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Medias - Page 41

  • Invité de Lyon 1ère à 8h20 [rediffusions : 9h20; 17h50 et 19h50]

    A l'occasion du procès de Jean Mercier à Lyon, je serai l'invité de Paul Satis sur Lyon 1ère (90.2). L'interview sera rediffusée à 9h20, 17h50 et 19h50.

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  • Mon interview sur la fin de vie dans "Garçon Magazine"

    L'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD) a été créée par un universitaire franco américain en 1980.
    Elle a 36 ans aujourd'hui. 36 années où cette association se bat pour que celui qui meurt soit en centre des décisions qui le/la concernent. Son combat a déjà permis de faire avancer l'accès aux soins palliatifs qui restent cependant trop insuffisants, la lutte contre la douleur – nos opposants d’aujourd’hui sont les mêmes qui s’opposaient à la morphine il y a 20 ans – le droit de refuser un traitement et la reconnaissance des directives anticipées.

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    J'ai effectivement été frappé tôt par la mort. Enfant, j'ai vu mourir successivement mon père puis ma grand-mère dans des souffrances insupportable. Mais c'est la mort d'Hubert, mon premier amour, et celle de tant d'amis du sida qui m'a fait comprendre l'importance d'avoir la liberté de choisir sa fin. Les années sida ont été terribles. La mort d'Hubert l'a été. Sa fin et mon impuissance à l'aider alors qu'il n'en pouvait plus de ses souffrances m'ont marqué pour la vie. Le combat pour la fin de vie découle de mon engagement contre le sida. Ces deux combats se rejoignent totalement. Et, aujourd'hui, je ne peux plus accepter la condescendance de certains médecins qui estiment parfois que la souffrance est un passage obligé vers la mort. Comme à une époque, certains estimaient que les femmes devaient enfanter dans la douleur. La mort d'Hubert m'a convaincu qu'il faut se battre pour que le mourant soit respecté même s'il veut abréger sa fin de vie. Pour certain, l'agonie a du sens. Qu'on les respecte. Pour d'autres non, qu'on les respecte aussi. Enfin !

    Beaucoup de responsables politiques ont très peur de la mort et ne veulent pas y réfléchir. Ils ont tort car penser à la mort, l'accepter c'est le meilleur moyen de bien vivre sa vie et d'être attentif aux autres...
    Ils préfèrent donner aux médecins la gestion de toutes les affaires de santé et de la mort. Toutes les missions sur la fin de vie ont été confiées à un médecin - M. Leonetti avec sa 3ème loi sur la fin de vie en est l'exemple – qui traitent donc cela d'un point de vue médical alors que c'est une affaire éthique et citoyenne qui nous concerne toutes et tous. On veut nous voler notre mort. Le lobby des mandarins parlementaires associé à celui du lobby religieux au Parlement ont empêché jusqu'à se jour d'entendre les Français qui veulent et un accès universel aux soins palliatifs et une légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté. Dans « Ma mort m'appartient », je démontre à quel point ces deux lobbys jouent contre les français pour imposer une morale sur la fin de vie plus religieuse que laïque.

    La loi Leonetti permet le laissez-mourir. On vous endort, on arrête de vous alimenter et de vous hydrater et on attend que la mort vienne. Ca peut mettre 3 semaines !!! Et, sans aucune étude, on ose nous dire que le mourant ne souffre pas. Pourquoi cette longue agonie obligatoire en France alors que chez nos voisins du Benelux, on peut partir en quelques minutes sans souffrance entouré de l'amour des nôtres ? Au Benelux – Pays-Bas, Luxembourg, Belgique – et en Suisse, on écoute la personne en fin de vie et selon des conditions qui évitent toutes dérives, on l'aide à mourir dans la dignité. Selon sa volonté et pas celle de ceux qui entourent le lit...

    Toutes les situations sont différentes. Je ne peux donner de solutions toutes faites. Ainsi, la plupart d'entre nous n'auront pas besoin d'une euthanasie mais beaucoup mourront dans les soins palliatifs. D'où ma colère quand j'entends M. Leonetti, le monsieur fin de vie des gouvernements de droite et de gauche, qui parle sans arrêt de soins palliatifs mais n'a pas vraiment agi durant 10 ans pour en permettre un accès général alors que seuls 20 % des mourants en bénéficient aujourd’hui !!!
    A l'ADMD, nous avons un réseau de délégués (120) sur toute les France qui est à l'écoute pour trouver des solutions. Nous avons aussi un service ADMD Écoute qui aide les personnes malades ou en fin de vie. Ca peut même aller jusqu'à un accompagnement pour aller mourir en Suisse. Terrible de penser qu'en 2016, comme à une époque les femmes fuyaient pour se faire avorter, il faut encore s'exiler pour pouvoir mourir comme on le souhaite !

    Pour nous aider, le mieux est déjà de nous rejoindre. Nous sommes 68 000 adhérents. Il faut que nous soyons vite 100 000. Plus nous serons nombreux, plus nous serons entendus des élus qui votent la loi ! Les élections présidentielles et législatives sont aussi pour nous une occasion unique de nous faire entendre. Nous avons l'intention d'envoyer nos adhérents dans toutes les réunions publiques pour que notre revendication soit entendue. Une affaire qui concerne 100 % des Français, ce n'est pas tous les jours. Nous allons crier fort car assez de ces lois faites par des médecins pour des médecins. Il faut une loi pour tous les citoyens !

  • Invité d'Europe 1 ce jeudi à 11h00 sur l'ADMD Tour

    Ce jeudi 28 juillet, à 11h00, je serai l'invité d'Europe 1 sur l'ADMD Tour, qui après 23 étapes, s'achève à Strasbourg ce samedi.

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  • Mes 3 questions à Nice Matin sur l'ADMD Tour

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  • AIDS 2016 In Durban: Shame And Revolt! Hope Also...

    South Africa is a symbolic country in the fight against AIDS. A country has two faces. One of shame and ignorance. One of rebellion.

    The face of shame and ignorance is the one of President Thabo Mbeki and his health minister Manto Tshabalala-Msimang, who denied any link between HIV and AIDS, delaying as much as possible arrival of HIV treatment for south African patients, trying out their efficiency of a garlic based treatment of olive oil and lemon. Together, these two state characters are responsible for over 300,000 deaths... Stephen Lewis, UN Special Envoy for HIV / AIDS, has not hesitated to call it a few weeks ago the action of the former president of crimes against humanity. And we can only agree! Today, South Africa is the country in the world that has the largest number of people living with HIV: 19% of the adult population is HIV positive. And the former president still continues in his soft, deadly drift to deny any link between HIV and AIDS... Perhaps more than in any other country, the Act Up slogan will find a dramatic reality: “Ignorance is your enemy.”

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    This face of the revolt is embodied by the Treatment Action Campaign (TAC) that succeeds in engaging force and scientific evidence, to bend the South African government and to get it out of its blindness. This face is also that of Edwin Cameron, Justice of the Constitutional Court, white, gay and who publicly revealed his HIV status in 1999, a huge personality in South Africa that has never lowered our guard in the fight against AIDS, a personality I had the chance to meet. This face is also that of Nelson Mandela, who is engaged in this struggle. 

    No doubt the revelation that he wished to do of the HIV condition of his son after his death has broken a wall of silence and allowed to make a leap forward in the visibility of people with HIV and the question of their rights.

    In 2000, I was present at the International AIDS Conference in Durban and I am coming back 16 years later. In 16 years, enormous progress has been made in the fight against AIDS and the Millennium Development achieved. Yet few were betting on this achievement! New HIV infections have fallen by 35% and deaths by 41%. For 16 years, 30 million new HIV infections and nearly 8 million AIDS-related deaths have been avoided.

    Today, we know how to end AIDS. This requires access to screening more than half of HIV-positive people in the world who do not know their HIV condition. This requires sustainable access to treatment: Today, 17 million HIV-positive people — and 4,000 people still die every day — have no access to antiretroviral medication (ARV), while the World Health Organization (WHO) recommended starting treatment of all HIV positive people regardless of their immunity because of both individual and collective benefits of early access to treatment. 

    This implies a much more developed access and political awareness to expand prevention tools, the first of which PrEP. In 2020, it is essential to achieve the goals set by UNAIDS : 90% of all people living with HIV will know their HIV status. By 2020, 90% of all people with diagnosed HIV infection will receive sustained antiretroviral therapy. By 2020, 90% of all people receiving antiretroviral therapy will have viral suppression. It also requires a real policy to promote human rights and abolition of discriminatory laws against drug users, LGBT people, sex workers.

    These questions will be at the heart of the 21st International Conference of fight against AIDS. I’ll be there as a community activist. As an ambassador “For an Ile-de-France Region without AIDS.” As a person who has been living with HIV for the past 30 years ...

    Publication par Huffintonpost 

  • Mon itw sur LCI sur le don du sang et les gays

  • AIDS 2016 à Durban : La honte et la révolte ! L'espoir aussi... (ma tribune dans The Huffington Post)

    AIDS 2016 à Durban : La honte et la révolte ! L'espoir aussi...
    Par Jean-Luc Romero-Michel
    Président d’Élus Locaux Contre le Sida
    Ambassadeur « Pour une Île-de-France sans sida »

     

    L’Afrique du Sud est un pays symbole dans la lutte contre le sida. Un pays a deux visages. Celui de la honte et de l’ignorance. Celui de la révolte.
    Ce visage de la honte et de l’ignorance, c’est celui du président de l’époque, Thabo Mbeki, et de sa ministre de la santé Manto Tshabalala-Msimang qui niait tout lien entre le VIH et le sida, retardant autant que possible l’arrivée des traitements anti-VIH pour les malades sud-africains, leur vantant l’efficacité d’un traitement à base d’ail, d’huile d’olive, de citron. A eux deux, ces deux personnages d’État sont responsables de plus de 300 000 morts… Stephen Lewis, envoyé spécial des Nations Unies pour le VIH/sida, n’a pas hésité à qualifier il y a quelques semaines l’action de l’ancien président de crime contre l’humanité. Et on ne peut qu’être d’accord ! Aujourd’hui, l’Afrique du sud est le pays au monde qui compte le plus grand nombre de personnes vivant avec le VIH : 19% de la population adulte y est séropositive. Et l’ex-président continue encore aujourd’hui, dans sa douce et meurtrière dérive, à nier tout lien entre le VIH et le sida …. Sans doute plus que dans n’importe quel autre pays, le slogan d’Act Up n’aura trouvé une réalité aussi dramatique : « Ignorance is your ennemy ».
    Ce visage de la révolte, il est incarné par Treatment Action Campaign (TAC) qui réussit, à force d’engagement et de preuves scientifiques, à faire plier le gouvernement sud-africain et à le faire sortir de son aveuglement. Ce visage, c’est aussi celui d’Edwin Cameron, juge à la Cour constitutionnelle, blanc, gay et qui a révélé publiquement sa séropositivité dès 1999, une personnalité immense en Afrique du Sud qui n’a jamais baissé la garde dans la lutte contre le sida, une personnalité que j’ai eue la chance de rencontrer. Ce visage, c’est aussi celui de Nelson Mandela, qui s’est engagé dans cette lutte. Sans nul doute, la révélation qu’il a souhaité faire de la séropositivité de son fils après son décès aura brisé une chape de plomb et aura permis de faire un bond en avant dans la visibilité des personnes séropositives et la question de leurs droits.
    En 2000, j’étais présent à la Conférence internationale sur le sida à Durban et j’y retourne 16 ans plus tard. En 16 ans, d’immenses progrès ont été accomplis dans la lutte contre le sida et les Objectifs du Millénaire pour le Développement atteints. Pourtant peu pariaient sur une telle réussite ! Les nouvelles infections à VIH ont baissé de 35% et le nombre de décès de 41%. Depuis 16 ans, 30 millions de nouvelles infections à VIH et près de 8 millions de décès liés au sida ont été évités.
    Aujourd’hui, nous savons comment en finir avec le sida. Cela passe par un accès au dépistage : plus de la moitié des personnes séropositives dans le monde ne connaissent pas leur statut sérologique. Cela nécessite un accès durable aux traitements : encore aujourd’hui, 17 millions de personnes séropositives - et 4 000 personnes continuent à mourir chaque jour faute d'antirétroviraux (ARV) -  n'y ont pas accès alors que l’Organisation mondiale de la santé a recommandé la mise sous traitement de toute personnes séropositive quel que soit son immunité et ce au regard du bénéfice tant individuel que collectif de l’accès précoce aux traitements. Cela suppose un accès beaucoup plus développé et une prise de conscience politique pour élargir les outils de prévention, au premier desquels la PrEP. En 2020, il faut atteindre absolument les objectifs fixés par l'ONUSIDA, c'est-à-dire 90 % de personnes séropositives dépistées en 2020, 90 % de ces dernières sous ARV, et enfin 90 % de ces personnes sous traitement sans charge virale pour aboutir à un monde dans sida en 2030. Pour y parvenir, cela nécessite aussi une réelle politique de promotion des droits de l’homme et une abolition des législations discriminatoires à l’encontre des usagers de drogues, des LGBTI, des travailleurs et travailleuses du sexe.

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    Ces questions seront au cœur de la 21e Conférence internationale de lutte contre le sida. J’y serai en tant que militant associatif. En tant qu'élu local d'une région très touchée par le VIH/sida. En tant qu’ambassadeur « Pour une Île-de-France sans sida ». En tant que personne séropositive depuis près de … 30 ans.

  • Débat à 10h15 sur LCI sur le don du sang et les gays

    A 10h15, je débattrai sur LCI de la nouvelle réglementation du son du sang qui est désormais ouvert aux gays, à condition qu'ils aient été abstinents pendant ... un an !
    Cette condition est scandaleuse quand on sait qu'un hétérosexuel qui a des comportements sexuels à risques est seulement interdit pendant quatre mois. Interdire à toute une population est discriminatoire.
    L'interdiction doit être basée exclusivement sur les comportements...

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  • Invité de France Inter ce samedi à 8h20

    Demain, à l'occasion de la Marche des Fiertés LGBTI de Paris, je serai l'invité de 8h20 de France Inter.

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  • Marche des Fiertés LGBTI: Monsieur le Président, encore un an ! (tribune LePlusObs)

    Marche des Fiertés LGBTI de Paris :

    Monsieur le Président, encore un an !

    Par Jean-Luc Romero-Michel

     

    La Marche des Fiertés LGBTI de Paris est une marche militante et politique. Nul ne peut le nier et le fait que l’Inter-LGBT ait décidé cette année que le carré de tête soit constitué uniquement de militants défendant les droits des personnes trans est un signe fort de cette volonté de faire de cette immense manifestation un porte-voix central des revendications LGBT. Et elle l’est.

     

    Thème de cette année : « Les droits des personnes trans sont une urgence. Stérilisations forcées, Agressions, Précarité : Stop ! ». Ce focus est on ne peut plus légitime tant les personnes trans sont une population oubliée, mise à l’écart par nos politiques publiques. Pourtant l’urgence est là : selon une enquête de l’IDAHO, ce sont plus de 85% des trans qui déclarent avoir déjà subi un acte transphobe ! Et je n’ai vraiment pas l’impression que les parlementaires aient pris pleinement conscience de la vie d’une personne transsexuelle en France et des difficultés qui leur sont imposées. Alors espérons que, si les associations n’ont que peu été écoutées sur le sujet, Jacques Toubon le sera. Très récemment en effet, le Défenseur des droits faisait part de ses recommandations quant à la procédure de changement d'état civil pour les personnes trans. Il juge cette procédure «incertaine, longue et inégalitaire» et affirme également qu'elle porte atteinte aux droits fondamentaux des personnes. Ce faisant, il « recommande une procédure déclarative pour la modification de l’état civil des personnes transgenres ». Un avis qui ne pourrait constituer qu’une saine lecture pour les parlementaires…

     

    Je veux aussi élargir mon propos, dépassant ainsi la thématique prioritaire de la Marche des Fiertés, en évoquant le domaine de l’éducation, axe prioritaire d’action pour lutter efficacement contre l’homophobie et la transphobie. « Refondation de l’École », « ABCD de l’égalité », « Grande mobilisation pour les valeurs de la République » … depuis quelques années, on ne compte plus ces grands projets qui visent à construire une école plus juste et plus égalitaire. Une école qui porterait haut et fort les valeurs de respect et de compréhension des différences. Et c’est assurément une priorité : en juin 2013, Michel Teychenné, auteur du rapport sur les LGBTphobes à l’école, estimait à plus de 700.000 le nombre de jeunes susceptibles d’être confrontés au cours de leur scolarité à l’homophobie. 700.000 ! Certes, si nous ne pouvons que nous féliciter que les programmes du nouvel enseignement moral et civique intègre expressément la lutte contre l’homophobie dans les programmes scolaires de l’école élémentaire et du collège, les défis demeurent immenses. En cela travailler sur les LGBTphobies à l’école m’apparaît essentiel et c’est sûrement la voie la plus efficace pour permettre une évolution en profondeur des mentalités. Assurément, le rapport de Michel Teychenné pourrait constituer une seconde saine lecture pour les parlementaires…

     

    Après ces conseils de lecture en direction des parlementaires, je vais me permettre de parler au président de la République. Dans la vie, il me semble qu’il faut savoir tenir ses promesses. Alors bien sûr, si les promesses n’engagent que celles et ceux qui y ont cru, il est de la responsabilité de nos élus de respecter notre système démocratique en les tenant. Sinon, c’est tout l’édifice démocratique qui tremble et s’effondre. Le Président a tenu l’engagement d’autoriser le mariage et l’adoption aux couples homosexuels. Je lui en suis très reconnaissant ! Mais quand le candidat Hollande se dit aussi favorable à la PMA pour les couples de lesbiennes et bien cela mérite concrétisation quand il est élu. Sinon cela s’appelle un déni de démocratie. Un mensonge en somme…

    Tout comme les députés, le président de la République a encore un an pour agir. Espérons qu’il utilise les mois qui lui restent avant la fin de son mandat pour que l’Egalité réelle, qu’il promeut en ayant créé un ministère idoine, devienne une réalité avant la fin de son quinquennat pour les LGBTI. Encore un an !

     

    Je ne peux terminer cette tribune sans rendre un hommage appuyé aux victimes de la tuerie d’Orlando, à celles et ceux qui, aujourd’hui, les pleurent. Certes, il y a eu d’autres attentats dans le monde depuis – je pense notamment à la Turquie et aux pays qui n’intéressent que peu les médias. Mais ce massacre, visant une communauté minoritaire dans un pays dans lequel les libertés individuelles sont fréquemment remises en cause par des groupuscules extrémistes, m’a touché particulièrement. Egoïstement, sans doute aussi, peut-être. C’est ainsi…

  • Mon Edito dans Le Journal de l'ADMD

    La séquence qui va s’ouvrir en septembre va être militante, citoyenne, politique. Avec notre assemblée générale qui se tiendra à Antibes le samedi 10 septembre (Antibes, la ville dont Jean Leonetti est le maire), l’ADMD et ses presque 68.000 adhérents va réaffirmer haut et fort sa revendication constante portée depuis sa création en 1980 : le droit de choisir librement et en conscience les conditions de sa propre fin de vie, c'est-à-dire le choix entre un accès universel aux soins palliatifs (prévu pourtant dans la loi de 2002 mais toujours en nombre notoirement insuffisant), la légalisation de l’euthanasie active et la légalisation du suicide assisté. Et ceci pour l’unique raison que notre corps nous appartient. A nous, et pas aux voleurs de liberté…
    Le 2 novembre 2016, pour la Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité, les adhérents et sympathisants de l’ADMD seront appelés à se rassembler pour rappeler le souvenir de ceux de nos proches qui sont morts dans des conditions qu’ils n’ont pas souhaitées.
    Ensuite, en mars 2017, une grande réunion publique, comme le 24 mars 2012, nous permettra d’entendre les positions en matière de fin de vie des différents candidats à l’élection présidentielle. Un site d’interpellation reprendra ces informations et également les prises de position sur notre sujet des candidats aux élections législatives qui suivront l’élection présidentielle. Chaque adhérent, d’un simple clic, pourra rappeler son appartenance à l’ADMD et réaffirmer son droit à l’autodétermination en fin de vie.
    Dans toutes nos délégations, les délégués, leurs adjoints, les militants les plus actifs, iront au contact des Français pour leur demander d’appuyer, auprès des futurs élus, notre conviction qu’il existe une possibilité, dans notre pays, de mourir dignement ; ce qui existe déjà aux Pays-Bas, en Belgique et au Luxembourg.
    Comme ce fut le cas en 2012 où la question de la fin de vie a été, grâce à nous, au cœur des débats, nous porterons dans la campagne électorale la parole de ceux qui souffrent, de ceux qui ont vu des proches souffrir, et de toutes celles et de tous ceux qui se sont sentis trahis par des promesses non tenues, des artifices parlementaires, des discours confus et des désertions.
    Avec ses presque 68.000 adhérents, l’ADMD est une force que les partis politiques ne devraient ni négliger, ni mépriser. Car après tout, combien peuvent se vanter d’être aussi nombreux et mobilisés que nous ? Bien peu…
    Jean-Luc Romero,
    Président de l'ADMD
    @JeanLucRomero

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  • Réunion publique sur la fin de vie à Aurillac à 18h30

    Je suis l'invité, ce jeudi à 18h30, à Aurillac d'une réunion publique sur la fin de vie co-organisée par La Libre Pensée et l'ADMD.
    Je vous y attends nombreuses et nombreux !

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  • Notre fierté face à leur haine (ma tribune dans le Huffington Post)

    Le 12 juin 2016, un dimanche soir, j’étais comme de nombreux parisiens sur la place Igor Stravinsky, à Paris, à l’appel de l’Inter-LGBT et du Centre LGBT Paris Île-de-France pour exprimer ma solidarité aux victimes de la tuerie d’Orlando. L’ambiance mêlait tant une profonde tristesse qu’une colère forte face à l’horreur : oui, nous avions envie de crier que nos amours seront toujours plus forts que leur haine ! Encore aujourd’hui, l’émotion est toujours immense face à un tel acte de barbarie.
    L’homophobie tue. Jamais, sans doute, cette phrase n’aura eu un tel sens. Pour autant, l’homophobie et ses conséquences dramatiques ne sauraient se réduire à des meurtres, des passages à tabac, du sang… L’homophobie, ce sont des insultes, des remarques, des regards en coin et ce, au quotidien, c’est également le harcèlement vécu par de nombreux homosexuels sur les réseaux sociaux. Cette homophobie tue aussi.
    L’homophobie, c’est vouloir dénigrer l’autre, le détruire, provoquer son isolement.
    L’homophobie, c’est un jeune homosexuel qui a de trois à sept fois plus de risques de faire une tentative de suicide qu’un jeune hétérosexuel
    Je veux le dire : la lutte contre l’homophobie est une urgence et dans cette lutte pour l’égalité, dans ce combat pour l’humain face à la haine, la mobilisation de tous les moyens étatiques me semble nécessaire : la répression bien sûr, mais aussi l’éducation et l’égalité des droits. Ces trois axes sont tout autant complémentaires qu’indissociables 
    Cette haine, c’est aussi celle de la Manif pour tous, ce groupuscule extrémiste qui, scandaleusement, a twitté « Nausée face à la haine et la violence » alors que pendant des mois, c’est la haine des homosexuels qu’ils ont prôné, c’est la « normalisation » de l’homophobie qu’ils sont affirmée, attisant ainsi une violence aveugle à l’encontre des LGBT. C’est aussi celle de Christine Boutin qui affirme sa compassion pour les victimes et dénonce la barbarie de ce monde alors qu’elle affirmait très récemment que « l’homophobie est une abomination ».
    Je veux le redire : il n’existe pas d’homophobie ordinaire. Il n’existe pas d’homophobie banale. Il n’y a en fait qu’une forme d’homophobie : celle qui doit nous être insupportable et intolérable, celle que l’on doit combattre par tous les moyens.
    Alors, si nous avions toutes et tous des raisons de défiler lors des Marches des Fiertés organisées en France tout au long de ce mois, en voici une supplémentaire, une qui, assurément, nous réunira toutes et tous : la mémoire des victimes d’Orlando.
    Marchons. Montrons notre Fierté. Elle sera notre réponse face à leur haine.

  • Invité de "Il n'y en a pas deux comme elle" sur Europe1 à 15h00

    Je serai l'un des invités de "Il n'y en a pas deux comme elle" sur Europe 1 de 15h00 à 16h00 ce mardi. L'émission sera consacrée à l'homophobie après cette terrible tuerie d'Orlando où 49 victimes ont trouvé la mort.

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  • #LeTalkDuLundi sur Périscoope et Twitter à 12h

    Retrouvez-moi pour #LeTalkDuLundi à 12h sur Périscope et Twitter à 12h00. Vu les circonstances, je parlerai bien sûr de l'attentat d'Orlando et redirai ma compassion pour les victimes ainsi que ma solidarité avec la communauté LGBT américaine et les Américains.

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  • Vidéo de la Fête Arc-en-Ciel à la Foire du Trône à Paris 12

  • Invité de France Bleu Cotentin à 8h40

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    A l’occasion de ma conférence sur la fin de vie, à Saint-Lô ,vendredi soir prochain, je serai l'invité, en direct ,sur France Bleu Cotentin ce jeudi à 8h40.

  • Invité de France Bleu Nord jeudi 2 juin à 7h49

    A l'occasion de la Pride de Lille, dont je serai, cette année le parrain, je suis ce jeudi l'invité de la rédaction de France Bleu Nord à 7h49.

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  • NoHomophobes.fr : rendre visible l'homophobie sur Twitter (notre tribune avec Sylvain Girault, président de Mousse)

    NoHomophobes.fr : rendre visible l’homophobie sur Twitter !

     

    Signataires :

    • Jean-Luc Romero-Michel, président d’Elus Locaux Contre le Sida
    • Sylvain Girault, président de Mousse

     

    Des coups, du sang, des passages à tabac et des visages tuméfiés : les agressions physiques à caractère homophobe alertent ponctuellement l’opinion sur le problème de l’homophobie. Mais cette violence ne représente qu’une faible partie des manifestations de la haine homophobe.

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    Selon le rapport annuel 2016 de SOS homophobie, 48% des actes homophobes se manifesteraient au moyen d’insultes. Les propos homophobes constitueraient la forme de discours de haine la plus couramment proférée sur internet, d’après une étude du Conseil de l’Europe. 80% des jeunes homosexuels et bisexuels rapporteraient en avoir déjà été la cible.

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    Afin de rendre perceptible cette violence invisible, l’association Mousse, en partenariat avec Elus Locaux Contre le Sida (ELCS) et le Centre de recherche sur l’homophobie de Montréal, et avec le soutien de Deshoulières Avocats, a décidé de lancer le site NoHomophobes.fr à l’occasion de la journée internationale contre l’homophobie. Ce site web permet d’afficher en temps réel les insultes homophobes publiées sur Twitter.

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    Conçu comme un miroir social, le site www.nohomophobes.fr met en évidence la fréquence de l’emploi de propos homophobes dans le langage courant. Des termes et des expressions comme « pédé », « gouine », « je suis pas une tapette » ou « c’est pas un truc de tarlouze », sont traqués sur Twitter en temps réel, puis affichés sous forme de fils d’actualité.
    Durablement ancrée dans le langage, l’insulte homophobe est citée. Elle est reprise de conventions linguistiques passées pour être réexploitée dans une situation contemporaine. Au moment de son énonciation, l’homonégativité historique est invoquée. L’insulte agit ainsi comme un argument d’autorité. Elle manifeste du même coup la persistance des schèmes produits par la domination masculine, fonctionnant comme des matrices de perception et de représentation du monde social.
    L’injure homophobe révèle ainsi un système de dispositions dévalorisant la féminité et interdisant les rapports sexuels entre personnes de même sexe. Cette ségrégation verbale déploie ses effets bien au-delà du langage. Les victimes de propos homophobes souffrent de symptômes physiologiques et de troubles émotionnels tels que honte, cauchemars, difficultés respiratoires, hypertension, psychose et, enfin, suicide. Pour échapper à cette violence, les victimes quittent leur travail, s’éloignent de leur famille, évitent certains lieux publics, dissimulent leur souffrance à leurs proches. Plus qu’une simple blessure passagère, le mépris homophobe induit une restriction de la liberté individuelle, une atteinte à la dignité et une menace pour la sécurité physique et mentale.
    Ce qui est finalement en jeu dans le débat sur les propos homophobes est une certaine vision de la société. Il ne s’agit pas seulement de mettre en balance la liberté d’expression et le droit de ne pas être injurié. Il s’agit d’un débat bien plus profond sur ce que nous comprenons du concept d’égalité.

  • Ma chronique dans Friendly d'avril 2016 : Mobilisons-nous pour le Sidaction !

    Avec le printemps, arrive aussi le Sidaction… Comme tous les ans !
    Jamais autant de gens, en France et dans le monde, n'ont vécu avec le VIH/sida. Malheureusement, on a l'étrange sentiment que personne n'en est conscient. Ni les pouvoirs publics, ni les opinions publiques.
    Le Sidaction, c'est une fois par an et avec le 1er décembre, qui est la journée mondiale contre le sida, il n'y a que deux temps dans l'année où l'on parle de prévention, de dépistage, de vie avec le virus ou de lutte contre les discriminations.
    Pourtant, le sida continue ses ravages : près de 4000 personnes continuent à mourir du VIH/sida tous les jours. 4000 personnes : qui s'en soucie vraiment ?
    On pourrait pourtant les sauver s'ils accédaient tous, comme dans nos pays riches, aux traitements, aux fameuses mais inaccessibles pour eux, trithérapies. Il ne faudrait pour cela que 28 milliards de dollars par an. Bien peu comparé à ce qui a été dépensé pour les banques !
    Incontestablement, le sida est sorti de nos priorités de santé publiques, de nos campagnes de lutte contre les discriminations.
    Et pourtant, en 2016, il reste toujours difficile de vivre avec le VIH même dans nos pays riches : difficulté à se construire une vie amoureuse et sexuelle, difficulté à travailler sans mentir sur son statut sérologique, impossibilité de contracter un prêt, interdiction de vivre dans une quarantaine de pays, interdiction d'avoir des soins de conservation en fin de vie, c'est-à-dire discriminé jusque la mort.
    Face à cette situation, la mobilisation doit être importante, notamment dans la communauté gay.
    La mobilisation dans la prévention d'abord, la prévention combinée avec la PrEP qui constitue un réel espoir.
    La mobilisation ensuite pour soutenir les 150 000 personnes qui vivent avec ce virus dans notre pays.
    Alors, pour ce Sidaction, mobilisez-vous ! Mobilisons-nous !

    Jean-Luc Romero
    Twitter, Instagram, Snapchat : JeanLucRomero

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