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Mon mot d'introduction aux journées AFR
Mesdames, messieurs,
Chers amis,
Je suis très heureux d’être à vos côtés aujourd’hui pour ouvrir et animer cette dernière plénière intitulé « l’Adieu aux Armes », plénière au cours de laquelle deux experts que vous connaissez tous nous font le plaisir d’intervenir. Je vous les présente :
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Marie Nougier, consultante à l'IDPC, Consortium international sur les politiques des drogues, réseau regroupant plus de 120 organisations de la société civile à travers le monde,
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Olivier Weber, grand reporter, ancien ambassadeur de la France à l'ONU chargé de la lutte contre le crime organisé.
Cette plénière est bien sûr centrée sur la prochaine Session spéciale de l’Assemblée générale des Nations-Unies, à l’été 2016, session qui peut potentiellement révolutionner les choses.
Vous connaissez tous le cadre dans lequel nous évoluons, donc je ne vais pas être bien long. Rappelons tout de même que le slogan de la Session spéciale de 1998 était : « Un monde sans drogues – nous pouvons le faire ». Résultat constaté ? Il est éloquent ! Des sommes énormes englouties dans la répression pour une consommation qui est en constance augmentation. Dont act... Cette politique répressive, cette politique de la guerre à la drogue qui s’apparente bien souvent à la guerre aux usagers, à quoi a-t-elle conduit finalement ? A un marché criminel de centaines de milliards de dollars, à l’augmentation des violences et la stigmatisation des consommateurs, à des politiques de santé mises à mal et l’augmentation très nette des dommages sanitaires liés au VIH et à l’hépatite C, à une incarcération massive des consommateurs, à des vies gâchées, notamment pour les plus pauvres et les plus fragiles, qui sont celles et ceux qui ont à subir le plus ces politiques aussi coûteuses qu’inefficaces. C’est une des questions que j’aimerai d’ailleurs poser à nos intervenants : la guerre à la drogue a-t-elle plus tué que sauver des vies ? Tous ici nous sommes convaincus que cette session spéciale de 2016 peut, enfin, faire changer le curseur et rééquilibrer les choses.
Mais, avant de laisser la parole à nos deux éminents intervenants, permettez-moi de dire un mot en tant qu’élu sur la situation en France.
En France, en ce qui concerne le domaine des drogues, la décision politique ne se fait pas via un processus rationnel à la recherche de l’intérêt général; elle est, sans nul doute plus encore que pour d’autres domaines, intimement lié à l’opinion publique. Les élus sur-réagissent face aux drogues.
La bataille de l’opinion publique est, ce faisant, totalement essentielle. Il faut sortir le champ de la réduction des risques du cercle qui peut été intimidant des associations. Il faut sortir cette question de la sphère des acteurs des addictions, du VIH Oui, nous nous sommes convaincus car nous connaissons la réalité mais comment convaincre quelqu’un qui ne veut pas voir la réalité ? Il y a donc un réel effort à faire de dialogue, de compréhension, de déconstruction des stéréotypes, des préjugés, des fausses représentations. Un vrai effort de pédagogie. Oui de pédagogie. C’est ce qu’un nombre important d’acteurs font au quotidien notamment dans les conseils de quartier et réunions de riverain. J’aimerai dire que vous portez la bonne parole mais je craints qu’en ce moment, cela fasse un peu trop « Manif pour tous ». Mais vous faites tous un travail essentiel et je crois que les élus peuvent vous en remercier, réellement vous en remercier.
En fait, pour améliorer la politique de réduction des risques et innover, il faut donc informer le grand public sur ses résultats, travailler sur l’image de l’usager de drogues et ainsi convaincre nos concitoyens de sa pertinence et de son utilité, aussi bien pour les usagers que pour la société dans son ensemble. Je veux ici mettre en exergue la nouvelle campagne d’information du Crips, une campagne interassociative que l’AFR a d’ailleurs signé, une campagne qui se base sur l’humour et qui a ouvert cette plénière.
En fait, selon moi, c’est l’opinion publique qui favorisera les évolutions politiques. C’est donc aussi aux acteurs de la RDR de créer le moment politique propice à la prise de décision, j’en veux pour preuve le débat sur les salles de consommation à moindre risque, sujet technique, très « casse-gueule ». Grâce à un vrai travail de fourmi, c’est en train de payer. Aujourd’hui, grâce aux efforts des acteurs de ce combat, peut-être même que le fait de se demander de celui qui se drogue ou de celui qui refuse la politique de réduction des risques, qui est le criminel des deux, peut-être que cette question légitime se posera concrètement.
Je conclus là-dessus et laisse la parole à nos deux intervenants.
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Mon discours à Hyderabad sur le sida
Mesdames, Messieurs,
Metropolis est un organisme qui peut modifier durablement les choses au niveau mondial. Metropolis peut impulser. Metropolis peut faire bouger les lignes et peut impacter de manière extrêmement forte et efficace la vie, la qualité de vie et le futur de centaines de millions de personnes. C’est pour cela que je suis ravi d’être ici, parmi vous, afin d’intervenir sur cette thématique : « Role of civil society in mobilizing action for healthy people in cities ».
Sujet évidemment large que je ne pourrai pas traiter dans sa globalité. C’est pour cela que j’ai choisi de me concentrer uniquement, non pas sur la santé globale, mais sur une seule pathologie : le sida. Pourquoi ce choix ? Pour deux raisons, la première est liée à mon parcours personnel, mon parcours de vie ; la seconde est liée à la gravité de l’épidémie du sida et au rôle que peuvent tenir les villes dans la réponse à cette épidémie
Laissez-moi me présenter en quelques mots, je pense que vous comprendrez mieux mon intention : je suis une personne séropositive, c’est-à-dire une personne qui vit, depuis 28 ans, avec une épée de Damoclès au quotidien. Je suis une personne séropositive qui a révélé publiquement sa séropositivité et croyez bien que en tant qu’élu local, j’ai eu à subir bon nombre d’obstacles, même si j’ai toujours pu bénéficier du précieux soutien de Jean-Paul Huchon, président de Metropolis et président de la région Île-de-France.
J’ai décidé de faire de mon combat individuel un combat collectif en créant en 1995 l’association « Elus Locaux Contre le Sida », dont le but est de mobiliser les élus locaux, notamment les élus des villes dans ce combat pour la vie, dans ce combat pour l’égalité, dans ce combat pour la dignité. Aujourd’hui, plus de 16.000 élus français ont rejoint le combat que je porte avec Elus Locaux Contre le Sida depuis presque 20 ans. 20 ans aux côtés des élus, en les conseillant, les aiguillant, les bousculant, leur proposant des solutions, des projets, tout ça pour la mise en place d’une politique globale de lutte contre le sida, ambitieuse, ambitieuse à tous les niveaux, national comme local. Membre du Conseil national du sida, je suis également président du Centre régional d’information et de prévention du sida en Île-de-France. Cette association, organisme associé de la région Île-de-France, a pour but de soutenir les professionnels travaillant sur le sida, les discriminations, les addictions mais aussi et surtout d’informer les jeunes sur le sida : ce sont plus de 150.000 jeunes qui sont associés, chaque année, à nos actions en Île-de-France. Ce dispositif, unique en France, est le fruit de la volonté du président Jean-Paul Huchon, et pourrait d’ailleurs très utilement être étendu sur l’ensemble du territoire français.
Seconde raison qui me pousse à ne parler que du VIH : 39. Le nombre 39. 39, c’est le nombre de millions de morts dus au sida, depuis le début de l’épidémie. Un chiffre incroyable. Imaginez, cela reviendrait à rayer de la carte l’ensemble des habitants de Bombay, New Delhi et Hyderabad ! Le sida c’est 2,1 millions de nouvelles contaminations dans le monde et 1,5 millions de décès chaque année. Alors que plus de la moitié de la population mondiale vit dans une zone urbanisée, le sida touche de plein fouet les villes. Je vous donne quelques chiffres afin que nous puissions tous nous rendre compte de l’urgence à agir. 60% des 35 millions de personnes séropositives vivent dans les villes. A peu près la moitié des personnes vivant avec le VIH dans le monde se trouvent dans 220 villes dont, bien évidemment, les villes représentés à Metropolis. Imaginez qu’en Afrique sub-saharienne, 15 millions de personnes séropositives vivent dans seulement 20 villes ! En Asie, le quart des personnes séropositives se retrouvent dans 30 villes. Je pense que ces quelques données ne peuvent que nous convaincre de l’urgence à agir pour les villes dans la réponse au VIH.
J’ai été un peu long sur cette présentation mais je souhaitais vraiment que vous compreniez au mieux pourquoi, concernant cette intervention sur « Role of civil society in mobilizing action for healthy people in cities », j’allais parler uniquement du sida. -
Table-ronde contre le sida vendredi 10 octobre à Bastia à 18h00
A l’initiative du maire de Bastia et d’ELCS, je participerai à une table-ronde sur le sida ouverte aux élus de Bastia demain vendredi 10 octobre à 18h00, à l’Hôtel de ville de Bastia.
Plus que jamais, il est important que les élus se mobilisent contre le VIH/sida qui tue chaque jour 4000 personnes dans le monde. -
Congrès Métropolis à Hyderabad
A Hyderabad se déroule jusque jeudi le congrès Métropolis présidé par Jean-Paul Huchon, président la région Ile-de-France.
Depuis 30 ans, Métropolis réunit les métropoles de plus d’un million d’habitants dans le monde.
Avec ELCS, nous avons soumis une motion contre l’interdiction de circuler ou de s’installer des personnes séropositives. Elle a déjà été adoptée par le conseil d’administration et le sera, je l’espère, par l’Assemblée générale de Métropolis.
Outre cette motion, j’interviendrai sur la mobilisation des collectivités locales pour la santé mercredi après-midi. -
Mon Edito dans la lettre du Crips
Ca y est, c’est la fin des vacances. Finis l’odeur du sable chaud et les réveils tardifs ! Enfin je dis cela pour les personnes qui ont eu la chance de partir : sans gâcher ces doux souvenirs, permettez-moi de rappeler que 30 % des personnes séropositives sont, je cite l’enquête Vespa 2, « pauvres en conditions de vie » et que 23 % d’entre elles éprouvent des difficultés à faire face aux dépenses de la vie quotidienne… Alors penser aux vacances n’est la priorité … Mais bon passons !
Pendant ces mois d’été, un des points d’orgue aura sans nul doute été la tenue de la XXe Conférence internationale sur le VIH/sida à Melbourne, conférence au cours de laquelle le Crips coordonnait une nouvelle fois le stand de la France. Evènement majeur qui a lieu tous les deux ans, cette conférence a cette fois-ci été particulièrement marqué par le très fort focus fait sur les populations vulnérables : LGBT, prisonniers, personnes en situation de handicap etc. Rarement, la parole aura été aussi forte et unanime pour dénoncer les atteintes faites aux droits et affirmer comme condition sine qua non de l’efficacité de toute politique de lutte contre le sida le respect des droits humains, des droits protégés par la loi, instrument de justice et non source de discriminations. Un axe fort à l’international tout autant qu’en France !
Mais voilà c’est donc déjà la rentrée, un moment important pour tous, notamment les jeunes et bien sûr également pour le Crips Île-de-France. En effet, depuis de nombreuses années déjà, grâce à la volonté de la région Île-de-France, nous coordonnons dans les lycées et les CFA franciliens un programme de prévention et d’éducation pour la santé, principalement sur les thématiques « éducation à la vie affective et sexuelle » et « prévention des consommations de drogues ». L’objectif ? Aider les personnes à développer les connaissances et compétences psychosociales nécessaires à l’autonomisation. Un objectif aussi simplement dit que vaste et complexe, ambitieux tout autant que nécessaire. Concrètement, l’engagement du Président de la région Île-de-France permet que, en 2013, 475 lycées et CFA aient pu bénéficier d’une de nos actions : ainsi, ce sont plus de 3.200 actions de prévention qui ont été réalisées et près de 110.000 lycéens et apprentis ont été sensibilisés.
Un programme qui nécessite un réel volontarisme politique et qui pourrait faire école, de manière efficace et efficiente, dans de nombreuses autres régions ! -
Rencontre avec le maire-adjoint à la santé de Strasbourg sur le sida
Je profiterai de mon passage à Strasbourg pour rencontrer le nouveau maire-adjoint de la santé. Ce sera l’occasion de parler du sida car je souhaiterai que Strasbourg devienne ville engagée contre le sida, le label d’ELCS…
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Back to Saint-Louis
Hier, avait lieu mon traditionnel rendez-vous bilan avec le professeur Willy Rozenbaum à l’hôpital Saint-Louis. Comme toujours, depuis des années, je vous donne les résultats biologiques qui ne sont pas tout à fait dans les normes. Le but : toujours montrer que vivre avec le VIH n’est pas une sinécure !
Ce sera court cette fois-ci.
Mes lymphocytes CD4 sont à 333/mm3 contre 395 en juin et une normale qui les situe au-dessus de 500.
La glycémie à jeun est à 1,22g/l comme en juin et la normale se situe entre 0,74 et 1,09. La créatinine est à 13,1 mg/l pour une normale entre 7 et 12.
La protéinurie est à 1032mg/l contre 578 en juin et une normale qui la situe en dessous de …150 ! La Glycosurie est à 7,05g/l contre 4 en juin et une normale entre 0,33 et 0,99.
Une bonne nouvelle : la charge virale est toujours indétectable.
L’avenir dure toujours ! -
Mon édito dans la Newsletter du Crips de septembre 2014
Alors que la rentrée a déjà sonné, que le stress a remplacé la langueur toute estivale, que les bonnes résolutions se font et se défont, nul doute qu’il peut être doux de se replonger dans ses souvenirs d’été : en lieu et place de mes souvenirs personnels de vacances qui ne vous intéresseront que peu, je préfère partager avec vous quelques images qui me restent de la XXe Conférence internationale sur le sida, organisée à Melbourne (Australie), fin juillet, conférence où le Crips Île-de-France organisait, une nouvelle fois, le stand France.
Ces images, quelles sont elles ?
L’image du stand France, un lieu pluriel et ouvert représentant tant les institutions que les associations sur un pied d’égalité, un lieu d’échanges, un lieu vivant et créatif.
L’image d’un amphithéâtre debout et silencieux, rendant hommage aux victimes de la catastrophe aérienne du MH17, aux activistes disparus qui se battaient pour que le sida ne soit plus la cause de 4.000 morts par jour.
L’image de la manifestation des activistes, une marche où, même si l’affluence n’était pas totalement au rendez-vous, une énergie bouillonnante transpirait, une énergie destinée à rendre le monde simplement plus humain.
L’image de l'activiste John Manwaring, du Victorian Aids Council qui affirmait en clôture : « Starting now, I urge each and every of you : dont'be scared anymore. Be yourself. Be proud. Share your story. It isn't to governments and NGOs to fix this for us. This is our cause. This our time. Together, we will put an end to HIV. »
Vous l’imaginez bien je pourrai continuer longtemps …
Globalement, la réflexion sur le respect et la promotion des droits humains a été au cœur des sessions, déclarations et appels. La lutte contre les discriminations à l’encontre des populations vulnérables (LGBT, travailleuses du sexe, personnes incarcérées, usagers de drogues etc) : voilà bien le défi qui est au cœur de la politique actuelle de lutte contre le sida, politique actuelle et à venir. Cela doit être le cas au niveau international mais aussi français et il y a du travail !
J’ai l’habitude de dire que ce genre de conférences auxquelles je participe depuis tant d’années, sont, au-delà d’être le théâtre d’annonces majeures et un lieu d’échanges qui préfigurent le futur de la lutte, l’endroit où se crée l’espoir. De retour de Melbourne, j’en suis toujours plus convaincu. Et quand je me replonge dans ces souvenirs, je me dis simplement que rentrée rime avec action ! -
Mon lundi consacré à la lutte contre le sida : bureaux d'ELCS et du CRIPS
Ce lundi, hormis un passage rapide à l'ADMD, sera largement consacré à la lutte contre le sida.
En effet, je réunirai les bureaux du CRIPS puis d'ELCS ce lundi.
Plus que jamais la mobilisation est nécessaire face au désintérêt général pour ce virus qui tue pourtant et toujours plus de 4000 personnes par jour... -
100 000 signataires pour les soins funéraires pour tous, et toujours rien !
Au fil des mois, tous les avis autorisés ont été rendus estimant qu’interdire les soins de conservation aux personnes mortes atteintes du VIH ou des hépatites était inutile pour la sécurité des professionnels et bien sûr discriminatoire.
100 000 d’entre vous ont même signé une pétition sur change.org pour que la ministre de la santé change au plus vite cette législation d’un autre temps.
Après avoir annoncé que cette interdiction serait levée en 2016, nous n’avons jamais réussi à avoir une réponse de la ministre nous expliquant les raisons de cette date éloignée et cela malgré nos relances, notamment à Elus Locaux Contre le Sida (ELCS).
Je sais qu’il est difficile de vous demander de toujours continuer à vous mobiliser, mais il le faut tant que nous n’aurons pas de réponses à nos questions.
Je compte donc sur vous pour relayer notre pétition auprès de vos contacts (ici) et à sensibiler vos élus. Merci… -
1747 milliards de dollars de dépenses militaires ; 19 milliards pour le sida !
Certains vont, en lisant ce rapide post, estimer que je fais dans la facilité et la démagogie.
Mais comment ne pas comparer ces chiffres très révélateurs ?
Alors que le sida fait bien plus de morts annuellement que toutes les guerres réunies, seuls 19 milliards lui sont consacrés annuellement, ce qui aboutit à laisser mourir inutilement 1,5 millions de personnes.
En 2013, 1747 milliards ont été consacrés aux dépenses militaires. Plus de 20 pays ont même doublé leurs dépenses en dix ans et trois représentent 53% de ces dépenses : Etats-Unis (37%), Chine (11%) et Russie (5%).
Au moment où l’on cherche les quelques petits milliards de dollars nécessaires pour éviter la mort de 4000 personnes par jour du sida, il s’agirait de faire de ridicules économies sur l’armement.
Bien sûr, en disant cela on me traitera de démago… A vous de juger qui est le plus démago ! -
Enfin, l’Australie n’interdit plus l’installation des séropositifs !
Ceux qui suivent mon blog et l’action d’ELCS savent que, depuis longtemps, nous sommes mobilisés contre les interdictions d’entrée et/ou d’installation mises en œuvre par différent pays contre les personnes séropositives ou vivant avec le sida.
Ces mesures discrimatoires n’ont aucun sens en termes de santé publique et pourtant des pays persistent dans cette politique qui fait des personnes séropositives de vrais criminels interdits à vie de s’installer dans certains pays. Une honte !
J’avais à plusieurs reprises écrit à l’IAS, société organisatrice de la grande conférence sur le sida, pour m’étonner qu’elle ait choisi l’Australie qui avait ce style de discrimination.
Depuis deux ans, je n’ai cessé d’écrire aux différents responsables australiens pour leur dire ma colère que ce pays démocratique interdise l’installation des séropositifs. Longtemps en vain.
Quelle ne fut pas ma surprise de voir que l’Australie levait cette interdiction à la veille de la conférence qui se tenait en juillet à Melbourne. Ils ont eu raison de la faire là car nous étions plusieurs activistes qui avions décidé d’actions durant la conférence.
Espérons cependant que cette mesure sera vraiment appliquée et qu’il ne s’agit pas d’une annonce opportunément faire à la veille d’une grand manifestation sur le VIH/sida qui a rassemblé… 12 000 personnes à Melbourne ! -
Flash-back : retour sur AIDS 2014 à Melbourne en photos
Il y a déjà quelques semaines s’achevait la 20ème conférence sur le sida qui se tenait à Melbourne. Le stand France était géré par le Crips que je préside.
En cette période de vacances, j’en profite pour vous poster des photos de ce congrès qui a notamment rappelé qu’il n’y aura pas de disparition du sida tant que perdureront dans le monde les discriminations de tant de populations vulnérables, gays, usagers de drogues, travailleurs du sexe… -
Invité de LFM à 18h00 sur le sida
Après la conférence internationale de Melbourne sur le sida, je suis l’invité ce vendredi de la radio LFM à 18h00 (ici).
Ce sera l’occasion pour moi de faire un bilan de cette grande conférence internationale et d’évoquer les enjeux nationaux et internationaux de la lutte contre le sida au moment où les dépenses militaires mondiales explosent (1747 milliards de dollars) et les financements pour le VIH (19 milliards de dollars) stagnent ! -
Bientôt 100 000 signataires pour les soins funéraires pour tous : et vous ?
Depuis l’annonce par Marisol Touraine de la levée de l’interdiction des soins funéraires pour tous en 2016, j’ai moins évoqué cette question sur ce blog.
Force est de constater cependant qu’à ce jour, je n’ai, malgré mes demandes, reçu aucun calendrier ni les raisons de repousser à cette date éloignée la fin d’une discrimination inacceptable pour les personnes séropositives.
Face à cette absence d’information, je vous appelle à continuer à signer la pétition que j’ai lancée avec ELCS sur change.org !
A ce jour, nous frôlons les 100 000 signataires, mais nous n’y sommes pas encore parvenus : je compte donc sur vous pour rediffuser cette pétition (ici) qui a toujours – et plus que jamais ! - sa raison d’être ! -
Visite des nouveaux locaux du Comité des familles
Fin juin, je devais déjà visiter les nouveaux locaux du Comité des familles. Une obligation personnelle de dernière minute m’en a empêché mais j’avais assuré que ce report n’était que provisoire.
En fin d’après-midi, j’aurai donc le plaisir d’aller dans cette association qui fait un travail remarquable en faveur des familles touchées par le VIH/sida. -
RDV avec Bernard Jomier, maire-adjoint à la santé de Paris
Je rencontre cet après-midi le nouveau maire-adjoint à la santé de Paris, Bernard Jomier.
Il s’agira d’évoquer notamment la lutte contre le sida et les collaborations entre la capitale et ELCS et le Crips-Ile-de-France. -
Retour à Paris !
Après un voyage retour exténuant de Melbourne avec notamment un long stop à Canton, me voici de retour en France. Ouf !
Encore une semaine d’activités professionnelles, municipales et associatives et je pourrai enfin me reposer après une année très chargée dans tous les domaines. Vivement… -
Je n’ai jamais connu Melbourne en hiver…
Pour paraphraser le titre d’un de mes anciens livres, « Je n’ai jamais connu Amsterdam au printemps », au moment de quitter l’Australie, je peux dire « Je n’ai jamais connu Melbourne en hiver… »
En effet, la 20ème conférence internationale sur le sida et le stand France géré par mes équipes du Crips ne m’ont guère laissé le temps de faire la moindre escapade touristique dans cette belle ville de Melbourne.
Outre le temps - parfois 3 petits degrés, nous sommes en hiver ! - qui ne permet pas les grandes balades, le temps a manqué pour visiter cette belle ville, parait-il la plus européenne d’Australie.
J’aurai, en tous cas, pu apprécier la gentillesse des Australiens que j’ai pu côtoyer durant ces 6 jours.
Je n’ai jamais connu Melbourne en hiver, mais j’y reviendrai… en été !