Sur BFM-TV, débat sur l'euthanasie à 18h30
Suite à la remise du rapport Sicard, je débattrai sur la fin de vie et l'euthanasie sur BFM-TV à 18h30.
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Suite à la remise du rapport Sicard, je débattrai sur la fin de vie et l'euthanasie sur BFM-TV à 18h30.
Je serai l'invité du JT de 18h00 d'Europe 1 sur la fin de vie et le rapport Sicard.
A l'occasion de la remise du rapport sur la fin de vie de M. Sicard au président de la République, je serai l'invité de LCI à 7h15 puis de Sud Radio à 7h55.
De 8h20 à 9h00, je débattrai avec un opposant à l'euthanasie sur France Inter.
Ce Journal est déjà maquetté lorsque nous recevons les résultats du nouveau sondage selon lequel 89% des Français souhaitent que le président dela Républiquerespecte son engagement de campagne, sa proposition n°21, et autorise le recours à l’euthanasie pour les personnes en fin de vie qui en feraient la demande. Les sympathisants de gauche sont 94% à le souhaiter, alors que les sympathisants de droite le souhaitent pour 84% d’entre eux. Pourquoi ignorer plus longtemps une demande légitime de la majorité des Français, constante et conforme aux modèles néerlandais, belge et luxembourgeois ?
· La mission Sicard sur la fin de vie nous roule dans la farine. N’a-t-elle pas aussi roulé les autorités politiques de notre pays ? Très probablement. Comment imaginer alors que cette instance, qui devait être objective et ne devait pas avoir d’idées préconçues, soit composée presqu’exclusivement de militants anti-euthanasie ? Nous y trouvons même l’ancien président du groupe Bayard presse (la Croix !) et deux membres du conseil exécutif de Plus digne la vie (prolife !). Je crains que nous n’ayons pas grand chose à attendre des travaux de cette mission. L’un de nos adhérents a même reçu une lettre signée du professeur Sicard indiquant qu’il espère « que le rapport [lui] apportera satisfaction sans que les modèles belge ou suisse ne soient nécessairement une direction à suivre. » Qui sont ces scientifiques qui annoncent les conclusions avant la fin des consultations ? Notre association n’a pas été associée à cette mission ; elle a néanmoins conseillé à ses adhérents d’intervenir dans ses réunions comme simples citoyens.
· Plusieurs d’entre vous ont attiré mon attention sur la nécessité d’utiliser Twitter pour faire circuler nos idées. L’ADMD a un compte depuis longtemps (@AdmdFrance), tout comme les Jeunes de l’ADMD (@JeunesAdmd). Moi-même, j’ai un compte suivi par près de 10 000 personnes, et notamment par tous les journalistes santé de la presse nationale (@JeanLucRomero). Alors n’hésitez pas à vous lancer, ouvrez des comptes et suivez les comptes de l’ADMD afin de créer une véritable communauté capable de résister au lobbying des associations anti-euthanasie qui, elles, sont très présentes sur les réseaux sociaux, là où se fait aussi le débat.
· La fin de l’année approche. Certains d’entre vous, je le sais, connaissent des situations personnelles difficiles. Les douleurs, les tristesses, les solitudes. A ceux-là, comme à ceux qui sont dans la joie, je veux dire mes souhaits pour une nouvelle année la meilleure possible avec, je l’espère et je travaille pour, la concrétisation prochaine de notre revendication portée depuis 32 ans : une fin de vie digne et respectueuse de nos propres volontés.
Selon une étude publiée le 3 décembre par l'Institut national des études démographiques, 0,8% des décès, en France, sont la conséquence de médicaments donnés délibérément pour mettre fin à la vie. Une euthanasie donc.
En Belgique, l'aide active à mourir, l'euthanasie, représente 0,7% des décès. Soit 1133 personnes.
Et les commentateurs d'indiquer que ce pourcentage est si ridicule qu'il n'y a pas matière à légiférer. Et pourtant si. Parce que rapporté au nombre de décès dans la population française, le nombre de personne devient très important.
Et surtout, parce qu'en France ce pourcentage devrait être de 0 puisque l'euthanasie est illégale...
Voici donc un rapport officiel qui indique que 0,8% des décès se déroulent dans des conditions illégales mais personne ne s'en émeut.
C'est pour mettre fin aux dérives, à la clandestinité, à l'inégalité de traitement entre les citoyens qu'une loi doit rappeler les conditions pour bénéficier d'une aide active à mourir, pour connaître avec précisions les conditions de ces décès et, surtout, pour avoir la certitude que ces personnes avaient bien la volonté de bénéficier d'une aide active à mourir.
Car si les 0,7% belges ont été déclarés à une commission de contrôle fédérale, nous ne savons rien des 0,8% français. Rien de la volonté des personnes.
Cette situation est anormale et ne peut pas perdurer dans un état de droit.
Discours de Jean-Luc Romero
Président du Crips Ile-de-France
85e rencontre du Crips - Prévention du VIH/sida et discriminations
10 décembre 2012 – Paris
Madame, Monsieur, Chers amis,
La 85e rencontre du Crips Ile-de-France est consacrée à ce thème: « Prévention du VIH/sida et discriminations ». Thème essentiel qui méritait bien que l'on y passe une journée entière. Bien sûr nous n'épuiserons pas ce thème en une seule journée mais nous lancerons des pistes de réflexions, nous confronterons nos opinions, nos expériences, c'est bien là l'objet de ces rencontres.
Cette thématique « Prévention du VIH/sida et discriminations » est un axe fort d'action pour le Crips, thème désigné comme prioritaire pour l'année 2012. Ce thème a été au cœur de nos actions du 1er décembre via donc un parcours sur la sérophobie au Cybercrips, parcours décliné en lycées et via une campagne de communication que je trouve particulièrement pertinente et qui d'ailleurs sera diffusée sur le plan régional mais aussi national par l'association AIDES.
Nous le savons tous, aucune maladie ne peut être pris sous l’angle exclusif du combat médical tant les représentations liées et attachées à une maladie impacte les malades et la réaction de la société. Si l’on ne doit prendre qu’un exemple, prenons celui de la lèpre avec des représentations fortes et très négatives à l’encontre du malade mais une méconnaissance réelle de la maladie. Mais qui peut nier que le VIH/Sida emporte un nombre particulièrement élevé de préjugés et de fausses idées, de jugements moraux ? Tout ceci a une conséquence simple mais dramatique : la stigmatisation, la discrimination, le rejet. Globalement quand on ne connaît pas quelque chose, on a peur de son porteur. C’est cet aspect social de la maladie qui va nous intéresser au plus haut point aujourd'hui et ses conséquences sur la prévention.
Je représenterai le président de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon à l’après-midi du Zapping de Solidarité sida qui se déroule ce lundi après-midi au Conseil régional d’Ile-de-France.
J’ouvrirai la séance à laquelle participent cinq classes du lycée Claude Monnet.
A 9h00, j’ouvrirai la 85ème rencontre du CRIPS consacré au thème « Prévention du VIH et discriminations ».
De nombreuses spécialistes et militants interviendront notamment le délégué du défenseur des droits et Christophe Martet, ancien président d’Act Up et président de Yagg. La rencontre se déroule au Pullman de Montparnasse de 9 à 17h00.
Après 24 heures à Dakar, me voici de retour à Paris.
J’ai été heureux de ce voyage express au Sénégal qui m’a permis de m’assurer que les engagements que la région Ile-de-France a pris vis-à-vis du CTA sont tenus et que de nombreux malades du sida, grâce à l’arrivée d’un appareil de charge virale, vont pouvoir avoir une prise en charge globale.
Demain, justement, je parlerai discriminations aux journées du CRIPS…
Arrivé dans la nuit à Dakar, je rencontrerai de nombreux acteurs de la lutte contre le sida au Sénégal. En effet, la région Ile-de-France a un accord de coopération avec la région de Dakar qui prévoit certaines actions contre le sida.
Nous nous sommes engagés à financer un appareil de charge virale qui devrait arriver début 2013 ainsi que l’agrandissement du laboratoire d’analyses du centre de traitement ambulatoire. Pour faire un point sur la mise en œuvre de cet engagement, je retrouverai la directrice du CTA, mais aussi des militants associatifs contre le sida. Je rencontrerai enfin de militants gays qui ont toujours d’énormes difficultés dans un pays qui pénalise l’homosexualité.
En fin de journée, je repartirai pour Paris.
Je m’envole ce soir pour Dakar afin de rejoindre la délégation régionale qui y est depuis quelques jours. Je ne resterai que samedi pour des rendez-vous liés à la lutte contre le sida pour laquelle la région est particulièrement investie.
A l’invitation de l’ancien sénateur Yannick Bodin et président du Cercle Condorcet, je débattrai ce mardi 4 décembre de la question de la fin de vie et de l’euthanasie avec les membres du Cercle Condorcet de Seine-et-Marne.
Ce débat se déroulera à 20h30 au Petit Théâtre de l’Arche à Torcy et sera suivi d’une dédicace des Voleurs de liberté.
Ce lundi 3 décembre, je serai l’invité de « Pluriel » l’émission politique de Radio Orient de 19h00 à 20h00 [94.3FM à Paris].
A cette occasion, je reviendrai sur l’actualité politique mais aussi sur les thèmes qui me sont chers : mariage pour tous, euthanasie, sida et santé.
Bien sûr, nous évoquerons la sortie du livre (Editions La Ceriseraie) et du documentaire « Homopoliticus » (LCP-AN le 21 décembre à 20h30).
Cet après-midi, je rencontre la ministre de la santé Marisol Touraine pour évoquer différents dossiers sur lesquels je suis engagé.
Nous évoquerons bien sûr la lutte contre le sida, mais aussi la question de la réduction des risques chez les usagers de drogue, l’évolution de la démocratie sanitaire et enfin la question de la fin de vie et notamment la légalisation de l’euthanasie que j’appelle de mes vœux en 2013.
Je serai l’invité du Forum Citoyen animé par Wendy Bouchard sur Europe 1 ce dimanche 2 décembre de 19h30 à 20h00.
Au lendemain de la journée mondiale contre le sida et de la sortie de mon livre « Homopoliticus », je répondrai aux questions des auditeurs citoyens sur l’actualité.
Pour moi, ce 1er décembre est marquant à deux titres.
D’une part, c’est la journée mondiale contre le sida. Une journée où la solidarité avec les personnes vivant avec le sida est célébrée dans le monde.
D’autre part, cela fera 25 ans, jour pour jour, que j’ai un traitement contre le sida.
Le 1er décembre 1987, le docteur Jacques Lebas me mettait ous AZT. Traitement qui m’a laissé d’amer souvenir. A un moment il fallait le prendre toutes les 4 heures. A cette époque, avec l’AZT, vous étiez ainsi toujours ramené à votre virus.
25 ans ont passé. La révolution des multi thérapies est arrivée.
Je n’aurai jamais imaginé que le 1er décembre 2012, je fêterai ce bien curieux anniversaire. Et pourtant, c’est le cas…
L’avenir dure toujours !
En devenant président du CRIPS, j’ai souhaité que cette association réussisse à organiser une journée commune de tous les acteurs franciliens de la lutte contre le sida pour le 1er décembre, journée mondiale contre le sida.
Je suis heureux que nous ayons pu rassembler toutes les associations - petites et grandes - ce 1er décembre au cœur de Paris, à la mairie du IVème arrondissement dans des locaux qui nous sont prêtés gratuitement par le maire Christophe Girard.
De 10h00 à 18h00, des stands associatifs, des expos, des débats rythmeront cette journée de solidarité. A 18h00 débutera la marche d’Act Up et ensuite nous vous retrouverons pour un moment convivial de nouveau à la mairie.
Venez nombreux !
Ce soir, aux côtés de la maire Joëlle Ceccaldi-Raynaud, j’inaugurerai la plaque « Puteaux ville engagée contre le sida ».
Après Carrières-sous-Poissy, ville dirigée par Eddie Aït, Puteaux est la seconde commune à obtenir ce label lancé par Elus Locaux Contre le Sida.