Brigitte Lahaie appelle à signer la pétition pour les soins funéraires aux morts du sida
Brigitte LAHAIE soutient la pétition pour les... par ElusLocauxContreleSida
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Brigitte LAHAIE soutient la pétition pour les... par ElusLocauxContreleSida
Notre journée à Barcelone, se termine avec la visite de l’unité mobile de réduction des risques à destination des usagers de drogues. Force est de constater que Barcelone a un système complet de prévention à destination des usagers de drogues !
Nouvelle structure de réduction des risques que nous visiterons dans ce périple barcelonais : le bus de méthadone.
Après la rencontre avec le docteur Joan Colom, nous irons visiter la salle de consommation à moindre risques Sala Baluard de Barcelone.
Alors que le gouvernement s’en engagé à lancer l’expérimentation des SCMR en France, ce sera l’occasion, comme je l’ai fait récemment à Genève, d’entendre les acteurs de Barcelone nous dresser un bilan des résultats sanitaires et sociaux de leur SCMR.
Ce vendredi, avec le directeur opérationnel du Crips, je ferai différentes visites et rencontres sur la toxicomanie et la réduction des risques à Barcelone. En effet, le Crips va lancer une campagne d’information et de communication sur l’intérêt de la réduction des risques à destination des usagers de drogues.
Ce matin, nous rencontrons donc le docteur Joan Colom, directeur du programme des toxicomanies, qui nous présentera la politique de la Catalogne sur la question des toxicomanies et les campagnes menées.
En fin d'après-midi, je serai reçu par les conseillers justices et santé du président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, pour parler de la future loi sur la fin de vie promise par le président de la République lors de sa campagne préisdentielle et de sa dernière conférence de presse en janvier.
Au nom de l'ADMD, qui réunit aujourd'hui plus de 53 000 adhérents, je rappellereai que nous ne voulons pas d'une loi Leonetti de gauche mais bien d'une loi qui met au centre des décisions celui ou celle qui meurt et pas les gens autour du lit...
La future loi doit reposer sur ses deux jambes, d'une part, l'accès aux soins palliatifs et, d'autre part, la légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté.
Ce lundi, je présiderai le bureau du Crips Ile-de-France.
Nous y évoquerons notamment la campagne régionale que nous voulons lancer en juin prochain sur la question de la réduction des risques à destinations des usagers de drogues.
Peu à peu, notre mobilisation pour autoriser les soins de conservation progresse.
Vous êtes plus de 81 000 à avoir signé ma pétition pour que Marisol Touraine autorise enfin les soins de conservation aux personnes décédées porteuses du VIH/sida ou des hépatites.
Pour mémoire, cette interdiction, contre laquelle nous sommes très mobilisés avec ELCS depuis plus de 7 ans, est aujourd’hui dénoncée par toutes las autorités sanitaires et éthiques compétentes.
Le Conseil national du sida, le haut conseil de la santé publique, le défenseur des droits, l’Igas estiment que cette interdiction doit enfin être levée. Mais à ce jour, nous n’avons aucune garantie que le ministère suive ces recommandations de bon sens.
C’est pourquoi, plus que jamais, je compte sur vous pour continuer la mobilisation et signer notre pétition (ici).
Ce vendredi, à 18h00, j’animerai une réunion publique de l’ADMD, aux côtés de la déléguée pour le Territoire-de-Belfort, Sylvie Courroy, au Centre culturel de Belfort. Alors que le président de la République s’est engagé à présenter un projet sur la fin de vie en 2014, il s’agit de se faire entendre pour pas avoir une loi Leonetti de gauche, mais bien une loi qui légalise euthanasie et suicide assisté…
A l’occasion de mon déplacement à Belfort pour une réunion publique de l’ADMD, je rencontrerai ce vendredi le maire de Belfort, Etienne Butzbach qui est aussi membre du comité d’honneur de l’ADMD.
Ce vendredi, de 11h à 12h00, sera rediffusée l'émission "Vivre avec le VIH" sur Fréquence Paris Plurielle sur la fréquence 106.3 à Paris.
Au cours de cette émission, nous parlons de l'action du Comité des familles et de l'interdiction des soins de conservation aux personnes mortes du VIH, du sida et des hépatites.
Et n'oubliez pas de signer ma pétition sur cette scandaleuse discrimination (ici).
Ecoutez l'émission (ici), lire l'article de Sandra de Vivre avec le VIH (ici).
Mot d’introduction - atelier de sensibilisation sur les trans’ et le VIH
Par M. Jean-Luc Romero-Michel
Président du Crips Ile-de-France
17 février 2014 – Paris
Monsieur le maire,
Mesdames, messieurs,
Chers amis,
Je suis ravi de nous voir toutes et tous réunis ici pour cet atelier de sensibilisation sur les trans’ et le VIH. J’utilise, à dessein, le mot atelier et non rencontre car ce colloque ne s’intègre pas dans le cycle de rencontres financées par l’ARS Ile-de-France mais relève d’une vraie volonté du Crips de porter cette thématique.
Avant de dire quelques mots sur le fond des choses, je voudrais remercier quelques personnes au premier rang desquelles M. Rémi Féraud, maire du 10e arrdt qui nous fait le plaisir de nous accueillir dans sa mairie. Rémi, nous nous connaissons bien et nous partageons bon nombre de combats sociétaux. Tu fais preuve d’un engagement exemplaire et je te remercie de tenir bon malgré tous les coups que tu prends ! Je voudrais également et bien évidemment remercier très chaleureusement Viviane Namaste, professeure de l'Institut Simone de Beauvoir au sein de l’Université Concordia de cette belle ville de Montréal. Elle a été la coordinatrice de cette rencontre, une coordinatrice aussi militante que souriante et je le remercie de son investissement en termes d’énergie, de savoir, de diplomatie et d’humanité. Je ne peux et veux bien sûr pas oublier Hélène Hazera, qui a été le déclencheur de cet atelier.
Surtout je voudrais remercier toutes les associations d’avoir répondu présentes. Soyons francs il y a des tensions entre associations, je n’ai pas l’impression de dévoiler un si grand secret en disant cela ! Mais c’est comme tout, les tensions, elles seront évacuées par la discussion. En se parlant. En se comprenant. En s’acceptant malgré les approches et les priorités quelques fois différentes. Et c’est là je crois que le Crips a un vrai rôle. Certes, nous ne portons pas directement des questions de plaidoyer, pour autant nous ne sommes pas neutres dans notre façon de faire. Au-delà d’être un centre ressources et un centre d’actions, nous pouvons jouer le rôle de rassembleur, nous pouvons être le trait d’union entre associations. Un trait d’union … cela me plaît bien comme image, aussi bien quant au rôle du Crips que quant à sa résultante : l’union.
Cette union, elle n’est pas souhaitable, elle est indispensable autant que nécessaire. Aujourd’hui les urgences sont devant nous : on doit d’abord faire face à un manque criant de données sur les trans, leur santé, la prévalence du VIH. Certes, des données existent, notamment grâce au Crips et à Act Up Paris qui ont été porteurs d’une enquête lors d’une rencontre en 2007, mais elles sont largement insuffisantes. Il y a des choses sur les trans migrantes ou en situation de prostitution avec un taux de prévalence au VIH très élevé mais les autres ?
Le VIH/sida est une urgence sanitaire mais on ne pourra pas traiter ce problème sous l’angle uniquement sanitaire : il est quand même un peu compliqué de discuter de pratiques à risque et de réfléchir sur des stratégies de prévention quand on est traité de malade mental ! Car c’est de cela dont il faut discuter : celles de la transphobie structurelle, celle de l’Etat, du monde du travail, de la famille. Et c’est en cela où il y a une bataille à mener : celle de l’information du grand public. La question est fondamentale : avant de parler de vulnérabilités spécifiques des communautés trans, quelle compréhension du transsexualisme ?
Autant de questions et bien d’autres que vous allez soulever, discuter, défendre, attaquer tout au long de l’après-midi.
Je vous souhaite des débats constructifs et engagés, des débats qui nous permettent d’avancer de façon unie pour faire progresser les choses. Je vous le redis : on est tout plus intelligents à plusieurs têtes et on est tous plus efficaces quand, malgré nos différences, on avance unis. C’est ce que j’ai appris de 20 ans de militantisme pour ce combat que nous menons tous ensemble pour la vie, l’égalité et la dignité.
Je vous remercie.
Ce mardi, en fin d'après-midi, se déroulera le bureau national de l'ADMD. Outre faire le point sur les dernières informations concernant l'affaire Vincent Lambert et la mobilisation politique pour une loi d'Ultime Liberté, nous ferons le point sur la semaine de mobilisation de l'ADMD.
En effet, du 3 au 9 mars 2014, les 132 délégations en France se mobiliseront sur les marchés et iront à la rencontre des Français pour parler fin de vie et de l'urgnce d'avoir enfin une loi légalisant l'euthanasie et le suicide assisté. Je serai moi-même sur les marchés parisiens le 9 mars...
Ce mardi, de 17h à 18h00, je serai l'invité de l'émission "Vivre avec le VIH" sur Fréquence Paris Plurielle sur la fréquence 106.3 à Paris et sur Internet (ici).
Au cours de cette émission, nous parlerons de l'action du Comité des familles et de l'interdiction des soins de conservation aux personnes mortes du VIH, du sida et des hépatites.
Et n'oubliez pas de signer ma pétition sur cette scandaleuse discrimination (ici).
Après mon élection à la présidence du CRIPS, j'ai souhaité organiser une conférence sur les trans et le sida. J'ai demandé à la chercheuse Vivaine Namaste de l'Université Concordia de Québec de travailler à l'organisation de cette réunion qui aura lieu ce lundi à la mairie du Xème arrondissement chez mon ami Rémi Féraud.
Ce sera donc avec grand plaisir que j'ouvrirai cette réunion qui rassemblera toutes les associations trans françaises.
Une nouvelle expertise médicale imposée à Vincent Lambert ; des semaines de souffrances supplémentaires
Plus que jamais, la loi Leonetti montre son incapacité à régler les questions de fin de vie et le Conseil d’Etat est obligé de l’expliquer
Comme le président de la République s’y est engagé, il faut voter une nouvelle loi pour la fin de vie, une loi d’ultime liberté
Le Conseil d’Etat reporte sa décision en attente d’une nouvelle expertise médicale. Ce sont encore des semaines de souffrances qui sont infligées à Vincent Humbert et à son épouse, retenus en « otage » selon les propos de son neveu François Lambert.
La loi Leonetti a aujourd’hui neuf ans. Mais au bout de neuf années, le conseil d’Etat est obligé d’en expliquer son contenu et ne sait pas comment la faire appliquer ni dans quelle condition. Et il s’en remet à un comité d’experts médicaux. Pourtant, ce qui devrait être recherché avant tout, c’est la volonté du patient, puisque son maintien en survie artificielle, au moyen de sondes gastriques, est avéré.
Il faut aujourd’hui agir et changer rapidement de loi, pour voter enfin une loi de liberté qui placera la volonté du patient au cœur de la prise de décision, parce qu’il est arrivé au bout de sa vie naturelle et que ce qui reste à venir lui semble indigne et relever de l’agonie plus que de la vie.
A l'occasion de la décision du Conseil d'Etat concernant Vincent Lambert, je serai l'invité de Sud Radio ce vendredi à 7h25.
Demain jeudi en fin d’après-midi, les sénateurs seront amenés à discuter la proposition de loi du groupe Europe-Ecologie Les-Verts sur la fin de fin et légalisant l’euthanasie et le suicide assisté.
Si cette proposition de loi ne sera pas votée en l’état car renvoyée en commission pour aboutir à un texte consensuel – déjà plus de 105 sénateurs ont signé une proposition de loi sur le droit de mourir dans la dignité ! - et dans l’attente du texte gouvernemental, cette discussion permettra cependant de connaître la position des sénateurs sur ce sujet et d’esquisser, je l’espère, une majorité qui pourrait voter un texte d’Ultime Liberté avant l’été.