Le blog de Jean-Luc ROMERO-MICHEL - Page 419
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Mobilisation pour l’égalité homo/Hétéro à la mairie du 2ème ardt à 19h30
A l’initiative de maître Caroline Mécary, présidente de la fondation Copernic, se déroulera ce mardi, à 19h30, à la mairie du 2ème ardt, une réunion publique sur le thème : « Homos, hétéros, mêmes droits, même loi ! »
J’ai été invité à y intervenir par Caroline comme de nombreuses personnalités, notamment Patrick Bloche, Noël Mamère, Martine Billard, Christiane Taubira, etc…Alors qu’en Europe 10 pays autorisent l’adoption par les couples de même sexe et que 6 pays ont ouvert le mariage aux homosexuels, la France, une fois de plus, fait figure de pays à la traîne en terme d’égalité des droits. Un comble pour la patrie des droits de l’homme et pour la France qui fut… la République des lumières !
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Communiqué de l'ADMD: les nominations scandaleuses à l'observatoire des fins de vie
Communiqué du 22 février 2010
Observatoire national de la fin de vie :
De l’acharnement thérapeutique à l’acharnement palliatif
Ou comment confier cet observatoire aux militants des soins palliatifs (5 000 personnes selon le rapport Léonetti – page 73) et exclure du débat les militants de la Liberté (47 642 adhérents à l’ADMD à ce jour et 86,3% des Français favorables)
Aucune crédibilité ne peut être accordée à cet organisme partial dans sa composition
Jean-Luc Romero, président de l’ADMD, prend note de la création – enfin – d’un observatoire de la fin de vie dans notre pays, comme il existe déjà aux Pays-Bas, en Belgique et au Luxembourg.
Pourtant, comment ne pas s’étonner que la responsabilité de cet observatoire en soit confiée à Régis Aubry, président du comité de suivi du plan de développement des soins palliatifs, dont on connait le refus d’envisager d’autres options à la fin de vie ? Et comment ne pas s’étonner que sur 4 représentants associatifs, les 4 sont des militants des soins palliatifs ?
Encore une fois, le Gouvernement a décidé de confisquer le débat aux Français qui réclament pourtant d’avoir le choix et qui ne se laisseront pas convaincre par des arguments tronqués.
Avec une telle composition, les rapports annuels à venir de cet observatoire sont d’ores et déjà entachés de partialité et n’auront aucune crédibilité. Car assurément, ils souligneront à coup sûr la perfection des soins palliatifs pour régler toutes les questions de fin de vie, tout en réclamant plus de moyens.
Lire aussi La Vie (ici). -
Donner de vrais moyens à la Halde !
Déjà 5 ans que la Halde existe et mène son action contre les discriminations. Dans quelques jours, un nouveau président sera même nommé car le mandat de Louis Schweitzer arrive à expiration. Si plusieurs millions de Français se disent discriminés, la Halde n’aura été saisie que par 30.000 personnes en cinq années d’existence et aura rendu 1500 délibérations.
Le bilan de cette instance, rendue obligatoire par les traités européen et notamment une directive de 2000, est positif mais insuffisant. Il faut dire qu’avec un budget de 12 millions d’euros et un peu plus de 80 salariés, notre Halde fait pâle figure comparée à d’autres instances similaires dans le monde. Ainsi, la Halde coute 0,18 euro par Français quand l’instance américaine coute 0,76€ et surtout celle de Grande-Bretagne 1,27€. Ce manque de moyens est un des grands chantiers du futur président ou de la future présidente. Il/Elle devra s’opposer à certains députés UMP qui essaie de rogner les moyens de la Halde pour, au final, la rendre inopérante : c’est d’ailleurs le désir avoué officiellement de Christian Vanneste. Incontestablement, le combat contre les discriminations a forcément un coût : au gouvernement de montrer sa bonne volonté en dotant notre Halde des moyens dont elle a besoin pour mener efficacement son action…
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"Les voleurs de liberté" dans le Journal du sida
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« Cytomégalovirus » de Guibert pour se rappeler que le sida est toujours là…
J’ai relu le petit livre d’Hervé Guibert « Cytomégalovirus » qui évoque les trois semaines qu’il a passées à l’hôpital quand il a appris qu’il était atteint d’une maladie opportuniste due au sida, le fameux Cytomégalovirus (CMV) qui finit par faire perdre la vue. Hervé Guibert est mort en 1991 après avoir tenté de se suicider car le sida le dévorait. Celui qui avait écrit « Des aveugles » en 1985 et malgré la souffrance, revient avec un certain humour sur ce livre précédent qui fut bien involontairement prémonitoire. Ce journal d’hospitalisation entre plaintes, coups de gueule - « l’hôpital, c’est l’enfer » -, humour - « le somnifère a l’air d’être des amphétamines »-, nous rappelle que le sida reste une maladie mortelle.
La Cour des comptes a pointé récemment le manque d’investissement du gouvernement actuel dans la prévention et le dépistage du sida. Ce livre, comme tous ceux qu’Hervé » Guibert a consacré au sida, à son sida, nous interpelle forcément.
Plus personnellement, à chaque page, je pensais à tous mes amis, à leurs hospitalisations. A Hubert bien sûr, qui avant de partir, a aussi connu la perte de la vue avec ce salop de CMV. A chaque page, je me disais que j’avais bien de la chance d’avoir survécu. Mais en même temps, à quel prix !
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Courte escapade à Madrid
J’ai pris quelques jours de congés qui ont surtout été consacrés à la campagne électorale pour les élections régionales en Ile-de-France et mes activités associatives. Mais je vais faire une pause ce week-end avec un petit voyage privé à Madrid, dans la capitale de mon pays… d’origine ! Bon week-end à toutes et tous.
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Marie-Luce Penchard sait-elle que le sida est un grave problème de santé publique dans les DFA et particulièrement en Guyane ?
On connaît la ministre de l’Outre-mer depuis qu’elle a tenu des propos clientélistes inacceptables de la part d’une ministre de la République. Mais ce qui me choque le plus c’est son mutisme sur la situation du sida dans les Antilles et particulièrement en Guadeloupe et en Guyane.
Le thème du sida est exclu des états généraux de l’Outre-mer malgré cette situation et les demandes pressantes d’associations comme Tjenbé Réd. J’ai moi-même écrit, il y a quelques temps, à la ministre pour lui demander un rdv et lui dire ma préoccupation de voir le sida oublié lors de ces états généraux.
En Guyane, 2% des femmes enceintes sont séropositives et on semble peu s’en émouvoir en métropole. Les DFA ont besoin d’un grand plan Marshall contre le sida mais la ministre semble ne pas prendre la mesure de la situation. Alors qu’il est actuellement dans les Antilles, il serait temps que le chef de l’Etat lui intime l’ordre de se pencher sur ce grave poblème de santé publique ! Même si ce thème est peu électoraliste…
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Réunion publique ce soir à Houilles à 20h30
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Ma réunion de Saint-Quentin dans l'Aisne Nouvelle
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Articles du Courrer Picard et de l'Aisne Nouvelle
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Extrait des Voleurs de liberté sur "Dignitas"
Alors que la presse a relayé la proposition d'un parti d'extrême-droite en Suisse de faire payer 34.000€ (!) aux étrangers qui viennent mourir dans la dignité en Suisse et que certains relancent une polémique sur Dignitas, je vous reproduis des extraits de mon livre "Les voleurs de liberté" consacré à Dignitas et au suicide assisté dans la confédération helvétique. Une mise au point indispensable...
"Dignitas, des profiteurs de malheur ou des humanistes ?
La deuxième association, « Dignitas – vivre dignement – mourir dignement », a été fondée le 17 mai 1998, dans le canton de Zurich, par Ludwig A. Minelli. Si, comme ses statuts le rappellent, cette association ne poursuit « aucun intérêt commercial », elle a effectivement pour mission d’assurer à ses adhérents une vie et une mort dans la dignité et « se tient en outre à la disposition de ses adhérents pour les aider à préparer leur fin de vie et les accompagner pendant cette période. »
Forte de 5600 membres à travers le monde entier, Dignitas aide aussi ses adhérents venant de l’étranger et cela contrairement à Exit qui s’y refuse par peur de favoriser ce que certains dénoncent comme un tourisme de la mort.
Dignitas a accompagné 868 personnes depuis sa création en mai 1998 jusqu’à mai 2008, sur les 7368 demandes qu’elle a reçues. L’aide apportée au candidat au départ est facturée 9700 francs suisses soit 6043,27€.
Après l’examen du dossier médical et 2 visites au minimum, l’association aide les patients en impasse thérapeutique, en les assistant dans leur suicide grâce à la prescription de 15 grammes de pentobarbital, un puissant barbiturique, qui permet de s’endormir en quelques secondes et de s’éteindre en moins d’une demie heure – le même produit qu’a avalé Chantal Sébire d’après l’autopsie.
Pourtant, l’association a aussi aidé quatre personnes à partir en leur donnant de l’hélium ce qui a causé beaucoup d’émoi en Suisse et ailleurs.
En fait, depuis quelques années, l’association est l’objet de polémiques récurrentes et très violentes en Suisse tant pour le prix de l’aide qu’elle apporte que pour le fait qu’elle aide les étrangers. Ces polémiques obligent l’association à déménager régulièrement d’appartements meublés en chambres d’hôtels, les propriétaires n’étant pas toujours favorables à ses activités liées à la mort. Ce qui incommode les riverains et attire des medias à la recherche d’histoires scandaleuses.
Il est vrai que depuis Paris, j’ai toujours suivi avec attention les polémiques qui secouent régulièrement cette association. C’est pourquoi, dès que j’ai été élu président de l’ADMD, j’ai essayé d’avoir un contact avec les familles qui ont accompagné un proche chez Dignitas."
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Déplacement de soutien à la liste Huchon dans les Yvelines
A l’invitation de Florian Bohême, conseiller municipal de Houilles, je participerai jeudi 18 février avec Isabelle This Saint-Jean, numéro 2 de la liste Huchon dans les Yvelines, et du professeur Olivier Lyon-Caen, à un déplacement consacré à la santé dans les Yvelines. En fin d’après-midi, nous nous rendrons à l’hôpital Mignot du Chesnay, puis nous visiterons le centre de santé de Houilles. Enfin, après un dîner avec des élus locaux, nous animeront une réunion publique à la salle Triplex, rue Faidherbe à Houilles à 21h00 sur le thème « la santé n’a pas de prix, Jean-Paul Huchon agit ! ».
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Dépêche sur la saisine de la Halde pour étendre le congé d'accompagnement de fin de vie aux personnes qui accompagnent à l'hôpital
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« Casse-toi ! » de Jean-Marie Périer, à lire…
Jean-Marie Périer, le photographe star des chanteurs yéyé des années 60, a récemment sorti un livre document sur les jeunes chassés de leur foyer parce qu’ils sont homosexuels. « Casse-toi ! – Crève mon fils – Je ne veux pas de pédé dans ma vie » est paru chez Oh éditions, dirigées par un homme engagé Philippe Robinet. Beaucoup de gens, notamment à Paris, croient que vivre son homosexualité est simple en 2010. Ce livre nous démontre malheureusement tout le contraire.
A partir de nombreuses histoires vécues au Refuge – seule et remarquable association recueillant les jeunes homos chassés de leur maison par leurs parents et présidée par mon ami Nicolas Noguier -, Jean-Marie-Périer nous raconte la vie d’errance qu’ont connue bien des jeunes virés parfois dès 16 ans du foyer familial.
Ce livre, dédié à Jean Marais, nous fait comprendre le drame de tant de jeunes ados blessés à jamais par ces rejets et les mots qu’ils ont entendus de la part de leurs géniteurs.
« Tu es une honte… Va te soigner ailleurs. Tu n’es pas normal » a entendu Jean-François. « Tu imagines, si ça se sait, c’est la honte » lui dira-t-on aussi. « Tu peux être n’importe où en France, on te retrouvera et on te tuera. Si tu deviens homo, t’es mort » dira la sœur d’Hassan. « Si, j’ai un fils pédé, je l’enterre vivant » lui assénera le père de Jimmy qui avant de le chasser hurlera : « je le tue, je le tue ! ». « Agis comme un homme, parle comme un homme, arrête d’être une lopette » lance Gabriel à son frère Etienne avant de le rouer de coups et de le virer.
Le livre de Jean-Marie Perrier tombe à pic. Il est utile et indispensable à un moment où le ministère de l’éducation refuse qu’on parle d’homophobie à des jeunes élèves qui sont pourtant habitués à entendre dans les cours d’école l’une des plus habituelles insultes : « Casse-toi pédé ! »
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Annonce de ma venue à Sens dans L'Indépendant de l'Yonne
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Réunion publique ADMD à Sens à 18h30
A l'invitation de Michèle Skowron, déléguée de l'ADMD pour l'Yonne, je présiderai une réunion publique de l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, le lundi 15 février 2010, à partir de 18h30 à Sens. A l’issue de la réunion, je dédicacerai « Les voleurs de liberté ».
Lire aussi Actu France (ici), L'Yonne Républicaine (ici). -
Invité de "Palons net" sur France Info (partie 2)
2/ J.L. Roméro : Bergé, le SIDA, le baiser de la lune
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Invité de "Parlons net" sur France Info (partie 1)
1/ J.L. Roméro de droite à gauche, l’anti-Besson ?
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Réunion ADMD de Boulazac dans Sud Ouest