La Suède légitime l’euthanasie passive et condamne, comme en France, ses citoyens à la mort lente par étouffement
Encore une fois, dans le monde, c’est l’hypocrisie qui est érigée en mode de gestion de la fin de vie.
La Société de médecine suédoise semble se féliciter qu’une jeune femme, paralysée et dépendante d’un appareil respiratoire depuis 26 ans, puisse, pour mettre fin à une vie qui lui est insupportable, être condamnée à la mort par étouffement. Ce qui, compte tenu de la jeunesse de son cœur, est la pire mort.
Ces médecins, dans cette hypocrisie qui caractérise également la législation française, propose de débrancher le respirateur de cette très jeune femme durant son sommeil et de la bourrer de morphine pour atténuer les souffrances.
La question de l’humanisme doit se poser : ne serait-il pas plus humain de fournir à cette patiente, parfaitement consciente et déterminée, le produit létal qui lui procurerait une mort douce et apaisée et qui ne plongerait pas ses proches dans l’angoisse d’une fin atroce ?
Plus que jamais, l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité est déterminée à obtenir, pour ceux qui le demandent et pour eux-mêmes seulement, la légalisation d’une aide active à mourir.
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