Invité du JT de France 3 Ile-de-France à 12h00
Après ma réélection à la tête d'Elus Locaux Contre le Sida hier à l'Assemblée nationale, et à J-3 de la journée mondiale contre le sida, je serai l'invité du JT de France 3 Ile-de-France à 12h00.
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Après ma réélection à la tête d'Elus Locaux Contre le Sida hier à l'Assemblée nationale, et à J-3 de la journée mondiale contre le sida, je serai l'invité du JT de France 3 Ile-de-France à 12h00.
Mesdames, Messieurs, Chers amis,
Je suis toujours très heureux de vous retrouver à l’occasion de nos traditionnels Etats généraux d’Elus Locaux Contre le Sida, colloque qui permet, autour de la Journée mondiale de lutte contre le sida, de faire le bilan des politiques publiques sur le sida mais aussi de se projeter dans l’avenir avec des propositions, techniques ou sociétales.
Je vais commencer par un constat global. Aujourd’hui, lequel peut-on dresser ? Celui d’une France abimée. Je veux vous préciser aussitôt qu’il n’est pas question de faire de la politique politicienne. Cela n’a jamais été le cas à ELCS ; ce ne l’est pas aujourd’hui et ne le sera jamais. ELCS peut s’enorgueillir, depuis sa création, de compter une gouvernance composée d’élus de tous bords et cela a été confirmé par l’assemblée générale qui s’est tenue aujourd’hui à 14h. Toutes les mouvances sont représentées et c’est notre raison d’être ; le cœur tout autant que la richesse de notre association.
Donc, il ne s’agit pas de faire de la politique politicienne, mais de parler de notre société. Celle dans laquelle nous vivons. Celle dans laquelle nous voulons vivre.
A quoi assiste-t-on depuis quelques temps ? A la montée du racisme, à un dénigrement machiste, à un déferlement homophobe sans précédent… Une parole libérée, véhiculée par des outils de communication débridés. Le tout venant aussi bien du citoyen que des élus de la République, les uns et les autres se comportant en véritables délinquants dès lors qu’ils enfreignent les lois de notre République. Y compris celles relatives à la liberté d’expression, aux discriminations, aux insultes, aux appels à la haine…
Au vu du nombre de ces débordements, personne ne peut plaider la simple maladresse ! Ou l’erreur. Il s’agit bien d’un mouvement profond, d’une volonté délibérée de diviser la société entre ceux qui seraient convenables, avec un sens de la morale et des valeurs, et les autres, les pervers, les détraqués, les profiteurs.
Tout ceci m’effraie. Comme malade – dont on dit que je couterais cher à la société ; comme homosexuel – dont on dit que je serais contre-nature ; comme fils d’immigré – dont on dit que je profiterais de la France.
Face à la montée de l’extrémisme dans les esprits, quid de la France, pays des droits de l’homme ? Quid de notre devise républicaine : « Liberté, Egalité, Fraternité », devise si fièrement proclamée mais qui a malheureusement du plomb dans l’aile ? Quid de notre contrat social qui permet de vivre ensemble ? Quid d’une France progressiste, tolérante et humaniste face à une France rétrograde, discriminante et moyenâgeuse voulue par certains ? Ne nous y trompons pas. Le respect des libertés individuelles ne s’inscrit pas dans un courant individualiste, mais bien dans l’intérêt général. A l’inverse, le moralisme que certains promeuvent, sous couvert de spiritualité, n’est que la volonté presque sectaire d’assurer la mainmise sur notre esprit et sur nos corps.
Il y a 18 ans, je créais avec de jeunes élus, dont mon ami Philippe Lohéac, Elus Locaux Contre le Sida (ELCS) afin de mobiliser les politiques dans la lutte contre cette pandémie et partant du principe que le sida se soigne aussi par la politique.
18 ans plus tard, cette association existe toujours alors qu’elle avait été créée pour susciter un sursaut des élus contre le sida.
18 ans plus tard, la sensibilisation des élus reste indispensable tant le sida a disparu de l’agenda politique et médiatique.
N’ayant pas trouvé une personnalité-élue pouvant continuer au quotidien cette lutte, je me suis représenté à la présidence de cette association. C’est une charge lourde mais c’est aussi un honneur.
Un honneur en hommage à celles et ceux qui sont morts de ce terrible virus. Un hommage aux militants associatifs, trop souvent oubliés des responsables politiques et qui portent ce combat pour la vie. Je mettrai dans ce nouveau mandat toute mon énergie et mon cœur et je remercie les membres d’ELCS qui m’ont de nouveau fait confiance.
Ce mercredi après-midi se dérouleront successivement l‘assemblée générale et les 18èmes états généraux des élus locaux contre le sida.
Face à la difficulté à mobiliser sur le thème du sida, je solliciterai un nouveau mandat de deux ans pour présider ELCS. Après 18 tours de France contre le sida, j’aurai bien pris un peu de champ mais le risque de voir s’effondrer ce travail de sensibilisation m’a convaincu de mener notre association vers ses 20 ans… en espérant qu’elle finisse par devenir enfin inutile ! Je crains malheureusement que dans un contexte de démobilisation autour du VIH, ELCS ait encore des raisons de perdurer un certain temps !
A l’issue de l’AG, se déroulera les 18èmes Etats Généraux à l’Assemblée nationale sous le haut patronage du président de la République et la présidence du président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone.
Je serai l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC ce merdredi à 7h20 pour parler fin de vie et droit de mourir dans la dignité.
Présent ce mardi à Bruxelles, j’en profiterai pour rencontrer Jacqueline Herremens, présidente de l’ADMD-Belge et membre de la commission d’évaluation des euthanasies.
Alors qu’en France, le président s’est engagé à déposer un projet de loi sur la fin de vie, j’échangerai de nouveau avec cette militante belge qui a milité tant d’années pour que ce soit le patient qui décide enfin de ce qu’il souhaite en fin de vie.
A l’invitation de la députée européenne Véronique Mathieu, j’interviendrai ce mardi 26 novembre dans une table ronde sur la prévention du sida au Parlement Européen à Strasbourg.
A quelques jours de la journée mondiale contre le sida, ce sera l’occasion pour moi de sensibiliser les députés européens à cette pandémie mondiale qui fait près de 2 millions de mort par an.
Je serai l'invité du JT de France Info de 22h30 pour parler fin de vie et légalisation de l'euthanasie.
Après le suicide du couple d'octogénaire Georgette et Bernard, qui, avant de mourir ont laissé une lettre réclamant le droit de mourir dans la dignité, je serai l'un des invités du Grand Journal sur Canal Plus ce lundi soir vers 19h10.
Je pourrai rappeler l'urgence qu'en France, on, ait enfin une loi légalisant l'euthanasie et le suicide assisté.
Avant de rencontrer des militants sud-africains de la lutte contre le sida, j’aurai une réunion de travail avec les associations de réduction des risques à destination des usagers de drogues au Crips Ile-de-France.
Alors que le gouvernement s’est engagé à expérimenter les salles de consommation à moindre risques, je voulais discuter de nouveau avec les principaux acteurs de cette innovation importante pour la santé publique.
Ce dimanche, à 9h00, je serai auditionné par la Conférence des citoyens sur le thème de la fin de vie.
Le 30 juin dernier, le CCNE rendait un avis négatif sur la légalisation de l’euthanasie mais ouvrait un débat citoyen.
Le professeur Jean-Claude Ameisen, président du CCNE, a supervisé l’organisation de ce débat et force est de constater que cette fois-ci – enfin ! – je serai auditionné en ma qualité de président de l’ADMD, seule association à réunir plus de 50 000 adhérents dans ce champ et jusqu’alors toujours écartée de ce débat par les pouvoirs publics.
Cependant, je ne connais pas les autres personnes qui seront auditionnées et j’espère que ce ne sera pas encore 90% de militants anti euthanasie comme M. Leonetti, Hisrsh, Sicard ou Mme de Hennezel qui sont les seuls à avoir été entendus ces dernières années.
Je regrette le côté secret de ces auditions. Je pense qu’on a toujours intérêt sur un tel débat de jouer la totale transparence. Mais j’essaie de ne pas juger avant d’avoir rencontré ces citoyens et de lire, le 16 décembre, les conclusions auxquelles ils auront abouti…
Après avoir déjeuné avec les responsables locaux de l’ADMD, j’animerai avec Marielle mas une réunion départementale de l’ADMD à la maison des associations de Grenoble à 14h00.
Cette réunion sera suivie d’une dédicace de « Monsieur le président, laissez-nous mourir dans la dignité ! »
Ce samedi 23 novembre, j’animerai une réunion d’Elus Locaux Contre le Sida à la mairie de Grenoble. Alors que nous approchons de la journée mondiale contre le sida et que la mobilisation n’a jamais été aussi faible, je rappellerai l’importance que les élus se mobilisent contre cette maladie qui reste toujours tabou.
A partir de ce matin et demain vendredi, la région Ile-de-France va avoir son débat d’orientations budgétaires pour 2014.
Dans un contexte économique très difficile, la région va cependant avoir un budget en augmentation de 45M€ qui va privilégier l’investissement. En, effet, les dépenses de fonctionnement augmenteront moins que l’inflation.
Ce budget est offensif et va aider fortement à la création d’emplois, au soutien aux entreprises franciliennes en difficulté et bien sûr les transports qui seront la deuxième grande priorité de ce budget.
Je serai interviewé par Mikaël Tygreat sur mon livre « Monsieur le Président, laissez-nous mourir dans la dignité ! » et sur l’euthanasie ce mercredi 20 novembre dans l’émission « Le mercredi, c’est Graoully » sur Graou’Live.
Vous pourrez m’écouter en cliquant (ici).
Dans une semaine, le mercredi 27 novembre, se dérouleront les 18èmes Etats Généraux d’Elus Locaux Contre le Sida. A quelques jours du 1er décembre, journée mondiale contre le sida, ce sera l’occasion de faire le point sur la pandémie et notamment de réfléchir au thème choisi cette année : « Quand la discrimination se dédouble… »
Après le message du président de la République, le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone ouvrira la réunion. Anne Hidalgo, Valérie Pécresse, Thierry Brigaud, Jean-Paul Huchon interviendront aussi à cette manifestation.
Pour plus d’informations sur le programme (ici), et pour s’inscrire par e-mail (ici).
Ce soir, j’assisterai à l’avant-première du documentaire de Frédéric Biamonti « Sida, la guerre de trente ans. »
Alors que jamais autant de gens n’ont vécu jusqu’à ce jour avec le sida, cette pandémie est la grande oubliée des agendas politique et médiatique. D’où l’importance de ce film qui sera diffusé le 29 novembre sur France 3 à 23h15… à deux jours de la journée mondiale contre le sida.
J’ai d’ailleurs participé à ce film en répondant aux questions de Frédéric Biamonti. Ce filmde 73 minutes est produit par Marion Pillas.
Le débat sur la prostitution ressemble à celui sur la drogue. C’est d’abord un débat idéologique et moralisant avant d’être un débat pragmatique.
Depuis des années, la pénalisation de la prostitution est le fil conducteur de la France qu’elle que soit la majorité au pouvoir.
Un monde merveilleux sans drogues et sans prostitution nous promettent les abolitionnistes de tout poil.
Sûrs d’eux, ils promettent qu’avec des lois très répressives, ces deux problèmes seront définitivement résolus. Un monde sans drogues, un monde sans prostitution. Qui n’adhérerait pas à un tel slogan ?
En y réfléchissant objectivement, chacun sait que cela n’est pas réalisable. Et au fond, est-ce même souhaitable pour la prostitution ?
En globalisant et résumant la prostitution à l’esclavagisme de femmes contraintes – on ne parle jamais des gigolos d’ailleurs ! - par des réseaux mafieux à vendre leur corps, on tente de donner mauvaise conscience à celles et à ceux qui soutiennent les demandes des représentant(e)s des prostitué(e)s libres et volontaires.
Car tout le monde partage l’idée qu’il faut s’attaquer sans fléchir contre les réseaux mafieux qui exploitent des femmes souvent mineures. Cet esclavagisme est immonde et tout doit être fait pour le combattre.
Mais, à côté, ces femmes et ces hommes qui ont choisi librement de vendre leurs charmes ne seraient-ils toutes et tous que des victimes ?
Ainsi, il serait temps d’oublier le moralisme d’antan et un certain féminisme puritain. Mettre tous les moyens pour démanteler les réseaux de prostitution, oui. Pénaliser travailleurs du sexe et clients, non !
Chacun sait bien que la prostitution continuera mais dans une telle clandestinité qu’elle va, comme avec les lois de 2001, 2002 et 2003, fragiliser essentiellement les femmes qui exercent librement cette activité sans démanteler les réseaux esclavagistes.
Le sort des prostitués et de leurs clients semble être scellé en France. Droite et gauche voteront des deux mains ce texte. Parmi les votants, il y aura à n’en pas douter des « élus-clients », qui se tairont.
Car, en ces temps de grand moralisme, essayer de dire que la seule politique qui vaille est la réglementation est un excellent moyen de se faire bannir par les ligues de vertu.
Dommage, car ce débat mérite mieux que les solutions simplistes, moralistes et surtout illusoires et inefficaces.