Santé - Page 152
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Message vidéo du Président de la République aux Etats Généraux d'ELCS
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Mon discours aux 17èmes Etats Généraux d'Elus Locaux Contre le Sida
Discours de M. Jean-Luc Romero
Président d’Elus Locaux Contre le Sida
« Les politiques veulent-ils vraiment en finir avec le sida ? »
26 novembre 2012 – Palais du Luxembourg
XVIIe Etats généraux d’Elus Locaux Contre le SidaMesdames, Messieurs, Chers amis,
Les politiques veulent-ils vraiment en finir avec le sida ?
C’est le thème des 17e Etats généraux cette année, thème que certains, peut-être, pourraient avoir perçus comme quelque peu racoleur, un peu comme une mauvaise « Une » de magazine.
Rassurez-vous, à ELCS, nous ne tombons pas dans le sensationnalisme. Par contre, oui et nous le proclamons, les études le prouvent, la fin du sida, c’est enfin possible !
C’est possible grâce notamment à l'avènement du traitement comme outil de prévention, révolution toute aussi importante que l’arrivée des ARV. Mais cela peut aussi être enfin envisageable grâce à une politique de lutte contre le VIH/sida humaine, digne, solidaire, innovante et pragmatique. Une politique que j'appelle de mes vœux, une politique que nous appelons, j’en suis sûr, toutes et tous de nos vœux.
Ce thème des Etats généraux, il est à rapprocher de la campagne d'ELCS intitulée : « L'inaction tue » dont vous avez l’affiche ici même comme dans la lettre d'information d'ELCS que vous avez dû recevoir. Vous l'avez tous bien compris, cette campagne se sert des codes visuels d'un paquet de cigarettes, le « bla bla bla» étant la cigarette qui provoque plaisir mais aussi accoutumance ! Cette campagne volontairement assez grinçante n'en reste pas moins constructive : elle renvoie à un site que je vous encourage à aller consulter où nous vous listons certaines actions simples que l'élu local peut décliner dans sa collectivité, aussi bien en termes de prévention que de soutien aux personnes touchées. -
17èmes Etats Généraux d’ELCS au Sénat
Aujourd’hui se déroulent les 17èmes Etats Généraux d’Elus Locaux Contre le Sida (ELCS) au Sénat à partir de 17h00.
Nous avons choisi un thème un peu provocateur pour cette 17ème édition : « Les politiques veulent-ils vraiment en finir avec le sida ? »
Trois tables rondes seront organisées et on aura aussi l’occasion d’entende la nouvelle présidente de la MILDT pour l’une de ses toutes premières interventions publiques. Alors qu’il est enfin question de donner un nouvel élan à la politique de réduction des risques, cette intervention est très attendue.
Vous pouvez encore vous inscrire jusque 13h00 en téléphonant au 01.42.72.36.46. -
Mon discours de Lille :"Innover, une nécessité sanitaire et sociale, un devoir politique."
Discours de Jean-Luc Romero
Président d’Elus Locaux Contre le Sida
« Innover : une nécessite sanitaire et sociale, un devoir politique »
Vendredi 23 novembre 2012 – LilleMesdames et Messieurs,
Chers amis,« Innover : une nécessité sanitaire et sociale, un devoir politique » voilà le thème de mon intervention aujourd’hui. Je prétends évidement pas en faire le tour aujourd’hui, il s’agit simplement d’ouvrir et de proposer quelques pistes de réflexion.
Je vais tout d’abord m’intéresser à la première partie du thème : la nécessité sanitaire et sociale. Après tout pourquoi vouloir innover quand tout va bien ? La politique de réduction des risques (RDR) basée sur l'information, l'accès au matériel stérile et les traitements de substitution a été légalisée par la loi du 13 août 2004. Une centaine de CAARUD ont été créés depuis 2005. Au niveau international, la déclaration de Vienne de 2010 a clairement élevé la RDR comme solution face à des politiques répressives dont les impacts sont très limités sur le plan sanitaire et social.
Bien évidemment, j'aimerai m'arrêter là et vous dire que tout va bien. Mon intervention aurait été assez courte mais efficace ! Mais voilà, la politique sur les toxicomanies en France n'a pas entraîné une baisse de l'usage. Je vous renvoie à toutes les études notamment Espad en 2011. Que constate-t-on ? Que les Français sont les premiers consommateurs de cannabis par rapport à nos voisins européens, ce qui est, en partie, à mettre au tableau d'honneur d'un Etienne Apaire, ancien président de la MILDT. On constate également que la cocaïne se banalise, que l'héroïne est de plus en facile à trouver et disponible, que les drogues de synthèse sont de plus en plus nombreuses, que les prix de toutes les drogues ont baissé régulièrement depuis 10 ans.
Au-delà de la question quantitative de l'usage, il se pose un autre défi important : la situation des usagers. Bien sûr on cite souvent en exemple la politique de RDR sur l'impact qu'elle a eue sur les contaminations au VIH, mais concernant le VHC ! Aujourd'hui, la prévalence au VHC s'établit à près de 60% d'après l'enquête Coquelicot de 2004 et la prévalence de la co-infection VIH/VHC est une des plus élevées en Europe. Plus largement, la situation sociale d'une partie des usagers de drogues est extrêmement problématique: ce sont près de 250.000 personnes que l'on considère comme usagers de drogues dit problématiques, c'est-à-dire en situation de vulnérabilité sociale.
Voilà pourquoi, au regard de ces éléments, l'innovation est nécessaire. Pas souhaitable. Nécessaire ! -
Le dîner de Paul Wermus pour VSD
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Article de La dépêche du Midi sur la réunion ADMD de Sens
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Réunion publique ADMD à Canteleu à 14h00
Une semaine chargée en déplacements s’achève par un autre… déplacement militant. A peine rentré de Lille, je pars cette fois-ci en Seine Maritime.
A l’invitation de Marie-Françoise Fauvel, déléguée départementale, j’animerai ce samedi 24 novembre une réunion publique de l’ADMD à l’Hôtel de ville de Canteleu à 14h00 en présence du député-maire de la ville Christophe Bouillon et de Guillaume Bachelay, député de Seine-Maritime.
Cette réunion sera précédée d’un déjeuner avec les adhérents de ce département. -
Intervention au colloque de L’espace du Possible à Lille
A l’occasion des 25 ans de L’espace du Possible, je suis invité à intervenir ce vendredi 23 novembre au colloque qui est organisé à Lille sur le thème « Innover : une nécessité sanitaire et sociale, un devoir politique. »
J’évoquerai longuement la politique de réduction des risques à destination des usagers de drogue et les pistes pour avancer sur cette problématique. -
Session du Conseil régional d’Ile-de-France
A partir de ce matin, se déroule la session du conseil régional d’Ile-de-France présidée par Jean-Paul Huchon.
Au cours de cette session, plusieurs dossiers importants devraient être approuvés par les élus, notamment le protocole sur le prolongement de la ligne 14 présenté par le vice-président Pierre Serne ou encore le projet régional de santé initié par la vice-présidente Laure Lechatellier. -
Débat sur l’euthanasie au Parlement Européen à 14h30
A l’invitation du groupe PPE et du député européen UMP Philippe Juvin, je participerai à une table ronde sur le thème : « Légalisation de l’euthanasie ? Enjeux et expériences européennes. »
Ce débat se déroulera au Parlement Européen à 14h40 et le panel sera composé des députés Anne Delvaux, Franck Engel et bien sûr Philippe Juvin. Dans un second temps des journalistes nous interpelleront. -
Service de presse d’ « Homopoliticus : 2013, le mariage pour tous ! »
La sortie de mon livre Homopoliticus approche. Elle est prévue le 1er décembre prochain.
Une date symbolique pour moi puisque c’est la journée mondiale contre le sida. Ce 1er décembre, cela fera jour pour jour 25 ans que j’ai commencé à prendre un traitement contre le VIH. Le 1er décembre 1987, je commençais l’AZT !
Pour revenir au livre, il était sorti une première fois en 2009. Il ressort dans une édition augmentée de six nouveaux chapitres qui retracent la présidentielle et l’actuel combat pour le mariage pour tous.
Dans la préparation de sa sortie aux EditionsLa Ceriseraie, je dédicacerai aujourd’hui quelques exemplaires pour des journalistes. Ensuite je rejoindrai Aleksandar Dzerdz, le réalisateur du documentaire du même nom, basé sur mon livre, et qui sortira le 21 décembre 2012 sur LCP-AN à 20h30.
Du livre au documentaire, une nouvelle expérience pour moi ! -
Inscrivez-vous aux 17èmes Etats Généraux d’ELCS !
Je sais que la question du sida intéresse de moins en moins même s’il n’y a jamais eu autant de personnes vivant avec le sida dans le monde (34 millions) et en France (150 000 personnes).
Afin de partager les nouveaux enjeux de la lutte contre le sida, je vous invite à nous rejoindre le lundi 26 novembre au Sénat à partir de 16h pour les 17èmes Etats Généraux d’Elus Locaux Contre le Sida.
Je vous redonne l’e-mail pour vous inscrire (ici) et le téléphone : 01.42.72.36.46.
Au 26 novembre ! -
Réunion publique ADMD à Vers (Lot) samedi à 14h00
J’animerai une réunion publique d’ l’ADMD ce samedi 17 novembre à 14h30 au Mas de Saboth à Vers dans le Gers. Cette réunion ouverte à tous sera précédée d’un déjeuner avec les adhérents du Lot. A l’issue de cette réunion, je dédicacerai les voleurs de liberté.
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26 novembre : les politiques veulent-ils vraiment en finir avec le sida ?
Lundi 26 novembre à partir de 16h00 se dérouleront les XVIIèmes états généraux d’Elus Locaux Contre le Sida (ELCS) au Sénat et sous le haut patronage du président du Sénat Jean-Pierre Bel.
Ces états généraux auront comme thème : « Les politiques veulent-ils en finir avec le sida ? »
A cette occasion, au cours de trois tables rondes, des personnalités du monde politique, associatif ou médical débattront des innovations en termes de financement, de prévention et d’acceptation de la personne touchée.
Vous pouvez vous inscrire par e-mail en cliquant (ici) ou par téléphone au 01.42.72.36.46. -
Mon interview à Opinion Internationale
Avant l’été, j’ai donné une longue interview au site « Opinion Internationale » qui vient de sortir. Ce site est dirigé par Michel Taube.
Cette interview balaie différents thèmes sur lesquels je travaille : lutte contre le sida, interdiction d’entrée de certains territoires faites aux personnes séropositives, interdiction du don du sang aux gays, dépénalisation universelle de l’homosexualité mariage pour tous, position de l’Eglise, combat pour la légalisation de l’euthanasie, Florence Cassez. Je termine bien sûr par mon livre à sortir le 1er décembre « Homopoliticus » et le documentaire du même nom sur LCP-AN prévu le 21 décembre à 20h30.
Vous pouvez lire l’interview en cliquant (ici). -
Mission Sicard : le président n’a-t-il pas été trompé ?
En juillet dernier, le président dela Républiquequi, durant sa campagne s’est courageusement engagé à légiférer sur le droit de mourir dans la dignité, confiait une mission sur la fin de vie au Professeur Didier Sicard.
Ce dernier devait s’entourer de personnes neutres…
Si certains noms de cette énième mission étaient connus pour leur opposition à toute légalisation de l’euthanasie, la moitié des noms des huit membres (et sans compter le président !) composant cette mission était inconnue de ceux qui suivent au quotidien cette question.
Avec l’ADMD, j’ai donc fait la recherche sur les positions publiques de ces personnes et quelle ne fut pas notre surprise de découvrir que seule une membre ne s’était pas exprimée contre la légalisation de l’euthanasie dans les médias et n’avait donc aucune opinion connue.
Comme certains observateurs continuent à croire en l’impartialité des membres de cette mission, je vous les présente afin que vous ayez tous les éléments d’appréciation.
Commençons par le premier d’entre eux : le Pr Didier Sicard. Il a toujours dit qu’il était opposé à l’euthanasie notamment lors de ses auditions devant la mission Leonetti. Au début de sa mission, il a d’emblée confié que la loi actuelle était excellente et qu’il n’était pas sûr qu’il faille la changer. Bon début !
A ses côtés, le Pr Jean-Claude Ameisen, professeur d’immunologie à l’Université de Paris VII est un homme modéré et humaniste et s’interroge mais il a toujours refusé la légalisation. Idem pour Pr Régis Aubry, chef de service de soins palliatifs au CHU de Besançon et directeur de l’Observatoire National de la Fin de Vie (ONFV) dont aucun membre n’est favorable à l’Ultime Liberté. Il a produit un rapport en janvier dernier qui a couté très cher au contribuable français et dans lequel tout était fait pour démontrer que légaliser l’euthanasie était une très mauvaise solution.
Autre membre, mais inconnue du grand public, Marie-Frédérique Bacqué. Elle a rédigé la postface d’un livre du militant violemment anti euthanasie Louis Puybasset : « Penser que notre mort nous appartient fait partie des vanités humaines… » Sans commentaires…
Alain Cordier, membre du Collège de la HAS depuis 2011
est surtout - ce titre n’est évidemment pas mis en avant ! - ancien président du groupe Bayard Presse (La Croix…) dont je n’ai pas besoin de vous préciser les positions.
Eric Fourneret, docteur en philosophie et post-doctorant au centre de recherche Sens, éthique et société (Cerses) écrit : « Mais provoquer la mort d’autrui, fut-ce à sa demande, ne lui rend pas sa dignité » (Augmenter la puissance d’exister en fin de vie ou Comment préserver la dignité du mourant) Encore sans commentaires !
Florence Gruat, adjointe à la coordinatrice des soins du Centre Hospitalier Spécialisé (CHS) Théophile-Roussel de Montesson, où elle est chargée des questions d’éthique, est membre du conseil exécutif de Plus digne la vie, association anti euthanasie tout comme Valérie Sebag-Depadt, spécialiste de droit de la biomédecine, maître de conférences à l’Institut de Recherche en Droit des Affaires (IRDA).
Seule Chantal Deschamps, médiatrice en santé et Vice-Présidente de la commission nationale d’agrément des associations d’usagers de la santé, ne semble pas partisane. En tous cas, on ne trouve aucune déclaration de sa part.
Etonnant donc que sur 8 membres (outre le président), dans une commission qui n’est donc pas neutre du tout, le professeur Sicard n’ait pas cru bon d’y inviter des membres partisans d’une autre législation.
Je pense malheureusement que les collaborateurs du président dela Républiquen’ont pas été informés préalablement des CV militants des membres de cette mission… Avec une telle composition, il est aujourd’hui difficile de donner une crédibilité à ses travaux qui font jusqu’à présent la part belle aux responsables de soins palliatifs les plus opposés à toute évolution de la loi.
Mais comme M. Sicard va rendre sa copie le 21 décembre, à quelques jours des fêtes, sûr que son rapport a toutes les chances d’être enterré. Une énième mission sur la fin de vie qui ne servira sûrement à rien ! Au grand désespoir des personnes qui souffrent mais aussi et sûrement du président qui aura été trompé ! -
Bureau du CRIPS Ile-de-France et 1er décembre…
A trois semaines de la journée mondiale contre le sida, le bureau du CRIPS Ile-de-France se réunit aujourd’hui sous ma présidence. Parmi les points abordés, la mobilisation du 1er décembre aura une place de choix.
En effet, le CRIPS a proposé cette année à toutes les associations franciliennes d’organiser une journée de mobilisation commune avant la traditionnelle marche d’Act Up. Cette manifestation se déroulera dès 10h00 à la mairie du IVème arrondissement de Paris.
Je suis heureux que cette proposition que j’avais faire en accédant à la présidence du CRIPS se mettre ne place cette année. Ce sera d’autant plus fort pour moi que ce 1er décembre, cela fera 25 ans que je suis sous traitement ! En effet, le 1er décembre 1987, le docteur Lebas de l’hôpital Saint-Antoine me prescrivait de … l’AZT… -
Conseil d’administration de l’ADMD
Ce samedi 10 novembre, dès 9h30, à Paris, se déroule le conseil d’administration de l’Association pour le Droit de Mourir dansla Dignité.
Nous ferons le point sur la mission Sicard qui nous inquiète. En effet elle est composée de 7 membres sur 8 qui ont dit clairement qu’ils étaient opposés à l’euthanasie.
On a beaucoup de mal à imaginer qu’ils vont aboutir à une proposition légalisant le droit de mourir dans la dignité ! -
Ma tribune dans La Recherche sur la légalisation de l'euthanasie







