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Politique française - Page 235

  • 15 Etats européens autorisent déjà le droit de vote des étrangers !

    Durant toute la campagne électorale, le candidat UMP et celle du FN ont brandi le droit de vote des étrangers extracommunautaire comme un épouvantail. La conséquence de ce nouveau droit serait, à entendre leurs arguments démagogiques, le développement du communautarisme. Que n’a-t-on entendu sur la viande hallal qui serait généralisée dans toutes les cantines, les horaires de piscine réservés aux femmes ? Et surtout, on a assisté à une stigmatisation nauséabonde de nos compatriotes musulmans.
    Tout cela, n’en doutons pas, va revenir durant la campagne des élections législatives qui va s’ouvrir prochainement.
    Plutôt que d’entrer dans une polémique irrationnelle, à celles et à ceux qui s’inquiètent d’une ouverture du droit de vote, il faut déjà leur rappeler que tous les Européens installés en France votent non seulement aux élections municipales mais aussi aux européennes. On voit donc bien que, d’ores et déjà, le droit de vote n’est plus lié à la nationalité française. Cela n’a conduit à aucune dérive communautariste !
    De même, 15 pays européens autorisent le droit de vote des étrangers hors union européenne. En Irlande c’est même tous les étrangers et sans condition et depuis longtemps !
    Les fantasmes ont la vie dure mais la réalité nous démontre qu’accorder le droit de vote aux étrangers ne conduit pas au communautarisme. Au contraire, il développe le sentiment d’appartenance à une collectivité et un intérêt pour la chose publique.

  • François Hollande, un président qui rassemble ! Le président de tous les Français.

    La belle victoire de François Hollande n’est pas la victoire d’une partie de la France sur aune autre. C’est la victoire d’un candidat qui a eu comme seule préoccupation de rassembler tous les Français et non de les diviser.
    Aujourd’hui, s’ouvre une nouvelle page de notre histoire.
    Mais, rien ne sera simple et François Hollande n’a jamais menti aux Français durant sa longue campagne : il n’a pas nié la crise. Il n’a pas nié les difficultés auxquelles nous seront confrontées.
    Mais il a aussi tenu un message d’espoir basé sur une société plus juste, plus respectueuse de chacun des Français.
    Il a refusé de les opposer.
    Dans cette période de crise, les Français ont plébiscité sa démarche de rassemblement.
    C’est pourquoi, même celles et ceux qui ont voté pour le candidat sortant ne doivent pas être amers ou inquiets.
    François Hollande n’est plus le candidat socialiste, il est aujourd’hui, le président qui rassemble, le président de tous les Français !

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  • Pour n’avoir aucun regret ou remord : Votons !

    Dans une société démocratique et dans nos institutions de la Vème République, le vote majoritaire détermine celui qui dirigera notre pays pour 5 ans. C’est donc chaque citoyen qui est détenteur d’une partie du résultat final.
    Une voix vaut une voix. C’est une des rares fois où l’égalité n’est pas formelle mais bien réelle.
    Alors, n’oubliez pas de voter pour n’avoir aucun regret ou aucun remord ! Le 7 mai, il sera trop tard…

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  • Conseil d’administration de l’ADMD

    Aujourd’hui, samedi 5 mai, se réunit le conseil d’administration de l’ADMD à Bagnolet. A l’occasion de cette réunion que je présiderai, nous travaillerons particulièrement sur la mobilisation que nous allons lancer pour les élections législatives.
    Après avoir réussi à faire de la question de la fin de vie un thème de la campagne présidentielle, il est important d’interpeller les futurs députés qui seront amenés, je l’espère, à voter enfin une loi d’Ultime Liberté.

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  • Pour une France qui vit avec son temps, c’est Hollande maintenant !

    Dimanche un choix déterminant va être fait par les Français. Un choix entre deux sociétés.
    Le candidat sortant défend une société ultra conservatrice refusant d’entendre les évolutions de notre pays et les aspirations de nombreux Français.
    De l’autre côté, François Hollande propose de tenir compte de la société dans laquelle on vit, refusant aussi tout diktat des responsables religieux.
    En effet, celles et ceux qui aspirent à une société plus libre et plus égalitaire ne peuvent faire le choix de l’UMP qui a décidé d’être plus attentive aux oukases religieux qu’aux aspirations laïques de notre société contemporaine. C’est particulièrement vrai dans deux des combats que je mène depuis longtemps.
    Ainsi pour l’égalité homos/hétéros, le candidat sortant refuse catégoriquement toute mesure allant dans ce sens : pas d’ouverture du mariage aux conjoints de même sexe, pas d’adoption pour les LGBT, pas de PMA pour les lesbiennes et refus de donner un peu de sécurité aux 200 000 enfants qui vivent dans des familles homoparentales par l’abandon du statut de beaux-parents.
    Pour la question de la fin de vie, la réponse est tout aussi claire : non à toute évolution de la loi Leonetti, cette loi faite par des médecins pour des médecins et qui permet - grand progrès ! - de laisser mourir de faim et de soif les patients !
    Rien que pour ces deux combats, mais aussi pour le droit de vote aux élections locales pour les étrangers, comme la moitié de l’Europe le permet ; la révision des lois bioéthiques ; une autre politique de lutte contre le sida et des addictions et plus globalement de la santé, il ne reste qu’un choix aux militants laïques : François Hollande, maintenant !

  • Article dans La Voix du Nord sur mon déplacement sida à Béthune

    La voix du Nord avril 2012 ELCS ROMERO.jpg

  • Suicide assisté : l’hypocrisie du ministère de la justice !

    Selon une circulaire émanant du ministère de la justice, concernant la mise en œuvre de la loi du 22 avril 2005 (Loi Leonetti) - qui vient de fêter ses 7 ans -, le suicide assisté ne serait pas réellement pénalisé car comme le reconnaît le ministère, s’il n’y a pas un droit au suicide, ce dernier n’est cependant plus illégal en France depuis la révolution.
    Pour mémoire, le suicide assisté est autorisé en Suisse, dans plusieurs Etats américains mais aussi, avec l’euthanasie, en Belgique, Hollande et au Luxembourg.
    Il permet, dans ces pays, à une personne en fin de vie, qui entre dans les conditions de la loi sur l’euthanasie, de pouvoir, après la prescription d’un produit létal par un médecin, de prendre elle-même le produit qui lui permettra d’abréger ses souffrances.
    En France, alors qu’aucune disposition légale n’empêche d’aider une personne en fin de vie qui souhaite en finir, le ministère de la justice donne aux magistrats toutes les qualifications pour permettre quand même de mettre en examen une personne qui aurait aidé à mourir une autre à sa demande expresse. Bel exemple l‘hypocrisie des institutions.
    Pour vous monter jusqu’où va le ministère je vous énumère les six qualifications qui peuvent être utilisées contre une personne qui aide un mourant par compassion :

    1.La Provocationau suicide (article 223.13 du Code pénal) : 3 ans de prison et 45 000€ d’amende.
    Mais donner une arme n’est pas punissable (Tribunal correctionnel de Lille, 5 avril 1990 ; Cour d’appel d’Orléans, 5 avril 1990)
    Pour démonter la provocation, il faut prouver qu’il y a eu « volonté de faire surgir chez autrui la résolution de se donner la mort » (CA Paris – 11 janvier 2005)
    2. L’exercice illégal de la pharmacie (article L 4223-1 du code de la santé publique) : 2 ans de prison et 30 000€ d’amende. Donner des produits que seuls les pharmaciens délivrent est une qualification pénale.
    3. Le non respect de la réglementation sur les substances vénéneuses (article L 5732-1 du code de la santé publique : 2 ans de prison et 3750€ d’amende. (L’article L 5132-1 classe les substances psychotropes parmi les substances vénéneuses).
    4. L’abus frauduleux de l’état d’ignorance ou de faiblesse (article 223-15-2 du Code pénal) : 3 ans de prison et 375 000€
    5. La non-assistance à personne en danger ou en péril (article 223-6 al.2 du Code pénal) : 5 ans de prison et 75 000€ d’amende
    6. L’homicide involontaire (article 221-6 du code pénal) : 3 ans de prison et 45 000€d’amende (donner une arme à une personne dont on connaît la fragilité – Cour d’appel de Paris – 26 avril 2007 – 18 mois de prison).

    Sans commentaires !
    Remarquez simplement qu’une personne qui donne une arme à feu ne sera pas poursuivie tandis qu’une autre qui donne des médicaments le sera !
    Il est vraiment temps qu’une loi d’Ultime liberté nous permette de sortir de l’hypocrisie dans laquelle nous sommes en France !

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  • Bon 1er mai à « tous » les travailleurs !

    Si pour le candidat UMP, il y a des « vrais » travailleurs et donc des faux, pour moi il n’y a évidemment que des travailleurs… Certains sont parfois au chômage ou dans la précarité, mais ce n’est évidement pas un choix.
    Vivre des allocations n’est la plupart du temps pas une volonté délibérée mais la conséquence d’un licenciement ou de l’impossibilité de trouver un emploi dans un marché atone. Opposer les Français qui ont un travail et ceux qui sont contraints de vivre d’allocations est inacceptable.
    Aujourd’hui, à l’appel de tous les syndicats, les travailleurs défileront. Apportons leur notre soutien.
    Bon 1ermai à « tous » les travailleurs !

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  • Article dans l'Est Eclair sur mon débat à Troyes sur l'homosexualité

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  • Souvenirs persos en photos du meeting de François Hollande à Bercy

     

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  • En ballotage, une pièce à voir absolument en cette période électorale !

    Vendredi, j’ai assisté à la pièce « En Ballotage » au Théâtre Clavel à Paris. Une pièce vraiment d’actualité !
    Edouard, 23 ans, est jeune, beau et va se marier et devenir le plus jeune député de l’Assemblée nationale. Petit hic : il a une double vie et passe la plupart de ses nuits dans les bras d’un homme.
    Issu d’une famille très conservatrice, Edouard se retrouve au pied du mur car son compagnon ne supporte plus cette situation.en ballotage,jean-luc romero,homosexualité,politique,france,paris
    Cette pièce écrite par Benoît Masocco est très réaliste et montre, comme je l’ai raconté dans « Homopoliticus, comme ils disent… », à quel point il est difficile encore d’assumer son homosexualité dans le milieu politique français et particulièrement à droite.
    Cette pièce vive ne vous laisse pas un moment de répit. Si elle fait réfléchir elle fait aussi beaucoup rire.
    Les acteurs seront ce dimanche à 15h00 sur France Bleu Ile-de-France et je profiterai de cette émission pour dire tout le bien que je pense de cette pièce à voir ou revoir sans modération !

  • Paris met en tête François Hollande !

    Pour la 1ère fois, la capitale a mis en tête le candidat socialiste François Hollande devant le candidat UMP. C’est une première.
    Avec 34,83%, François Hollande devance son concurrent de plus de 2,5 points. Jean-Luc Mélenchon fait aussi un très beau score dans la capitale avec un peu plus de 11%.
    Autre motif de satisfaction, Marine Le Pen ne séduit pas les Parisiens car elle n’obtient que 6,20%,  loin de son score national.
    Cette belle percée de la gauche à Paris est bien sûr à mettre au crédit des candidats à l’élection présidentielle, mais aussi au formidable travail qu’ont mené Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo et leurs équipes à la tête de notre capitale.
    Les Parisiens apprécient la gestion Delanoë/Hidalgo. Ils veulent la même politique au niveau national : ambitieuse, dynamique et respectueuse de tous car rassembleuse.

  • Pour une France plus équitable et plus libre, c’est Hollande maintenant !

    Notre devise républicaine - Liberté, Egalité, Fraternité - doit inspirer toutes les actions des pouvoirs publics. Ces dernières années, cela n’a pas été le cas.
    L’Ultime liberté des mourants n’a pas été respectée, l’égalité homos-hétéros refusée, la fraternité vis-à-vis des plus faibles, les précaires ou les malades, remise en cause.
    L’alternance est donc indispensable. Vitale même.
    En proposant d’autoriser le droit de mourir dans la dignité, d’ouvrir le mariage aux conjoints de même sexe et de leur permettre l’adoption, de donner le droit de vote aux étrangers aux élections municipales, de refuser de continuer à faire des économies sur le dos des malades, notamment les 9 millions en ALD30, François Hollande renoue avec notre triptyque républicain.
    La France a souvent montré le chemin de la liberté et de l’égalité. Ces dernières années, les pays voisins de la France ont su aller plus vite et entendre els aspirations de leurs concitoyens pour plus d’équité et de solidarité.
    Pour que nous soyons désormais à l’unisson des grandes démocraties voisines, il nous faut donc voter le changement.
    Et ce changement, c’est Hollande maintenant !

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  • Pour moi, c’est Hollande maintenant !

    Les résultats du 1er tour de l’élection présidentielle sont clairs : les Français veulent l’alternance. En plaçant clairement François Hollande en tête de leurs votes, ils souhaitent le changement. Seuls 27% - loin des 31% de 2007 - des électeurs ont voté pour le président sortant alors que tous les candidats de droite s’étaient retirés à son profit.
    Après cinq années où les Français ont été opposés les uns aux autres, ils aspirent aujourd’hui au rassemblement. Ils ne souhaitent plus que certains servent de boucs émissaires. Comme si on vivait au RSA par vocation, qu’on était juste malade pour profiter de la sécurité sociale, qu’on était au chômage pour bénéficier du travail des autres, comme le président sortant n’a cessé de l’insinuer durant sa campagne en évoquant sa chasse à l’assistanat !
    Aujourd’hui, le besoin de changement est sorti des urnes. Mais, rien n’est gagné ! Rien !
    Le deuxième tour est une autre élection. Tout peut basculer tant le président candidat est prêt à tout pour rester à l’Elysée et notamment pour séduire les électeurs du Front National sans lesquels aucune vitoire n'est possible pour lui. Après avoir légitimé le vote FN, qui n'a jamais été aussi fort, il va reprendre leurs thèmes jusqu'à l'écoeurement.
    La mobilisation est donc indispensable pour que les résultats du 1er tour soient confirmés.
    Nous avons tous 15 jours pour convaincre ceux qui veulent l’alternance de se mobiliser ! Portes après portes, marchés après marchés, il faudra rappeler que seule la mobilisation des Français permettra l’élection d’un nouveau président. Dans 15 jours, il sera trop tard pour avoir des regrets !
    Pour moi, c’est Hollande maintenant !

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  • Votez !

    Aujourd’hui se déroule notre élection majeure, celle de notre futur président dela République.
    S’il n’est plus question en ce jour de vote de rappeler mes préférences, il est cependant encore possible d’insister sur l’importance de voter.
    Dans le monde, tant de pays se battent pour la démocratie qu’il est triste de voir certains de nos concitoyens ne plus croire au pouvoir de l’expression démocratique.
    Chaque voix compte 
    Qu’on soit puissant ou non, chaque voix a la même valeur !
    Alors votons si ce n’est pour nous, pour les générations futures.
    La démocratie, ça se construit par le vote… et la participation.

  • Mon itw sur l’essai "Ipergay" au NouvelObsPlus

    Médicament antisida : pour qu’un traitement de prévention existe, cessons la polémique !
    Les volontaires sont trop peu nombreux. L’étude, pourtant révolutionnaire, pourrait bien tomber à l’eau.
    Se protéger du sida en avalant un comprimé, un rêve qui pourrait devenir réalité ? Le Truvada, un antirétroviral utilisé jusqu’à présent lorsque le patient est séropositif, est aujourd’hui testé comme médicament de prévention de la transmission du virus. Pour certains, on ferait ainsi des gays de la chair à canon. Décryptage des polémiques par Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, du CRIPS Ile-de-France et membre du Conseil national du sida.

    Ma réponse : Je soutiens depuis le début l’essai Ipergay mené par l’Agence nationale de la recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS). Oui, cette expérimentation ne concerne que les gays, mais il ne faut pas la percevoir comme une discrimination. C’est une réalité : en France, la communauté homosexuelle est touchée très fortement par le VIH. Près de 15 à 20% des gays sont séropositifs. Il est donc naturel que cette enquête soit menée sur une des populations les plus vulnérables.
    Les recherches de ces dernières années sont porteuses d’espoir : si tous les séropositifs bénéficiaient d’un traitement, dans 30 ans, le sida aurait disparu. Il est donc important de poursuivre les recherches, d’explorer toutes les pistes. Dans cette période compliquée pour la lutte contre le sida – on ne peut que constater que la recherche sur le VIH, et même la santé en général, ont été des thèmes peu traités lors de cette campagne présidentielle –, et alors que des fonds ont été trouvés, il serait plus que dommage de faire tomber à l’eau, à force de polémiques, un si beau projet.

    Gays et cobayes ?
    En effet, des polémiques mettent à risque la survie de l’essai Ipergay. Pour l’instant, on est loin des 300 participants escomptés : on en compte une petite cinquantaine seulement. D’abord parce que le Truvada, ce médicament antirétroviral (ARV), est associé à des effets secondaires très lourds. Bien sûr, ça ne revient pas à avaler un petit bonbon. Mais si je conçois les craintes, il faut savoir que les effets secondaires des médicaments pris en trithérapie sont moindres qu’ils ne le furent.
    Cela fait 25 ans que je vis avec le sida. J’ai pris mon premier traitement le 1er décembre 1987, et les médicaments avaient alors une violence qu’ils n’ont plus aujourd’hui. Sans compter que le Truvada est pris dans cette expérimentation en prévention : les volontaires prendront deux comprimés avant un rapport sexuel, puis un comprimé 24 et 48 heures après. Cela n’a rien à voir avec l’absorption de trois à cinq molécules différentes par jour comme lors d’une trithérapie voire d’une pentathérapie.
    S’il est si difficile de trouver des volontaires, c’est aussi parce que l’étude est menée en double aveugle, c’est-à-dire que la moitié des participants auront un placebo, et l’autre moitié le Truvada. Or cela donne l’impression que la prévention est mise de côté, le préservatif délaissé et les gays qui se sont portés volontaires utilisés comme des cobayes.
    Je m’inscris en faux contre cette analyse. Un comité associatif sans précédent, dont le rôle est d’être vigilant et de dénoncer les éventuelles dérives, a été regroupé autour de cet essai Ipergay. Y sont réunis par exemple Act Up et Warning, deux associations qui émettent souvent des opinions divergentes. C’est une garantie éthique !

    Pratiques à risques
    Quant au fait que les volontaires ne sont pas incités à porter un préservatif, c’est faux. Certes, l’étude tend à inclure des homosexuels qui ont des pratiques à risques. Mon propre compagnon, qui n’est pas séropositif, a souhaité se porter volontaire mais, après avoir dit qu’il utilisait le préservatif pour 100% de ses relations sexuelles, il n’a pas été accepté.
    Pour autant, le message de prévention de base, celui du port du préservatif, est toujours présent. Et le Truvada n’est pas là pour remplacer le préservatif, mais bien pour être en complément : ce n’est pas l’un ou l’autre, c’est l’un et l’autre. D’ailleurs, le fait que l’étude soit menée en double aveugle conforte cette précaution : n’oublions pas que les volontaires ne savent pas s’ils avalent le placebo ou le Truvada. Ils font donc davantage attention.
    Il ne faudrait pas que ces polémiques conduisent à la mort de cette étude dont le principe est révolutionnaire. Alors que 7000 nouveaux cas de personnes séropositives sont diagnostiqués chaque année, il faut continuer la recherche sur le VIH. Il ne s’agit plus d’un traitement d’urgence, après une éventuelle contamination, mais bien d’un traitement en amont du risque.
    La France, qui a longtemps été à la pointe de la lutte contre le sida, doit continuer à mener ce genre de recherches. C’est maintenant aux associations de mener le travail de promotion nécessaire à l’existence de ce projet.
    Lire aussi sur le site du NouvelObs (ici).

  • A Béthune contre le sida !

    A l’invitation du maire de Béthune, Stéphane Saint-André, je retourne dans ma ville de naissance pour inaugurer l’exposition d’ELCS « Paroles et vie au positif » et surtout pour évoquer la lutte contre le sida et la nécessaire implication des élus dans ce combat pour la vie totalement absent de l’actuelle campagne électorale.
    La prise de parole aura lieu à 18h00 dans le Hall Sully de l’hôtel de ville.
    Une belle occasion d’allier l’utile à l’agréable en retrouvant aussi ma mère et de passer une soirée avec elle à Béthune…
    Lire aussi Nord Eclair (ici) et La Voix du Nord (ici), (ici).

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  • Préface de Noëlle Châtelet aux Voleurs de liberté (2) parus aux Editions L’Esprit frappeur

    Noëlle Châtelet m’a fait l’honneur de préfacer mon dernier ouvrage « Les Voleurs de liberté (2) vers un avenir libéré de la souffrance » paru le mois dernier aux Editions L’Esprit Frappeur. Vous retrouvez ci-dessous le magnifique texte de Noëlle.

    Je me souviens d’un certain 30 janvier 2010. Nous fêtions alors les 30 ans de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité dans les salons de la mairie de Paris, qui n’avaient pu accueillir, faute de places, les quelques mille cinq cents personnes qui voulaient se joindre à nous pour cette rencontre, éminemment symbolique.
    Si la ferveur et l’esprit militant étaient au rendez-vous, nous avons tous senti, ce jour-là, combien le mot « fête » convenait mal pour témoigner d’un combat qui, après trente années d’efforts, reste encore à gagner. Il me semble que c’est dans cet esprit de fidélité à une cause, mais aussi de lassitude, légitime, qu’il faut lire cet ouvrage.
    Porté par la volonté de revenir sur l’exigence morale et citoyenne qu’implique un tel combat, Jean-Luc Romero ne se cache pas d’une certaine impatience pour ne pas dire colère. Elles émaillent, ici et là, son propos.
    Le titre même : « Les voleurs de liberté » est significatif de cette juste exaspération. Il est volontiers polémique puisqu’il désigne par cette image forte d’un « vol », d’une dépossession, tout ce qui contrarie ce droit inaliénable : la liberté de choisir sa mort.
    On l’a bien compris, ce texte n’est pas seulement un état des lieux concernant les lois en vigueur concernant la fin de vie, mais un plaidoyer vibrant et infiniment personnel de son auteur.
    C’est ce qui en fait la force et l’intérêt, au-delà de l’information, elle aussi toujours et plus que jamais nécessaire.
    Jean-Luc Romero, d’emblée, s’implique subjectivement. Il fait référence à son propre combat par rapport au sida, pour vaincre la maladie, et aux souvenirs meurtris de souffrances et de morts révoltantes autour de lui.
    Cette subjectivité n’a rien d’un dérapage narcissique, elle nourrit au contraire sa connaissance d’homme qui sait, par expérience, ce que la mort veut dire et combien elle mérite notre prévenance. Je crois sincère et surtout efficiente cette référence aux épreuves personnelles sur la question de la fin de vie, tout particulièrement.

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  • Fillon en opposant virulent de l’euthanasie dans La Vie

    Durant ces dernières années, François Fillon n’aura cessé de monter au créneau contre l’euthanasie. Ainsi, la semaine dernière, il a fait une charge particulièrement véhémente contre le droit de mourir dans la dignité dansLa Vie. Méprisant l’opinion, publique, qui plébiscite une loi en faveur de l’euthanasie, il profite de son tacle contre notre Ultime Liberté pour attaquer sur cette question François Hollande qui s’est déclaré en faveur d’une évolution de la loi sur la fin de vie.
    Plutôt que de  donner avec sérénité sa position, le Premier ministre préfère la politique politicienne à l’écoute des Français qui n’en peuvent plus de mourir dans des conditions de souffrance inacceptables et qui souhaitent être au centre des décisions qui les concernent.
    Ses arguments détonnent : il veut un dialogue entre l’équipe médicale et la famille et n’évoque même pas le patient qui pour moi doit être le seul à décider ce qui est le mieux pour lui.
    Comme toujours, Fillon oublie que cette affaire n’est pas une affaire médicale mais bien une affaire citoyenne et éthique.
    J’espère que, dans quelques jours, les électeurs sauront lui rappeler qu’on n’en peut plus de ces Voleurs de liberté qui ne veulent entendre le peuple !

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  • Bureau national de l’ADMD

    Ce mardi soir, se déroule le bureau national de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD). Ce sera l’occasion de faire le bilan de la mobilisation du 24 mars dernier à Paris et de préparer aussi l’échéance législative.
    Les militants de l’ADMD vont en effet organiser une présence massive sur les marchés fin mai pour interpeller les candidats à la députation et les Français sur la nécessité d’avoir enfin une loi légalisant l’euthanasie.

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