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« Le gel de l’aide internationale américaine contre le sida préfigure un retour en arrière inacceptable, qui compromet l’objectif que nous nous sommes fixés : mettre fin à la transmission du VIH d’ici 2030. »
La décision du Président américain Donald Trump de geler l’aide internationale américaine pour la lutte contre le sida représente une catastrophe sans précédent pour des millions de personnes et met en péril la lutte internationale contre le virus. Cette annonce engendre par ailleurs un impact direct auprès de personnes vivant avec le VIH dans le monde se trouvant ainsi privées de leur traitement, et constitue une entrave au développement et aux progrès scientifiques menés pour la luttecontre le VIH.
Cette stratégie de lutte contre l’inclusivité portée par Donald Trump porte atteinte aux décennies de progrès et combats réalisés dans la lutte contre cette pandémie. Cette conjoncture inquiète fortement les professionnels de santé qui assistent impuissants à la coupe budgétaire et au démantèlement des données de santé publiques du gouvernement américain devenus inaccessibles.
Ce choix politique, cynique et irresponsable, met en péril des vies humaines et compromet l’objectif que nous nous sommes collectivement fixés : mettre fin à la transmission du VIH d’ici 2030. L’impact de cette décision est terrifiant et a des conséquences au niveau mondial.
Lefinancement américain, via des initiatives comme le PEPFAR (P r esi d ent’ s E mer genc y P l an f or A I D S R el i ef ), a permis de sauver des millions de vies en assurant l’accès aux traitements antirétroviraux, aux outils de prévention et aux soins de base.
Le retrait brutal de ces fonds signifie une interruption dramatique des traitements pour des millions de personnes, une recrudescence des nouvelles infections et un effondrement des infrastructures sanitaires dans les pays les plus touchés.
Les menaces de ce retour en arrière du gouvernement américain sont d’autant plus dramatiques car elles interviennent à un moment clé de la lutte contre le VIH. Grâce aux progrès scientifiques et à l’engagement mondial, nous avons aujourd’hui les moyens d’éradiquer la transmission du virus. Mais sans ressources suffisantes, tous ces efforts risquent d’être anéantis. Ce n’est pas seulement une question de financement : c’est un choix politique qui reflète un mépris total pour les engagements internationaux en matière de santé publique et de droits humains.
Comme la France, les États-Unis ont longtemps été un pilier de la réponse mondiale au VIH/sida. Les menaces d’aujourd’hui préfigurent des tragédies humaines et un retour en arrière inacceptable. En affaiblissant les dispositifs de prévention et d’accès aux soins, cette décision ne fera qu’aggraver la situation et coûtera, inévitablement, des vies.
Nous ne pouvons rester silencieux face à ce recul catastrophique. Il est urgent que la communauté internationale se mobilise pour lutter ensemble en faveur de la fin du VIH.. L’engagement contre le sida ne peut souffrir d’aucun relâchement. Si nous voulons atteindre notre objectif de zéro transmission d’ici 2030, nous devons refuser les reculs et défendre, avec force, le droit à la santé pour toutes et tous.
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J’ai profité des fêtes de fin d’année pour relire « Mon autre famille » de Armistead Maupin ! Un livre si utile pour celles et pour ceux de ma génération qui ont eu un long chemin dans l’acceptation de l’homosexualité.
Avec ses chroniques de San Francisco, dont je parle souvent dans mes posts pour les relire régulièrement, l’américain Armistead Maupin m’a incontestablement aidé à vivre mon homosexualité puis, à accepter ma séropositivité. Ses chroniques m’ont souvent servi de refuge dans mes heures sombres. Comme pour beaucoup de LGBTQIA+ de ma génération.
D’ailleurs, ce livre fourmille d’informations sur l’origine des personnages vedettes de sa saga, Michael, Mary-Ann, Brian, Mona et bien sûr Anna Madrigal.
Sa famille sudiste très conservatrice est le fil conducteur de ses mémoires qui ne seront consacrées qu’à la première partie de sa vie.
On y devine ses souffrances face à l’absence de soutien de sa famille même si, au seuil de leur mort, ses parents sauront lui monter leur amour. Au point même d’assister anonymement à l’hommage à Harvey Milk le soir de son lâche assassinat.
Mais c’est bien cette autre famille, celle de ses amis célèbres ou anonymes qu’il a constitué peu à peu dans sa ville d’adoption, San Francisco, qui l’entoure d’amour.
Parmi ses amis célèbres, les plus anciens d’entre nous seront émus sur ses confidences concernant son ami Rock Hudson, dont on n’oubliera jamais qu’aucune compagnie aérienne n’accepta de le rapatrier de Paris à Los Angeles parce qu’il était séropositif. Et qu’il dut affréter un avion privé pour pourvoir rentrer chez lui… Et pour une somme astronomique…
Petit bonus, en fin d’ouvrage, Armistead Maupin publie la lettre que Michael envoya à sa mère pour lui dire son homosexualité. Une lettre que des milliers d’homosexuels ont utilisée pour faire leur coming out familial comme mon propre mari, Chris. Lettre toujours aussi efficace en 2025…
Vous l’avez compris, ce livre est utile. Je vous le recommande vivement…