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sida - Page 29

  • Rencontre avec le Groupe Sida Genève

    Cet après-midi, je rencontre Déborah Glesjer, porte-parole du Groupe Sida Genève.
    Depuis quelques années, le CRIPS Ile-de-France et ELCS travaillent à l’international. Cette réunion permettra d’envisager les actions communes que nous pouvons mener ensemble.

  • Réunion sur le sida en Ile-de-France au groupe PS

    Avec le président du groupe PS, Gilles-Maurice Bellaïche, nous avons invité ce lundi des associations d’Ile-de-France engagée contre le sida au conseil régional.
    Alors que notre région détient le triste record d’avoir la moitié des cas de VIH/sida de toute la France, il est important de dialoguer avec les associations pour que nous entendions d’une part, leur ressenti et, d’autre part, les actions qu’ils attendent de la part de leurs élus franciliens même si notre région est très investie dans ce combat grâce à la volonté déterminée de Jean-Paul Huchon et de Laure Lechatellier.

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  • Sortie d’ELCS Infos numéro 37

    En cette vingtième année d’existence, Elus Locaux Contre le Sida (ELCS) sort sa 37ème lettre d’information.
    Vous pouvez demander à recevoir cette lettre en écrivant (ici) pu la lire en pdf (ici).
    Et n’hésitez pas à nous rejoindre et à adhérer à ELCS (ici) !
    On a besoin de vous !

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  • Mon édito à la newsletter du CRIPS Ile-de-France de mars

    1er mars, Journée « zéro discrimination » lancée par l’Onusida : une personne séropositive sur deux a été discriminée du fait de son statut sérologique ; 73% des Franciliens estiment que, pour éviter les discriminations, une personne séropositive a raison de garder son diagnostic secret et moins de 20% auraient des relations sexuelles protégées avec une personne séropositive.
    8 mars, Journée internationale pour les droits des femmes : 1 fille - collégienne ou lycéenne - insultée sur 4 subit des injures de nature sexiste et 7% sont victimes de violences de nature sexuelle ; 24% d'écart de salaires dans le secteur privé entre femmes et hommes est constaté ; une femme sur 10 est victime de violences conjugales.
    Dois-je continuer ? Dois-je continuer pour démontrer de manière définitive le caractère essentiel de ces deux journées, instaurées et destinées à informer et dénoncer la stigmatisation, les préjugés, les stéréotypes ?
    Pour les combattre, le Crips Île-de-France a choisi la voie de la prévention et de l’éducation, au sein de l’école et au-delà : proposer et non imposer, donner des outils et non dicter des vérités, être dans une démarche d’interactivité et non d’apport simple et unilatéral de connaissances, voilà notre manière d’agir pour déconstruire les préjugés et avancer vers plus de compréhension de l’autre, vers plus d’égalité et de respect.
    Une action qui fait écho à des mots de Martin Hirsch, président de l’Institut du service civique, ancien ministre et Haut-commissaire à la Jeunesse. Peut-être ces mots sont-ils trop ambitieux, peut-être, mais pourquoi pas ? Je vous les livre ici sans commentaire, peut-être juste avec l’envie que cela crée interrogations et réflexions… et peut-être même de l’espoir : « L’éducation réussie est une éducation qui cultive l’idéalisme, qui prépare les jeunes à changer la société, et les encourage à vouloir transformer le monde, tout en les dotant des clefs pour les faire bouger de l’intérieur. »

     

  • Ipergay : place à la décision politique ! (tribune dans le Huffington Post)

    Une diminution de 86% du risque d’infection au VIH : voilà ce que montre l’essai Ipergay. En somme, pour des hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes (HSH), très exposés par leurs pratiques sexuelles au risque d'infection par le VIH, la prise d'un traitement antirétroviral (Truvada) au moment des rapports sexuels diminue de 86% le risque d'infection. L’efficacité préventive du traitement est démontrée et affirmée !
    Cette nouvelle est assurément enthousiasmante et porteuse de bien d’espoirs. Mais si l’enthousiasme est une bonne chose, l’euphorie est, a contrario, une bien mauvaise conseillère, surtout dans un combat aussi délicat que peut l’être la lutte contre le sida, une lutte tout autant sociale que sociétale.
    C’est pour cela que je pense important de rappeler divers éléments : il faut réaffirmer que cette étude, aussi essentielle soit-elle, concerne les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) particulièrement exposés au VIH ; elle n’est donc pas « transférable » d’emblée à la population générale. Nous ne pouvons non plus ignorer que le tiers des participants a été atteint par une IST comme la gonorrhée, la syphilis, l’hépatite C … Enfin, et c’est la question des représentations qui m’inquiète : en aucun cas, il ne faut laisser penser que le Truvada serait la pilule miracle qui va solutionner le VIH/sida. Nous connaissons tous l’emballement médiatique et ses raccourcis mais cet emballement doit être accompagné pour faire comprendre tout l’intérêt du Truvada sans hypertrophier son utilité et surtout sa portée.
    Ceci étant dit, il n’en reste pas moins que ces annonces peuvent et vont sûrement faire évoluer de manière extrêmement forte et positive la politique de prévention en France. Désormais, le scientifique a fait son travail, il appartient désormais au politique de le faire !
    Concrètement, il va s’engager un travail d’information et de pédagogie mais surtout un travail d’influence, de vulgarisation, de traduction pour que ces annonces soient suivies d’effets et de faits. Si la plupart des outils composant la prévention combinée sont disponibles ou en phase de l’être très bientôt, aujourd'hui, le Truvada n’est à ce jour pas autorisé en France comme traitement préventif…
    Plus globalement, nul doute qu’un important travail de communication devra être fait pour expliquer au mieux les enjeux du traitement comme outil de prévention et la politique de prévention combinée, une prévention qui permet de s’adapter à tous, en fonction de ses envies, ses besoins, son vécu, ses possibilités.
    Espérons simplement que le politique fasse preuve de pragmatisme et d’efficacité et ne soit pas freiné par la frilosité et le moralisme ambiants !
    A lire aussi sur The Huffington Post (ici).

  • Bureau national d’Elus Locaux Contre le Sida (ELCS)

    Ce soir, se déroulera le bureau national d’ELCS.

    Alors que notre association fête ses 20 ans d’existence - un anniversaire dont on se serait bien passé ! – il s’agit de faire un point sur la mobilisation contre le sida des nouveaux élus issus des élections locales de 2014 et sur les villes qui pourraient avoir le label « ville engagée contre le sida. »
    Nous préparerons aussi la soirée des 20 ans qui se déroulera le 11 juin à la mairie du 10ème arrondissement de Paris.

     

  • Réunion du bureau du Crips

    Ce lundi, se déroulera la réunion du bureau du Crips Ile-de-France.
    A l’ordre du jour, les prochains Solidays, la Marche de l’Inter LGBT en juin ou encore notre campagne sur le dépistage.
    Pour mémoire, la région Ile-de-France détient un terrible record avec la moitié des personnes vivant avec le VIH/sida.

  • Mon Edito à la newsletter du Crips de février 2015

    2015 est une année tout simplement essentielle pour le Crips Île-de-France : alors, quelle sera notre feuille de route ?
    Ce sera une année où le Crips renforcera toujours plus son maillage territorial sur l’Île-de-France visant ainsi à éliminer tout désert de prévention et à réduire les inégalités territoriales. Le Bus Info Prévention et le nouveau Cybercrips en seront des outils essentiels, tant dans l’action directe que comme supports au développement des compétences des professionnels. Le travail avec les « petites » associations ainsi qu’avec les collectivités locales, en somme avec les acteurs de proximité, sera également valorisé et renforcé.
    Cette année, nous souhaitons que le Crips se situe au cœur de l’actualité : soyons plus visibles autour des festivals et des journées mondiales, soyons pro-actifs et innovants et ce, afin de pouvoir toucher au mieux le grand public et affirmer notre identité. Soyons fiers des messages que nous pouvons faire passer ! Etre au cœur de l’actualité, c’est aussi être au cœur des luttes et des défis sociétaux : salles de consommation à moindre risque, éducation thérapeutique, actions auprès des publics vulnérables, nouvelles modalités de dépistage… Le Crips est un acteur de santé, un acteur citoyen et sociétal.
    Cette année, le Crips œuvrera au-delà de ses frontières naturelles d’action que sont le territoire francilien. L’initiative 5% qui priorise la jeunesse ou la ministre de l’Outre-mer, George Pau-Langevin, qui déclare vouloir créer un Cybercrips dans chaque DOM, voilà de belles opportunités pour le Crips.
    Une année où le Crips travaillera avec les associations, toujours mieux et toujours plus, mais saura aussi multiplier les partenariats. Certains sont déjà noués notamment avec HF prévention ou Paris 2018 et bien d’autres pourraient l’être par la suite avec d’autres organismes associés notamment le Centre Hubertine Auclert, avec le Planning familial, avec les associations d’éducation populaire, les fédérations de parents d’élèves ou les universités et centres de recherche.
    Travaillons sur des synergies : ensemble, nous ne serons que plus efficaces et visons, je le redis et le redirai encore et toujours, une valeur simple qui est tout autant un but qu’un moteur : l’engagement à faire bouger les lignes !

     

     

  • Mon Edito à la newsletter du Crips de janvier 2015

    Il y a quelques jours, quelques semaines, se tenait la Journée mondiale de lutte contre le sida. Une des journées internationales parmi les plus suivies et un moment de mobilisation évidemment essentiel pour lequel le Crips Île-de-France a pris toute sa part : fort de son rôle de rassembleur et comme il le fait désormais depuis plusieurs années, le Crips a été à l’initiative d’un village interassociatif à Paris permettant ainsi à une vingtaine d’acteurs de la lutte contre le sida et contre les discriminations d’informer le grand public, de communiquer et d’échanger. Un village qui a connu un vif succès avec la venue de très nombreuses personnes, parmi elles, notamment, la maire de Paris, le directeur exécutif de l’ONUSIDA, des représentants de collectivités étrangères etc.
    Pour cette journée mondiale de lutte contre le sida, le Bus Info Prévention était également de la partie puisque, pendant plus d’une semaine autour du 1er décembre, le BIP a sillonné le territoire francilien à la rencontre des jeunes ! Un maillage territorial indispensable alors que l’égalité des territoires et des personnes devant la prévention doit indéniablement être une de nos priorités qui doit guider l’ensemble de nos actions.
    Quelques jours après, c’était la Journée mondiale des droits de l’homme : à cette occasion, le Crips accueillait des militants LGBT d’Afrique sub-saharienne réunis à l’initiative de Thomas Fouquet-Lapar. Le but de ce rassemblement ? La création d’une plate-forme francophone sur les droits LGBT, une plate-forme de plaidoyer : un beau projet et un projet nécessaire face aux terribles réalités de terrain !
    Voilà comment s’est terminé l’année 2014 : d’une bien belle manière vous en conviendrez. Alors, plutôt que de céder à cette sympathique coutume des bonnes résolutions de début d’année, résolutions aussi clairement déclamées main sur le cœur que vite oubliées, faisons cette fois-ci plus simple. Disons-nous que cette fin 2014 trace la route pour 2015 : des échanges, du plaisir, l’envie de faire évoluer les choses et de l’engagement! Voilà ce que je veux vous souhaiter à toutes et à tous pour 2015.

     

     

  • Conseil d’administration du CRIPS Ile-de-France

    Ce vendredi, je présiderai le conseil d’administration du Crips Ile-de-France.
    Ce sera l’occasion de faire le bilan de la mobilisation du 1er décembre et du village associatif et de valider les actions 2015.
    Plus que jamais, la mobilisation contre le sida est essentielle dans une région qui rassemble plus de la moitié des cas de VIH/sida de tout le pays…

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  • Débat à ISC Solirace à 18h00

    Ce mercredi soir, à 18h00, je participerai au débat sur le sida organisé par la première association étudiante de prévention sur le sida, ISC Solirace.
    Ce débat se déroulera au sein de l'école ISC à Levallois-Perret.

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  • Mon 3ème vœu politique pour 2015 : le début de la fin de sida !

    La lutte contre le sida est un combat individuel que j’ai transformé il y a plus de 25 ans en un combat collectif.
    Rarement, la mobilisation contre un virus aura été portée à ce point par les malades eux-mêmes et par la société civile.
    Comme le montre le très beau film « A normal Heart » de la chaîne HBO, en 1981, les responsables politiques du monde entier se moquaient de ce virus qui semblait alors ne toucher que des homosexuels… Le fameux cancer gay !
    L’hécatombe mondiale – encore 4000 morts par jour du sida en 2015 ! – et la mobilisation des malades ont obligé les gouvernements à bouger.
    L’accès à la prévention et au traitement n’est toujours pas universel mais le nombre de personnes sous traitements a heureusement considérablement augmenté.
    La France a donné un mauvais signal en décembre en amputant 25 millions d’euros de la taxe sur les billets d’avion et on sent que la mobilisation politique mondiale faiblit.
    Pourtant aujourd’hui, si on y met les moyens, on a la certude que le sida pourrait disparaître d’ici 20 ans. Imaginez toutes ces nouvelles générations sans sida ! Quel beau rêve !
    Ce rêve est possible et mon 3ème vœu pour 2015 est que la mobilisation mondiale s’opère pour qu’on puisse enfin apercevoir le début de la fin du sida…

     

  • Mon 2ème vœu politique pour 2015 : les Soins funéraires pour tous !

    Depuis de nombreuses années, avec ELCS, je me bats pour que les soins de conservation ne soient plus interdits aux personnes mortes, atteintes du sida ou des hépatites.
    Cela constitue une discrimination post mortem qu’aucune raison de santé publique ne justifie. Tous les organismes officiels consultés ont appelé, ces dernières années, à la fin de cette discrimination.
    La ministre de la santé a annoncé la levée de cette interdiction en 2016 sans donner un calendrier ni les raisons de ce délai.
    J’ai lancé une pétition qui a réuni 100 000 signataires (ici) et j’émets le vœu que nous soyons vraiment entendus non en 2016 mais enfin en… 2015 !

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  • Mon itw sur LCI sur le sida

  • « The Normal Heart » mon film coup de cœur 2014

    Il est rare qu’un film me marque au point de le regarder de nombreuses fois en si peu de temps.
    Ce film est sorti au printemps 2014 sur la chaîne américaine HBO en prime time. Il raconte la mobilisation des gays new-yorkais en 1981 face à cette nouvelle maladie qui semblait toucher les homosexuels qui voient leur système immunitaire s’effondrer.
    La multiplication des cas et des morts ne mobilise pas les pouvoirs publics, notamment le maire de New York, qui malgré l’accroissement rapide du nombre de personnes touchées ne réagissent pas.
    La mobilisation d’activistes, qui vont créer la 1ère association de lutte contre le sida de New York, est exemplaire.
    The Normal Heart décrit fidèlement la panique qui va peu à peu toucher le monde entier. Telle une nouvelle peste, les malades vont vite être stigmatisées, montrés du doigt. Seule la solidarité des militants gays permet alors de ne pas laisser tomber celles et ceux qui meurent dans une indifférence glacée.
    Ce film est très fort mais aussi plein d’espoir car il montre que lorsque des militants des lèvent et se substituent aux pouvoirs publics pour gérer un grand problème de santé publique, ils font avancer la société.
    Je ne peux que vous recommander ce film… Un film qui nous grandit !

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  • Toi aussi, pose pour AIDES !

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  • Mon itw dans Kaële

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  • Fête annuelle des Petits Bonheurs

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    Ce samedi après-midi, je serai très heureux de passer à la grande fête annuelle des Petits Bonheurs.
    Cette association qui fait de petits et grands plaisirs aux malades du sida est rare dans le paysage de la lutte contre le VIH.
    Je suis très admiratif de leur travail…

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  • Back to Saint-Louis !

    Comme toujours et pour rappeler que la vie avec le VIH n’est pas une sinécure, je vous donne mes résultats bruts, du moins ceux qui ne sont pas dans  les normes…

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    Hier, j’avais donc mon rendez-vous avec le professeur Rozenbaum à l’hôpital Saint-Louis.
    Voilà les résultats.
    Les monocytes sont à 127/mm3 pour une normale entre 200 et 1000.Les Lymphocytes T CD4 sont à 314/mm3 pour 333 en septembre et une normale qui les situe au-dessus de 500.
    La Protéinurie est à 511 mg/l pour une normale qui les situe à moins de 150 ; la Glycosurie à 2,46g/l pour une normale entre 0,06 à 0,17. Le rapport Protéinurie/Créatunirie est à 506mg/g pour une normale entre 22 et 221. Enfin le rapport Microalbuminurie/Créatinurie à 85,3mg/g pour une normale entre 1,8 à 22.
    Une bonne nouvelle : la charge virale est indétectable !
    L’avenir dure toujours…

     

     

     

  • 1er décembre 2014 et Lutte contre le sida : les villes au cœur du combat ! (tribune parue dans The Huffington Post le 1er décembre)

    Ce matin, Anne Hidalgo, maire de Paris et Michel Sidibé, directeur de l’ONUSIDA, accompagnés d’une vingtaine de représentants de grandes villes dans le monde, ont lancé l’initiative mondiale « Villes actrices de la transformation sociale », initiative très impactante et qui est appelée à devenir un maillon essentiel de la réponse mondiale au VIH/sida.
    Concrètement, les villes signataires s’engagent à tout mettre en œuvre pour la concrétisation du nouvel objectif stratégique de l’ONUSIDA : « 90 – 90 – 90 », c’est-à-dire l’augmentation à 90% de la proportion de personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur diagnostic, l’augmentation à 90% de la proportion de personnes vivant avec le VIH recevant un traitement antirétroviral et l’augmentation à 90% de la proportion de personnes sous traitement du VIH qui ont une charge virale indétectable.
    Moi qui en suit à mon 19e tour de France contre le sida en tant que président d’Elus Locaux Contre le Sida, avec donc des déplacements dans les villes pratiquement toutes les semaines depuis bientôt 20 ans, je ne peux qu’être très heureux et satisfait de cette initiative. Car oui, indéniablement, les villes ont une responsabilité toute particulière du fait de leurs capacités d’action et de leur proximité avec les populations. La limitation voulue quelques fois par les textes doit céder le pas devant le volontarisme politique de s’engager dans ce combat pour la vie, la dignité, l’égalité. Comme j’ai l’habitude de le dire, l’inaction tue !
    Alors bien sûr, au regard de la diversité des villes, des contextes sociétaux et épidémiologiques, il n’y a pas de recette miracle mais, tout au moins, quelques grands axes peuvent être mis en exergue sur la politique à mener.
    La politique mise en place doit débloquer des moyens suffisants pour aider les acteurs de cette lutte et permettre un réel déploiement des dispositifs de prévention et de dépistage du VIH, pierre angulaire d’une réponse efficace au VIH/sida. De manière très concrète, il peut être décidé la mise à disposition des préservatifs masculins et féminins dans tous les lieux publics de la ville ainsi que l’organisation d’opérations de dépistage rapide.
    La politique de la ville doit aussi participer de manière engagée au respect et la promotion des droits des personnes vulnérables : jeunes filles, prisonniers, LGBTI, personnes usagères de drogues ; concrètement, les villes peuvent mettre en place des campagnes de communication locales de lutte contre la stigmatisation ou organiser des séances d’information, des conférences sur la thématique.
    Les élus doivent également soutenir les personnes touchées par le VIH, que ce soit dans l’accès aux droits et au logement par exemple. Ils peuvent décider de former le personnel municipal, notamment le personnel accueillant, à la thématique du VIH et des discriminations ; les villes peuvent également prioriser l’accès aux logements sociaux pour les personnes séropositives. Beaucoup de malades sont touchés de plein fouet par la précarité et je vous le demande : comment gérer et la maladie et la précarité en même temps ?
    Enfin, pour agir efficacement dans la lutte contre le sida, le politique ne doit pas être seul. Les villes doivent œuvrer avec la société civile, être à leurs côtés, pas seulement en tant que soutien financier ou logistique
    Fort des ses 16.000 élus, Elus Locaux Contre le Sida soutient très fortement cette initiative mondiale « Villes actrices de la transformation sociale ». Comme je le dis, comme je le martèle depuis bientôt 20 ans à la tête d’Elus Locaux Contre le Sida : le sida se soigne et se combat aussi par la politique !