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CP du 29 mai 2012 : L’ADMD se mobilise sur les marchés et interpelle le nouveau président

CP du 29 mai 2012 : L’ADMD se mobilise sur les marchés et interpelle le nouveau président

François Hollande a été élu président dela Républiquefrançaise le 6 mai :
L’ADMD est vigilante pour que soit mise en œuvre sa proposition n°21
concernant la légalisation du droit de mourir dans la dignité et demande à ses adhérents d’interpeller le président
L’ADMD se mobilise en vue des élections législatives des 10 et 17 juin 2012

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Du 29 mai au 8 juin 2012, les 120 délégués de l’Association pour le Droit de Mourir dansla Dignité, ses 49 000 adhérents et tous les sympathisants d’un droit à être respecté dans sa propre dignité lorsque la fin de vie arrive se mobiliseront pour rappeler au nouveau pouvoir exécutif la promesse du candidat François Hollande de légaliser le droit de mourir dans la dignité et pour demander aux candidats aux élections législatives d’entendre les 94% de Françaises et de Français qui approuvent le recours à l’aide active à mourir.
Dans tous les départements, des équipes militantes seront sur les marchés, dans les foires, pour informer la population sur le droit à une bonne mort et faire signer des pétitions.
Parce que notre corps appartient à chaque citoyen et à personne d’autre, parce que lorsque la mort est là, il faut être humain, ne pas rester sourd aux légitimes demandes des patients et ne pas utiliser des moyens hypocrites et détournés pour mettre fin à une vie de survie, de souffrances et de drames, la législation française doit prendre exemple sur les lois néerlandaise, belge et luxembourgeoise pour autoriser chacun à rester maître de son propre parcours de fin de vie.
L’ADMD appelle aussi ses adhérents et sympathisants à écrire au président dela Républiquepour qu’il n’oublie pas ses promesses de campagne.

Commentaires

  • "ma position fondamentale, bien connue, est simple et catégorique : le droit à la vie est le premier des droits de tout être humain – c’est le fondement contemporain de l’abolition de la peine de mort – et je ne saurais en aucune manière me départir de ce principe. Tout être humain a droit au respect de sa vie, y compris de la part de l’État, surtout en démocratie."

    Robert Badinter

  • Je partage largement le point de vue de Maître BADINTER , sur ce sujet :
    Et il y a aussi la question de la dignité dans la vie , y compris dans le milieu carcéral : Cette question se pose partout , y compris en France !
    Par ailleurs , on doit aussi penser à des peines d' incarcération à dimension humaine , des peines qui ne soient pas des peines de destruction de la vie des gens !
    Et il y aurait beaucoup à dire sur certains pays étrangers qui condamnent certaines personnes à des peines interminables et insensées de plusieurs dizaines d' années d' enfermement :
    Non seulement c'est une atteinte à la dignité des gens incarcérés , mais en plus ça coûte des fortunes en frais de gestion !

  • Le droit à la vie est-t-il l'obligation de vivre ? Dans ce cas il faudrait interdire le suicide comme autrefois. Or à notre époque, on considère que le droit de doit être complété par le droit à. Le droit de mourir dans la dignité est la demande d'aide au droit de se suicider quand on ne peut plus le faire tout seul, à l'hôpital. Si ce droit à était appliqué en dehors, on n'interdirait pas des livres comme suicide mode d'emploi. On parle de vie sauvées, mais quelles vies ? Bien sûr, certains sont heureux d'avoir manqué leur suicide. Mais croyez vous que d'autres ne regrettent pas de l'avoir manqué tous les jours ? Seulement, il est si difficile d'en finir qu'il ne leur reste qu'à se trainer. Comment voulez-vous que des gens qui ne font que se résigner à vivre viennent apporter un point de vue différent de celui de ceux qui s'opposent au suicide ? D'autant que les tribunaux pourraient bien les accuser de propagande pour le suicide. Comment ne pas gagner quand on interdit à l'opposition de s'exprimer ?

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