Le 24 mars en photos : manif pour notre Ultime Liberté
Crédit photo : Franck Laguilliez / Alex Alexandre. Merci !
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Crédit photo : Franck Laguilliez / Alex Alexandre. Merci !
A l’occasion du Sidaction qui s’ouvre ce week-end, je participe ce jeudi 29 mars à 10h10 au débat organisé par Valérie Expert sur LCI.
Philippe Artin, le professeur Yves Lévy et Frédéric Badou sont els autres invités de Valérie Expert.
Après la grande manifestation de l’ADMD au Cirque d’hiver samedi dernier et la sortie des « Voleurs de liberté (2) – Vers un avenir libéré de la souffrance », je débattrai avec des opposants dans l’émission d’Arnaud Ardoin, « Ca vous regarde » sur LCP-ANce lundi 26 mars à 20h50 et rediffusée à 00h30. Le débat sera consacré à la fin de vie et à la légalisation de l’euthanasie dans le cadre des élections présidentielles. Un forum en partenariat avec JDD.fr sera ouvert et vous pouvez y intervenir.
Monsieur le maire de Paris, Mesdames et messieurs les parlementaires et les élus,
Chers amis, militants et sympathisants de l’ADMD,
Inutile de vous dire ma fierté et mon immense joie de voir ce Cirque d’Hiver bourré à craquer de celles et de ceux qui, dans le respect de leur conscience, demandent que la liberté individuelle de chacun soit respectée par les pouvoirs publics lorsque la fin de vie est là et que la mort pointe le bout de son nez. De celles et ceux qui demandent que les pouvoirs publics leur garantissent leur droit élémentaire de disposer de leur propre vie, de leur propre corps.
Car la question centrale de notre combat est bien la suivante : A qui appartient notre propre corps ?
Ce n’est pas faire insulte à nos amis franciliens de féliciter particulièrement celles et ceux d’entre vous qui ont fait un long et parfois laborieux voyage pour être ici cet après-midi, qui se sont levés aux aurores et se coucheront à des heures indécentes pour venir revendiquer cette Ultime Liberté qui est dans nos cœurs. J’ai croisé des militants de Midi-Pyrénées, du Nord-Pas-de-Calais, cette région qui m’a vu naître et pour laquelle j’ai bien sûr une affection particulière. D’autres des Alpes-Maritimes. Le centre de la France est bien représenté, également. Je vois des amis bretons. Je salue aussi nos amis d’outre-mer : Guadeloupe, Réunion, Martinique, Guyane. Merci. Merci à vous tous de montrer que l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité est résolument du côté de la vie, que nous aimons la fête, car c’est une fête que nous célébrons aujourd’hui.
Merci aux Jeunes de l’ADMD - notamment à Geoffroy et Christophe qui ont beaucoup travaillé à la réussite de notre mobilisation - de nous rappeler que la fin de vie ne concerne pas que les plus âgés d’entre nous et que militer, c’est prévoir, anticiper, penser aux autres avant de penser à soi-même. Agir pour les autres. Nous avons tant besoin des jeunes, des forces vives pour convaincre, lutter, défendre nos positions en face d’obscurantistes liberticides.
Cet après-midi, après avoir manifesté - une première pour notre association ! - nous avons entendu des paroles. Certaines nous ont plu. Certaines nous ont flattés. D’autres nous ont laissés circonspects. Ces mots vont nous permettre de comprendre ensuite, en fonction des résultats de la toute prochaine élection présidentielle mais aussi la législative qui va suivre, le sort qui sera réservé aux citoyens de ce pays qui arriveront en fin de vie. Liberté de choisir les conditions de sa propre mort ? Ou bien infantilisation du patient en fin de vie et solutions clandestines – transgressives diront certains parlementaires-médecins – pour trouver des petits arrangements plus ou moins compassionnels ?
Avec les parents de Florence Cassez, ce samedi 24 mars, je serai invité de Paul Amar sur France 5 vers 19h30 pour évoquer la situation de Florence Cassez après la non décision de la Cour suprêmedu Mexique.
Les personnes présentes place dela Républiqueà 13h00 se dirigeront en cortège vers le Cirque d’hiver où nous interpellerons dans un meeting les candidats à l’élection présidentielle dès 14h00.
Ce meeting de l’ADMD est ouvert à toutes et tous et je vous attends très nombreux et enthousiastes.
A 13h00, place dela République à Paris, l’ADMD appelle les Parisiens à venir rappeler aux responsables politiques que 94% de Français souhaitent que leurs élus votent une loi sur le droit de mourir dans la dignité.
Je vous attends donc nombreuses et nombreux pour exiger notre Ultime liberté !
Je serai l’invité de Jean-Baptiste Marteau ce samedi 24 mars 2012 à 7h20 sur LCI. J’évoquerai la grande manifestation de l’ADMD qui se déroulera à 13h00 place de la République et qui sera suivie d’une interpellation des candidats à l’élection présidentielle au Cirque d’hiver. L’occasion aussi d’évoquer mon livre « les voleurs de liberté – Vers un avenir libéré de la souffrance ? »
A l’occasion de la sortie de la nouvelle version des « Voleurs de liberté » et de la manifestation de l’ADMD du 24 mars pour notre Ultime Liberté, je serai l’invité de Bernard Thomasson ce jeudi 23 mars en direct à 12h45 sur France Info.
A la veille de la grande manifestation de l’ADMD qui interpellera les candidats à l’élection présidentielle, je présiderai un conseil d’administration et les 32èmes journées des délégués ADMD qui se dérouleront ce vendredi à Bagnolet en Seine-Saint-Denis.
Il s’agira bien sûr de poursuivre notre mobilisation pour qu’une loi d’Ultime Liberté soit bientôt adoptée.
C'est aujoud'hui que sort "Les voleurs de liberté (2) - Vers un avenir libéré de la souffrance" aux édiitons l'Esprit frappeur. Vous y trouverez une magnifique préface de Noëlle Châtelet et une longue postface 2009/2012 qui met en perspective notre combat et les élections présidentielles et législatives de 2012.
Ce mercredi 21 mars, chaque minute jusque la décision de la Cour suprême du Mexique va être lourde et longue pour Florence Cassez et ses parents Charlotte et Bernard.
Plus de 6 ans que la jeune française est emprisonnée et depuis 15 jours l’espoir est enfin revenu d’une libération prochaine. Un espoir teinté de la crainte… que ce soit encore un faux espoir !
Mais en ce 21 mars, j’espère vraiment que ce sera un jour de joie, que ce sera le printemps de Florence.
Les mots de compassion ne sont certes pas suffisants face à la mort des trois parachutistes de Montauban et Toulouse et des quatre victimes de Toulouse. Mais, il est important que la classe politique soit unanime dans l’empathie, ce qui est le cas aujourd’hui.
Le fait que les parachutistes soient d’origine magrébine et des Antilles et les victimes de Toulouse de confession juive semble démontrer, même s’il faut bien sûr rester prudent, que le mobile raciste n’est pas un fantasme de militants anti discriminations.
Ces terribles faits divers nous appellent à la compassion pour les victimes et au soutien à leurs proches. Ils nous rappellent aussi que dans notre société, la vigilance doit être forte contre toutes les formes de dérives raciste ou antisémite.
Monsieur, Madame, le(a) future président(e) de la République,
Les Françaises et les Français, en majorité, ont voté pour vous et vous ont élu pour être le président de la République française, ce dimanche 6 mai 2012.
Certains sujets que vous aurez à traiter sont d’une technicité ahurissante et je vous souhaite d’avoir d’excellents conseillers à vos côtés. Alléger le poids de la dette publique va blanchir beaucoup de vos nuits. Réduire le chômage est une nécessité impérieuse. Certaines décisions que vous aurez à prendre seront lourdes de conséquences humaines. Engager la France dans un conflit armé est un poids sur la conscience qui s’accroit à chaque drame.
Il est un sujet que vous aurez à traiter en priorité, assez simplement au fond, parce qu’il concerne 100% de vos concitoyens et que, selon les sondages, entre 86 et 94% des Français y sont favorables. Ce sujet, c’est celui de la légalisation de l’aide active à mourir. Non pas pour poser une alternative entre la vie et la mort, mais pour poser une alternative entre une mort choisie, abordée dans une relative sérénité, en conscience, et une mort subie, imposée, qui survient à l’improviste, dans la solitude d’une chambre d’hôpital. Pour répondre à cette question : la mort est là, que faisons-nous…
Je dis simplement, non pas que je méconnaisse la gravité de ce passage obligé de toute vie humaine, mais parce que certains pays européens – trois des six fondateurs de la CEE en 1957, je veux parler des Pays-Bas, de la Belgique et du Luxembourg – nous ont devancés et ont établi des dispositifs efficaces, encadrant les procédures, prévenant toutes les dérives, assurant l’égalité de traitement de chacun.
Inutile donc d’inventer ce qui existe déjà et qui donne satisfaction. Inutile de perdre encore de trop longues années durant lesquelles des femmes et des hommes que nous aimons vont mourir dans des conditions insupportables car non choisies.
Monsieur le futur président de la République, envoyez une mission impartiale auprès des autorités sanitaires des pays du Benelux, demandez à ces observateurs de rédiger un rapport et de préparer un texte de loi transposant dans notre droit cette loi de liberté que ces peuples connaissent depuis parfois plus de dix ans. Organisez le débat à l’Assemblée nationale et au Sénat et veillez à ce qu’aucun argument débordant de la laïcité plus que centenaire de notre République ne soit invoqué.
Le texte voté, ratifié, les décrets d’application pris, vous apprécierez cette loi de liberté qui place les Français au cœur de toute décision médicale de fin de vie, qui fait de notre pays un pays respectueux de la liberté individuelle et des consciences, et qui exonère les médecins de décisions qu’ils ne veulent pas, qu’ils ne peuvent pas ou qu’ils ne savent pas prendre.
Monsieur le futur président de la République, vous serez élu le dimanche 6 mai 2012 par la volonté majoritaire des Françaises et des Français. Entendez alors la demande d’une autre majorité qui souhaite conserver la maîtrise de son propre corps jusqu’au dernier jour de sa vie, qui souhaite que soient respectées ses dernières volontés.
Monsieur le président de la République, rappelez-vous durant ces cinq prochaines années que la France est un pays laïque, qui a toujours défendu la liberté.
Celle de finir sa vie dans la dignité doit être entendue.
C’est la raison principale pour laquelle j’ai accompagné le président Huchon au Chili : la visite et la rencontre avec les responsables du CRIAPS.
Pour mémoire, en 2000, j’avais fait adopter un amendement à l’unanimité au Conseil régional d’Ile-de-France qui prévoit que dans nos accords de coopération décentralisée doit être prévu un volet lié à la lutte contre le sida. Peu de temps après ce vote, la région finançait un centre de prévention du sida (CRAPS), à l’image du CRIPS Ile-de-France, installé au cœur du quartier étudiant de la capitale chilienne. A l’époque, j’avais déjà accompagné Jean-Paul Huchon pour l’inauguration du CRAPS et était venu à plusieurs reprises pour constater l’évolution de ce centre de prévention. C’était, en 2000, une première symbolique dans un pays qui n’avait jamais eu de compagne sur le préservatif.
12 ans plus tard, ce centre existe toujours et évolue. Le partenariat avec le CRIPS Ile-de-France pourra, à l’occasion de ma venue dans cette délégation francilienne, être renforcé.