La fin de journée va être chargée...
En effet, je ne vais pas pouvoir traîner à la réunion de campagne pour les élections législatives dans le 12ème ardt qui est organisée par Philippe Lohéac en début de soirée, car je dois me rendre au dîner privé que Dominique de Villepin et son épouse organisent en l'honneur du professeur Michel Kazatchkhine nommé récemment à la direction du fonds mondial contre le sida.
Et à peine ce dîner terminé, j'ai promis à Michel Michel et Stéphane Turland de passer quelques minutes à la soirée de lancement de la tournée des Eighties organisée au Banana.
Vous aurez bien compris que les vacances de février sont cette année une période chargée... Pas de repos, pas de voyage !
Ceci dit, je me réjouis de répondre à l'invitation du Premier ministre qui honore un homme de grande qualité et qui apporte tant à la lutte contre le sida en France et dans le monde.
Pour bien commencer la semaine, je ne résiste pas à l'envie de vous joindre quelques photos du marché Porte Dorée prises hier.
Bonne semaine à toutes et à tous.

Bien triste journée.
Alors que la Saint-Valentin est pour moi une journée de forte émotion depuis la mort du sida d'Hubert, l'amour d'une vie, en mai 1994, j'ai été totalement bouleversé ce matin en lisant Libération qui m'a appris le décès d'Arnaud Marty-Lavauzelle, le si charismatique président de AIDES dans les années 90.
Il y a bien longtemps, que je n'avais vu Arnaud mais pour moi, malgré son état très fragile depuis plusieurs années, j'étais sûr qu'il dompterait toujours ce virus qui le dévore depuis 20 ans.
Il y a quelques années, quand j'avais proposé que les collectivités locales s'engagent à l'international contre le sida, Bertrand Delanoë nous avait envoyés

au Mali et au Burkina-Faso pour évaluer comment l'Association internationale des maires francophones pouvait s'engager dans la lutte contre le sida. Je n'oublierai jamais ce voyage. Arnaud était déjà très affaibli et ne pouvait assister aux réunions à tel point que nous avons dû interrompre notre voyage. Mais dans l'avion qui nous ramenait de Bamako, je n'oublierai jamais le message de combat qu'il m'a donné.
Il est parti. Je me sens encore plus seul aujourd'hui dans ce combat que, comme lui, je mène depuis plus de 20 ans, mais je sais que cette devise que je me suis forgé ces dernières années dépasse nos combats sur terre car pour Arnaud, même loin de nous, l'avenir dure toujours.
Merci mon cher Arnaud, tu nous as donné tant de force.

Au nom d’Élus Locaux Contre le Sida, j’ai appelé hier les dirigeants de l'Etablissement français du sang à ouvrir la collecte aux personnes qui déclareraient être homosexuelles mais n'auraient pas de pratiques à risque.
Malgré la position arrêtée l'année dernière par le ministre de la santé et des solidarités, le questionnaire soumis aux donneurs volontaires qui se présentent dans un lieu de collecte comporte toujours la notion de «groupe à risque» (donc les homosexuels) plutôt que celle de «comportement à risque», qui n'est pas forcément liée à la pratique homosexuelle.
Beaucoup de personnes homosexuelles vivent en couple, sont responsables d'eux-mêmes et des autres et n'ont pas de pratiques à risque. Accepter leur sang permettrait naturellement d'augmenter les stocks actuels de poches de sang, à un niveau dramatiquement bas aujourd'hui, et de résoudre une discrimination injustifiable et illégitime aujourd'hui. En effet, comme l’a reconnu Jacques Hardy de l’EFS, « s’il y a actuellement 8000 dons par jour, il en manque 800 par jour pour maintenir les stocks. »
Qu’il y réfléchisse : les personnes homosexuelles également peuvent sauver des vies grâce au don de soi.

Je remettrai en fin d'après-midi la médaille de chevalier de la Légion d'honneur à mon ami Michel Simon, vice-président national de AIDES.
C'est un grand honneur et un vrai plaisir que d'avoir été choisi comme parrrain par Michel qui fut le trésorier de Sida, Grande Cause nationale en 2005.
Je reviendrai sur cette cérémonie dans un prochain post.
Bonne journée.

J'avais prévu depuis longtemps de partir avec des amis à Londres. Ville où je ne suis pas retourné depuis 3 ans. Je passerai donc ce week-end dans la capitale britannique. A priori, sous la pluie...
Même si ce week-end est personnel, je profiterai de mon arrivée en début d'après-midi pour rencontrer à 17 heures Yusef Azad, l'un des responsable de l'association de lutte contre le sida NAT. Une occasion pour moi de dire à mes amis britanniques à quel point il est important qu'ils soient aussi mobilisés sur le problème de la libre circulation des personnes séropositives.
Juste après ce rendez-vous, autre lieu, autre combat. Je retrouverai au Saint James, Libby Drake, ancienne secrétaire générale de la World federation of right to die societies, dont je suis un des directeurs depuis la conférence de Toronto en septembre dernier. L'occasion aussi d'évoquer la prochaine conférence européenne qui se déroulera à l'automne à Strasbourg.
Après, en début de soirée, je pourrai enfin profiter de la vie nocturne à Londres...
Bon week-end à toutes et tous.

Ma première réunion publique contre le sida pour ELCS aura lieu cette année ce jeudi 11 janvier en fin de journée à Brétigny.
Pour une fois, je n’aurai pas une trop longue route à faire pour rejoindre cette ville puisqu’elle est située dans l’Essonne pas trop loin de Vigneux-sur-Seine où, comme vous le savez, je travaille.
Cette réunion est organisée à l’initiative de deux étudiantes de l’IUT - Sandrine et Laurie - qui ont souhaité mobiliser leurs camarades contre le sida. Ce sera donc une réunion assez pédagogique où interviendra aussi le directeur adjoint de l’association Diagonales, M. Bourgeois. Un petit film d’une vingtaine de minutes précédera le débat.
Je suis heureux de débuter mon 13ème tour de France pour ELCS par une intervention provoquée par de jeunes étudiantes qui montrent une volonté de s’engager encourageante. Symboliquement, il était aussi important que cette première réunion ait lieu en Ile-de-France, région qui rassemble la moitié des cas de sida de tout notre pays !

Celles et ceux qui suivent mes combats le savent. Sheila, depuis 11 ans, millte à mes côtés au sein d’Elus Locaux Contre le Sida. Elle est même la présidente d’honneur de notre association.
Au-delà de ce combat pour la vie que nous menons ensemble, Sheila est une fidèle amie. Un peu, ma grande sœur.
J’aime aussi l’artiste qui a su durant son extraordinaire carrière – plus de 40 ans ! – se renouveler. Celle, qui est une vraie show girl sur scène, revient à partir de ce soir sur scène. Mais cette fois-ci pour un spectacle plus intimiste, plus recentré sur ses chansons.
Ma petite Sheila sera donc au Cabaret Sauvage - 59, boulevard Mac Donald 75019 Paris - dès ce soir et comme à chaque première de son spectacle je partagerai son retour sur scène au milieu de ses admirateurs une salle bondée d’un public toujours fidèle et fier de sa petite Sheila devenue une grande dame de la chanson française.
Et comme on dit pour une première, M…. !

Ce lundi 18 décembre, à 7h15, vous pourrez entendre l’interview que j’ai donnée vendredi dernier à Nîmes à France Bleu Gard-Lozère.
Cet entretien peut être écouté sur 90.2FM dans le Gard et en Lozère et sur le site Internet de la radio en cliquant ici.
J’y évoque longuement la genèse de mon combat collectif contre le sida et pourquoi il est aujourd’hui important que certains séropositifs soient visibles pour aider à faire tomber les fantasmes. Car la visibilité aide aussi à lutter contre les discriminations.

Chaque semaine, le magazine Marianne qui sort le samedi affiche ses coups de cœur.
Parmi les six coups cœur de son numéro daté du 16 au 22 décembre, l’un est donné au combat pour la libre circulation des personnes séropositives.
Sous le titre « Jean-Luc Romero raisonne Bush », le journaliste Benjamin Muller a centré son indignation sur la position inadmissible des Etats-Unis.
Un bel hommage à ce combat que nous menons à ELCS avec, il faut le dire, beaucoup de difficultés à mobiliser politiques et medias… Mais nous sommes tenaces et les séropositifs peuvent compter sur nous pour ne pas lâcher ce combat essentiel dans la lutte contre les discriminations et les préjugés.

Je participerai à l’émission de Direct 8 « Tchatche Libre » aux environs de 18h30. Cette émission singulière est le seul programme des chaînes de la TNT à ouvrir son antenne tous les jours de 18h00 à 19 heures aux habitués de la toile qui ont des choses à dire et qui possédent une web cam.
Selon le principe de l'émission, je serai interviewé en direct de mon domicile grâce à ma web cam installée tout récemment pour pouvoir rester en contact avec mes amis canadiens.
L’objet du débat sera la libre circulation des personnes séropositives dans le monde et la récente - et timide - avancée obtenue des américains.
Rendez-vous sur Direct 8 et bien sûr toujours sur la toile !

Le moins qu’on puisse dire est que si la presse dite intellectuelle ne s’intéresse absolument pas aux problèmes de circulation des personnes séropositives, la presse populaire, notamment Le Parisien, elle joue pleinement son rôle d’information.
Encore aujourd’hui, sous le titre « Jean-Luc Romero en a rêvé, Bush l’a (presque) fait », la journaliste Hélène Bry du Parisien a évoqué le début de revirement américain que j’évoquais hier sur ce blog (voir mon post). Je me réjouis que le journal le plus lu par les Français participe à l’information autour de ce problème que peu de gens connaissent.
Plus de la moitié des pays des Nations-Unies interdisent le simple séjour ou l’installation des 40 millions de personnes séropositives. Que dirait-on - et à juste titre ! - si une telle interdiction existait pour les personnes touchées par le cancer ? Tout cela est vraiment inacceptable en 2006.