Conseil du 12ème arrondissement
Ce lundi soir, à 19h00, se déroule, le conseil du 12ème arrondissement de paris sous la présidence de la maire Catherine Baratti-Elbaz.
Plusieurs dossiers culture seront examinés au cours de ce conseil.
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Ce lundi soir, à 19h00, se déroule, le conseil du 12ème arrondissement de paris sous la présidence de la maire Catherine Baratti-Elbaz.
Plusieurs dossiers culture seront examinés au cours de ce conseil.
Avec le printemps, arrive aussi le Sidaction… Comme tous les ans !
Jamais autant de gens, en France et dans le monde, n'ont vécu avec le VIH/sida. Malheureusement, on a l'étrange sentiment que personne n'en est conscient. Ni les pouvoirs publics, ni les opinions publiques.
Le Sidaction, c'est une fois par an et avec le 1er décembre, qui est la journée mondiale contre le sida, il n'y a que deux temps dans l'année où l'on parle de prévention, de dépistage, de vie avec le virus ou de lutte contre les discriminations.
Pourtant, le sida continue ses ravages : près de 4000 personnes continuent à mourir du VIH/sida tous les jours. 4000 personnes : qui s'en soucie vraiment ?
On pourrait pourtant les sauver s'ils accédaient tous, comme dans nos pays riches, aux traitements, aux fameuses mais inaccessibles pour eux, trithérapies. Il ne faudrait pour cela que 28 milliards de dollars par an. Bien peu comparé à ce qui a été dépensé pour les banques !
Incontestablement, le sida est sorti de nos priorités de santé publiques, de nos campagnes de lutte contre les discriminations.
Et pourtant, en 2016, il reste toujours difficile de vivre avec le VIH même dans nos pays riches : difficulté à se construire une vie amoureuse et sexuelle, difficulté à travailler sans mentir sur son statut sérologique, impossibilité de contracter un prêt, interdiction de vivre dans une quarantaine de pays, interdiction d'avoir des soins de conservation en fin de vie, c'est-à-dire discriminé jusque la mort.
Face à cette situation, la mobilisation doit être importante, notamment dans la communauté gay.
La mobilisation dans la prévention d'abord, la prévention combinée avec la PrEP qui constitue un réel espoir.
La mobilisation ensuite pour soutenir les 150 000 personnes qui vivent avec ce virus dans notre pays.
Alors, pour ce Sidaction, mobilisez-vous ! Mobilisons-nous !
Jean-Luc Romero
Twitter, Instagram, Snapchat : JeanLucRomero
Ce week-end, se déroule le séminaire du Bureau national des jeunes de l'ADMD sous l'impulsion de Mélanie et Christophe.
Je serai très heureux de les rejoindre en fin d'après-midi pour les remercier pour le coup de jeune qu'ils donnent à notre association et leur dynamisme.
Avec l'ADMD Tour, ils montent que la fin de vie est l'affaire de tous: pas seulement celle des plus anciens ou des grands malades. Merci à eux...
Ce vendredi, à 18h30, je suis invité de l'Auberge des Treilles à Saint-Martin-Le-Beau pour un débat autour de mon livre "Ma mort m'appartient" et la question de la fin de vie. Je vous y attends nombreuses et nombreux.
Peur sur la ville … les peluches débarquent !
Tous aux abris chers habitants d’Argenteuil, les peluches débarquent dans votre ville ! Ne courrez pas, ne chargez pas les voitures de tous vos bagages de première nécessité, ne vous enfuyez pas, rassurez-vous, heureusement votre maire, Georges Mothron vous protège ! Ouf … tout le monde est sain et sauf.
Bon, certes, je vous l’accorde, j’exagère un peu… Plus sérieusement, le danger quel était–il ? Une association culturelle avait osé organiser la projection du film « La sociologue et l’ourson ». Cette projection de cet objet cinématographique tout à fait original car fait avec des peluches a été unilatéralement annulé par Georges Mothron. Et oui mesdames et messieurs, les peluches ce n’est pas que gentil ! Passons. Alors, pour mériter cette interdiction, ce film doit un brûlot insurrectionnel appelant à la sédition ? Non pas vraiment… en fait, ce film retrace en toute simplicité et avec une vraie volonté pédagogique les débats qui ont abouti au vote de la loi ouvrant le mariage à toutes et tous.
Deux réflexions me viennent à l’esprit : la première sur la méthode du maire d’Argenteuil, la seconde sur le fond des choses.
Sur la méthode, tout d’abord : la censure est bien l’arme des faibles. Cette vérité, elle aurait dû être rappelée au maire d’Argenteuil. Dommage car, avec cette censure manifestement liée à des arguments idéologiques, Georges Mothron se met quelque peu en marge de notre démocratie qu’il est censé en tant qu’élu incarner, défendre et promouvoir. Interdire plutôt que débattre, voilà bien l’antithèse de ce qui fonde notre démocratie, basée sur une liberté d’expression, non pas absolue, mais la plus large possible. Bien sûr que des raisons d’ordre public peuvent jouer dans les décisions de tout maire en France mais est-ce que l’on peut raisonnablement et sérieusement soutenir que ce film serait possiblement cause de troubles ? Restons sérieux …
Ensuite sur le fond : pourquoi ne pas vouloir évoquer une loi qui a été au cœur pendant plusieurs mois de débats acharnés ? Il n’est pas là question de militantisme ou autre, cette œuvre cinématographique est presque historique. Peut-on nier les profondes divisions qui ont abouti à ce déferlement homophobe ? Peut-on nier les cicatrices, peut-on nier la création et le développement de mouvements extrémistes ? Peut-on nier un débat qui a conduit à de profondes lignes de fracture ?
En fait la morale de tout cela, c’est bien que, au-delà du fait que les peluches peuvent être sacrément dangereuses, la lutte contre l’homophobie est un combat du quotidien. Car si la lutte pour les droits LGBT doit indéniablement être portée sur le plan légal, la bataille se gagnera aussi par un changement des mentalités !
Ce vendredi, en fin d'après-midi, aux côtés de Patrick Padovani, maire-adjoint, j'animerai une table-ronde sur la situation du VIH/sida à Marseille. Jamais autant de gens n'ont vécu avec le VIH et pourtant ,cela devient une maladie invisible. D'où l'importance des de se mobiliser. pour les élus
Souvent, les militants anti euthanasie, comme M. Leonetti, expliquent les graves dérives qui existeraient en Belgique, pays qui a légalisé l'euthanasie.
Ces affirmations sont absurdes mais certains esprits peu informés y croient parfois. Ils ne se posent jamais la question de savoir pourquoi aucun parti sérieux, en Belgique, ne veut revenir sur cette loi d'Ultime Liberté.
Afin d'avoir encore de meilleurs arguments pour défendre le système belge, qui est d'ailleurs plébiscité par son peuple, je rencontrerai, ce jeudi, les docteurs Rossignol et de Locht qui pratiquent eux-mêmes des aides médicales à mourir en Belgique.
Ce lundi 18 avril, à 18h00, je vous attends pour une réunion publique de l'ADMD dans le 19ème arrondissement. J'animerai cette réunion avec Sophie Grassano, déléguée du 19ème.
Ce samedi, à Toulouse, je suis l'invité de la Libre Pensée pour débattre sur la question de la fin de vie. J'espère vous retrouver nombreuses et nombreux !
Le déni de réalité … et bien, si c’était un délit, on trouverait bon nombre de politiques derrière des barreaux ! Excusez-moi cette entrée en matière un peu brutale mais c’est sincèrement ce que je pense.
De ce déni de réalité, nous en avons eu encore une belle illustration aujourd’hui avec ce « débat » sur la légalisation du cannabis. Aussitôt ouvert, aussitôt refermé et de manière particulièrement sèche : « Si le Parti socialiste veut débattre, c'est tout à fait légitime, mais il n'y a pas sur ce sujet d'autres positions que celle qui a été exprimée par le Premier ministre et le président de la République». En somme, pas de débat, rien à signaler, circulez, il n’y a rien à voir !
Et bien si, il y a beaucoup voir. Et là, il ne s’agit pas de faire des grands discours académico-philosophiques mais de parler de la vie, de la réalité, de ce que refuse de voir certains politiques. Il faut le dire et l’assumer : une société sans drogues n’a jamais existé, n’existe pas et n’existera jamais. Raconter autre chose, c’est une vaste fumisterie même si évidemment, la démagogie c’est plus simple et plus porteur …
Alors quel est le coût exact de la lutte contre le cannabis ? 568 millions. Oui, 568 millions d’euros par an sont directement consacrés à la lutte contre le cannabis. Ce chiffre incroyable, je doute que beaucoup de nos concitoyens l’imaginent aussi élevé. Mais, après tout, on peut se demander si les résultats cette politique ultra-répressive basée sur la loi de 1970 sont à la hauteur de cet immense investissement ? Je vous laisse en juger : malgré plus 100.000 interpellations par an, ce sont 8,4% de la population des 15-64 ans a déjà consommé du cannabis dans l’année. Plus de 20% chez les 15-24 ans, soit, après le Danemark, le taux le plus élevé d’Europe. Et au-delà de ces coûts directs sur l’aspect économique des choses, il faut ajouter le coût social indirect lié au développement d’organisations criminelles, ce qui est la cause de terribles drames humains …
En France, on aime railler les autres pays, cela fait partie de nos travers. Bien souvent, notre première victime, ce sont d’ailleurs les Etats-Unis dont on pointe allégrement le côté conservateur, religieux et moraliste. Il n’empêche que ce pays a entamé un vrai débat sur la question, un débat pragmatique, avec à la clé le constat assumé d’un échec du tout-répressif et la légalisation du cannabis au Colorado et dans l’État de Washington. Pas mal pour des réacs !
Aujourd’hui, les français en ont assez des discours politiciens, ils réclament, fort légitimement, la fin des vielles recettes, ils exigent que l’on sorte de postures stériles, ils demandent des discours de vérité.
Les chiffres que je viens de citer, il faut les donner. Il faut replacer les choses dans leur contexte global. Il faut dire que l’alcool cause 50.000 morts par an, le tabac 80.000. Ces chiffres sont terribles et pour autant les lobbys de l’alcool et du tabac font en sorte de les cacher avec la coupable complicité de certains parlementaires.
Les Français réclament le débat, il est venu le temps de les entendre, de sortir des postures entre permissifs et répressifs : la santé de nos concitoyens l'exige !
Hier, à Tunis, j'ai eu la chance d'être l'invité de la réunion du bureau de Shams, une association de LGBTI dont plusieurs membres militent à visage découvert dans un pays où l'homosexualité est pénalisée et où les condamnations sont en recrudescence. J'ai été ému par les terribles histoires que plusieurs gays m'ont raconté. J'ai surtout été impressionné par leur volonté de continuer à militer malgré les dangers et les menaces qu'ils subissent.
Comme je l'ai dit à l'Ambassadeur de France en Tunisie, nous devons les soutenir. Défendre les droits humains est la tradition de la France, pays des droits de l'homme.