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Mes discours - Page 8

  • Mon discours sur la RDR à Porto

    « Droits de l’homme et réduction des risques»

    CLAT 5

     

    Discours de Jean-Luc Romero

    Président d’Elus Locaux Contre le Sida

     

    1er juillet 2009 – Porto (Portugal)

     

     

     

    Introduction

     

    Mesdames,

    Messieurs,

    Chers amis,

     

    Permettez-moi, avant d’entrer dans le cœur du sujet qui est le nôtre aujourd’hui : « Droits de l’homme et réduction des risques» de vous donner quelques chiffres, plutôt de vous les rappeler, car vous les connaissez déjà : le nombre estimé de personnes qui s’injectent des drogues dans le monde est de plus de 16 millions. 8% ont accès à un service de prévention VIH quel qu’il soit. Globalement, 10% de toutes les nouvelles infections à VIH à travers le monde sont attribuables à la consommation de drogues injectables. Si on exclut l’Afrique, ce chiffre monte carrément à 30%...

     

    Face à cette situation, que faire ? Face à la pandémie de sida, aux hépatites, à la stigmatisation, comment agir pour aider les usagers de drogues ? Certains pays ont choisi la voie répressive. Ainsi, 50 pays dans le monde prévoient la peine de mort pour les usagers de drogue en violation flagrante des Pactes onusiens de 1966 qui réservent le champ d’application de la peine capitale aux crimes les plus graves. A mes yeux, rien ne justifie la peine de mort ! Juste une remarque : 9 pays condamnent aussi les homosexuels à la peine de mort. Cette approche qui promeut le « zéro drogue », la guerre aux drogués est inefficace et dangereuse. Un exemple : les 2.500 exécutions extrajudiciaires en Thaïlande, terrible conséquence d’une guerre à la drogue sans limite… La vision d’une société sans drogues où seule la répression peut régler les choses n’est pas réaliste. La preuve : en 2009, jamais la production de drogues n’a été aussi importante et les problèmes de santé publique ne sont pas réglés pour autant.

     

    Une autre approche s’est développée en même temps que l’apparition de l’épidémie de sida : la réduction des risques. On peut définir cette notion comme l’ensemble des mesures visant à réduire les problèmes socio-sanitaires de consommation de drogues : espaces d’accueil, programmes d’échanges de seringues et toute mesure permettant aux usagers de drogues de rester en vie. [Lire la suite du discours...]

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  • Intervention à la CLAT-5 à Porto

    Clat 5.jpg

    J’interviendrai lors de la 1ère séance plénière de la CLAT-5, conférence latine consacrée à la réduction des risques chez les usagers de drogues. J’interviendrai à 17h30 lors de cette conférence qui se déroule cette année à Porto au Portugal.

  • Mon discours au Forum santé de Vigneux-sur-Seine

    Forum Santé 2009 de Vigneux-sur-Seine

     

    Table ronde « Santé sexuelle »

    Intervention de Jean-Luc Romero,

    Président d’Elus Locaux Contre le Sida

    Jeudi 25 juin 2009 – Vigneux-sur-Seine

     

     

     

    Mesdames, Messieurs,

    Chers amis,

     

    Avant de définir cette notion assez floue de « santé sexuelle », je vais vous donner quelques chiffres, liste un peu fastidieuse certes mais essentielle à donner.

     

    Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), chaque année, 80 millions de grossesses non-désirées ont lieu. Sur ces 80, 45 millions sont interrompues.

    19 millions d’avortements non-médicalisés sont pratiqués chaque année lesquels se soldent par 68.000 décès et des millions d’atteintes à la santé et d’incapacités permanentes. Plus de 500.000 femmes meurent chaque année des suites de complications de la grossesse et d’accouchement.

    120 millions de couples ne peuvent utiliser des moyens de contraception alors qu’ils le voudraient.

    33 millions de personnes vivent avec le VIH/sida dans le monde - 150.000 en France - et 2 millions en meurent chaque année.

    Ces chiffres sont dramatiques. Peut-être vous posez vous le lien entre ces différents chiffres ? Quel peut être le lien entre grossesse, contraception, VIH/sida ? Le lien, c’est l’objet de notre table ronde : la notion de santé sexuelle. [lire l'intervention intégrale...]

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  • Mon discours à la FNH-VIH

    Discours de Jean-Luc ROMERO

    Président d’Elus Locaux Contre le Sida

     

    Gala des 10 ans de la FNH-VIH

    Hôtel de ville de Paris – 19 juin 2009

     

     

    Madame la présidente,

    Mesdames, Messieurs,

    Chers amis,

     

    Nous le savons, nous qui sommes des acteurs de la  lutte contre le VIH/sida, autant, avant l’arrivée des trithérapies, la lutte contre le sida était plus un accompagnement vers la mort qu’autre chose, autant, après l’arrivée des traitements, le changement a été très fort. C’est bien un accompagnement vers la vie que nous faisons. Il n’est plus question que de maladie et de problèmes médicaux mais bel et bien de travail, de logement, de précarité de discriminations. Il est question de la vie, de projets de vie, de place de la personne séropositive dans la société.mairie fnh vih jlr le guen 19 juin 2009 045.JPG

     

    Les associations gestionnaires d’hébergements : une détermination sans faille malgré le manque de moyens

     

    Vous tous travaillez sur la problématique de l’hébergement. C’est souvent un point douloureux dans l’histoire personnelle d’une personne. C’est douloureux pour les malades mais également très sensible pour les professionnels qui ne trouvent jamais selon eux une solution qu’ils trouvent parfaitement adaptés. Les professionnels de ce secteur sont très exigeants envers eux-mêmes ! Alors, certains pourraient dire qu’ils bricolent. Moi ce que je vois, aussi bien en tant que président d’Elus Locaux Contre le Sida qu’en tant que directeur des solidarités d’une commune de l’Essonne, c’est que vous, associations, vous agissez, certes pas avec toutes les crédits dont vous auriez besoin, mais avec conviction, humanisme et une détermination sans faille. [...]

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  • Mon discours au Conseil de l’Europe

     

    Intervention de Jean-Luc Romero,

    Conseiller régional d’Ile-de-France

    Président d’Elus Locaux Contre le Sida

     

    « Les familles LGBT »

    Conseil de l’Europe – 15 mai 2009

     

     

     

    Mesdames,

    Messieurs,

    Chers amis,

     

    Soyons clairs : la notion de famille telle qu’elle est entendue traditionnellement père - mère - enfant ne reflète plus la réalité de nos sociétés en ce début de 21ème siècle. Tout particulièrement en Europe occidentale. L’accroissement du nombre des familles monoparentales ou recomposées a profondément et durablement bouleversé la perception de cette notion. Le thème de cette conférence « les familles LBGT » s’inscrit donc parfaitement dans cette évolution des choses.

     

    Avant d’entrer dans le vif du sujet, je pense nécessaire de contextualiser et de mettre en perspective cette question. En effet, la question de l’homoparentalité pose plus globalement celle de l’homosexualité et de son acceptation par la société comme une forme différente de conjugalité.

     

    Laissez-moi-vous rappeler certaines données que vous connaissez sans doute déjà. Globalement, dans le monde, l’homosexualité est condamnée : quand ce n’est pas par les religieux qui y voient une perversion satanique, c’est par les politiques qui y trouvent un comportement apte à saper le fondement de la société ou encore par les médecins qui la voient comme une pathologie médicale potentiellement guérissable. C’est alors qu’intervient la répression policière pour faire cesser ce grave trouble à l’ordre public ! C’est ainsi que 86 Etats membres des Nations-Unies criminalisent toujours les relations sexuelles librement consenties entre adultes de même sexe. 9 disposent d’une législation dont la peine de mort est la sanction. La mort pour un acte de vie, pour un acte d’amour, pour un acte de plaisir, pour un acte de liberté. En France, il a fallu attendre 1982 pour que l’homosexualité soit définitivement dépénalisée et l'OMS n’a supprimé l'homosexualité de la liste des maladies mentales qu’en 1992. C’était il y a moins de 20 ans. C’était hier. [lire la suite...]

    Intervention JLR conseil de l'Europe - 15 05 2009 005.jpg

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  • Ma question à J.-P. Huchon ce matin à la région

    Monsieur le président, chers collègues,

    Il n’y a pas de mot pour traduire la consternation que nous inspirent les dernières déclarations du Pape Benoit XVI. Ce dernier estime en effet que l'on ne peut "pas régler le problème du sida", pandémie aux effets dévastateurs en Afrique, "avec la distribution de préservatifs". "Au contraire, je cite, leur utilisation aggrave le problème».

    Je crois, monsieur le Président, que sont ici prouvées, une fois de plus, si cela était nécessaire, la pertinence et la nécessité des actions régionales pour mener une politique volontariste d’information et de prévention du SIDA. Des actions sur le territoire francilien mais également dans nos politiques de coopération internationale.

    Dans son bulletin de décembre 2008, l’Observatoire Régional de Santé d’ Ile-de-France nous indique les très nets progrès réalisés par notre Région :

    « Alors que moins de 10% des individus ayant eu leur premier rapport sexuel avant 1985 avaient utilisé des préservatifs à cette occasion, la proportion est passée à un tiers chez ceux ayant eu leur premier rapport sexuel entre 1985 et 1989, puis à plus de 60% entre 1990 et 1994, pour atteindre désormais 80% »

    Mais il précise néanmoins que « les données récentes témoignent d’un certain essoufflement face à la prévention. Si les populations ont progressivement adapté leurs comportements face au VIH/sida, les enquêtes montrent des inégalités majeures d’accès à la prévention. Les moins diplômés apparaissent ainsi les plus vulnérables à l’épidémie, du fait de connaissances sur le VIH plus faibles entraînant une moindre perception du risque et une moindre adaptation face à celui-ci »

    A cet égard, il convient de prendre le temps de faire un bilan de l’ensemble de nos dispositifs sur ce secteur et de réfléchir aux moyens de les renforcer.

    Le groupe RaGEAP souhaite dans cet esprit vous proposer 5 types de dispositifs :

    - Tout d’abord, un état des lieux des mesures réalisées en matière de prévention du SIDA que ce soit de manière directe ou à travers l’aide à des structures extérieures. Ainsi nous pourrions mieux cibler les territoires et les populations sur lesquels nous devons multiplier nos efforts.

    - Poursuivre et accroitre notre action en matière d’accès des publics aux préservatifs via une distribution aux acteurs associatifs. Je pense notamment aux associations travaillant auprès des migrants, particulièrement concernées.

    - Pérenniser de plus notre action en faveur de la distribution de préservatifs féminins. Si un financement a été prévu cette année, cela n’a en effet pas toujours été le cas par le passé.

    - Intensifier les actions de la région dans le cadre des accords de coopération décentralisée, notamment en Afrique (la région ayant déjà des accords avec Dakar, Gauteng et Antananarivo)

    - Enfin ne pourrions-nous pas envisager une grande campagne d’information sur le SIDA et le port du préservatif, tel que nous avons pu le faire récemment pour informer sur la contraception ?


    Je vous remercie.

  • 23 réunions en province et 4 à l’étranger en 2008

    meeting Toulouse 1 (5).jpgAlors que je recommence mon 15ème tour de France samedi prochain, je veux profiter de l’occasion pour faire le bilan « quantitatif » des réunions de l’an passé. Malgré une année difficile pour des raisons de santé, j’ai pu maintenir un rythme de déplacements important pour l’ADMD comme pour ELCS en 2008. Ainsi, 23 villes - hors Paris - ont été visitées avec près de 40 réunions sans oublier 4 déplacements à l’étranger dont 2 pour le sida et deux pour l’ADMD.Tribune Marseille 2008 W.JPG
    Voici la liste exhaustive de mes réunions 2008 : Marseille (12 janvier 2008 : journées des délégués ADMD) ; Bagnolet (25 janvier et 26 janvier 2008 : Journées des délégués ADMD) ; Rennes (15 et 16 février : réunion ELCS à Rennes et réunion des délégués ADMD) ; Caen (22 février 2008 : réunion ADMD) ; Dijon ( 8 mars 2008 : réunion des délégués ADMD) ; Amsterdam (28 mars 2008 : Anniversaire de l’ADMD hollandaise) ; Clermont-Ferrand (5 avril 2008 : Réunion des délégués ADMD) ; Bordeaux (25 avril 2008 : réunion charleville jlr.JPGELCS et dîner-débat ADMD) ; Chartres (17 mai 2008 : Réunion ADMD) ; Lille (31 mai 2008 : Réunion des délégués ADMD) ; Metz (13 juin 2008 : Réunion ADMD) ; Bourg-les-Valence (Vendredi 20 juin : Réunion ADMD) ; Loriol (21 juin 2008 : réunion ADMD ; Marseille (4 juillet et 5 juillet 2008 : déplacement ELCS) ; Zurich (18 juillet 2008 : déplacement ADMD) ; Mexico ( du 2 août 2008 au 10 août 2008 : 17ème congrès du Sida) ; Béthune ( 5 septembre admd cannes jlr trib 2008.JPG2008 : réunion ELCS) ; Saint-Affrique (20 septembre 2008 : réunion ADMD) ; Touquet-Paris-Plage (26 septembre 2008 : discours aux Journées des avocats) ; Marseille (27 septembre 2008 : Journées des délégués PACA et réunion publique avec Henriette Martinez,Paris meeting janv 5.JPG députée UMP des Hautes Alpes) ; Poitiers (3 octobre 2008 : Réunion ELCS au CG de la Vienne avec le sénateur Alain Fouché et réunion publique ADMD) ; Chambéry (17 octobre : réunion ELCS et le 18 octobre 2008 : Réunion ADMD) ; Ile Maurice (8 novembre au 11 novembre 2008 : discours au 7ème colloque VIH de l’océan indien sur l’interdiction de circuler des séropos) ; Carrières sous Poissy (19 novembre 2008 : lancement de la Quinzaine contre le sida avec le maire PRG Eddie Aït) ; Tours (21 novembre : discours au Conseil général d’Indre-et-Loire et 22 novembre : discours à la faculté de médecine) ; Toulouse ( 5 décembre 2008 : réunion d’ELCS au Conseil régional et 6 décembre 2008 : réunion des délégués ADMD puis réunion publique à Toulouse) ; Cannes (12 décembre 2008 : Réunion ELCS et meeting ADMD) ; Montpellier (18 décembre 2008 : discours au Corum et réunion ELCS) ; Nîmes (19 décembre 2008 : Réunion ELCS).elcs cannes dec 4 2008 W.JPG
    Et dès samedi, le combat continue… à Lille !

  • Discours aux 4èmes Journées d’éthique de Montpellier

    4ème Journée montpelliéraine d’éthique bio-médicale

    Jeudi 18 décembre 2008

    Intervention de Jean-Luc Romero
    Président de l’ADMD


    En préambule, je tiens à vous indiquer que contrairement à mes prédécesseurs, je ne suis pas un médecin, mais tout simplement un patient. Pas un technicien, mais un malade. Un malade qui déplore que, trop souvent, la fin de vie ne soit traitée que du seul point de vue médical. Oubliant qu’il s’agit d’abord de la mort d’un malade. De la fin de vie d’un citoyen.montpellier dec 2008.jpg
    Ainsi donc, en me gardant de caricaturer le travail de Jean Leonetti durant près de 8 mois, je constate que rien de fondamental ne serait changé à l’actuelle loi sur la fin de vie. Ce qui veut dire concrètement qu’aux cris de douleurs et aux appels au secours de Vincent Humbert, aucune réponse humaine et solidaire ne serait apportée. Qu’aux cris de douleurs et aux appels au secours d’Hervé Pierra, aucune réponse humaine et solidaire ne serait apportée. Qu’aux cris de douleurs et aux appels au secours de Chantal Sébire, aucune réponse humaine et solidaire ne serait apportée. Qu’aux cris de douleurs et aux appels au secours de Rémy Salvat, aucune réponse humaine et solidaire ne serait apportée. Qu’aux cris de douleurs et aux appels au secours de milliers d’anonymes, aucune réponse humaine et solidaire ne serait apportée.
    Pour être tout à fait juste, la loi actuelle nous donnerait une réponse. Une ébauche de réponse, pour être exact. Elle a pour nom la sédation palliative terminale. En clair, une sédation qui provoque un « laisser mourir », terme inventé par Jean Leonetti lui-même, avec un effet terminal dans plusieurs jours. Le temps du deuil nous disent les grands professeurs de médecine, théoriciens de la survie à tout prix. Le temps de l’horreur et du cauchemar pour ceux qui, comme Danielle et Paul Pierra, ont eu à connaître cette effroyable épreuve.
    Lire la suite en cliquant ici.

  • Intervention aux Journées montpelliéraine de bioéthique

    J’interviendrai aux 4èmes journées montpelliéraine d’éthique bio-médicales ce jeudi.Montpellier Comedie.jpg
    Il y sera évidemment question des conclusions des 8 mois de travail de la mission d’évaluation conduite par Jean Léonetti qui, en refusant l’aide à mourir, enterre une nouvelle fois les espérances de la majorité de Français … mais n’enterre pas la volonté de l’ADMD !
    La réunion se déroulera au Corum – Palais des Congrès de Montpellier – de 14h30 à 18 heures.

  • Mon discours aux Etats Généraux d’ELCS

     

    Discours de Jean-Luc Romero

    Président d’Elus Locaux Contre le Sida

     

    13èmes Etats généraux d’ELCS

    Hôtel de ville de Paris – 29 novembre 2008

     

     

     

    Madame la Ministre,

    Mesdames, messieurs les élus,discours jlr 2.jpg

    Chers amis du monde associatif,

    Mesdames, Messieurs,

    Chers amis,

     

    Aujourd’hui, dans cet hôtel de ville de Paris, maison de tous, j’ai le grand plaisir de vous retrouver pour la treizième année consécutive pour nos Etats généraux d’Elus Locaux Contre le Sida. 13 éditions des Etats généraux. 13, si l’on est un peu superstitieux, c’est un chiffre qui apporte chance et réussite.

    Cette réussite, je la souhaite bien évidemment à chacun d’entre vous, particulièrement à celles et à ceux qui luttent contre cet horrible virus qui tente de les dévorer, mais aussi au Banana Café. Je vois dans la salle Michel Michel et Stéphane Turland. Sachez qu’ils se dépensent sans compter pour l’organisation de l’Opération « Histoire de … ». Je vous rappelle, en quelques mots, le concept de l’opération organisée pour la troisième année consécutive: le Banana café a réalisé des tableaux de personnalités dans la peau d’un personnage historique de leur choix. Cette année, ce sont les gens des médias qui ont été sollicités et avec succès. Ainsi, Cauet, Jean-Marc Morandini, Julien Lepers, etc. sont quelques unes des personnalités qui ont accepté de participer à cette opération. Ces tableaux sont vendus au profit du centre de dépistage VIH de l’Institut Fournier. Je vais être sincère avec vous : j’aime vraiment beaucoup cette opération. D’une part parce qu’elle rapporte de l’argent pour la lutte contre le sida et dans cette lutte, on en a jamais trop ! - et d’autre part, parce que le Banana nous démontre qu’on peut conjuguer solidarité, humanité et sens de la fête. Je rappelle que, pour organiser cette grosse opération, Michel et Stéphane sont bénévoles et dépensent beaucoup de temps, d’argent et d’énergie. Vous aurez l’occasion d’ici quelques minutes, lors du cocktail, de découvrir les œuvres réalisées. Mais regardons de suite le clip de présentation de l’opération.

    (Diffusion clip)jlr thib hidalgo.jpg

    Ces tableaux sont en vente sur e-bay jusqu’au 5 décembre. Alors n’hésitez pas et soyons solidaires !

     

    Réduction des risques : une politique scandaleusement oubliée par la MILDT

     

    J’ai commencé par la partie la plus consensuelle et la plus agréable de mon propos parce que, maintenant, je vais changer radicalement de ton en évoquant la politique de réduction des risques en direction des usagers de drogues.

     

    Comme vous le savez, cette politique est régulièrement attaquée par certains élus. On entend périodiquement certains la qualifier de politique de gestion de la toxicomanie ou de politique d’encouragement à l’usage des produits stupéfiants. Bien évidemment, leurs affirmations ne reposent sur rien, à part les préjugés idéologiques d’un autre temps. Faudrait-il rappeler encore en 2008 que la réduction des risques a produit des résultats spectaculaires au niveau sanitaire mais également en termes de sécurité publique ? Deux chiffres pour bien montrer son efficacité: chute du nombre de décès par overdose (divisé par 5 entre 1994 et 2002), diminution très forte des contaminations au VIH/sida chez les usagers de drogues (2% des nouvelles contaminations aujourd’hui contre 20% au début des années 90). Peu de politiques de santé peuvent se targuer de résultats aussi probants en si peu de temps !

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  • Plan de mon discours sur "Sida et politique"

    Plan détaillé

    Discours de Jean-Luc Romero,

    Président d’Elus Locaux Contre le Sida

     

    « Le sida est-il encore une priorité pour les politiques ? »

     

    XVIe Forum santé et VIH – Faculté de médecine

    22 novembre 2008

     

     

    Introduction

     

    - Rappel des années 80 / 90

    - Mobilisation forte de la communauté homosexuelle à l’opposé d’un politique absent

    - Révolution des trithérapies

     

    Sida et politique : un lien très étroit

     

    - Slogan d’ELCS emprunté au professeur Rozenbaum : le sida se soigne aussi par la politique.jlr tours.JPG

     

    - Lorsque le politique baisse la garde par manque de courage, la maladie regagne du terrain. Lorsque le politique fait preuve de conservatisme, la maladie progresse. Le sida se nourrit de l’impuissance de l‘action publique et de l’absence de volontarisme politique. Les mots ne suffisent pas, nous avons besoin d’actes courageux.

     

    Le sida doit être une priorité pour les politiques

     

    - Rappel des chiffres

    Chiffres nationaux : près de 7.000 contaminations chaque année

    Chiffres internationaux : 33 millions de personnes vivant avec le VIH / un mort toutes les 10 secondes

     

    Le politique peut faire beaucoup dans la lutte contre le sida

     

    - Niveaux international et national : oui c’est une évidence (financement, mise en place des grandes priorités par les plans triennaux)

     

    - Niveau local également : les domaines d’actions des collectivités locales en matière de lutte contre le sida sont nombreux et variés : mise en place des campagnes d’information locales, mise à disposition gratuite de préservatifs, généralisation de la formation des personnels municipaux à la maladie, soutien à l’ouverture d’appartements de coordination thérapeutique, développement de formations spécifiques pour les malades. Lire la suite en cliquant ici.

  • Mon discours de Tours

    Discours de Jean-Luc Romero,
    Président d’Elus Locaux Contre le Sida

    Santé et territoire, santé et élus locaux
    Quelles réflexions communes, quels partenariats ?
    Accès aux soins – maintien à domicile
    Conseil général d’Indre-et-Loire – 21 novembre2008


    Mesdames, Messieurs,
    Chers amis,

    Avant de commencer mon intervention, je voudrais remercier le docteur Dailloux pour l’organisation de cette rencontre. Il n’a vraiment pas ménagé sa peine !jlr flaysakier france 2.JPG
    Je ne vais pas être faire preuve d’originalité dans le plan retenu pour mon intervention, car je vais reprendre successivement les deux thèmes mis en exergues dans le titre du colloque et que je trouve très pertinents. Sur le thème de l’accès aux soins ainsi que sur celui du logement, permettez-moi de vous donner mon impression sur la situation telle que nous la connaissons et de vous exposer des actions ou réformes à entreprendre.
    Tout d’abord, l’accès aux soins des personnes en affection longue durée. Ce thème va faire l’objet de débats parlementaires qui seront, je l’espère vraiment, animés, intéressants et surtout utiles. Il faut prendre conscience de l’importance des ALD en France : plus de 7 millions de personnes en France en souffrent. Plus de 10% de la population ! Alors avant d’entrer dans les détails et d’examiner de quelle manière le législateur peut améliorer l’accès aux soins, permettez-moi de vous rappeler le quotidien d’une personne séropositive ou plus généralement d’une personne atteinte d’une affection longue durée (ALD) : être atteint d’une ALD - c'est-à-dire d’une des 30 Amphi Tours.JPGmaladies les plus graves - c’est surtout subir l’exclusion, la stigmatisation, les discriminations dans sa vie privée, sociale et professionnelle. C’est pour beaucoup, être contraint de ne plus travailler à plein temps du fait de la maladie et des effets secondaires des traitements. C’est dépendre, pour beaucoup, des aides sociales pour la vie quotidienne. L’intérêt de l’accès universel aux soins dans un contexte de ressources financières limitées est incontestable.
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  • Mon discours de Maurice sur « VIH et voyages »

    DSCI0417.JPGDiscours de Jean-Luc Romero
    Président d’Elus Locaux Contre le Sida

    VIIème Colloque VIH Océan indien
    « Voyage et VIH, législation, recommandations »

    Mardi 11 novembre 2008
    Hôtel « La Plantation » - Ile Maurice

    Mesdames, Messieurs,
    Chers amis,


    J’avais une question à vous poser. Une question simple mais un peu personnelle il est vrai : avez-vous déjà vu la Statue de la liberté ? Qu’est ce qui pourrait vous en empêcher ? Avoir un passeport qui n’est pas en règle ? En effet. Faire partie de la liste des terroristes recherchés tout photo discours.JPGautour du globe par les agences américaines. Bien sûr. Etre séropositif ? Non bien évidemment non … Et bien, en fait si. Etre séropositif empêche toute entrée sur le sol américain. Oui, chers amis, être séropositif et être terroriste revient au même : on n’entre pas aux Etats-Unis ! Alors les Etats-Unis seraient-ils au ban des nations pour cette terrible discrimination ? Non, malheureusement pas. Dans 12 autres pays - Arabie Saoudite, Arménie, Bruneï, Chine, Corée du Sud, Irak, Libye, Moldavie, Oman, Qatar, Russie, Soudan -, les séropositifs sont soumis à une stricte interdiction d’entrée sur le territoire national, même pour un court séjour touristique, même pour un simple transit. Concrètement les modalités d’application de cette absurde discrimination diffèrent : certains pays se contentent d’une déclaration de non-séropositivité, certains réclament qu’un test soit effectué dans le pays d’origine, d’autres pratiquent un test à la frontière. Les modalités diffèrent mais le résultat est le même en cas de séropositivité : l’expulsion ! Tel un terroriste, un criminel …
    Pour lire la suite, cliquez ici.

  • Intervention à 9h00 sur Voyages et VIH

    C’est ce matin, à 9 heures, que je fais ma présentation intitulée : « Voyages et VIH, législation, recommandations » au VIIème Colloque VIH Océan Indien qui se déroule depuis hier à l’Ile Maurice.DSCI0414.JPGDSCI0425.JPG
    L’occasion pour moi de rappeler la genèse de ce combat, d’évoquer les restrictions qui existent toujours à l’Ile Maurice pour les personnes séropositives qui ne peuvent s’y installer et y travailler et détailler les avancées importantes que l’on a connues sur cette question en 2008.

  • My speech at the Town Hall

    17th WORLD CONGRESS OF RIGHT TO DIE SOCIETIES

    TOWN HALL - PARIS

    Friday, October 31st 2008-10-25

    Speech of Jean- Luc Romero,
    president of ADMD - FRANCEpublic.jpg


    Monsieur le Maire,

    Dear friends,


    Before I start, I would like to thank the Mayor of Paris in the name of the ADMD team to have ,once again, put at our disposal this beautiful reception hall. This Town Hall will be today the house of Freedom for us. At the same time I would like to beg those of you who are not seated to forgive us. We cannot control how successful our events are.
    This freedom we want is the freedom to regain control of the last phase of our life and its end.
    This freedom is plural. One hand there is the freedom for those who want to stay alive as long as possible thanks to the progress of medicine. This freedom exists already but we would like to reaffirm it although we do not believe in it. Then there is the freedom for those who want it, to have access to palliative care. Today only 15% of those who should benefit from it, really do, meaning that 85% of the population does not have access to palliative care.
    Last but not least there is the freedom for those who want to-and this is where we belong- decide in full conscience what the end of our life should look like.jlr discours mairie 2.jpg
    When I mention freedom, it is our freedom I want to mention. We do not want to impose anything on anyone. Nevertheless we want the givers of lessons to stop telling us about what they call living and which is nothing but surviving. We are asking for the right to decide for ourselves.
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  • Mon discours à l’Hôtel de ville de Paris

    17ème Congrès mondial des associations pour le droit de mourir dans la dignité

    Hôtel de Ville de Paris

    Vendredi 31 octobre 2008


    Intervention de Jean-Luc Romero,
    président de l’ADMD - France



    Monsieur le Maire,jlr mairie trib.jpg
    Mes chers amis,


    Avant toute chose, je dois, au nom de l’ADMD, remercier le maire de Paris de mettre à notre disposition, une fois encore, cette magnifique salle des fêtes de l’Hôtel de Ville. Cette maison commune, pour nous, sera ce soir la maison de la liberté. Et dans le même temps, je dois prier ceux de nos amis qui n’ont pu y trouver de places assises, ce soir, de bien vouloir nous excuser. Nous ne maîtrisons pas le succès de nos manifestations.
    Cette liberté que nous revendiquons pour nous-mêmes, c’est cette liberté qui consiste à reprendre la main sur cette ultime étape de notre vie qu’est notre fin de vie. Cette liberté est plurielle. La liberté, pour ceux qui le veulent, de prolonger l’assistance de la médecine le plus longtemps possible. Aujourd’hui, cette liberté existe mais, même si nous n’y croyons pas, nous souhaitons la réaffirmer. La liberté, pour ceux qui le veulent, d’accéder aux unités de soins palliatifs. Aujourd’hui, 15% seulement de ceux qui devraient en bénéficier peuvent le faire, ce qui laisse 85% d’exclus. La liberté, pour ceux qui le veulent – et je nous reconnais dans cette catégorie – de décider en conscience de notre propre parcours de fin de vie.
    Lorsque je parle de liberté, il s’agit bien de notre propre liberté. Nous ne voulons rien imposer à qui que ce soit. Mais en retour, nous voulons que cessent les leçons de ceux qui confondent trop fréquemment la vie et la survie. Nous revendiquons notre capacité à décider pour nous-mêmes.
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  • My speech at Concodre Lafayette

    Hôtel Concorde la Fayette-Paris

    Friday, October 31st 2008


    Speech of Jean-Luc Romero,
    president of ADMD-France


    Monsieur le Premier ministre,
    Monsieur le Président du Conseil régional, my dear friend Jean-Paul,
    Mesdames et Messieurs les Ministres,
    Mesdames et Messieurs les Députés,
    Dear friends from abroad,
    Mesdames et Messieurs responsables de l’ ADMD,discours jlr 31 tribune.jpg
    My dear friends,


    I hope Dr Chaussoy, who is here this morning will forgive me for quoting this admirable phrase from his book:” Just as we need a midwife to bring a human being into the world, we need helpers, wise women and men to be there and to help him/her leave it peacefully.”
    Yesterday at the Conseil Régional d’Ile de France ,which I am proud to belong to, and also at the Porte de Bagnolet I could greet each one of you with warmth and with respect for the work which each of you ,in his/her own way does to serve the same cause: the conquest of our final freedom.
    After the friendly get-together, here comes the time for working and reflecting, the moment to try to advance all together to help all those who in our respective countries expect the government authorities to grant us the freedom to choose the conditions and the time to end our lives, as already possible in the state of Oregon, in Belgium, in the Netherlands, and as it will soon also be possible in Luxemburg and in the near future in Spain.
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  • Mon intervention au Concorde Lafayette

    17ème Congrès mondial des associations pour le droit de mourir dans la dignité

    Hôtel Concorde la Fayette - Paris

    Vendredi 31 octobre 2008


    Intervention de Jean-Luc Romero,
    président de l’ADMD - France



    Monsieur le Premier ministre,
    Monsieur le Président du Conseil régional, mon très cher Jean-Paul,discours jlr w.jpg
    Mesdames et Messieurs les Ministres,
    Mesdames et Messieurs les Députés,
    Chers amis étrangers,
    Mesdames et Messieurs les responsables de l’ADMD,
    Mes chers amis,




    Que le docteur Frédéric Chaussoy, ici ce matin, me pardonne, je lui vole son mot admirable : « Il faut une sage-femme pour mettre l’homme au monde. Il faut aussi des passeurs, des hommes et des femmes sages, pour l’accompagner dans ce monde et l’aider à bien le quitter. »
    Hier, au Conseil régional d’Île-de-France, dont je suis fier d’être un élu, et à la porte de Bagnolet, j’ai eu l’occasion de voir chacun d’entre vous et de vous saluer avec chaleur et respect pour le travail que chacun, à sa façon, effectue au service d’une même cause : la conquête de notre ultime liberté.
    Après la convivialité, voici le moment du travail et de la réflexion, le moment d’essayer d’avancer, tous ensemble et au profit de toutes celles et tous ceux qui, dans nos pays respectifs, attendent de nos autorités gouvernementales qu’elles nous accordent la liberté de choisir les conditions et le moment de notre fin de vie, comme c’est le cas aujourd’hui dans l’Oregon, en Belgique, aux Pays-Bas, comme ce sera très prochainement le cas au Luxembourg, comme ce pourrait être le cas dans les prochaines années en Espagne.
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  • Speech of Jean- Luc Romero

    17th World Congress of Right to die societies

    discours jlr 2.JPG
    Conseil Régional d’Ile-de-France


    Thursday, October 30th 2008


    Speech of Jean- Luc Romero,
    president of ADMD - France, regional counsellor of Ile-de-France


    Dear colleague,
    Dear friends from abroad,
    Ladies and Gentlemen of the ADMD board,
    Dear Daniel Carré and Jacques Lawson,
    Dear voluntary workers of ADMD,

     


    It is less than a year ago that ADMD accepted to organize the 17th World Congress of Right to Die societies upon my proposal and after our Colombian friends gave up the idea of organizing it.

    We organized it in the same spirit as our European meetings in Strasbourg in October 2007.

    It was not an easy task. Less than 10 months to organize a 4 days event which is usually prepared 4 years in advance in spite of a very heavy schedule and dramatic affairs since the tragedies of Chantal Sébire, Clara Blanc and Rémy Salvat happened one after the other.discours 2.JPG

    That is why I would like to thank in your name all the team of voluntary helpers and workers of ADMD who succeeded in this mission under the professional guidance of Daniel Carré and Jacques Lawson. It is thanks to them that you are all here tonight, that we will have our 29th delegates meeting on Saturday and that the first international day for the right to die in dignity will be launched on Sunday November 2nd.
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  • Discours d’accueil au Congrès mondial des ADMD

    Je vous reproduis le discours que j’ai prononcé ce jeudi soir au Conseil régional d’Ile-de-France pour accueillir les délégués étrangers présents au 17ème congrès mondial des ADMD.discours jlr crif.JPG

    Conseil Régional d’Île-de-France

    Jeudi 30 octobre 2008

    Intervention de Jean-Luc Romero,
    Président de l’ADMD - France, conseiller régional d’Île-de-France

     



    Cher Collègue,
    Chers amis étrangers,
    Mesdames et Messieurs les Administrateurs de l’ADMD - France,
    Chers Daniel Carré et Jacques Lawson,
    Chers bénévoles de l’ADMD.



    Cela fait moins d’une année que, sur ma proposition et pour faire face à la renonciation de nos amis colombiens, l’ADMD a accepté d’organiser à Paris le 17ème Congrès mondial des associations pour le droit de mourir dans la dignité. Elle l’a fait dans le même esprit qui était le sien lorsqu’elle a organisé nos réunions européennes, en octobre 2007 à Strasbourg.
    Ce ne fut pas une mince affaire. Moins de 10 mois pour organiser une manifestation de 4 jours qui, d’habitude, se prépare en 4 ans, avec un calendrier extrêmement chargé et une actualité dramatique puisque s’y sont succédés les douleurs de Chantal Sébire, de Clara Blanc, de Rémy Salvat.congres crif.JPG
    Aussi, je tiens à remercier en votre nom l’ensemble des bénévoles et des collaborateurs de l’ADMD qui, sous l’impulsion professionnelle de Daniel Carré et Jacques Lawson, ont mené à bien cette mission. C’est grâce à eux tous que vous êtes ici ce soir, que se tiendra également notre 29ème Journée des délégués, samedi, et que sera lancée la 1ère Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité, dimanche 2 novembre.
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