Invité de Sud Radio jeudi 3 octobre à 13h30
Demain, jeudi 3 octobre à 13h30, je serai l’invité de Sud Radio sur mon livre « Monsieur le président, laissez-nous mourir dans la dignité ! » et la question de la fin de vie.
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Demain, jeudi 3 octobre à 13h30, je serai l’invité de Sud Radio sur mon livre « Monsieur le président, laissez-nous mourir dans la dignité ! » et la question de la fin de vie.
Afin de présenter mon livre « Monsieur le président, laissez-nous mourir dans la dignité ! », je serai l’invité de Laurence Ferrari, ce mercredi 25 septembre, à 19h10 (l’émission était initialement prévue le 18 septembre). Je pourrai aussi évoquer la mobilisation de l’ADMDpour avoir enfin une loi légalisant l’euthanasie.
Chers amis,
Tout d’abord, laissez-moi vous dire combien je suis heureux et honoré d’avoir été reconduit à la présidence de notre association pour les quatre années à venir. Je mesure l’importance des responsabilités qui m’incombent de nouveau. Aussi n’ai-je pas pris cette décision à la légère.
Ma santé, précaire, me commande de réduire quelque peu mes activités dans les mois à venir. Et l’ampleur de cette mission – malgré les avancées très significatives de ces dernières années – fut un sujet de réflexion personnel.
C’est donc avec gravité et enthousiasme, avec honneur, donc, que j’ai accepté de nouveau le poste de président de notre association. J’en connais les joies. J’en connais aussi toutes les charges.
Aussi, je voudrais m’adresser solennellement à ceux qui, agitant le beau mot de démocratie, se livrent à rien d’autre qu’à un harcèlement pitoyable. Il y a dans notre association le temps du débat, le temps des candidatures et le temps de l’élection. Ce temps est placé sous la vigilance de nos statuts et d’un huissier de justice. Ensuite, vient le temps du travail, de la prise de responsabilité. Donner des leçons et des conseils alors que l’on ne remplit pas soi-même sa mission, dire et écrire « Y a qu’à » et « Faut qu’on » alors que, lorsqu’un poste de délégué est à prendre, ces mêmes personnes disparaissent, suffit. Nous n’avons ni de temps ni d’argent à gaspiller avec ceux qui viennent régler leurs problèmes psychologiques. Les bénévoles associatifs, quels qu’ils soient, ne peuvent pas tout accepter.
De la même façon, je ne crois vraiment pas que le meilleur service à rendre à notre cause est la dénonciation anonyme de faits imaginaires à des journaux à scandales. Ceux qui se livrent à ces pratiques – une poignée de petits calomniateurs – devraient cesser ou disparaître. Je leur dis bon vent et bonne chance aux associations où ils vont exercer leur caractère néfaste et pervers. Chacun doit avoir bien conscience que notre combat dérange bien des puissants et que les coups ne vont pas manquer. Et même quand ces coups bas me sont destinés, ne nous faisons aucune illusion et ceux venus d’une ex administratrice n’ont pas manqué d’être repris par nos ennemis pro life qui n’en attendaient pas tant.
Ces remerciements et cette mise au point faits, voici notre sujet. Celui de la légalisation d’une aide médicalisée à mourir, dans notre pays. Le contexte vous a été rappelé. Un président de la République élu en mai 2012 puis un Parlement renouvelé, avec au cœur de leur programme les grands sujets de société dont la légalisation d’une aide active à mourir. Des opposants – réticents à toute évolution, des conservateurs, nostalgiques d’un temps révolu – qui agitent des peurs, prêts à inventer des études loufoques pour terroriser des populations.
Légaliser l’euthanasie et le suicide assisté reviendrait à supprimer les personnes trop vieilles, nous dit-on ; trop malades, trop riches, trop pauvres, trop grandes ou trop petites, trop maigres ou trop grosses, ou trop handicapées. Les héritiers, les esthètes, les responsables de la sécurité sociale élimineraient toutes les personnes « hors-normes », par plaisir, sur un claquement de doigt. D’ailleurs, nous dit-on, les personnes âgées fuient les pays qui ont légalisé l’euthanasie : Belgique, Pays-Bas et Luxembourg jetteraient sur leurs routes des citoyens terrorisés. Les vieillards, les personnes malades, dans un exode massif, viendraient trouver refuge au Vatican de peur d’être assassinés… Je dis stop ! Stop aux mensonges. Stop aux fables. Stop aux procès en sorcellerie.
Ce lundi, en fin de journée, se déroule le bureau national d’Elus Locaux Contre le Sida. Il s’agira de préparer la prochaine assemblée générale et surtout les prochains Etats Généraux d’ELCS qui se dérouleront à l’Assemblée nationale, le 27 novembre, sous la présidence de Claude Bartolone et le haut patronage du président de la République.
Vous pouvez, dès à présent, vous inscrire pour cette importante réunion en cliquant (ici).
L’émission de Serge Moati « PolitiqueS » sera rediffusée sur LCP-AN ce dimanche 22 septembre à 13h00 et pour les couche-tard à minuit.
Pour celles et ceux qui ne l’ont pas vu samedi, il sera bien sûr question de mon nouveau livre « Monsieur le président, laissez-nous mourir dans la dignité » et de mon combat pour une loi d’Ultime liberté au sein de l’ADMD, mais aussi de mon combat personnel et collectifcontre le sida.
C’est un grand honneur d’être réélu à l’unanimité des administrateurs de l’ADMD après avoir obtenu plus de 95% des voix des électeurs de notre association qui réunit aujourd’hui près de 51 000 adhérents. Une des plus grandes associations françaises.
Je voudrai d’abord remercier tous les adhérents et militants de l’ADMD, tous nos 130 délégués, les bénévoles de ADMD Ecoute et bien sûr nos nouveaux administrateurs élus pour la confiance qu’ils nous témoignent ainsi.
Une confiance qui nous oblige à toujours faire plus pour obtenir notre Ultime Liberté.
Durant ces dernières années, bien que bénévole, je n’ai jamais épargné ni ma peine ni mon temps en faisant annuellement plus de 50 réunions en province, répondant à toutes les invitations qui me sont lancées.
En interpellant le président de la République avec mon nouvel ouvrage « Monsieur le président, laissez-nous mourir dans la dignité ! », j’ai voulu poser la première pierre d’une grande mobilisation cet automne. Partout nos délégués porteront la parole de nos militants, comme encore ici à Bordeaux.
Le 2 novembre, journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité, j’appelle chacune et chacun d’entre vous à se mobiliser dans vos départements ou en Ile-de-France, place de la République à 18h00, pour exiger de notre Président et de nos parlementaires qu’ils légifèrent enfin pour le droit de mourir dans la dignité.
Et comptez, une fois de plus, sur moi pour crier fort : notre demande touche à l’intérêt général de nos concitoyens. C’est une loi pour tous, car elle place la volonté au centre de toutes les décisions qui le concernent.
En attendant, encore merci pour votre confiance !
A 14h00, après l’élection du nouveau bureau, l’ADMD invite les Bordelais à une grande réunion publique en faveur de notre Ultime Liberté.
Elle se déroulera au Centre de Congrès Cité mondiale de Bordeaux.
De très nombreuses personnalités interviendront notamment Philippe Mahoux, président du groupe PS au Sénat Belge, Jacqueline Herremans, présidente de l’ADMD-Belge, le docteur belge Yves de Locht, Paul Pierra les parlementaires Véronique Massoneau, Alain Fouché et bien d’autres…
La réunion sera précédée à 13h30 et suivie d’une séance dédicace où je pourrai signer « Monsieur le Président, laissez-nous mourir dans la dignité ! » organisée par la librairie La machine à lire.
Venez très nombreux !
Ce matin se déroulera la 33ème assemblée générale de l’ADMD au Centre de congrès Cité mondiale de Bordeaux.
A cette occasion, nous présenterons les différents rapports légaux – moral, d’activités, financier, social et celui du commissaire aux comptes.
Les 50 600 adhérents ont pu voter par correspondance, sous le contrôle d’un huissier durant tout l’été, et pourront à continuer à voter sur place à Bordeaux.
En fin de matinée, nous connaitrons ainsi la composition du nouveau conseil d’administration. Si je suis réélu administrateur, je présenterai ma candidature à une nouvelle réélection à la tête de notre association. Le nouveau conseil d’administration se réunira dès les résultats proclamés pour élire son nouveau bureau.
Après avoir remercié nos militants de Bordeaux qui organisent notre 33ème assemblée générale, je présiderai le dîner des 130 délégués de l’ADMD, réunis à Bordeaux, pour deux jours.
Plus que jamais notre association est mobilisée pour obtenir notre Ultime Liberté.
Ce vendredi à 15h30, avec Fabien Robert, délégué départemental d’ELCS, j’animerai une réunion contre le sida à la mairie de Bordeaux.
Il s’agira de faire le point sur la situation du VIH en Gironde et d’évoquer l’implication des élus locaux contre cette pandémie.
Je serai l’invité de Serge Moati le samedi 21 septembre à partir de 10h00 sur LCP-AN en troisième partie de sa nouvelle émission « PolitiqueS ».
Il sera bien sûr question de mon nouveau livre « Monsieur le président, laissez-nous mourir dans la dignité » et de mon combat pour une loi d’Ultime liberté au sein de l’ADMD, mais aussi de mon combat personnel et collectif contre le sida.
L’émission sera aussi rediffusée dimanche 22 septembre à 13h00 et pour les couche-tard à minuit.
Afin de présenter mon livre « Monsieur le président, laissez-nous mourir dans la dignité ! », je serai l’invité de Laurence Ferrari, ce mercredi 18 novembre, à 19h10. Je pourrai aussi évoquer la mobilisation de l’ADMD pour avoir enfin une loi légalisant l’euthanasie.
Dès vendredi, les 130 délégués de l’ADMD seront réunis à Bordeaux pour notre 33èmeassemblée générale.
A l’invitation de son président, le député du Rhône Jean-Louis Touraine, je serai auditionné ce mercredi 18 septembre par le groupe d’études sur le sida de l’Assemblée nationale.
Alors que le sida ne fait plus vraiment partie ni de l’agenda politique ni de l’agenda médiatique, je pourrai notamment rappeler qu’en France, jamais autant de personnes n’ont vécu avec le VIH – 150 à 160 000 personnes – et que plus de 30 000 d’entre elles ne savent même pas qu’elles sont séropositives.
A noter que le 27 novembre prochain, les Etats Généraux d’Elus Locaux Contre le Sida se dérouleront à l’Assemblée nationale.
(Ci-dessous : Photo prise à la fin de la réunion avec le Pr Touraine).
Si l’emploi du temps est serré entre activités professionnelles, militantisme, promotion du livre et … mariage, le sida lui ne prend pas de vacances et je dois suivre régulièrement son évolution.
Comme toujours, quelques mots sur mon dernier rendez-vous médical avec le professeur Willy Rozenbaum et mes dernières analyses biologiques pour rappeler à ceux qui en doute que la vie avec le VIH n’est pas si simple... Je vous confie juste ce qui semble hors normes…
Voilà mon énumération à la Prévert : Glycémie à jeun, 1,35g/l pour une moyenne qui la situe entre 0,74 et 1,06. Le Phosphore à 23mg/l pour une moyenne entre 27 et 45 ; La Protéinurie est à 427mg/l pour une moyenne qui devrait être inférieure à 150 ; la Glycosurie à 4g/l et inférieure à 0,45 ; la Microalbuminurie à 47,6mg/l et une normal inférieure à 20. Le rapport protéines/créatinine est à 534mg/g pour une normale entre 22 et 221 et la Micoalbumine/créatine à 93mg/g pour une normale entre 1,8 à 22.Enfin la Glycosurie est à 8,40g/l pour une normale inférieure à 0,15 et sur 24h à 8g/24h alors qu’elle devrait être inférieure à 0,5.Les Lymphocytes T CD4 sont de 364/mm3 pour une normale qui les situe au dessus de 500. Mais excellente nouvelle, la charge virale est toujours indétectable…
L’avenir dure toujours…
Lettre à François Hollande :
Ne laissez pas voter une loi Leonetti de gauche sur la fin de vie !
Monsieur le Président, rendez-nous notre Ultime Liberté !
(tribune du Huffington Post [ici])
Monsieur le Président,
Voilà maintenant dix ans que, le 26 septembre 2003, le docteur Frédéric Chaussoy libérait de ses souffrances le jeune Vincent Humbert, que sa mère Marie n’avait pu, malgré tout son amour, aider à accomplir sa volonté. Voilà également un peu plus de cinq ans que, le 19 mars 2008, Chantal Sébire mettait fin à ses jours. Cinq ans enfin que Rémy Salvat, 23 ans, en une nuit d’été, seul, après dix-huit années d’insupportables souffrances, se suicidait dans sa chambre, à l’aide de médicaments.
« Je les prends parce que je peux encore le faire. Bonne nuit », furent les derniers mots qu’il laissa à ses parents, Régine et Jean-Pierre.
Vincent Humbert, Chantal Sébire et Rémy Salvat ont écrit à vos prédécesseurs. « Vous avez le droit de grâce, et moi, je vous demande le droit de mourir », dictait Vincent à sa maman, dans sa lettre au président Jacques Chirac, le 20 novembre 2002.
Des lettres comme celles-ci, l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD), une association de près de 51 000 adhérents que j’ai l’honneur de présider, en reçoit des dizaines chaque année.
Certaines vous ont été directement adressées, telle celle de Damien Delmer, 33 ans, atteint d’une mucoviscidose incurable, vous demandant « le droit de partir dans la dignité ». Votre chef de cabinet a répondu à ce jeune homme, qui ne pèse plus que 37 kilos, que « la loi de 2005 constitue une avancée certaine », mais qu’il « est malheureusement des situations dramatiques auxquelles ce texte ne répond pas. »
Justement, la loi Leonetti qui régit la fin de vie dans notre pays montre et, depuis longtemps, d’une part ses limites et, d’autre part, bien des ambigüités comme votre chef de cabinet le reconnaît entre les lignes dans sa réponse au jeune et courageux Damien.
Cette loi faite par des médecins, pour des médecins, montre, plus de huit ans après son vote, qu’au final le patient en fin de vie n’est pas au centre des décisions qui le concernent.
Cette situation n’est plus acceptable aujourd’hui.
On ne peut parler à longueur de discours politique de démocratie sanitaire et ne pas écouter les patients notamment au moment le plus singulier de leur vie : celui de leur mort !
Monsieur le Président, durant la campagne électorale de 2012, vous avez soulevé un immense espoir en promettant, dans votre proposition 21, de permettre au mourant de demander à être libéré de souffrances insupportables et que rien ne peut soulager.
Vous avez aujourd’hui une majorité parlementaire qui s’est aussi engagée à voter une loi qui prenne enfin en compte celui qui est dans le lit et pas seulement ceux – mandarins, héritiers - qui gravitent autour.
Le temps est venu de voter une grande loi sur la fin de vie qui restera, au même titre que celle que vous avez courageusement porté sur le mariage pour tous au Panthéon des grandes réformes de société.
Monsieur le Président, ne cédez pas aux sirènes des grands mandarins ni des extrémistes religieux qui veulent nous faire vivre dans une société inégalitaire, liberticide ou d’un autre temps.
Monsieur le Président, ne vous contentez pas de proposer une loi Leonetti de gauche comme certains vous le conseillent !
Soyez comme vous savez l’être si souvent : audacieux et humaniste.
Monsieur le Président, laissez-nous mourir dans la dignité !
Monsieur le Président, rendez-nous notre Ultime Liberté !
Jean-Luc Romero
Président de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD)
Auteur de « Monsieur le Président, laissez-nous mourir dans la dignité ! »