La révélation du sida dans L'Hebdo (grand hebdo suisse)
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Je me réjouis d’apprendre enfin que la police des polices a ouvert une enquête sur les auteurs de l’arrestation de Florence en décembre 2005.
Cela fait bien longtemps que Florence dénonce les conditions scandaleuses de son arrestation et la manipulation qui entache, dès le départ, la procédure judicaire engagée à son encontre. Depuis bien longtemps, elle est la seule à dire la vérité.
Tout son dossier démontre son innocence et, cet été, ses avocats le démontreront encore en déposant un recours (l’Amparo) devant la Cour suprême mexicaine.
Je réitère mon total soutien à Florence et me rendrai au Mexique les 23 et 24 août prochain pour dire à Florence à quel point ses soutiens français sont à ses côtés pour dénoncer l’injustice qu’elle subit depuis près de 5 ans.
Florence est innocente. Les autorités mexicaines doivent enfin le reconnaître !
A l’occasion de la 18ème conférence internationale sur le sida, la Déclaration de Vienne est une déclaration officielle qui vise à améliorer la santé et la sécurité communautaires par le biais de l’intégration de preuves scientifiques dans les politiques sur les drogues illicites. De nombreux scientifiques, professionnels de la santé et des citoyens appuient ce document afin de porter ces enjeux à l’attention des gouvernements et des organismes internationaux, et de montrer que la réforme des politiques sur les drogues est une question d’importance primordiale à l’échelle mondiale.
La déclaration a été rédigée par une équipe de spécialistes internationaux et mise de l’avant par plusieurs des plus importants organismes scientifiques qui œuvrent en politiques sur le VIH et le sida à l’échelle mondiale: la Société internationale sur le sida, le Centre international pour la science dans les politiques sur les drogues (ICSDP) et le Centre d’excellence de la C. B. en VIH/sida. Pour lire et surtout signer la Déclaration, cliquez (ici).
La 18ème conférence internationale sur le sida, qui se déroule à Vienne du 18 au 23 juillet 2010, réunit plus de 25.000 participants : médecins, chercheurs, militants associatifs, personnes vivant avec le sida, responsables politiques et d’ONG. Cette conférence, à laquelle je participe en qualité de président du CRIPS, qui gère le stand France, et de président d’Elus Locaux Contre le Sida se veut, cette année, la « conférence des sans voix ». Cela veut dire que les organisateurs ont choisi sous le thème « Des droits ici et maintenant » de mettre l’accent sur les droits des malades des populations marginalisées.
La conférence sur le sida est devenue l’une des plus grandes conférences au monde et un moment politique particulièrement fort même si cette année peu de responsables politiques de premier plan sont présents.
Pour mémoire, le sida, c'est 33 millions de séropositifs dans le monde, 2 millions de mort par an. Seuls 5,2 millions sur 15 millions de personnes qui en ont besoin bénéficient de traitements. Il faudrait 25 milliards de dollars pour soigner tous les maldes en 2010 : on ne dispose que de 13,7 milliards cette année...
Vous pouvez retrouver l’interview que j’ai donnée à Julien Peyron pour France 24 en cliquant ici. Elle concerne la XVIIIème conférence internationale, qui se déroule à Vienne, et bien sûr les grands enjeux dans la lutte contre le sida. J’ai par ailleurs répondu aux questions de BFM TV, France Culture et Europe 1.
Aujourd’hui, j’ai regretté que le plan national de lutte contre le sida 2010-2014 soit reporté à l’automne comme l’a annoncé la ministre. Déjà 7 mois de perdus… Bonne nouvelle quand même, Roselyne Bachelot s’est prononcée en faveur de l’expérimentation des salles d’injection lors de son passage à Vienne.
Lire aussi ma réaction à Yagg sur l'itw de R. Bachelot à Libération (ici).
A l’occasion de la 18ème conférence internationale sur le sida, qui se tient à Vienne, et à laquelle je participe, je serai l’invité du JT d’Europe 1 en direct de 12h40 à 13 heures. Ce sera pour moi l’occasion de revenir sur les grands enjeux de cette conférence, notamment les inquiétudes concernant le financement des traitements pour les malades des pays pauvres. En 2010, il faudrait 25 milliards de dollars pour soigner les 15 millions de malades qui en ont besoin actuellement et … d’urgence. On a à peine 13,7 milliards…
Alors que lors de la crise bancaire, on a su trouver plusieurs milliers de milliards de dollars, on est aujourd’hui incapable d’en trouver une dizaine supplémentaire pour éviter qu’en 2010, 2 millions d’êtres humains meurent !
J’évoquerai aussi la France. Aujourd’hui, la ministre de la santé vient à Vienne mais il semble qu’elle n’annoncera pas le plan de lutte contre le sida 2010-2014 attendu. Ce retard est grave car il s’agit aujourd’hui de faire évoluer notre prévention en intégrant les traitements et notre politique de dépistage sachant que sur les 160.000 personnes vivant avec le sida en France, 40 à 50.000 ne connaissent pas leur statut.
PARIS — HIV may be dismissed by some as a treatable disease, but as middle-aged Frenchman Jean-Luc Romero can attest, living with antiretroviral drugs means a daily battle with queasiness.
Side effects are an often-overlooked downside of highly active antiretroviral therapy (HAART), the drugs that have turned HIV from a death sentence to a manageable illness.
If the media chirpily dub HAART a drug "cocktail", HAART is definitely not a fun experience, Romero said.
The powerful drugs can have toxic side effects and, unless a cure for AIDS is found some day, have to be taken for the rest of one's life.
"They are like tiny bombs which prevent the AIDS virus from replicating, but also they destroy a host of other things," the 51-year-old councillor for the Paris region said an interview.
In his long litany of woes, Romero suffers from aching muscles, acute diarrhoea and lipodystrophy, a notorious HAART-related condition in which fat can accumulate on the belly or as a "buffalo hump" on the back of the neck, yet disappear from the face, leaving a patient looking sunken-eyed.
He is haunted especially by exhaustion, a never-ending feeling of being unwell and of "premature ageing", that his body and a mind have become old before their time.
"I don't know what it's like to sleep for more than three hours in one go," said Romero. "Even when I come back from holiday, I can't say, 'I feel really relaxed.'"
Life for Romero is dictated by the pill box. He takes six HAART tablets a day, four tablets for diabetes -- another HAART risk -- and throughout the day takes quantities of medication for the diarrhoea.
Even so, Romero, as president of an association gathering local officials in the fight against AIDS, is the first to praise HAART as a lifesaver.
In 1987, at the age of 27, he learned that he had the human immunodeficiency virus (HIV).
At that time, such news heralded a long, painful and inevitable descent towards death. The only medication was AZT, which had "horrifying" side effects and had to be taken every four hours.
"We lived from day to day. There was no point planning beyond that. We saw people dying all around us, and we would say, 'That will be us one day.' We didn't think about the future, because the present was all we had. I remember thinking, 'I won't live beyond 30'."
All that changed in 1996, when HAART became available -- in rich countries at least, for it would take another decade for the lifeline to be cast to poorer nations in Africa.
Today, millions of people are not only kept alive by HAART but able to hold down jobs, have a social life or a family.
The drug regimen, initially a punishing 27 pills a day, has been hugely simplified -- some take a single pill a day -- and some of its side effects, including lipodystrophy, are not as bad as before.
In the light of this success, experts at the six-day International AIDS Conference opening in Vienna on Sunday will debate whether treatment guidelines should be overhauled, so that HAART is given to patients when their infection is at a lower threshold. Reducing mortality will have to be balanced against side effects.
If HIV has been reduced in the public's mind to the status of a chronic illness, many people have still not placed it on the same footing as routine conditions such as cancer or heart disease, said Romero.
In France, shame, stigma and discrimination, especially in employment, are deeply rooted, he said.
"At the time when I found out I was infected, there was compassion. Today, the notion of blame is even stronger," said Romero.
Living with HIV "is something that you never get used to", he said.
"For nearly 25 years I have had to live in the consciousness of death, and that has forced me to squeeze every single drop out of life."
C’est ce dimanche 18 juillet que s’ouvre la 18ème conférence internationale sur le sida à Vienne en Autriche. Elle s’achèvera le 23 juillet.
J’assisterai aux premiers jours de cette grande conférence en ma qualité de tout nouveau président du CRIPS-Ile-de-France – Le CRIPS gère le stand France – et bien sûr de président d’Elus Locaux Contre le Sida. Cette conférence réunit des milliers de soignants, chercheurs, politiques, militants associatifs, labos tous les deux ans. C’est le plus grand événement international de la lutte contre le sida.
Alors que s’ouvre demain, à Vienne, la 18ème conférence internationale sur le sida, 51 pays interdisent toujours leur territoire aux personnes séropositives.
2010 avait pourtant bien commencé avec le levée des interdictions aux Etats-Unis, en Chine puis, plus récemment, en Namibie. Il faut plus que jamais continuer la mobilisation, car il est scandaleux que les sidéens soient considérés comme des terroristes.
ELCS publie une carte flyer sur cette question à l’occasion du congrès mondial de Vienne et a remis à jour son plaidoyer pour la fin des interdictions de s’installer ou de circuler des personnes séropositives. Vous pouvez les demander à ELCS en cliquant ici.
Alors que s’ouvre ce week-end à Vienne la 18ème conférence sur le sida,
Jean-Luc Romero appelle le président français
à reprendre le leadership dans ce combat
pour la vie et la classe politique à se remobiliser.
Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida (ELCS) et du CRIPS Ile-de-France - qui gère le stand France à Vienne -, membre du Conseil national du sida, appelle les autorités françaises et notamment le président de la République, à reprendre le leadership dans la lutte contre le sida au niveau mondial et à refaire du VIH une priorité de santé publique dans notre pays.
La récente commission d’enquête parlementaire sur la grippe A a montré que lorsqu’il y a une volonté gouvernementale de se mobiliser, les financements sont là. On sait aujourd’hui que si l’accès universel à la prévention et aux traitements était mis en place dans le monde, la pandémie de sida pourrait être drastiquement enrayée.
Avec Jacques Chirac, la France avait été à la pointe du combat mondial contre cette pandémie et à l’origine du fonds mondial contre le sida ainsi que de la taxe sur les billets d’avion et d’Esther. Ce leadership, comme l’a rappelé récemment un avis du Conseil national du sida et de la conférence nationale de santé, n’est plus assuré par notre pays.
Jean-Luc Romero qui sera, une fois de plus, l’un des rares élus français à se déplacer à Vienne, regrette le manque de mobilisation actuel de la classe politique et espère que contrairement à Mexico où le gouvernement français n’avait dépêché aucun ministre, des membres du gouvernement viendront témoigner de la volonté française de se mobiliser et d’apporter le soutien français aux contributions innovantes qui pourraient être mises en place pour financer l’accès des plus pauvres aux traitements.
ELCS édite à l’occasion de la conférence de Vienne des flyers sur les interdictions de circuler et de s’installer pour les personnes séropositives dans encore 51 pays du monde et publie un plaidoyer sur cette question en anglais et en français. Jean-Luc Romero compte aussi sur le gouvernement français pour vaincre définitivement les réticences de ces gouvernements qui, au lieu de s’attaquer à la maladie, continuent à s’attaquer aux malades.
Je décolle, ce soir, pour Vienne en Autriche afin d’assister à la 18ème conférence internationale sur le sida qui débutera dimanche.
J’aurai l’occasion de vous parler de cette conférence dans les tous prochains jours.
J’ai fait de la levée des interdictions d’entrée et de s’installer pour les séropositifs un de mes combats depuis bien des années.
C’est pourquoi, je ne peux que me réjouir qu’en juillet, un nouveau pays, la Namibie, vient de renoncer aux interdictions d’entrée sur son territoire des personnes vivant avec le sida.
Ces interdictions n’ont aucun sens en termes de santé publique et sont discriminatoires vis-à-vis des personnes touchées. Alors que c’est contre la maladie qu’il faut se battre, on a encore l’impression que certains pays ont choisi de se battre contre les malades. C’est intolérable en 2010.
Pour la 18ème conférence internationale contre le sida qui s’ouvrira la semaine prochaine à Vienne, Elus locaux Contre le Sida sortira un flyer pour sensibiliser les acteurs politiques à cette discrimination et a réactualisé un livret publié en anglais et en français expliquant notre mobilisation contre ces interdictions d’entrée et de s’installer dans de nombreux pays faites aux personnes séropositives qui sont ainsi considérées comme de vraies terroristes !
C’est historique !
La cour de cassation a, dans une décision de ce jeudi 8 juillet, admis un lien de filiation entre une petite fille de 10 ans et la compagne biologique de sa mère. La plus haute juridiction française a reconnu cette adoption conclue aux Etats-Unis entre une américaine - la mère biologique - et une française, sa compagne. Cette décision fera jurisprudence pour les couples homosexuels binationaux dont l’un aurait adopté l’enfant de son partenaire étranger.
Mais cette décision ne s’imposera pas aux couples homosexuels français, ce qui pose un sacré problème d’inégalité.
Cette décision montre qu’une nouvelle fois la justice précède le législateur et les responsables politiques, qui, en France, ne veulent prendre en compte la réalité de l’homoparentalité.
Des dizaines de milliers d’enfants vivent dans des familles homosexuelles : ils doivent avoir les mêmes droits que les autres. En cédant à sa frange la plus conservatrice, le gouvernement n’a toujours pas tenu la promesse de campagne du candidat Sarkozy de créer un statut de beau-parent. Il serait temps que le gouvernement comprenne que l’homoparentalité est une réalité en France et que les familles homosexuelles doivent enfin avoir les mêmes droits que les autres familles.
La Cour de justice fédérale de Californie a une sacrée responsabilitité. Elle doit dire, cet été, si l’interdiction du mariage homosexuel inscrite à la constitution californienne depuis novembre 2008 suite à l’initiative populaire, la Proposition 8, est conforme à la Constitution américaine.
Cette décision est particulièrement attendue car 18.000 couples homosexuels ont été mariés avant le vote de la proposition 8. Les seuls arguments des opposants au mariage de même sexe a été de dire que le mariage était réglementé par la société pour assurer la procréation… Au vu de cet argument, bien des couples hétéros - les seniors ménopausés - vont pouvoir faire une croix sur la possibilité de se marier ou de se remarier.
La décision de la cour californienne est attendue avec impatience. Réponse : cet été !
Vu de France, cela paraît incroyable. Et pourtant, le vendredi 11 juin, les 49 membres du Parlement islandais ont voté à l’unanimité l’ouverture du mariage aux homosexuels. Un vote qui montre, une nouvelle fois, le décalage par rapport à notre vieux pays qui va finir par être un des derniers de l’Occident à ne pas permettre aux homosexuels d’être des citoyens à part entière.
Il faut dire que l’Islande a un peu d’avance sur nous car elle est le seul pays au monde à être présidé par une femme ouvertement homosexuelle : Yohanna Sigurdardottir.
Communiqué de Presse du 29 juin 2010
Le plan national de lutte contre le sida : une occasion ratée
Le plan national sida 2010-2014 n’est absolument pas à la hauteur des enjeux, déplorent Jean-Paul Huchon, Président de la Région Ile-de-France, et Jean-Luc Romero, conseiller régional et président du CRIPS.
Jean-Paul Huchon et Jean-Luc Romero partagent totalement les critiques de la Conférence nationale de santé et du Conseil national du sida. Ils regrettent la précipitation dans laquelle le projet de plan a été soumis aux deux instances consultatives. Les deux instances ont dû rendre leur avis sur la base de quelques pages et en très peu de temps.
Sur le fond, les réponses du plan, copier-coller du précédent, ne sont pas à la hauteur des grands enjeux de la prévention. Le plan n’a pas retenu la proposition d’un dépistage systématique qui avait été faite par la Haute autorité de santé. On sait pourtant que proposer un dépistage à toutes les personnes de 15 à 70 ans serait le meilleur moyen de faire reculer le VIH.
Le plan n’est pas non plus à la hauteur des enjeux internationaux. Avec ces propositions, la France ne fait plus de la lutte contre le sida une priorité de santé publique au plan international.
Pour Jean-Luc Romero, « avec ce plan, la France ne se donne absolument pas les moyens d’enrayer l’épidémie. C’est une occasion ratée ».
Région française la plus touchée par l’épidémie, l’Ile de France est mobilisée depuis plus de 20 ans sur la prévention du Sida et l’accompagnement des personnes touchées. Chaque année, elle y consacre un budget de 5 M€ pour, notamment, financer le Centre régional d’information et de prévention du Sida, qui mène des actions dans les collèges et les lycées. Le CRIPS lancera dans les prochains mois une campagne de communication vers la population francilienne pour inciter au dépistage général.
La Région Ile-de-France a aussi fait de la lutte contre le sida une priorité de sa politique internationale. Un nouveau rapport cadre sera bientôt proposé à l’assemblée régionale pour soutenir les projets des associations et des ONG franciliennes dans ce domaine.
Pour ceux qui sont passés à la lecture numérique de leurs livres, je suis heureux de vous annoncer que mon dernier livre « Les voleurs de liberté » est désormais disponible en format numérique. Alors qu’en version papier, son prix est de 18,50€, il n’en coute pour la version numérique que 9,99€ sur Numilog.
Vous pouvez désormais acquérir la version numérique en cliquant ici et dès le 1er juillet sur votre iPad grâce à l'application iPad de Numiblog.