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Dans un communiqué de presse diffusé hier par ELCS, j’ai salué les premiers résultats d’Unitaid publiés par son président Philippe Douste-Blazy , ministre des affaires étrangères.
Un regret de taille : le manque de soutien des Etats-Unis et surtout l’absence d’unité de l’Europe autour de ce dossier.
Je vous reproduis la suite et la fin des réponses des candidats aux élections présidentielles sur le sida faites à ELCS. Elles concernent l'international.
A vous de vous faire un jugement !
Et n'oubliez pas de répondre à l'appel du Sidaction : faîtes le 110 pour la recherche, la prévention et les malades.
A Elus Locaux Contre le Sida, nous avons profité du Sidaction pour interroger les candidats aux
élections présidentielles sur leurs propositions concernant la lutte contre le sida. Les principaux candidats nous ont répondu.
Je vous reproduis ci-dessous l’intégralité des réponses reçues par ELCS sans jugement de valeur. A celles et ceux qui connaissent la lutte contre le sida de juger de la pertinence des réponses de nos candidats. Le sida n’est ni de droite ni de gauche. Il peut frapper aveuglément chacune et chacun d’entre nous. J’espère que le prochain président ou la prochaine présidente saura porter ce combat difficile comme Jacques Chirac a incontestablement su le faire durant ses deux mandats.
Coïncidence, c’est en plein Sidaction que j’ai mon rendez-vous trimestriel avec le professeur Willy Rozenbaum à l’hôpital Saint-Louis.
Je ne dérogerai pas – même en campagne électorale – à ce moment difficile pour moi où je me mets à nu en vous donnant mes résultats biologiques. Une fois de plus, je vous les donne sans commentaires.
Mes Lymphocytes T4 sont passés de 336 à 316/mm3 pour une normale qui les situe au dessus de 500. La charge virale reste faiblement détectable à 275 copies/ml contre 345 en janvier dernier.
Je serai l'invité du journal de Téléssonne ce soir à 18h40.
J'y évoquerai le Sidaction et la lutte contre le sida en Essonne, en France et dans le monde.
Cette interview qui repassera toutes les heures peut être vue en direct sur le site internet de Téléssonne en cliquant ici.
Ensuite, je retrounerai, comme hier - photo avec Philippe Lohéac - à tracter et faire du porte à porte dans notre 12ème arrondissement et donc à braver le froid pour vous retrouver !
Lors de mon déplacement à Londres, en janvier dernier, j'ai rencontré des responsables britanniques de la lutte contre le sida. Ils m'ont démontré l'intérêt du financement pérenne que constitue une contribution de leur loterie nationale à la lutte contre le sida.
A l'occasion du Sidaction, je viens d'en faire la proposition au ministre de la santé, Xavier Bertand. Je compte aussi sur le soutine des candidats à la présidentielle à cette proposition innovante de financement qui s'ajouterait aux crédits d'Etat - actuellement insuffisants.
Pour mémoire, ELCS va publier les réponses des candidats aux questions que nous leur avons posées sur le sida.
Vous pouvez retrouver ci-dessous le communiqué que j'ai envoyé hier au nom d'Elus Locaux Contre le Sida.
Le numéro de mars/avril 2007 de Transversal, journal du Sidaction, vient de sortir et il consacre un dossier important intitulé "le sida bat la campagne" aux prochaines échéances électorales. Dans un dossier que vous pouvez retrouver en cliquant ici, de nombreux candidats sont interrogés, notamment François Bayrou, Olivier Besancenot, Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal, etc... Ils s'expriment sur la recherche, l'accès à l'emploi, la précarisation et les conséquences des lois de sécurité intérieure sur la maladie.
A la fin du dossier, vous pouvez aussi retrouver - cliquez ici - mon interview intitulée "Maintenir un bruit de fond autour du sida."
ELCS a aussi adressé un questionnaire aux candidats aux élections et nous publierons bientôt leurs réponses. Il est temps que le sida soit un des thèmes de campagne: au delà d'être un problème national, le sida est l'un des 3 problèmes internationaux majeurs par son impact non seulement sur la santé publique mondiale - 40 millions de personnes concernées, mais aussi pour le développement et pour la sécurité du monde...
Ségolène Royal, candidate socialiste, m'a reçu tout comme les principaux responsables d'associations de lutte contre le sida, hier soir. Espérons que cette attention sera suivie par elle, comme par les autres candidats, par des propositions fortes.
Le sida se soigne aussi par la politique !
Après une longue et chaleureuse soirée avec mon amie Marie Humbert qui dormait à la maison, je pars tôt ce matin pour Nantes.
Je n’arpenterai donc pas notre 12ème arrondissement aujourd’hui. Mais mes amis, conduits par Frédéric, seront bien présents sur le marché Cours de Vincennes ce matin, puis du côté de Bel Air pour continuer de convaincre les habitants de notre arrondissement de nous soutenir pour les prochaines élections législatives.
Même si en période électorale, j’évite d’animer trop de réunions d’Elus Locaux Contre le Sida - la lutte contre le sida ne peut se permettre d’être au milieu d’une quelconque polémique partisane…
Je ferai quelques exceptions d’ici juin, notamment aujourd’hui en animant une réunion de 10h30 à 12h00 à l’hôtel de ville de Nantes, salle Mellier.
La fin de journée va être chargée...
En effet, je ne vais pas pouvoir traîner à la réunion de campagne pour les élections législatives dans le 12ème ardt qui est organisée par Philippe Lohéac en début de soirée, car je dois me rendre au dîner privé que Dominique de Villepin et son épouse organisent en l'honneur du professeur Michel Kazatchkhine nommé récemment à la direction du fonds mondial contre le sida.
Et à peine ce dîner terminé, j'ai promis à Michel Michel et Stéphane Turland de passer quelques minutes à la soirée de lancement de la tournée des Eighties organisée au Banana.
Vous aurez bien compris que les vacances de février sont cette année une période chargée... Pas de repos, pas de voyage !
Ceci dit, je me réjouis de répondre à l'invitation du Premier ministre qui honore un homme de grande qualité et qui apporte tant à la lutte contre le sida en France et dans le monde.
Pour bien commencer la semaine, je ne résiste pas à l'envie de vous joindre quelques photos du marché Porte Dorée prises hier.
Bonne semaine à toutes et à tous.
Jean-Louis Debré a été nommé président du Conseil constitutionnel par le président de la République. Durant les cinq dernières années, Jean -Louis Debré a su montrer qu’il pouvait être un président de l’Assemblée nationale impartial. Juste avec l’opposition comme avec ses amis politiques.
Même si certains contestent sa nomination, je m’en réjouis car je sais que Jean-Louis Debré saura oublier ses convictions partisanes pour défendre le respect de notre constitution et de nos institutions.
Je n’oublierai pas qu’il aura été un allié exceptionnel durant sa présidence dans la lutte contre le sida. Il aura remis en place un groupe d’études sur le sida à l’Assemblée nationale comme je lui ai demandé dès son élection. Il aura, contrairement au Sénat, été particulièrement actif durant l’année sida grande cause nationale 2005, n’hésitant pas à consacrer, en juin 2005, les premières questions d’actualité au gouvernement à la lutte contre le sida.
Bien triste journée.
Alors que la Saint-Valentin est pour moi une journée de forte émotion depuis la mort du sida d'Hubert, l'amour d'une vie, en mai 1994, j'ai été totalement bouleversé ce matin en lisant Libération qui m'a appris le décès d'Arnaud Marty-Lavauzelle, le si charismatique président de AIDES dans les années 90.
Il y a bien longtemps, que je n'avais vu Arnaud mais pour moi, malgré son état très fragile depuis plusieurs années, j'étais sûr qu'il dompterait toujours ce virus qui le dévore depuis 20 ans.
Il y a quelques années, quand j'avais proposé que les collectivités locales s'engagent à l'international contre le sida, Bertrand Delanoë nous avait envoyés
au Mali et au Burkina-Faso pour évaluer comment l'Association internationale des maires francophones pouvait s'engager dans la lutte contre le sida. Je n'oublierai jamais ce voyage. Arnaud était déjà très affaibli et ne pouvait assister aux réunions à tel point que nous avons dû interrompre notre voyage. Mais dans l'avion qui nous ramenait de Bamako, je n'oublierai jamais le message de combat qu'il m'a donné.
Il est parti. Je me sens encore plus seul aujourd'hui dans ce combat que, comme lui, je mène depuis plus de 20 ans, mais je sais que cette devise que je me suis forgé ces dernières années dépasse nos combats sur terre car pour Arnaud, même loin de nous, l'avenir dure toujours.
Merci mon cher Arnaud, tu nous as donné tant de force.
Je me réjouis de l’élection de Michel Kazatchkine à la tête du fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Comme je l’ai rappelé dans un communiqué au nom d’ELCS repris hier par l’AFP, c’est un grand professionnel et un grand humaniste qui prend ainsi en charge cette institution dont la France est l’un des principaux contributeurs. Et outre ses nombreuses charges, le professeur Kazatchkine a toujours souhaité garder le contact avec les malades en conservant une consultation dans le département d’immunologie de l’hôpital Georges-Pompidou. La seule consultation du soir de Paris…
Au nom d’Élus Locaux Contre le Sida, j’ai appelé hier les dirigeants de l'Etablissement français du sang à ouvrir la collecte aux personnes qui déclareraient être homosexuelles mais n'auraient pas de pratiques à risque.
Malgré la position arrêtée l'année dernière par le ministre de la santé et des solidarités, le questionnaire soumis aux donneurs volontaires qui se présentent dans un lieu de collecte comporte toujours la notion de «groupe à risque» (donc les homosexuels) plutôt que celle de «comportement à risque», qui n'est pas forcément liée à la pratique homosexuelle.
Beaucoup de personnes homosexuelles vivent en couple, sont responsables d'eux-mêmes et des autres et n'ont pas de pratiques à risque. Accepter leur sang permettrait naturellement d'augmenter les stocks actuels de poches de sang, à un niveau dramatiquement bas aujourd'hui, et de résoudre une discrimination injustifiable et illégitime aujourd'hui. En effet, comme l’a reconnu Jacques Hardy de l’EFS, « s’il y a actuellement 8000 dons par jour, il en manque 800 par jour pour maintenir les stocks. »
Qu’il y réfléchisse : les personnes homosexuelles également peuvent sauver des vies grâce au don de soi.
C’est vraiment dans une ambiance pleine d'émotion que s’est déroulée au Centre Arc-en-ciel de Aides une double séance de décorations.
D’abord, la remise de l’Ordre national du Mérite à la courageuse Hélène Rossert, directrice générale de AIDES.
Et ensuite, la cérémonie où j’ai remis les insignes de chevalier de la Légion d’honneur à Michel Simon, vice président de AIDES et ancien trésorier de « Sida, grande cause nationale 2005. »
En présence d’une centaine de personnes, pour la plupart membres de AIDES ou des associations de lutte contre le sida, nous avons tous communié dans une même émotion. Beaucoup de joie mais aussi de chaleur dans ce moment rare qu’est toujours la remise de la plus haute distinction de notre République.
Cette distinction, généreusement dédiée par Michel à tous les combattants du sida.
Je vous joins le discours que j’ai lu avant de remettre les insignes à Michel.
Je remettrai en fin d'après-midi la médaille de chevalier de la Légion d'honneur à mon ami Michel Simon, vice-président national de AIDES.
C'est un grand honneur et un vrai plaisir que d'avoir été choisi comme parrrain par Michel qui fut le trésorier de Sida, Grande Cause nationale en 2005.
Je reviendrai sur cette cérémonie dans un prochain post.
Bonne journée.
Hier, j’avais mon traditionnel rendez-vous trimestriel avec le professeur Willy Rozenbaum à l’hôpital Saint-Louis. Cela devrait être un plaisir que de le retrouver car j’ai beaucoup d’admiration et d’amitié pour ce professeur d’exception qui a co-découvert le virus du sida. Mais ce n’est pas un rendez-vous amical. Juste médical.
Je ne faillirai pas à la tradition même si j’imagine que donner mes résultats en plein campagne électorale n’est pas le meilleur moyen de faire gagner ma cause. Avec les saloperies qui circulent ces jours-ci sur le net, je ne serai pas étonné qu’un bon esprit s’amuse à les détourner. Mais cela ne me fera pas changer ma méthode : dire la vérité sur ma santé pour faire comprendre à toutes et tous que vivre avec le sida n’est jamais une sinécure…
Pour être honnête, cette nouvelle batterie de résultats biologiques n’est pas excellente notamment avec l’aggravation de mon diabète.
Comme d’habitude, je vous énumère les plus significatifs.
J'avais prévu depuis longtemps de partir avec des amis à Londres. Ville où je ne suis pas retourné depuis 3 ans. Je passerai donc ce week-end dans la capitale britannique. A priori, sous la pluie...
Même si ce week-end est personnel, je profiterai de mon arrivée en début d'après-midi pour rencontrer à 17 heures Yusef Azad, l'un des responsable de l'association de lutte contre le sida NAT. Une occasion pour moi de dire à mes amis britanniques à quel point il est important qu'ils soient aussi mobilisés sur le problème de la libre circulation des personnes séropositives.
Juste après ce rendez-vous, autre lieu, autre combat. Je retrouverai au Saint James, Libby Drake, ancienne secrétaire générale de la World federation of right to die societies, dont je suis un des directeurs depuis la conférence de Toronto en septembre dernier. L'occasion aussi d'évoquer la prochaine conférence européenne qui se déroulera à l'automne à Strasbourg.
Après, en début de soirée, je pourrai enfin profiter de la vie nocturne à Londres...
Bon week-end à toutes et tous.
Au cours des différentes réunions que j’ai faites avec Jean-Pierre Raffarin, alors Premier ministre, pour le convaincre de faire du sida une grande cause nationale, je lui ai dit à plusieurs reprises que l’un des problèmes les plus urgents était de permettre aux personnes atteintes de pathologies de longue durée et aux personnes handicapées de pouvoir emprunter.
Emprunter pour acheter un bien mobilier. Emprunter pour acheter un appartement ou créer une entreprise. Il s’y était engagé. Mais son mandat fut abrégé…
Le 30 novembre 2005, alors que je participais à une réunion avec le président de la République, je lui refis cette remarque.
A ma grande satisfaction, il chargea le ministre de la santé de lui régler ce problème dans les 6 mois… ce que Xavier Bertrand a fait.
Ma première réunion publique contre le sida pour ELCS aura lieu cette année ce jeudi 11 janvier en fin de journée à Brétigny. 
Pour une fois, je n’aurai pas une trop longue route à faire pour rejoindre cette ville puisqu’elle est située dans l’Essonne pas trop loin de Vigneux-sur-Seine où, comme vous le savez, je travaille.
Cette réunion est organisée à l’initiative de deux étudiantes de l’IUT - Sandrine et Laurie - qui ont souhaité mobiliser leurs camarades contre le sida. Ce sera donc une réunion assez pédagogique où interviendra aussi le directeur adjoint de l’association Diagonales, M. Bourgeois. Un petit film d’une vingtaine de minutes précédera le débat.
Je suis heureux de débuter mon 13ème tour de France pour ELCS par une intervention 
provoquée par de jeunes étudiantes qui montrent une volonté de s’engager encourageante. Symboliquement, il était aussi important que cette première réunion ait lieu en Ile-de-France, région qui rassemble la moitié des cas de sida de tout notre pays !
Tout passe vraiment trop vite. Les fêtes sont déjà finies et il me faut, comme beaucoup d’entre vous, reprendre toutes mes activités. Malgré les bonnes résolutions, ce n’est pas toujours simple.
En ce qui me concerne, je vais mettre en œuvre, dès aujourd’hui, les résolutions que j’ai réussies à tenir en 2006 : aller au moins deux fois par semaine faire du sport à Bercy Villages dans mon cher 12ème et poursuivre les cours d’anglais que j’ai repris en juillet dernier avant mon élection se septembre à Toronto au Board de la World Federation of Right to Die Societies. Des résolutions qui peuvent paraître simples, mais qui sont difficiles à tenir avec mes multiples activités professionnelles à Vigneux-sur-Seine, électives à la région Ile-de-France, politiques avec Aujourd’hui, Autrement, associatives avec ELCS, le CRIPS, l’ADMD et la WFRtDS… Sans oublier de me garder un « tout » petit peu de temps pour moi !