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euthanasie - Page 41

  • Intervention au Congrès national des Crématistes à Gravelines

    Ce samedi 19 mai, j’interviendrai à 15h15 au Congrès national de la fédération française de la crémation qui se déroule à Gravelines au Sportica.
    Je serai interrogé dans le cadre d’une table ronde su le rôle des associations agissant  dans le domaine de l’accompagnement de la vie et de la mort. J’y représenterai donc l’ADMD.

  • Invité de Brigitte Lahaie sur RMC vers 14h00

    Je serai invité de Brigitte Lahaie ce vendredi 18 mai entre 14h et 16h00. Au lendemain de la journée mondiale contre l’homophobie, ce sera l’occasion de revenir sur ce sujet mais aussi sur mon dernier livre « Les voleurs de liberté (2) – Vers un avenir libéré de la souffrance ! »

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  • Sur Radio RDL entre 9h45 et 11h00 sur l’euthanasie

    radio rdl,jean-luc romero,admd,euthanasie,les voleurs de libertéLa radio du Nord-Pas-de-Calais, RDL, organise un débat sur l’euthanasie ce lundi 14 mai de 9h45 à 11h00 dans l’émission « Entre nous. »
    J’interviendrai par téléphone au cours de cette émission en ma qualité de président de l’ADMD et d’auteur des « Voleurs de liberté (2) – Vers un avenir libéré de la souffrance ! »

  • Mon itw dans Le Quotidien du Médecin

    « Hollande doit tenir ses promesses sur la fin de vie » Jean-Luc Romero (ADMD)

     
     

    « Il y a dans les 60 propositions de François Hollande, celle de mourir dans la dignité. Le rôle de l’ADMD qui se bat depuis plus de 30 ans pour obtenir ce droit, ça va être que cette promesse soit tenue. Dans les jours qui viennent, je vais envoyer un courrier à nos presque 50 000 adhérents en leur demandant d’écrire au président de la République pour appuyer cette proposition qu’on estime importante. Nous nous engagerons durant la campagne des législatives pour rappeler à quel point il est important de voter une loi légalisant l’euthanasie. Cela fait 11 ans qu’une telle législation existe aux Pays-Bas, 10 ans en Belgique et quelques années au Luxembourg. Il est temps que la France rejoigne ces pays humanistes. On souhaite aussi une loi qui permette l’accès universel aux soins palliatifs et qu’on sorte de cette hypocrisie où l’on nous parle de soins palliatifs sans y mettre les moyens. Pour nous, une loi qui légalise l’euthanasie, est une pierre importante dans la démocratie sanitaire. On sera très vigilants quant aux droits des malades car depuis 2002, ça n’a pas avancé comme cela aurait dû. Le gouvernement sortant n’a pas entendu les patients. François Hollande a été l’un des rares à parler de santé. »

  • Conseil d’administration de l’ADMD

    Aujourd’hui, samedi 5 mai, se réunit le conseil d’administration de l’ADMD à Bagnolet. A l’occasion de cette réunion que je présiderai, nous travaillerons particulièrement sur la mobilisation que nous allons lancer pour les élections législatives.
    Après avoir réussi à faire de la question de la fin de vie un thème de la campagne présidentielle, il est important d’interpeller les futurs députés qui seront amenés, je l’espère, à voter enfin une loi d’Ultime Liberté.

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  • Pour une France qui vit avec son temps, c’est Hollande maintenant !

    Dimanche un choix déterminant va être fait par les Français. Un choix entre deux sociétés.
    Le candidat sortant défend une société ultra conservatrice refusant d’entendre les évolutions de notre pays et les aspirations de nombreux Français.
    De l’autre côté, François Hollande propose de tenir compte de la société dans laquelle on vit, refusant aussi tout diktat des responsables religieux.
    En effet, celles et ceux qui aspirent à une société plus libre et plus égalitaire ne peuvent faire le choix de l’UMP qui a décidé d’être plus attentive aux oukases religieux qu’aux aspirations laïques de notre société contemporaine. C’est particulièrement vrai dans deux des combats que je mène depuis longtemps.
    Ainsi pour l’égalité homos/hétéros, le candidat sortant refuse catégoriquement toute mesure allant dans ce sens : pas d’ouverture du mariage aux conjoints de même sexe, pas d’adoption pour les LGBT, pas de PMA pour les lesbiennes et refus de donner un peu de sécurité aux 200 000 enfants qui vivent dans des familles homoparentales par l’abandon du statut de beaux-parents.
    Pour la question de la fin de vie, la réponse est tout aussi claire : non à toute évolution de la loi Leonetti, cette loi faite par des médecins pour des médecins et qui permet - grand progrès ! - de laisser mourir de faim et de soif les patients !
    Rien que pour ces deux combats, mais aussi pour le droit de vote aux élections locales pour les étrangers, comme la moitié de l’Europe le permet ; la révision des lois bioéthiques ; une autre politique de lutte contre le sida et des addictions et plus globalement de la santé, il ne reste qu’un choix aux militants laïques : François Hollande, maintenant !

  • Suicide assisté : l’hypocrisie du ministère de la justice !

    Selon une circulaire émanant du ministère de la justice, concernant la mise en œuvre de la loi du 22 avril 2005 (Loi Leonetti) - qui vient de fêter ses 7 ans -, le suicide assisté ne serait pas réellement pénalisé car comme le reconnaît le ministère, s’il n’y a pas un droit au suicide, ce dernier n’est cependant plus illégal en France depuis la révolution.
    Pour mémoire, le suicide assisté est autorisé en Suisse, dans plusieurs Etats américains mais aussi, avec l’euthanasie, en Belgique, Hollande et au Luxembourg.
    Il permet, dans ces pays, à une personne en fin de vie, qui entre dans les conditions de la loi sur l’euthanasie, de pouvoir, après la prescription d’un produit létal par un médecin, de prendre elle-même le produit qui lui permettra d’abréger ses souffrances.
    En France, alors qu’aucune disposition légale n’empêche d’aider une personne en fin de vie qui souhaite en finir, le ministère de la justice donne aux magistrats toutes les qualifications pour permettre quand même de mettre en examen une personne qui aurait aidé à mourir une autre à sa demande expresse. Bel exemple l‘hypocrisie des institutions.
    Pour vous monter jusqu’où va le ministère je vous énumère les six qualifications qui peuvent être utilisées contre une personne qui aide un mourant par compassion :

    1.La Provocationau suicide (article 223.13 du Code pénal) : 3 ans de prison et 45 000€ d’amende.
    Mais donner une arme n’est pas punissable (Tribunal correctionnel de Lille, 5 avril 1990 ; Cour d’appel d’Orléans, 5 avril 1990)
    Pour démonter la provocation, il faut prouver qu’il y a eu « volonté de faire surgir chez autrui la résolution de se donner la mort » (CA Paris – 11 janvier 2005)
    2. L’exercice illégal de la pharmacie (article L 4223-1 du code de la santé publique) : 2 ans de prison et 30 000€ d’amende. Donner des produits que seuls les pharmaciens délivrent est une qualification pénale.
    3. Le non respect de la réglementation sur les substances vénéneuses (article L 5732-1 du code de la santé publique : 2 ans de prison et 3750€ d’amende. (L’article L 5132-1 classe les substances psychotropes parmi les substances vénéneuses).
    4. L’abus frauduleux de l’état d’ignorance ou de faiblesse (article 223-15-2 du Code pénal) : 3 ans de prison et 375 000€
    5. La non-assistance à personne en danger ou en péril (article 223-6 al.2 du Code pénal) : 5 ans de prison et 75 000€ d’amende
    6. L’homicide involontaire (article 221-6 du code pénal) : 3 ans de prison et 45 000€d’amende (donner une arme à une personne dont on connaît la fragilité – Cour d’appel de Paris – 26 avril 2007 – 18 mois de prison).

    Sans commentaires !
    Remarquez simplement qu’une personne qui donne une arme à feu ne sera pas poursuivie tandis qu’une autre qui donne des médicaments le sera !
    Il est vraiment temps qu’une loi d’Ultime liberté nous permette de sortir de l’hypocrisie dans laquelle nous sommes en France !

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  • Pour une France plus équitable et plus libre, c’est Hollande maintenant !

    Notre devise républicaine - Liberté, Egalité, Fraternité - doit inspirer toutes les actions des pouvoirs publics. Ces dernières années, cela n’a pas été le cas.
    L’Ultime liberté des mourants n’a pas été respectée, l’égalité homos-hétéros refusée, la fraternité vis-à-vis des plus faibles, les précaires ou les malades, remise en cause.
    L’alternance est donc indispensable. Vitale même.
    En proposant d’autoriser le droit de mourir dans la dignité, d’ouvrir le mariage aux conjoints de même sexe et de leur permettre l’adoption, de donner le droit de vote aux étrangers aux élections municipales, de refuser de continuer à faire des économies sur le dos des malades, notamment les 9 millions en ALD30, François Hollande renoue avec notre triptyque républicain.
    La France a souvent montré le chemin de la liberté et de l’égalité. Ces dernières années, les pays voisins de la France ont su aller plus vite et entendre els aspirations de leurs concitoyens pour plus d’équité et de solidarité.
    Pour que nous soyons désormais à l’unisson des grandes démocraties voisines, il nous faut donc voter le changement.
    Et ce changement, c’est Hollande maintenant !

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  • Préface de Noëlle Châtelet aux Voleurs de liberté (2) parus aux Editions L’Esprit frappeur

    Noëlle Châtelet m’a fait l’honneur de préfacer mon dernier ouvrage « Les Voleurs de liberté (2) vers un avenir libéré de la souffrance » paru le mois dernier aux Editions L’Esprit Frappeur. Vous retrouvez ci-dessous le magnifique texte de Noëlle.

    Je me souviens d’un certain 30 janvier 2010. Nous fêtions alors les 30 ans de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité dans les salons de la mairie de Paris, qui n’avaient pu accueillir, faute de places, les quelques mille cinq cents personnes qui voulaient se joindre à nous pour cette rencontre, éminemment symbolique.
    Si la ferveur et l’esprit militant étaient au rendez-vous, nous avons tous senti, ce jour-là, combien le mot « fête » convenait mal pour témoigner d’un combat qui, après trente années d’efforts, reste encore à gagner. Il me semble que c’est dans cet esprit de fidélité à une cause, mais aussi de lassitude, légitime, qu’il faut lire cet ouvrage.
    Porté par la volonté de revenir sur l’exigence morale et citoyenne qu’implique un tel combat, Jean-Luc Romero ne se cache pas d’une certaine impatience pour ne pas dire colère. Elles émaillent, ici et là, son propos.
    Le titre même : « Les voleurs de liberté » est significatif de cette juste exaspération. Il est volontiers polémique puisqu’il désigne par cette image forte d’un « vol », d’une dépossession, tout ce qui contrarie ce droit inaliénable : la liberté de choisir sa mort.
    On l’a bien compris, ce texte n’est pas seulement un état des lieux concernant les lois en vigueur concernant la fin de vie, mais un plaidoyer vibrant et infiniment personnel de son auteur.
    C’est ce qui en fait la force et l’intérêt, au-delà de l’information, elle aussi toujours et plus que jamais nécessaire.
    Jean-Luc Romero, d’emblée, s’implique subjectivement. Il fait référence à son propre combat par rapport au sida, pour vaincre la maladie, et aux souvenirs meurtris de souffrances et de morts révoltantes autour de lui.
    Cette subjectivité n’a rien d’un dérapage narcissique, elle nourrit au contraire sa connaissance d’homme qui sait, par expérience, ce que la mort veut dire et combien elle mérite notre prévenance. Je crois sincère et surtout efficiente cette référence aux épreuves personnelles sur la question de la fin de vie, tout particulièrement.

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  • Fillon en opposant virulent de l’euthanasie dans La Vie

    Durant ces dernières années, François Fillon n’aura cessé de monter au créneau contre l’euthanasie. Ainsi, la semaine dernière, il a fait une charge particulièrement véhémente contre le droit de mourir dans la dignité dansLa Vie. Méprisant l’opinion, publique, qui plébiscite une loi en faveur de l’euthanasie, il profite de son tacle contre notre Ultime Liberté pour attaquer sur cette question François Hollande qui s’est déclaré en faveur d’une évolution de la loi sur la fin de vie.
    Plutôt que de  donner avec sérénité sa position, le Premier ministre préfère la politique politicienne à l’écoute des Français qui n’en peuvent plus de mourir dans des conditions de souffrance inacceptables et qui souhaitent être au centre des décisions qui les concernent.
    Ses arguments détonnent : il veut un dialogue entre l’équipe médicale et la famille et n’évoque même pas le patient qui pour moi doit être le seul à décider ce qui est le mieux pour lui.
    Comme toujours, Fillon oublie que cette affaire n’est pas une affaire médicale mais bien une affaire citoyenne et éthique.
    J’espère que, dans quelques jours, les électeurs sauront lui rappeler qu’on n’en peut plus de ces Voleurs de liberté qui ne veulent entendre le peuple !

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  • Bureau national de l’ADMD

    Ce mardi soir, se déroule le bureau national de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD). Ce sera l’occasion de faire le bilan de la mobilisation du 24 mars dernier à Paris et de préparer aussi l’échéance législative.
    Les militants de l’ADMD vont en effet organiser une présence massive sur les marchés fin mai pour interpeller les candidats à la députation et les Français sur la nécessité d’avoir enfin une loi légalisant l’euthanasie.

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  • Une loi légalisant l’euthanasie : une loi de liberté et une loi d’égalité !

    Les révélations du livre « Le Dernier tabou, révélations sur la santé des présidents » des journalistes Denis Demonpion et Laurent Léger démontrent que les puissants peuvent bénéficier d’un vrai soulagement de leurs souffrances en fin de vie et accéder à des traitements non disponibles pour les Français.
    Ainsi, on y apprend que l’actuel président se soigne avec des médicaments non encore commercialisés en France… Amusant de la part de celui qui ne voit pour les malades que les médicaments génériques !
    De même, François Mitterrand, « le 6 janvier 1996, un lundi, à sa demande expresse, son calvaire fut abrégé. Une injection lui fut administrée par voie intraveineuse » selon les auteurs du livre paru la semaine dernière.
    Si l’on peut se réjouir que l’ancien président ait pu être entendu et arrêter son calvaire de souffrance, cela pose le problème de l’égalité face à la mort.
    On sait qu’en France, chaque année, des patients en fin de vie sont soulagés par leurs médecins. Mais il faut tomber sur un docteur qui accepte de prendre des risques. Ce qui fait qu’il y a une réelle inégalité pour les Français face à la mort choisie.
    En tous cas, ces révélations montrent, une nouvelle fois, qu’il est urgent qu’une loi de liberté légalise l’euthanasie et permette à celles et à ceux qui souhaitent arrêter leur parcours de souffrance de pouvoir dire stop… Stop comme un chef de l’Etat le peut !

  • Interview sur France Culture à 9h40 sur l’euthanasie

    france culture,jean-luc romero,euthanasie,admd,politique,france,santéDans le cadre des émissions dévolues aux associations laïques et de libres penseurs, je répondrai aux questions sur l’euthanasie ce dimanche 15 avril à 9h40 durant quelques minutes sur France Culture.

  • Réunion publique de l’ADMD à Meudon à 18h30

    Aux côtés de Christine Feltin, déléguée des Hauts-de-Seine, j’animerai une réunion publique de l’ADMD au Complexe René Leduc ce jeudi 12 avril à 18h30. A quelques jours de l’élection présidentielle, ce sera l’occasion de rappeler que, plus que jamais, nous devons interpeller les candidats sur la nécessaire légalisation de l’euthanasie.
    La réunion sera suivie d’une dédicace des « Voleurs de liberté (2) – Vers un avenir libéré de la souffrance ! »  paru le 22 mars dernier.

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  • Mon édito dans le Journal 121 de l’ADMD

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    Si le ciel peut attendre, aurait dit Lubitsch, le soleil, lui, a accueilli radieusement les 4000 militants qui se sont retrouvés dans et devant le Cirque d’Hiver-Bouglione, le samedi 24 mars, pour entendre les candidats à l’élection présidentielle ou leur représentant venus défendre leur position relative à la légalisation éventuelle – et nécessaire – de l’aide active à mourir.
    Alors que nos adversaires pro-life – quelques centaines – étaient réunis au Trocadéro dans une sorte de chorégraphie ringarde, les cornes de brumes, les drapeaux, les bâtons fluorescents, les lumières et les chansons marquaient la vitalité, l’enthousiasme et la joie de vivre des militants du droit de mourir dans la dignité. Le discours enflammé de Christophe Michel, 25 ans, co-responsable des Jeunes de l’ADMD, soulevant les applaudissements des milliers de personnes réunies au Cirque d’Hiver-Bouglione, et parmi elles bon nombre de jeunes, suffisait à lui seul à répondre à ceux qui, au nom d’une morale liberticide, refusent tout à la fois le droit des femmes de disposer de leur propre corps et le droit de chacun, en fin de vie, de faire l’économie des semaines d’agonie, alors jugées inutiles par soi-même.
    Mes chers amis de l’ADMD, notre association fait l’actualité. Fixe le calendrier. C’est parce que nous avons formidablement agi, au niveau national comme au niveau local, que le droit de mourir dans la dignité est devenu un enjeu de la campagne électorale. Cet élan, le vôtre tout autant que celui du conseil d’administration de l’ADMD, ne doit pas faiblir. La pression sur les candidats à l’élection présidentielle doit se maintenir et vous ne devez pas hésiter à continuer à leur écrire au siège de leur campagne. Ensuite, l’élection présidentielle passée, nous devrons nous atteler à une autre tâche : connaître et diffuser la position de chaque candidat aux élections législatives, dans chaque circonscription – il y en a 577 – de chaque département français. Trouvez le nom des candidats et leur adresse, écrivez-leur, demandez-leur de s’exprimer sur le sujet, y compris au cours des réunions qu’ils organiseront près de chez vous.
    Devenez des activistes de notre cause, car nous défendons une loi d’intérêt général et nous ne pouvons pas attendre encore 32 ans. Ces informations devront être transmises au siège de l’association, à l’adresse postale que vous connaissez ou à l’adresse électronique dédiée : legislatives@admd.net (sans accent) pour être publiées sur notre site http://www.admd2012.fr Nous remporterons cette bataille si nous sommes tous réunis et si nous ne restons pas les bras croisés à attendre qu’elle soit menée par d’autres.
    Cette bataille, un intervenant l’a merveilleusement résumée par cette formule « Le droit d’éteindre soi-même la lumière… ».

    Jean-Luc Romero,
    président de l'ADMD

  • « 6 mois à vivre » de Marie Deroubaix. A lire absolument !

    Vous avez forcément entendu parler du témoignage bouleversant de Marie Deroubaux « 6 mois à vivre » paru début mars aux éditions du Cherche Midi.
    Cette journaliste atteinte d’un cancer incurable a souhaité mourir dans la dignité mais n’a pu être entendue en France et a dû partir en Belgique pour bénéficier d’une euthanasie. Dans ce livre très personnel et très émouvant, Marie Deroubaix se révolte aussi qu’en France une loi ne permette pas de mourir dans la dignité. Un livre à lire absolument et qui convainc de l’urgence d’avoir une loi et de la pertinence de la mobilisation que nous menons à l’ADMDpour obtenir cette ultime liberté.

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  • Ma préface à « Donnez à mon fils le droit de mourir ! » de Michèle de Somer et Frédéric Veille

    Cette semaine soit le bouleversant livre de Michèle de Somer, écrit par le journaliste Frédéric Veille « Donnez à mon fils le droit de mourir ! – Le dernier cri d’amour d’une mère. » Ce livre est un plaidoyer pour ce qui devrait être un droit humain.
    Je vous reproduis ci-dessous ma préface.

    En lisant ce manuscrit du journaliste Frédéric Veille, en me rappelant qu’Eddy de Somer et Vincent Humbert étaient voisins de chambre, allongés tous les deux sur un pauvre lit de souffrance, je pense à ce poème de Louis Aragon, La rose et le Réséda.
    Non pas que l’un croyait au ciel et que l’autre n’y croyait pas. Non. Je n’en sais rien.
    Mais parce que leur histoire, sans cesse, se rejoint, se croise, s’appelle et se répond. Deux jeunes hommes brisés, unis dans un même destin tragique, au cœur d’un commun combat. Celui pour la vie et pour la liberté.
    Parce que les deux garçons, après avoir lutté avec leurs médecins pour retrouver une partie de cette vie attrayante et emplie de promesses qui s’offrait à eux, ont exprimé la même volonté de mettre sereinement un terme à leurs souffrances physiques et psychiques, devenues inapaisables et jugées par eux-mêmes inutiles.
    Si tous les deux étaient fidèles à la liberté, notre Pays, lui, dans le domaine qui est le plus personnel, le plus intime, qui concerne chaque individu dans ce qu’il a de plus sacré – sa propre vie – vivait sous le régime de la dictature : celle de l’acharnement thérapeutique, avant 2005 ; celle de l’acharnement palliatif – frappé de paupérisation – depuis la loi du 22 avril 2005.
    Il fallut bien que Marie et Michèle, mères courages atteintes dans leur chair, entendent puis tentent, avec leur cœur, de comprendre et de répondre à la demande d’un enfant chéri.
    L’une réussit. L’autre non. Pourquoi ? Comment ? Peu m’importe.
    Ce qui compte, c’est qu’il fallut se cacher, avoir peur, pleurer. La clandestinité nous renvoie à Aragon, dans un pays qui dicte et prive de liberté.
    Le calvaire de Vincent prit fin – alors que commençait celui de Marie, pourchassée, questionnée, humiliée – tandis que celui d’Eddy semble sans fin, toujours prisonnier de son pauvre corps décharné, privé du regard de sa mère, morte.
    Quelle cruauté lorsque le sort s’acharne. Quelle injustice lorsque les solutions ne sont pas également données par la loi mais qu’elles doivent être arrachées clandestinement dans la pénombre.
    Si la tragédie de la vie d’Eddy de Somer et de sa maman – que décrit avec tant d’émotion Frédéric Veille, comme il le fit avec Vincent et Marie Humbert - doit ouvrir sur une espérance, il faut qu’elle serve – avec les milliers de drames que nous connaissons, certains rapportés par la presse, d’autres plus intimes – à faire comprendre à nos gouvernants qu’une loi juste, de liberté, évite les dérives, l’arbitraire, la solitude du médecin en face de cas graves et sans espoir, la tristesse des mamans et la peine des enfants.
    Une loi juste, de liberté, permet à chacun, dans un cadre sanitaire parfaitement clarifié, de choisir à quel moment sa propre vie n’est plus qu’une survie, absurde, douloureuse, inutile.
    La dignité de chacun, bien sûr, est en jeu. Définie par soi-même et pour soi-même, à l’exclusion de tout autre.
    Il est aussi question de la paix et de la sérénité que procure une mort attendue, préparée. De la paix et de la sérénité que permettent les adieux faits, les mots d’amour échangés pour une toute dernière fois.
    De la paix et de la sérénité qui ne seront jamais offertes à une maman qui, parce que rien n’est prévu pour secourir son enfant, doit s’arranger avec sa conscience, trouver les complaisances, rechercher les cachettes, obtenir les instants de solitude. Et agir. Ou pas.
    En lisant ce livre, je veux que chacune et chacun se rappelle qu’il est des pays, humains et respectueux des libertés individuelles, qui offrent à chacun la fin de vie qu’il aura décidée : non pas dans une alternative entre la vie et la mort, bien sûr, mais dans une alternative entre deux morts : celle choisie et organisée, apprivoisée, et celle subie, imposée, qui arrive au détour d’une nuit, dans la solitude, et laissant à jamais aux proches le sentiment d’un manquement à un devoir d’humanité, le deuil impossible à faire.
    Michèle de Somer, c’est chacune et chacun d’entre nous. Réfléchissons.

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  • Le 24 mars en photos : manif pour notre Ultime Liberté

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    Crédit photo : Franck Laguilliez / Alex Alexandre. Merci !

  • Ouverture du meeting de l'ADMD au Cirque d'Hiver

  • La Manif de l'ADMD dans Le Parisien

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