Rencontre avec Etienne Butzbach, maire de Belfort
A l’occasion de mon déplacement à Belfort pour une réunion publique de l’ADMD, je rencontrerai ce vendredi le maire de Belfort, Etienne Butzbach qui est aussi membre du comité d’honneur de l’ADMD.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
A l’occasion de mon déplacement à Belfort pour une réunion publique de l’ADMD, je rencontrerai ce vendredi le maire de Belfort, Etienne Butzbach qui est aussi membre du comité d’honneur de l’ADMD.
Ce vendredi, de 11h à 12h00, sera rediffusée l'émission "Vivre avec le VIH" sur Fréquence Paris Plurielle sur la fréquence 106.3 à Paris.
Au cours de cette émission, nous parlons de l'action du Comité des familles et de l'interdiction des soins de conservation aux personnes mortes du VIH, du sida et des hépatites.
Et n'oubliez pas de signer ma pétition sur cette scandaleuse discrimination (ici).
Ecoutez l'émission (ici), lire l'article de Sandra de Vivre avec le VIH (ici).
Mot d’introduction - atelier de sensibilisation sur les trans’ et le VIH
Par M. Jean-Luc Romero-Michel
Président du Crips Ile-de-France
17 février 2014 – Paris
Monsieur le maire,
Mesdames, messieurs,
Chers amis,
Je suis ravi de nous voir toutes et tous réunis ici pour cet atelier de sensibilisation sur les trans’ et le VIH. J’utilise, à dessein, le mot atelier et non rencontre car ce colloque ne s’intègre pas dans le cycle de rencontres financées par l’ARS Ile-de-France mais relève d’une vraie volonté du Crips de porter cette thématique.
Avant de dire quelques mots sur le fond des choses, je voudrais remercier quelques personnes au premier rang desquelles M. Rémi Féraud, maire du 10e arrdt qui nous fait le plaisir de nous accueillir dans sa mairie. Rémi, nous nous connaissons bien et nous partageons bon nombre de combats sociétaux. Tu fais preuve d’un engagement exemplaire et je te remercie de tenir bon malgré tous les coups que tu prends ! Je voudrais également et bien évidemment remercier très chaleureusement Viviane Namaste, professeure de l'Institut Simone de Beauvoir au sein de l’Université Concordia de cette belle ville de Montréal. Elle a été la coordinatrice de cette rencontre, une coordinatrice aussi militante que souriante et je le remercie de son investissement en termes d’énergie, de savoir, de diplomatie et d’humanité. Je ne peux et veux bien sûr pas oublier Hélène Hazera, qui a été le déclencheur de cet atelier.
Surtout je voudrais remercier toutes les associations d’avoir répondu présentes. Soyons francs il y a des tensions entre associations, je n’ai pas l’impression de dévoiler un si grand secret en disant cela ! Mais c’est comme tout, les tensions, elles seront évacuées par la discussion. En se parlant. En se comprenant. En s’acceptant malgré les approches et les priorités quelques fois différentes. Et c’est là je crois que le Crips a un vrai rôle. Certes, nous ne portons pas directement des questions de plaidoyer, pour autant nous ne sommes pas neutres dans notre façon de faire. Au-delà d’être un centre ressources et un centre d’actions, nous pouvons jouer le rôle de rassembleur, nous pouvons être le trait d’union entre associations. Un trait d’union … cela me plaît bien comme image, aussi bien quant au rôle du Crips que quant à sa résultante : l’union.
Cette union, elle n’est pas souhaitable, elle est indispensable autant que nécessaire. Aujourd’hui les urgences sont devant nous : on doit d’abord faire face à un manque criant de données sur les trans, leur santé, la prévalence du VIH. Certes, des données existent, notamment grâce au Crips et à Act Up Paris qui ont été porteurs d’une enquête lors d’une rencontre en 2007, mais elles sont largement insuffisantes. Il y a des choses sur les trans migrantes ou en situation de prostitution avec un taux de prévalence au VIH très élevé mais les autres ?
Le VIH/sida est une urgence sanitaire mais on ne pourra pas traiter ce problème sous l’angle uniquement sanitaire : il est quand même un peu compliqué de discuter de pratiques à risque et de réfléchir sur des stratégies de prévention quand on est traité de malade mental ! Car c’est de cela dont il faut discuter : celles de la transphobie structurelle, celle de l’Etat, du monde du travail, de la famille. Et c’est en cela où il y a une bataille à mener : celle de l’information du grand public. La question est fondamentale : avant de parler de vulnérabilités spécifiques des communautés trans, quelle compréhension du transsexualisme ?
Autant de questions et bien d’autres que vous allez soulever, discuter, défendre, attaquer tout au long de l’après-midi.
Je vous souhaite des débats constructifs et engagés, des débats qui nous permettent d’avancer de façon unie pour faire progresser les choses. Je vous le redis : on est tout plus intelligents à plusieurs têtes et on est tous plus efficaces quand, malgré nos différences, on avance unis. C’est ce que j’ai appris de 20 ans de militantisme pour ce combat que nous menons tous ensemble pour la vie, l’égalité et la dignité.
Je vous remercie.
Ce mardi, en fin d'après-midi, se déroulera le bureau national de l'ADMD. Outre faire le point sur les dernières informations concernant l'affaire Vincent Lambert et la mobilisation politique pour une loi d'Ultime Liberté, nous ferons le point sur la semaine de mobilisation de l'ADMD.
En effet, du 3 au 9 mars 2014, les 132 délégations en France se mobiliseront sur les marchés et iront à la rencontre des Français pour parler fin de vie et de l'urgnce d'avoir enfin une loi légalisant l'euthanasie et le suicide assisté. Je serai moi-même sur les marchés parisiens le 9 mars...
Ce mardi, de 17h à 18h00, je serai l'invité de l'émission "Vivre avec le VIH" sur Fréquence Paris Plurielle sur la fréquence 106.3 à Paris et sur Internet (ici).
Au cours de cette émission, nous parlerons de l'action du Comité des familles et de l'interdiction des soins de conservation aux personnes mortes du VIH, du sida et des hépatites.
Et n'oubliez pas de signer ma pétition sur cette scandaleuse discrimination (ici).
Après mon élection à la présidence du CRIPS, j'ai souhaité organiser une conférence sur les trans et le sida. J'ai demandé à la chercheuse Vivaine Namaste de l'Université Concordia de Québec de travailler à l'organisation de cette réunion qui aura lieu ce lundi à la mairie du Xème arrondissement chez mon ami Rémi Féraud.
Ce sera donc avec grand plaisir que j'ouvrirai cette réunion qui rassemblera toutes les associations trans françaises.
Une nouvelle expertise médicale imposée à Vincent Lambert ; des semaines de souffrances supplémentaires
Plus que jamais, la loi Leonetti montre son incapacité à régler les questions de fin de vie et le Conseil d’Etat est obligé de l’expliquer
Comme le président de la République s’y est engagé, il faut voter une nouvelle loi pour la fin de vie, une loi d’ultime liberté
Le Conseil d’Etat reporte sa décision en attente d’une nouvelle expertise médicale. Ce sont encore des semaines de souffrances qui sont infligées à Vincent Humbert et à son épouse, retenus en « otage » selon les propos de son neveu François Lambert.
La loi Leonetti a aujourd’hui neuf ans. Mais au bout de neuf années, le conseil d’Etat est obligé d’en expliquer son contenu et ne sait pas comment la faire appliquer ni dans quelle condition. Et il s’en remet à un comité d’experts médicaux. Pourtant, ce qui devrait être recherché avant tout, c’est la volonté du patient, puisque son maintien en survie artificielle, au moyen de sondes gastriques, est avéré.
Il faut aujourd’hui agir et changer rapidement de loi, pour voter enfin une loi de liberté qui placera la volonté du patient au cœur de la prise de décision, parce qu’il est arrivé au bout de sa vie naturelle et que ce qui reste à venir lui semble indigne et relever de l’agonie plus que de la vie.
A l'occasion de la décision du Conseil d'Etat concernant Vincent Lambert, je serai l'invité de Sud Radio ce vendredi à 7h25.
Demain jeudi en fin d’après-midi, les sénateurs seront amenés à discuter la proposition de loi du groupe Europe-Ecologie Les-Verts sur la fin de fin et légalisant l’euthanasie et le suicide assisté.
Si cette proposition de loi ne sera pas votée en l’état car renvoyée en commission pour aboutir à un texte consensuel – déjà plus de 105 sénateurs ont signé une proposition de loi sur le droit de mourir dans la dignité ! - et dans l’attente du texte gouvernemental, cette discussion permettra cependant de connaître la position des sénateurs sur ce sujet et d’esquisser, je l’espère, une majorité qui pourrait voter un texte d’Ultime Liberté avant l’été.
80 000… 80 535 exactement !
Vous êtes plus de 80 000 à avoir signé la pétition que j’ai lancée avec Elus Locaux Contre le Sida pour que soient enfin autorisés les soins de conservation aux personnes mortes du VIH/sida ou d’hépatites.
Grâce à votre formidable mobilisation, à celle de personnalités - Nikos Alliagas, Erwann Binet, Laurence Boccolini, Denis Brongniart, Antoine de Caunes, Emmanuelle Cosse, Véronique Genest, Johnny et Laetitia Halliday, Anne Hidalgo, Juliette, Brigitte Lahaie, Bruno Mazure, Serge Moatti, Jean-Vincent Placé, Laurence Rossignol, Omar Sy -, des médias - Le Monde (ici) et (ici), LeNouvelObsPlus (ici), Yagg, Le Parisien (ici), 20 Minutes (ici), L'Express (ici), Allo Docteurs (ici) - ont relayé ce combat que nous menions depuis plus de 7 ans jusqu’alors dans une réelle indifférence des pouvoirs publics.
Des contacts ont été liés avec le ministère de la santé et les choses bougent enfin.
Mais rien n’est encore gagné et nous avons besoin de vous pour continuer à amplifier ce formidable mouvement de solidarité. Continuez à faire signer la pétition (ici) et demandez à vos amis de la faire tourner sur les réseaux sociaux.
C’est grâce à votre mobilisation que nous ferons enfin tomber cette honteuse discrimination. Je sais vraiment pouvoir compter sur vous !
Ce vendredi, je serai le dernier invité de l’émission « Zemmour et Naulleau » sur Paris Première à 22h45.
Après la manifestation des anti-mariage pour tous et la reculade du gouvernement sur la loi sur la famille, je reviendrai sur l’actualité chargé de cette semaine. Et face à Éric Zemmour, ça risque d’être chaud…
Alors que le Conseil d'Etat se penchera sur le dossier de Vincent Lambert, je suis l'invité de Jean-Jacques Bourdin à 7h10 sur RMC parler de la fin de vie et de la nécessité d'une loi d'Ultime Liberté.
A l’invitation de Jean-Vincent Placé, président du groupe Europe-Ecologie-Les-Verts, j’assisterai à la conférence que son groupe donnera ce mercredi au Sénat en présence du sénateur socialiste Jean-Pierre Godefroy et de la sénatrice UDI Muguette Dini sur la fin de vie.
En effet, le groupe écologiste du palais du Luxembourg a déposé une proposition de loi pour légaliser l’euthanasie qui devrait être discuté en séance le 13 février prochain.
J'étais l'invité de "Genève à chaud" sur Léman Bleu à Genève. Vous pouvez revoir l'emission en cliquant (ici).
Refus des soins funéraires aux malades du sida... par leparisien
Je profiterai d’une petite heure de liberté dans mon programme - surtout consacré à la lutte contre le sida - pour rencontrer Bernhard Sutter, le directeur d’EXIT alémanique.
Cette association suisse accompagne ses concitoyens qui ont décidé de demander un suicide assisté. Alors que le débat sur la fin de vie a lieu en France, ce sera l’occasion d’échanger sur la loi d’Ultime Liberté que nous espérons en 2014.
Ce sera sûrement la dixième fois au moins que je viens faire le point sur la situation de la politique de réduction des risques en Suisse et plus particulièrement à Genève.
Après avoir rencontré la directrice de Première ligne, Martine Baudin, je visiterai la salle de consommation à moindres risques, Quai 9, située près de la gare de Genève.
Alors que la France doit prochainement avoir des expérimentations de salles identiques, ce sera l’occasion de faire le bilan de 10 ans de politique audacieuse sur cette question en Suisse. Force est de constater que les résultats sont bons en termes sanitaires mais aussi de sécurité !
Alors qu’Elus Locaux Contre le Sida porte depuis des années la question des restrictions de circulation et d’installation des personnes séropositives, je rencontrerai l’équipe de l’IAS ce vendredi à Genève.
Nous y évoquerons les mesures à mettre en œuvre pour mobiliser contre ces interdictions qui n’ont aucun sens en termes de santé publique.