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  • Mon 5ème vœu pour 2013 : une autre politique des drogues

    La politique du tout répressif menée par l’ancien gouvernement UMP et notamment la MILDT en matière de drogues semble avoir enfin vécue.
    Les résultats que nous promettait l’ancien président de la MILDT sont catastrophiques : nous sommes l’un des pays où l’on consomme le plus de cannabis et où les prescriptions d’anti dépressifs explosent.
    Les professionnels de santé savent depuis longtemps qu’une politique exclusivement basée sur la répression ne fonctionne pas et n’a jamais fonctionné.
    Il appartient donc à la nouvelle présidente de la MILDT de définir une autre politique des addictions.
    Dans plusieurs domaines elle est donc très attendue notamment pour réduire les risques chez les consommateurs de drogues injectables. Il est urgent que la France ouvre enfin des salles de consommation à moindres risques comme cela existe chez nos voisins. C’est indispensable pour la santé des usagers. C’est utile pour la tranquillité des riverains… Il faut juste un peu de courage politique, c’est mon 5ème vœu pour 2013 !

  • Terrible échec de la politique française contre les drogues !

    Selon l’enquête Espad (European school survey project on alcohol and other drugs), la consommation d’alcool, de tabac et de substances illicites a littéralement explosé en France entre 2007 et 2011.
    Alors qu’Etienne Apaire a été nommé président de la MILDT en 2007 et a mené son action durant les années étudiées, le constat est édifiant. Alors encore que le président de la MILDT assurait que la consommation de cannabis avait diminué grâce à sa politique du tout répressif, on se rend compte, au contraire que la France est de nouveau en tête pour la consommation de cannabis avec une hausse de la consommation entre 2007 et 2011 de 24% ; de 67% pour l’alcool et de 38% pour le tabac.
    Faisant fi de toutes les critiques contre son positionnement idéologique qui ne prenait pas en compte la notion de santé, M. Apaire laisse un terrible bilan alors qu’il osait encore pavoiser il y a quelques semaines en prétendant contre toute réalité objective la réussite de sa politique.
    5 ans années de perdues et de remise en cause des principes qu’avait minutieusement développés Nicole Maestracci quand elle dirigeait la MILDT. Aujourd’hui, il devient urgent d’avoir une autre politique des drogues qui plutôt que de faire de la morale se batte certes contre la répression des grands trafiquants mais s’appuie surtout sur des principes de santé public et aide les usagers à se sortir de leur dépendance plutôt que de les considérer comme de dangereux criminels…

  • La politique des drogues de la MILDT retoquée par le Sénat

    Laurence Cohen, rapporteuse du budget dela MILDTau Sénat, a obtenu le rejet par le Sénat du budget dela MILDT.Cerejet est important et symbolique même si le gouvernement reviendra sur les crédits de cette mission avec sa majorité à l’Assemblée nationale. Important, car les associations dénoncent depuis des années la dérive dela MILDTqui, à défaut de prévenir et de lutter efficacement contre les drogues, a choisi de se focaliser sur un combat idéologique contre la drogue aussi inefficace que couteux. Le Sénat nous rappelle que 60% des crédits dela MILDTvont à la police et à la gendarmerie, 20% à la justice et 10% aux douanes.
    Cet organisme ne consacre que 10% de ses crédits à la prévention : une honte !!!!
    Malgré mes demandes réitérées, l’actuel président dela MILDT, à qui j’avais adressé une lettre ouverte il y a quelques années, n’a jamais trouvé le moyen de me consacrer quelques minutes pour aborder la question de la réduction des risques chez les usages de drogue. Il est pourtant urgent de changer d’avoir une politique plus équilibrée et qui abandonne le tout répressif.
    Dès 2003, dans Lettre à une droite maldaroite, j’avais consacré un chapitre entier aux mesures à mettre en œuvre sur la question des addictions. Elles sont toujours et plus que jamais pertinentes à un moment où les overdoses reprennent et alors que l’épidémie d’hépatite C est totalement hors de contrôle.
    L’autosatisfaction dela MILDT, dans ces conditions, est scandaleuse, grave pour la santé publique et il est important qu’en cas d’alternance une autre politique soit enfin mise en œuvre !

  • Scandaleuse éviction du directeur de l’Observatoire des drogues !

    Jean-Michel Costes, directeur de l’Observatoire des drogues a annoncé lui-même qu’il ne serait pas reconduit dans ses fonctions suite à ses désaccords avec le très sécuritaire Etienne Apaire, actuel et très contesté président dela Missioninterministérielle de lutte contre la drogue.
    J’ai eu à plusieurs reprises l’occasion de dénoncer la dérive sécuritaire et politicienne dela Mildtdepuis que M. Apaire la préside.
    En débattant avec lui la semaine dernière au salon de l’AMIF, j’ai, une fois encore, pu constater la droitisation dela Mildtqui fait de l’idéologie plutôt que d’apporter des solutions concrètes et pragmatiques à la question des addictions.
    M. Costes, qui était favorable, comme tous les spécialistes de la question, à l’ouverture de salles de consommation à moindres risques, paye comme il l’a dit lui-même à l’AFP « sa résistance aux pressions ». Scandaleux et grave pour notre politique de lutte contre les addictions.

  • Mon coup de gueule contre la politique de la MILDT

  • Lettre ouverte au président de la MILDT

    Monsieur le Président,

     

     

    Vous êtes à la tête de la MILDT depuis maintenant plus de deux ans. C’est, nous semble-t-il, un délai raisonnable pour vous faire nos observations - objectives - quant à votre action à la tête de cette structure.

     

    Aujourd’hui, je ne peux que constater que la politique de réduction des risques (RDR) ne fait véritablement plus partie des priorités d’actions de la MILDT. On ne peut évidemment que le déplorer.

     

    Je ne vais pas vous énumérer une litanie de chiffres, vous connaissez les résultats de cette politique : chute du nombre de décès par overdose (divisé par 5 entre 1994 et 2002), diminution très forte des contaminations au VIH/sida chez les usagers de drogues (2% des nouvelles contaminations aujourd’hui contre 40% au début des années 90 avant l’arrivée du Subutex)…

     

    La réduction des risques a fait ses preuves, à tel point que, 15 ans après le début de sa mise en œuvre, cette politique a été consacrée par la loi en 2004 : le Code de la santé publique consacre le principe de la réduction des risques et lui donne pour objectifs de « prévenir la transmission des infections, la mortalité par surdose par injection de drogue intraveineuse et les dommages sociaux et psychologiques liés à la toxicomanie par des substances classées comme stupéfiants ».

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