Bravo à la Coordination des collectivités portugaises de France !
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Les meilleures choses ont une fin. Ce nouveau Noël avec ma jeune maman de 81 ans s’achève et nous revenons aujourd’hui de notre petit séjour à Lisbonne.
J’espère que chacune et chacun d’entre vous a pu passer un beau Noël aux côtés d’un être aimé.
Comme beaucoup d’entre vous, j’aurai la chance de partager cette veille de Noël avec ma mère. Nous sommes une famille réduite : plus de père et pas de frères et sœurs mais ce sera, j’en suis sûr, un moment chaleureux dans cette belle ville de Lisbonne. [Pour vous faire sourire, une pub photographiée hier dans les rues de Lisbonne avec Sarko vantant une boisson alcoolisée, lui qui ne boit.. jamais !]
Bon réveillon à toutes et à tous avec une pensée toute particulière pour ceux qui seront seuls ce soir…
Comme tous les ans, j’emmène ma mère pour un beau voyage à l’occasion des fêtes de Noël. Cette année, je vais lui faire découvrir Lisbonne et nous partons dès aujourd’hui. A 81 ans, elle tient la forme mais je crois qu’il faut profiter des nôtres à chaque occasion. Noël, depuis 10 ans, est devenu un moment rituel et privilégié pour passer du bon temps avec ma mère…
« Droits de l’homme et réduction des risques»
CLAT 5
Discours de Jean-Luc Romero
Président d’Elus Locaux Contre le Sida
1er juillet 2009 – Porto (Portugal)
Introduction
Mesdames,
Messieurs,
Chers amis,
Permettez-moi, avant d’entrer dans le cœur du sujet qui est le nôtre aujourd’hui : « Droits de l’homme et réduction des risques» de vous donner quelques chiffres, plutôt de vous les rappeler, car vous les connaissez déjà : le nombre estimé de personnes qui s’injectent des drogues dans le monde est de plus de 16 millions. 8% ont accès à un service de prévention VIH quel qu’il soit. Globalement, 10% de toutes les nouvelles infections à VIH à travers le monde sont attribuables à la consommation de drogues injectables. Si on exclut l’Afrique, ce chiffre monte carrément à 30%...
Face à cette situation, que faire ? Face à la pandémie de sida, aux hépatites, à la stigmatisation, comment agir pour aider les usagers de drogues ? Certains pays ont choisi la voie répressive. Ainsi, 50 pays dans le monde prévoient la peine de mort pour les usagers de drogue en violation flagrante des Pactes onusiens de 1966 qui réservent le champ d’application de la peine capitale aux crimes les plus graves. A mes yeux, rien ne justifie la peine de mort ! Juste une remarque : 9 pays condamnent aussi les homosexuels à la peine de mort. Cette approche qui promeut le « zéro drogue », la guerre aux drogués est inefficace et dangereuse. Un exemple : les 2.500 exécutions extrajudiciaires en Thaïlande, terrible conséquence d’une guerre à la drogue sans limite… La vision d’une société sans drogues où seule la répression peut régler les choses n’est pas réaliste. La preuve : en 2009, jamais la production de drogues n’a été aussi importante et les problèmes de santé publique ne sont pas réglés pour autant.
Une autre approche s’est développée en même temps que l’apparition de l’épidémie de sida : la réduction des risques. On peut définir cette notion comme l’ensemble des mesures visant à réduire les problèmes socio-sanitaires de consommation de drogues : espaces d’accueil, programmes d’échanges de seringues et toute mesure permettant aux usagers de drogues de rester en vie. [Lire la suite du discours...]