Sortie officielle du Guide API d'ELCS créé et réalisé par Christophe Michel-Romero
Ce mercredi, à 18H, à la mairie du 3ème arrondissement sera présenté le Guide API d'ELCS. Ce guide a été créé par Christophe...
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Ce mercredi, à 18H, à la mairie du 3ème arrondissement sera présenté le Guide API d'ELCS. Ce guide a été créé par Christophe...
Dans le rapport que j'avais fait pour la maire de Paris, j'avais proposé comme première mesure la mise en oeuvre d'un prix international qui récompenserait en France et dans le monde des associations ou des militants très engagés contre les LGBTQI phobies et pour l'égalité.
Ce 17 mai, la maire de Paris, Anne Hidalgo remettra le prix dont je suis secrétaire général après la délibération du jury auquel appartient notamment Miss International Queen que j'ai eu la chance de connaître en mars dernier en Thaïlande.
Impressive Pete Buttigieg !
Brave and useful message ! I hope Americans are ready to vote for a gay candidate for the presidential election, not because he is gay, but because he is the best candidate with the best ideas for this great country ! #PeteButtigieg
Pas le temps de rentrer de Bretagne que je serai déjà à Varsovie pour intervenir ce samedi matin sur la fin de vie à l'invitation du mouvement athéiste. Micheline Clayes y interviendra aussi.
Ce jeudi après-midi, je rencontrerai le docteur Michel Bureau, président du conseil de la fin de vie du Québec. Ce sera l'occasion d'évoquer la politique québécoise et canadienne qui a légalisé l'aide active à mourir.
Lettre ouverte à Emmanuel Macron dans le journal Le Monde
Les Français réclament une loi de liberté pour leur fin de vie : écoutez-les !
Réunion sur la fin de vie dans le cadre du Grand Débat National, le jeudi 21 février 2019, à 17 heures, à l’Espace Charenton
(3, rue Théodore-Hamont – Paris 12e)
L’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité publie dans le journal Le Monde (édition du 13 février, datée du 14 février) une lettre ouverte au président de la République, Emmanuel Macron, dans laquelle Jean-Luc Romero-Michel, président de l’ADMD, l’appelle à s’emparer du sujet de la fin de vie, même s’il les questions de société n’ont pas été intégrées au Grand Débat National.
Depuis la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, la France contraint ses citoyens à un choix cruel entre obstination médicale et sédation, c’est-à-dire l’injection d’un sédatif suivie d’une dénutrition et d’une déshydratation, jusqu’à ce que mort s’en suive. Et les drames en fin de vie, rapportés par la presse et les témoignages de Françaises et de Français, se succèdent dans l’émotion permanente.
Alors que l’Espagne, le Portugal, l’Ecosse et même la très catholique Italie se sont emparés du sujet de l’euthanasie et/ou du suicide assisté, la France reste campée sur une position liberticide (la parole du patient n’est pas respectée) et agonique (la mort survenant en plusieurs jours, sans que l’on puisse affirmer, selon le professeur Régis Aubry, qu’elle ne survient pas dans la souffrance).
Jean-Luc Romero-Michel demande au président de la République d’entendre la voix des 90% des Français qui demandent la légalisation de l’aide active à mourir et de demander au Parlement de légiférer ; une loi d’intérêt général, respectueuse des volontés et des consciences, qui accorde un droit supplémentaire à ceux qui le souhaitent mais aucune obligation aux autres.
Cette loi serait également une belle façon de redorer l’image du pouvoir exécutif, en suivant les traces de celles et ceux (Robert Badinter, Simone Veil…) qui ont libéré et ouvert notre société à de nouveaux droits… Emmanuel Macron doit y réfléchir.
Un débat sur le sujet de la fin de vie sera organisé par l’ADMD autour de son président, Jean-Luc Romero-Michel, modéré par la journaliste Wendy Bouchard, le jeudi 21février 2019, à 17 heures, à l’Espace Charenton (3, rue Théodore-Hamont – Paris 12e). Le président de la République y a été invité…
Je participerai à la soirée organisée par la communauté tibétaine de France à l'occasion de la célébration du nouvel an tibétain. Beaucoup de ces tibétains ont dû s'exiler chez nous, car ils subissaient tortures et privation de liberté de la part du régime chinois.
Alors que nous célébrons aujourd’hui la Journée mondiale de lutte contre le Sida, il est temps pour nous de faire le bilan. Dans nos représentations collectives, le Sida est encore perçu comme une maladie sans issue. Pourtant, la fin du Sida, c’est bien possible ! pour peu que nous nous donnions les moyens.
Le cadre d’action onusien
L’ONUSIDA souhaite mettre un terme au Sida à l’horizon 2030 ! Mais pour y parvenir, il faudrait d’ici 2020 que : 90% des personne séropositives soient dépistées, que 90% de ces personnes séropositives soient sous traitement et qu’enfin 90% d’entre elles aient une charge virale indétectable. Alors quel bilan pouvons-nous dresser ? car au final, 2020 c’est demain !
La poursuite de ces objectifs reste malheureusement très disparate à travers le globe. La région la plus avancée reste sans aucun doute l’Amérique du Nord et l’Europe occidentale et centrale. Mais là encore certains chiffres sont loin du compte. En 2017, d’après une enquête de l’ONUSIDA parue en 2018, au sein de la région « Amérique du Nord et Europe de l’Ouest et centrale », seulement 65% des personnes vivant avec le VIH ont une charge virale indétectable. Nous sommes bien loin des 90% escomptés à l’horizon 2020 !
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EN 2017, PART DES PERSONNES SÉROPOSITIVES[1]… OBJECTIFS D’ICI 2020 : 90 – 90 - 90 |
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…DÉPISTÉES |
…SOUS TRAITEMENT |
…AYANT UNE CHARGE VIRALE INDÉTECTABLE |
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AFRIQUE AUSTRALE ET DE L’EST |
81% |
66% |
52% |
AFRIQUE DE L’OUEST ET CENTRALE |
48% |
40% |
29% |
AFRIQUE DU NORD ET MOYEN-ORIENT |
50% |
29% |
22% |
AMÉRIQUE DU NORD ET EUROPE DE L’OUEST ET CENTRALE |
85% |
76% |
65% |
AMÉRIQUE LATINE |
77% |
61% |
52% |
ASIE ET PACIFIQUE |
74% |
53% |
45% |
CARAÏBES |
73% |
57% |
40% |
EUROPE DE L’EST ET ASIE CENTRALE |
73% |
36% |
26% |
Poursuivre les mesures préventives…
Les effets combinés de la hausse des dépistages et des traitements ont prouvé leur pouvoir préventif. Plus le nombre de personnes séropositives sont dépistées, plus elles sont sous traitement, moins elles présentent un risque de transmission du virus. Les centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD) jouent déjà un rôle très important dans ce sens.
Mais il faudrait désormais aller plus loin. Les autotests, par exemple, présentent l’avantage de toucher encore plus de populations : celles et ceux pour qui la discrétion est indispensable ou qui par pudeur seraient plus à même de réaliser le test seuls. Aussi, pas tout le monde vit près d’un CeGIDD ! L’autotest a donc cette capacité de réduire les distances entre le patient et son dépistage. Mais son coût reste tout de même onéreux et non remboursé par l’Assurance maladie : comptez environ 20€ ! Les organismes de couverture sociale devraient au moins prendre en charge une partie de son coût.
De la même manière, le remboursement annoncé par Agnès Buzyn du préservatif est une bonne nouvelle que je souhaite saluer de nouveau. Il s’agit d’un premier pas vers la gratuité. Le préservatif est à la base de toute politique de prévention du VIH. Mais là encore, de nombreuses questions restent en suspens : quel est le niveau de remboursement ? le reste à charge sera-t-il remboursé par les mutuelles ? dans quelles conditions se fera la prescription ? Autant d’interrogations qui laissent penser qu’un simple remboursement partiel sur la base d’une prescription médicale ne peut s’avérer pleinement satisfaisante.
…De façon à la fois systémique et ciblée
Nous pouvons déployer toutes les mesures préventives que l’on veut. Si l’on ne lutte pas efficacement contre les préjugés sérophobes, tout ce travail peut s’avérer inefficace. Le regard que jette la société sur les personnes séropositives est bien hostile et accusateur. Les personnes séropositives ont presque tendance à se sentir coupables d’avoir contracté le virus. C’est consternant de noter une telle évolution depuis les années 1990 où une véritable empathie se dégageait des premières campagnes de sensibilisation. Cette hostilité désormais quasi-endémique peut malheureusement freiner certaines personnes à se faire dépister, par crainte de découvrir qu’elles appartiennent à un groupe longtemps pointé du doigt. Il est donc très important de lutter contre la sérophobie ; il en va de la lutte même contre le VIH !
À Élus locaux contre le Sida (ELCS), que j’ai le plaisir de présider, nous avons conçu avec l’aide de mon défunt époux, Christophe, à qui je souhaite rendre ici un hommage, une exposition itinérante. Nous l’avons intitulée : « Portraits de Vi(h)es ». Christophe avait conçu cette exposition comme un moyen de sortir les personnes séropositives de leur statut de patient et leur redonner la place de sujet. Mon vœu serait que le travail de Christophe se poursuive avec des initiatives similaires partout en France, en Europe et dans le monde pour combattre la sérophobie et de ne pas créer chez les personnes qui souhaitent se faire dépister une peur supplémentaire à celle de contracter le virus : appartenir une catégorie sociale à la marge !
Il y a aussi des populations vulnérables que l’on doit prendre en compte avec plus de précautions : les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes (HSH) et les personnes nées à l’étrangers – dont les ¾ en Afrique subsaharienne. Ces deux populations constituent respectivement 45% et 38% des nouvelles découvertes en France en 2017[2]. Il convient d’accorder plus de moyens à la prévention pour ces populations et s’adresser à elles dans les lieux de socialisation communautaires.
Sur la question des personnes nées à l’étranger, il convient d’intégrer davantage les enjeux de lutte contre le Sida aux politiques françaises d’aide au développement. Aujourd’hui, le Conseil national pour le développement et la solidarité internationale (CNDSI), ne comporte aucune association agissant exclusivement dans le champ du VIH[3], même si je tiens à saluer la présence d’associations comme Médecins du Monde. La prise en compte de la propagation du virus doit orienter les champs d’action de notre aide au développement.
Aussi, ne laissons pas de côté ces populations, oubliées de la prévention : les seniors ont constitué en 2016 20% des nouvelles découvertes de séropositivité[4]. Pourtant, la prévention ne s’adresse que très peu à cette population.
Une maladie politique
Nous avons aujourd’hui les moyens et les outils pour lutter contre le Sida en France mais aussi dans le monde. Nous avons juste besoin d’une volonté politique forte et d’une mobilisation médiatique importante. Nous devons changer de paradigme et replacer le problème dans son contexte mondial. Et c’est en cela que nous devons interpeller nos politiques, non seulement pour agir au niveau de la France, mais aussi poursuivre ce qui se fait déjà pour aider et accompagner les pays les plus pauvres dans leur combat contre la maladie. En ce sens, le fait que la France soit à ce jour le deuxième donateur du fonds mondial de lutte contre le Sida, en plus d’accueillir, en octobre 2019, la prochaine Conférence de reconstitution des ressources de ce Fonds est le signe que nous devons maintenir la pression sur nos dirigeants pour porter la voix d’un internationalisme anti-Sida actif.
En hommage à Christophe Michel-Romero, ma moitié d’Orange
« Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis » Victor Hugo
[1]UNAIDS data 2018. Disponible à ce lien : http://www.unaids.org/sites/default/files/media_asset/unaids-data-2018_en.pdf
[2]« Le VIH/sida en France en 2018 » Vih.org. Disponible à ce lien : http://vih.org/dossier/vihsida-en-france-en-2018
[3]Consultez la liste des membres du CNDSI à ce lien : https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/aide-au-developpement/le-conseil-national-pour-le-developpement-et-la-solidarite-internationale-cndsi/
[4]Santé Publique France, « Découvertes de séropositivité́ VIH chez les seniors en France, 2008-2016 », 27 novembre 2018. Disponible à ce lien : http://invs.santepubliquefrance.fr/beh/2018/40-41/pdf/2018_40-41_1.pdf
A 20h, à l’invitation de La Libre Pensée Romande, je participerai à un débat sur la fin de vie à Genève - 15, rue des Savoises. Genevois et frontaliers, vous êtes les bienvenus !
Dans le cadre du déplacement d’élus régionaux d’Ile-de-France à Erevan avec la présidente Valérie Pécresse, nous avons été reçus par le Premier ministre d’Arménie, Nikol Pachinian.
Nous le rencontrons dans un moment particulier car il assure l’intérim après avoir démissionné de son poste et s’apprête à mener campagne pour être réélu dans le cadre des élections législatives qui se dérouleront début décembre.
A la fin de l'entretien, je lui ai demandé de pas oublier, dans sa politique de réformes, ses concitoyens LGBTQI et de faire qu'ils deviennent enfin des citoyens à part entière. beaucoup sont en danger aujourd'hui !
Avant de rentrer à Paris, après deux jours d’intenses rencontres en Arménie pour la région Ile-de-France, nous rencontrerons la communauté française à Revan à l’ambassade de France.
La situation des personnes LGBTQI+ n’est pas facile en Arménie même si l’homosexualité n’y est pas pénalisée.
Deux associations, Fierté Arménie et New Génération, dans un contexte très tendu, y font un travail remarquable et je rencontrerai leurs responsables ce lundi matin à l’ambassade de France en Arménie et dans leurs locaux.
Dans le cadre de la mission de la délégation d’ile de France, menée par Valérie Pécresse, en Arménie, nous visiterons le Mémorial de Musaler et Etchmiadzine, celui du génocide arménien, et le musée Matenadaran.
Dans ce pays, meurtri par un terrible génocide, nous pourrons mieux appréhender l’histoire de ce peuple, à qui rien n’a été épargné, mais qui est, plus que jamais, debout !
Pour débuter la mission de la région Ile-de-France en Arménie, conduite par Valérie Pécresse, nous petit-déjeunerons ce matin avec l’ambassadeur de France en Arménie.
Durant deux jours, j'accompagnerai la présidente de la région Ile-de-France à son voyage de travail en Arménie dans le cadre de l'accord de coopération avec la mairie d'Erevan.