moi, l’avenir dure toujours…

  • Merci Patrick, merci Edouard !

    J’ai beaucoup apprécié mon déplacement au Havre ce vendredi.
    D’abord, parce que Patrick Teisserre, élu de la ville, [ma photo]mais aussi militant d’Aujourd’hui, Autrement a su me concocter un programme passionnant alternant réunion sur le sida, déjeuner amical, rencontre avec le maire, dédicace et échange franc avec les militants.
    Une semaine après avoir évoqué la Tour Agbar de Barcelone sur ce blog, j’ai pu me faire présenter le projet de nouvelle tour que Jean Nouvel prépare pour le Havre : un édifice de 120 mètres conçu pour héberger le Centre de la Mer et du développement durable
    Mais surtout, ma visite a été utile pour la lutte contre le sida : Antoine Rufenacht, le maire, m’a promis de mettre un grand ruban rouge sur la façade de la mairie le 1er décembre prochain et surtout, le vice-président communiste du conseil régional, Jean-Paul Lecoq, s’est montré très intéressé par la création d’un CRIPS dans sa région et s’est engagé à venir visiter celui d’Ile-de-France avec une délégation d’élus.
    Ensuite, j’ai été heureux de retrouver Edouard Philippe, maire adjoint de la ville et conseiller régional, que j’ai connu alors que j’étais secrétaire national de l’UMP et qu’il en était alors le directeur général. Ce jeune élu, à l’avenir prometteur, a su animer avec brio et pudeur la réunion des militants UMP et me mettre à l’aise alors que la première question sur le sida d’un militant pouvait me faire craindre le pire.
    Sans tabous, avec franchise, j’ai pu parler aux militants, aux nombreux élus présents, notamment le sénateur Gélard, de lutte contre le sida, des questions de société, des prochaines échéances électorales, des primaires à Paris et en général de l’extension des primaires à toute la France. Les militants ont dû apprécier ma venue, car il n’y a pas eu assez de livres pour la dédicace…
    Merci Patrick, merci Edouard !

  • Ce vendredi 7 octobre au Havre

    Réunions sur réunions à Vigneux-sur-seine ce mercredi et préparation du futur déménagement du CCAS.
    Et en fin de journée, je me suis fait un gros plaisir : des années que je rêvais d’un immense écran plat… C’est chose faite ! Après bien des péripéties pour le ramener chez moi, Porte dorée, et après que Philippe Lohéac m’ait monté un support en verre pour y installer cet écran géant : à minuit j’ai enfin vu la télé… en grand !
    Je ne suis donc guère inspiré ce soir pour écrire longuement sur la toile… Je teste ma télé. Et oui, on s’amuse à tout âge !
    Juste vous dire que je serais au Havre toute la journée de vendredi à l’invitation de mon ami Patrick Teissère, conseiller municipal délégué.
    Après un déjeuner avec des élus et notamment Edouard Philippe, ancien directeur général de l’UMP et maire adjoint du Havre, j’animerai, en ma qualité de président d’ELCS et de sida, grande cause nationale 2005, une réunion sur le sida avec le conseil municipal de la ville et en présence du maire Antoine Rufenacht.
    Une dédicace de Je n’ai jamais connu Amsterdam au printemps à 16h30 et j’achèverai ma journée en Normandie par une rencontre avec les militants UMP à 18 heures.
    Si vous êtes dans la région, n’hésitez pas à venir me rencontrer !

  • Sida : « le premier traitement, c’est notre solidarité ! »

    Aux côtés de Louis Schweitzer, président de la Haute Autorité de lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité, j’ai présidé, ce lundi matin, à la Maison des Arts et Métiers, la conférence de presse lançant le mois « sida et discriminations » ainsi que la campagne télé, radio et presse du « sida, grande cause nationale 2005. »
    Dans mon discours introductif, j’ai rappelé qu’« on pourrait penser que 25 ans après le début de l’épidémie, on assisterait à une banalisation de la maladie, mais il n’en est rien. »
    Une enquête menée par Sida Info Service, présentée par Marc Morel, confirme ce propos introductif, car 57,3% des séropositifs - près de 60% des personnes séropositives ! - indiquent avoir été victimes ou s’être sentis victimes de discriminations du fait de leur séropositivité. A tel point que 65,20% des personnes interrogées ne disent rien de leur état de santé sur leur lieu de travail et que 50,4% - 1 sur 2 ! - n’osent même pas dire leur état sérologique à un ami.
    Cette enquête révèle donc, une nouvelle fois, qu’il est toujours très difficile d’être séropositif en France en 2005.
    Fort de ma propre expérience, je dirai même plus dur, bien plus dur de vivre avec le sida.
    Mais est-ce une surprise ?
    « Outre les effets sur le corps, nous devons supporter la stigmatisation, voire le rejet dans notre vie privée, subir des difficultés dans notre vie sociale par exemple encaisser le refus d’un prêt bancaire ou se voir imposer de surprimes d’assurance inacceptables, prendre de plein fouet un licenciement déguisé, un refus d’embauche… » ai-je rajouté à cette conférence de presse où témoignaient aussi, avec force et pudeur et à visage découvert Joël et Fabien.
    C’est dire à quel point la campagne de communication - que nous avons lancé ce matin et qui démarrera à la mi-octobre - doit sensibiliser nos concitoyens à ces formes insidieuses de discriminations.
    Sur le thème de la solidarité, la campagne media conçue et offerte par EURO RSCG C&O – film TV, campagne presse et radio avec six témoignages – se donne pour objectif de faire évoluer le regard porté sur les séropositifs jugés encore comme des malades honteux avec pour message : « le premier traitement, c’est notre solidarité. »
    En cliquant sur ce lien, vous pouvez regarder le spot télé.
    Merci pour votre solidarité !


  • La marche Existrans’, samedi 1er octobre à 14h00

    Samedi prochain, l’Existrans' 2005 partira de la place Saint-Gervais [Métro Hôtel-de-ville], dès 14h00, pour rejoindre en milieu d’après-midi la place de la République.
    Je participerai à cette marche revendicative placée sous le thème « Sida, Grande Cause nationale : où sont les Trans ? »
    En ma qualité de président du « sida, grande cause nationale 2005 », je ne peux que soutenir les personnes transsexuelles et transgenres dans leur combat quotidien contre le sida, mais aussi dans la lutte contre les discriminations.
    A cette occasion, je demande aux pouvoirs publics la réalisation et le financement d'études épidémiologiques concernant les interactions entre les traitements VIH et les traitements hormonaux. Il m’apparaît aussi important qu’on dispose d’une étude complète sur la situation du VIH/sida chez les personnes transsexuelles ou transgenres, population jusqu’à ce jour ignorée dans toutes les études existantes en France.
    J’imagine déjà les réflexions de certaines bonnes consciences ou de dames patronnesses qui estiment qu’un élu n’a pas à participer à une manifestation… Mais, je reste persuader qu’il est impératif de soutenir des personnes injustement stigmatisées qui sont d’abord, ne l’oublions pas, des citoyens à part entière à qui on refuse trop souvent la dignité et l’égalité.
    A samedi !

  • Le courage de dire…

    La comédienne Charlotte Valandrey, magnifique interprète du film Rouge baiser, a annoncé sa séropositivité dans un livre paru, ce jeudi, aux éditions du Cherche midi « L’amour dans le sang. »
    Comme vous l’imaginez, je suis très ému et touché par cette courageuse révélation, mais aussi vraiment reconnaissant envers Charlotte.
    Emu, car cette femme, qui a aussi été greffée du cœur en 2003, partage, comme moi, ce virus depuis 20 ans, mais aussi… le même médecin, le génial Willy Rozenbaum.
    Touché ensuite, car ayant révélé de la même manière que j’étais contaminé – par un livre, Virus de vie – j’imagine tellement ce que doit ressentir cette jeune femme aujourd’hui.
    Le jour où j’ai parlé, pour la première fois, de ma séropositivité fut un moment où se mêlaient des sentiments diffus et contradictoires, c'est-à-dire un mélange d’angoisse mais aussi de libération. D’angoisse, bien sûr, car affronter le regard des autres est terrible, parce qu’on sait aussi qu’on ne pourra plus jamais revenir en arrière et faire comme si… ce virus n’existait pas. N’oubliez pas que la honte, que certains font toujours peser et planer autour de cette maladie d’amour, laisse des traces et vous contamine même. Comme le sang. Mais le dire fut aussi pour moi une libération totale, car lorsqu’on confesse un secret si intime, si lourd, la vie devient bien plus légère. Oublier la culpabilité. S’assumer. Enfin !
    Je suis reconnaissant envers Charlotte, car elle donne un visage familier à la maladie. Après la publication de Virus de vie, j’ai reçu tant de messages de gratitude de personnes séropositives que j’imagine à quel point le geste d’une grande comédienne peut apporter de réconfort.
    Grâce à elle, certains doivent se sentir moins seuls car ils partagent ce virus affamé de vies. Un geste exemplaire.
    Comme je l’ai - à mon modeste niveau - décidé en 2001, Charlotte par la publication de ce livre transforme son combat individuel en un combat collectif.
    Sans la connaître, je la remercie et je l’embrasse affectueusement, car pour elle, mais aussi pour tous ceux qui souffrent dans un anonymat forcé, elle a eu le courage de dire…

  • Rendez-vous avec Jean-Louis Debré

    Je rencontrerai Jean-Louis Debré, président de l’Assemblée nationale [ma photo], ce mercredi 21 septembre. Ce rendez-vous permettra de finaliser l’organisation des 10èmes états généraux d’ELCS qui se dérouleront, sous la présidence de Jean-Louis Debré, au Palais Bourbon, et en présence de nombreuses personnalités, le samedi 26 novembre dans la matinée.
    Si vous souhaitez participer à cette manifestation exceptionnelle qui permettra de revenir sur les grands événements liés au VIH de ces dernières années, vous pouvez vous inscrire, dès à présent, auprès d’ELCS au 01.42.72.36.46.

  • Sur France 5, ce lundi, le sida grande cause nationale

    Un reportage sur le sida, grande cause nationale 2005 sera diffusé sur France 5, dans le journal de la Santé, ce lundi à13h40 et à 19h00. Pour ce reportage, l’équipe du magazine a assisté, la semaine dernière, au bureau du Collectif, sida, grande cause nationale 2005 que j’ai l’honneur de présider. Outre mon interview, plusieurs responsables associatifs ont répondu aux questions des journalistes qui se demandaient pourquoi cette cause n’était pas plus audible et visible…
    J’ai eu l’occasion de rappeler que la grande cause nationale n’est évidemment pas une mesure miracle, mais un moyen de faire un bruit de fond toute l’année autour du sida et pour plus de solidarité avec les personnes touchées.
    Reste que j’attends aussi des gestes forts du gouvernement avant que ne s’achève cette année… mais aussi de la part des medias qui relaient très peu les nombreuses manifestations organisées par les associations et les collectivités locales.
    Il nous reste donc un peu plus de 3 mois pour faire de cette année une année de visibilité, mais aussi d’avancées pour les malades !

  • La France montre le chemin de la solidarité à l’ONU

    Pas le temps de regretter la campagne des primaires aujourd’hui, même si en rencontrant, par hasard ,Delphine Burkli, assistante de Pierre Lellouche, qui avait assisté au dépouillement des parrainages, j’ai de nouveau eu la confirmation que beaucoup de militants - bien plus que les 100 nécessaires ! - m’ont fait confiance. Dès que j’aurai eu le décompte final, comme je vous l’ai déjà promis, je vous en donnerai le nombre…
    Journée donc très chargée : à Vigneux-sur-Seine d’abord, avec la préparation du prochain conseil d’administration du CCAS, au conseil régional d’Ile-de-France pour la commission internationale et pour échanger quelques mots avec Roger Karoutchi, puis enfin, en tout début de soirée à l’hôtel Matignon, pour une rencontre avec Claire Legras, conseillère de Dominique de Villepin, chargée de la santé.
    Au cours de ce rendez-vous, nous avons longuement évoqué la proposition que le Premier ministre a faite valider, au nom du président de la République, à New-York, à l’occasion du 60e anniversaire de l’ONU.
    En effet, la France a obtenu une première victoire ô combien symbolique avec l’adoption par l’assemblée générale des Nations Unies du principe de la mise en place d’une contribution sur les billets d’avion pour financer la lutte contre les pandémies et notamment contre le sida.
    D’ores et déjà, Dominique de Villepin a annoncé que la France serait la première à instituer, dès janvier prochain, un premier prélèvement de solidarité sur les billets d’avion qui s’élèvera à 5€ en classe éco et à 25€ en classe affaires ou en première. Le Chili sera à nos côtés dès 2006…
    Reste - et ce n’est pas encore gagné ! - à convaincre les Etats-Unis, qui montrent, comme trop souvent, une réticence dès qu’il s’agit de mettre en œuvre des mesures en faveur du développement, dont ils n’ont pas la totale maîtrise. La France s’honore donc avec cette proposition alors qu’aujourd’hui 30 millions d’Africains vivent avec le sida et que moins de un million de personnes sont soignées dans les pays pauvres touchés par le VIH !
    Je me réjouis sincèrement que la France montre le chemin de la solidarité à l’ONU, même si cela ne doit pas faire oublier que nous nous sommes engagés à dépenser 0,7% de notre PNB au développement alors que nous sommes encore en dessous des… 0,5% !
    J’aurai l’occasion d’évoquer cette question, ainsi que de faire un point sur le sida, grande cause nationale 2005, ce vendredi de 11 à 12 heures sur Direct 8 et ce soir au cours du bureau national d’Elus Locaux Contre le sida.

  • La vérité sur mon virus

    Je ne vous ai guère parlé de mon état de santé cet été. L’action me fait parfois oublier ce terrible virus qui pourtant, lui, ne m’oublie jamais…
    Mardi matin, à potron-minet, j’avais rendez-vous à l’hôpital Saint-Louis avec le professeur Willy Rozenbaum pour faire le point sur ma situation biologique et clinique.
    Comme d’habitude, la veille de ce rendez-vous est toujours un peu difficile, mais après tant d’années, il faut avouer que je suis un peu résigné… On verra bien, me dis-je, à chaque fois que je pénètre dans l’hôpital - résigné et optimiste en même temps - ce que me dira mon fidèle médecin qui n’est autre que le co-découvreur du virus.
    Comme les précédentes fois sur ce blog, je vous communique mes résultats les plus significatifs… sans les commenter.
    Mes lymphocytes T4 sont de 369/mm3 [la norme est au dessus de 500], ma charge virale est détectable mais encore très faible soit 321 copies/ml.
    Les effets secondaires de mes traitements se constatent sur certains indicateurs : ma glycémie à jeun est de 6,86 mmol/l [la normale : de 3,88 à 5,83], mes triglycérides de 2,37g/l [de 0,50 à 1,50 g/l habituellement], ma protéinurie monte 536 mg/l [elle devrait être inférieure à 150]. Les plaquettes sont de 146.000/mm3 [la normale est de 150.000 à 450.000]. Tous les autres « postes » de cette hématologie sont dans les normes. A vous d’interpréter ces résultats biologiques si vous le souhaitez.
    Le but reste pour moi d’être honnête quant à l’évolution de mon virus et de rappeler toujours que vivre avec le sida, malgré les progrès de la médecine, s’apparente plus souvent à la survie qu’à la vie.

    Sortez couverts !

  • Chronique de la haine quotidienne

    medium_wagner.jpgJe reçois aujourd'hui cette carte d'un conseiller régional de la Lorraine, ex-Front National. Mon expérience de la vie politique et de la vie associative ne me mettent toujours pas à l'abri des blessures. Je crèverai de la connerie de certains de mes contemporains avant de crever du sida. Au moins, le VIH est-il moins sournois, moins intolérant puisqu'il s'attaque à tous, femmes, hommes, de toutes les races et de toutes les nationalités, sans distinction. Jean-Philippe Wagner fait honte à la vie politique et au genre humain. Tiens, il fait même honte au nom qu'il porte. Allez, je ne dois pas me laisser abattre. Il y a encore beaucoup à faire. J'ai la faiblesse de penser que l'on attend encore beaucoup de moi et donc que je suis utile à quelque chose.

    Mais au fait, quelqu'un a-t-il déjà entendu parler de ce monsieur Jean-Philippe Wagner ? Finalement, je lui assure sa publicité !

  • C’est vraiment la rentrée…

    Ca y est… Comme beaucoup d’entre vous, c’est ma rentrée définitive !
    Aujourd’hui, après une semaine d’interruption, je me suis totalement réinvesti dans tous mes dossiers. ELCS d’abord, avec le point sur la préparation des 10 ans de l’association qui se dérouleront le samedi 26 novembre à l’Assemblée nationale sous la présidence de Jean-Louis Debré. Le sida, grande cause nationale 2005 ensuite, avec une rencontre avec Louis Schweitzer, président de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) pour préparer le mois d’octobre, rendez-vous aussi avec Nathalie Briot, conseillère de Dominique de Villepin à Matignon et enfin Aujourd’hui, Autrement, Paris Autrement avec ce pique-nique nocturne dans le Bois de Vincennes où mes amis des Jeunes Actifs ,avec leurs responsables François Guéant et Gilles Laborde, des UMP de Paris nous ont rejoint ainsi que Madame H qui est venue m’interviewer pour les 20 ans de la nuit gay de Canal Plus qui sera diffusée en octobre prochain.
    L’occasion d’enterrer l’été dans la bonne humeur et d’expliquer aux militants à quel point j’ai besoin d’eux pour m’aider à réunir les précieux parrainages pour concourir à cette primaire. A cette occasion, j’ai aussi été heureux de retrouver mon ami le grand réalisateur de télévision Jean-Pierre Spiero et le jeune Anti, ancien concurrent de l’émission de téléréalité Nice People.
    Enfin, j’ai quand même pris le temps de faire des analyses pour m’assurer que mon putain de virus n’a pas profité de l’été pour m’envahir un peu plus…
    Et puis demain enfin, c’est le retour à Vigneux-sur-Seine pour préparer les projets d’automne de ma direction des solidarités.
    Incontestablement, c’est vraiment la rentrée…