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Jean-Luc Roméro et le droit à mourir dans la... par France3Auvergne
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Jean-Luc Roméro et le droit à mourir dans la... par France3Auvergne
En fin de journée, je serai reçu par le secrétaire général adjoint de l’Elysée, Nicolas Revel, et par le conseiller santé du président de la République, le professeur Lyon-Caen. A cette occasion, je remettrai des notes concernant les questions de santé et bien sûr la lutte contre le sida mais aussi sur la question de la fin de vie. J’insisterai notamment sur la nécessaire mise en œuvre de la promesse 21 du candidat Hollande sur le droit de mourir dans la dignité.
A peine sorti de mon rendez-vous à l’Elysée demain, il me faudra rejoindre le Kremlin-Bicêtre où, aux côtés de la déléguée Gilberte Brion, j’animerai une réunion publique de l’ADMD à 18h00 àla Maisondes associations – 11, rue du 14 juillet. Vous êtes tous les bienvenus !
J’animerai une réunion publique de l’ADMD ce vendredi 21 septembre à 18h00 salle Duclos – 21, rue Gaspard-Monge – à Clermont-Ferrand.
Cette réunion organisée par la déléguée du Puy-de-Dôme, Marie-Claude Delimèle, est ouverte à toutes et tous.
A l’occasion de ma réunion publique ADMD à Clermont-Ferrand ce vendredi en fin de journée et de la dédicace des Voleurs de liberté, je serai l’invité du journal de France 3 Auvergne demain vendredi 21 septembre à 12h00.
Je serai l'invité de Radio Fréquence Sille ce mardi vers 10h10 pour évoquer la question de la fin de vie et de l'euthanasie.
J’ai invité les associations de lutte contre le sida et les discriminations ce lundi au CRIPS Ile-de-France. Le but de cette réunion est d’envisager l’organisation d’une journée associative qui précéderait la marche d’Act Up le 1er décembre, journée mondiale contre le sida. En 2005, quand le sida était la grande cause nationale, nous avons une année durant, fait nombre de manifestations en commun. Pour donner un peu d’ampleur à ce 1er décembre, la mobilisation de tous les acteurs est essentielle. C’est le but de cette réunion.
A l’invitation d’Aurélien Bon, président de La Rochelle Avenir, j’interviendrai ce vendredi à la Salle de l’Oratoire à 19h30 sur la question de la fin de vie et de l’euthanasie. Cette réunion est ouverte à tous.
Ce mercredi 12 septembre 2012, c’est la journée mondiale du préservatif féminin. Certains penseront que dédier une journée à un moyen de contraception et de prévention est peut-être exagéré.
Je ne le pense évidemment pas.
Le préservatif féminin est un des moyens mis à la disposition des femmes pour qu’elles puissent gérer elle-même leur sexualité sans dépendre parfois de la bonne volonté d’un homme.
Malheureusement, le préservatif féminin coute cher. Trop cher.
De plus, il n’est pas connu ou même a mauvaise réputation…
N’hésitez pas à aller sur le site dédié qui vous donne tous les arguments en faveur du préservatif féminin (ici).
Outre un passage à l’ADMD, ma journée de lundi sera en grande partie consacrée à la lutte contre le sida avec deux réunions de bureau aujourd’hui, l’une du CRIPS Ile-de-France et l’autre d’Elus Locaux Contre le Sida.
Pour le CRIPS, comme pour ELCS, il s’agira notamment de préparer les manifestations qui auront lieu autour du 1er décembre, journée mondiale contre le sida.
Ce 1erdécembre aura un goût particulier pour moi cette année : cela fera exactement 25 ans que je prends un traitement (en 1987, l’AZT). Traitement qui ne prend jamais de congés…
Ce samedi 8 septembre, à 19h30, à l’initiative de Claude-Jean Lenoir président du Cercle Condorcet-Voltaire d’Holbach, je serai l’invité du dîner débat « Mourir dans la dignité, notre Ultime Liberté ? » à la Villa Carmen à Trouville.
En conclusion de la soirée, je dédicacerai Les Voleurs de liberté.
Ce mardi 4 septembre, à 22h50, je suis l’invité de Raphaël Ebenstein pour sa chronique « Si j’étais président ? » sur France Info.
Il me demandera quelles mesures je prendrai immédiatement si j’étais élu à la fonction suprême. Une fiction qui me permettra d’évoquer les questions de société qui, aux côtés des mesures sociales, pour l’emploi et économique indispensables, ne peuvent cependant être oubliées.
Cette émission sera ensuite en podcast sur le site de France Info.
Le choix du héro du Tea Party pour le ticket républicain à l’élection présidentielle par Mitt Romney n’est pas rassurant pour celles et ceux qui pensent que les progrès sociétaux sont linéaires et qu’il est difficile voire impossible de revenir en arrière sur des droits tels que l’accès à la santé ou le droit à l’avortement.
De même, la plate-forme adoptée par les 2286 délégués à la convention du Parti Républicain la semaine dernière à Tampa n’est pas très réjouissante !
Ils veulent ainsi réformer Medicare qui assure une couverture santé aux plus de 65 ans en distribuant des bons qui permettent aux seniors de s’assurer… On sait ce qu’il adviendra. Les compagnies d’assurance assureront celles et ceux qui ont le moins de risques laissant les grands malades vieillissants sans protection sociale… Terriblement inquiétant.
Sur l’IVG, les Républicains prônent une réforme constitutionnelle qui interdirait tout avortement même après un viol !
Sur l’ouverture du mariage, même procédure : un mariage serait défini parla Constitutioncomme celui d’un homme et d’une femme... remettant ainsi en cause les législations des 8 Etats américains qui autorisent les mariages de même sexe…
Avec les propositions des Républicains, c’est le retour à l’ordre moral et l’abandon des plus faibles qui est programmé… De quoi avoir de vraies inquiétudes quand on connaît l’influence des Etats-Unis à travers le monde !
Avec Jacqueline Jencquel, secrétaire générale de l’ADMD, je représenterai l’ ADMD-France au congrès de l’association sœur de Grande-Bretagne « Dignity in Dying » ce lundi 3 septembre. Malheureusement, je ne pourrai rester que le matin mais Jacqueline y restera toute la journée.
Cette association sœur est engagée, comme l’ADMD en France, dans un lobbying pour obtenir une loi et ce sera pour nous l’occasion de comparer nos méthodes de travail pour persuader les élus de nous octroyer enfin notre Ultime Liberté.
A noter que grâce à l’action de cette association, le 27 mars dernier, les députés de la Chambre des Communes ont suivi la préconisation du directeur des poursuites publiques qui a décidé d’arrêter d’incriminer pénalement les personnes qui aideraient par compassion un malade qui décide d’arrêter son chemin de vie.
Je pars cet après-midi avec la secrétaire général de l’ADMD à Londres pour un rapide déplacement afin d’assister demain matin au congrès de l’association sœur de l’ADMD « Dignity in Dying». Une marque de soutien à cette association…
Le précédent Premier ministre, François Fillon, s’était opposé catégoriquement à l’ouverture des salles de consommation à moindres risques. Il s’était même déclaré hostile à leur simple expérimentation que proposaient pourtant, en 2010, sa ministre de la santé Roselyne Bachelot mais aussi des collectivités locales de gauche - Paris, la région Ile-de-France, Lille, … - et de … droite, comme Marseille ou Le Havre. En s’opposant à cela, il s’est détourné d’une politique responsable de santé publique. Si celles et ceux qui n’ont pas travaillé sur la question peuvent penser qu’une telle ouverture est une mesure laxiste facilitant la consommation de drogues dures et handicapant gravement la vie quotidienne du voisinage, il ne peut en être de même des responsables politiques qui ont à leur disposition une littérature abondante qui montre l’intérêt et les résultats positifs de cette politique novatrice. Intérêt pour la santé publique d’abord. Intérêt pour le mieux vivre ensemble ensuite. Intérêt pour la sécurité enfin. De nombreux pays qui nous entourent ont mis en œuvre une politique de réduction des risques ambitieuse à destination des usagers de drogue. En Suisse, qui est loin d’être un pays révolutionnaire et irresponsable, des salles d’injection existent depuis plus de dix ans tout comme la délivrance d’héroïne sous contrôle médical. Et les résultats sont là : meilleur accès aux traitements, meilleur santé, meilleure insertion sociale pour les usagers. Les riverains plébiscitent ces salles qui ont permis de libérer leurs cages d’escaliers de scènes insupportables pour leurs enfants. Les Suisses qui ont eu une consultation par référendum ont approuvé largement cette politique notamment à Genève où Quai 9 dispose d’une salle depuis 11 ans. François Hollande lors de son intervention aux Etats Généraux d’ELCS, en novembre dernier, s’était déclaré favorable à l’expérimentation. L’Ile-de-France, Paris sont prêts. Ne manque plus que la décision conjointe des ministères de l’intérieur, de l’Intérieur et de la santé…
Ne perdons pas de temps !
Lire aussi la pétition des élus favorables à l'expérimentation lancée par ELCS (ici).
Lire le Communiqué commun de Jean-Luc Romero et Guillaume Balas pour le Groupe PS à la région Ile-de-France (ici).
Avec les militants de la lutte contre le sida, il y a bien longtemps que je milite pour une taxe Tobin, renommée taxe Robin des bois par les activistes, qui tout en permettant de lutter contre la spéculation permettrait de financer le développemt dont la lutte contre el sida. La taxe qu’avait aussi promise Sarkozy a été doublée par François Hollande : un prélèvement de 0,2% est effectué, depuis le 1er août, sur les achats d’actions de 109 sociétés françaises côtés en bourse. Cette taxe va rapporter 1,6 milliards d’euros en année pleine. Le but est qu’elle soit bien sûr reprise par l’Europe puis à terme - le plus difficile ! - par tous les pays. Déjà neuf pays européens, dont l’Allemagne, sont prêts à suivre la France. Reste à savoir quelle part de cette taxe sera affectée au développement. François Hollande, sans son message à la conférence internationale sur le sida de Washington, a suscité beaucoup d’enthousiasme en annonçant qu’une part de cette taxe irait à la lutte contre le sida. Mais, on ne sait toujours pas quel pourcentage sera affecté à la lutte contre le sida et au développement. Le gouvernement français en innovant ainsi suscite un énorme espoir. Il ne peut le décevoir ! Il en va de al crédibilité de notre pays dans le monde.
En ma qualité de président de l’ADMD, j’ai été invité à intervenir à un atelier des universités du PS à La Rochelle. J’interviendrai vers 17h30. Vous pouvez retrouver ci-dessous le résumé présentation de mon intervention [en dessous photo de la tribune].
Chacun doit avoir le droit, lorsque le constat de fin de vie est posé, de choisir entre aller au bout de sa maladie si cela correspond à sa conviction personnelle, bénéficier sans condition de moyen d’un lit dans une unité de soins palliatifs ou bénéficier d’une aide active à mourir. Ce choix est celui du patient et ni la société, ni les médecins, ni la morale, ni la famille n’ont pas à lui imposer une vie qui ne sera pour lui que de la survie.
La loi que demande l’ADMD au nom des 94% des Français qui l’approuve s’inspire des lois néerlandaise, belge et luxembourgeoise, mises en œuvre depuis parfois plus de 10 ans, sans dérives.
Rappelons qu’en France près de 25 000 personnes décèdent chaque année en réanimation des suites d’une décision des médecins et que le taux de suicide des séniors, arrivés en fin de vie, est le plus élevé des pays de l’OCDE.