Invité de "Ma libre antenne"
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Ce n’est certes pas un livre à mettre entre les mains de Christine Boutin, Laurent Wauquiez, Henri Guaino ou autres militant anti choix. Ils trouveraient dans les mémoires du génial auteur américain Edmund White bien des passages qu’ils utiliseraient pour démontrer que les gays ne sont que des obsédés sexuels prêts à tout pour un moment de plaisir ou assouvir leur libido.
Ce livre totalement impudique et vrai est bien sûr toute autre chose que la seule vie sexuelle de l’auteur de tant de best sellers dont son dernier et magnifique roman « Jack Holmes et son ami. » Mais, c’est à l’honneur de cet auteur, mythique pour bien des gays de ma génération, que de ne rien cacher même sa face la plus obscure. Celle que nous avons tous mais que nous cachons.
Ne l’oublions pas, Edmund White fut un des premiers auteurs connus à oser dire non seulement son homosexualité mais aussi, ce qui est rare, sa séropositivité. Il fut d’ailleurs l’un des créateurs du GMHC (Gay Men’s HealthCrisi), le 1er organisme de lutte contre le sida aux Etats-Unis, bien avant la création d’AIDES en France.
Dans ses mémoires, Edmund White nous donne toutes les clés de sa vie et surtout de l’inspiration de son œuvre romanesque. De ses psys, à sa mère, en passant par ses tapins ou encore Genet, auquel il consacra une biographie très remarquée, rien n’est oublié.
Le titre « Mes vies » s’applique à merveille à cet auteur iconoclaste et néanmoins à succès qui revendique son identitité sans en faire un étendard. Ceux qui aiment son œuvre adoreront ses mémoires même si l’impudeur de certaines scènes pourront gêner les âmes les plus sensibles. Mais nos vies ne sont-elles faites que de beau et de pudique ? Assumons, comme White, notre face obscure. Un livre à lire absolument ! Vraiment. Absolument…
Depuis quelques années, le Crips-Ile-de-France et la région Ile-de-France invitent des militants de la lutte contre le sida de nos zones de coopération décentralisée pour les former et leur permettre de coopérer avec les associations franciliennes. Récemment, ce furent des militants sud-africains, cette semaine, à l’occasion de la conférence francophone sur le VIH qui se déroule en France, nous avons invité un activiste sénégalais à y assister et à être formé au Crips. Arrivé jeudi, il reste une dizaine de jours en France. Je me réjouis de sa présence et que notre région et le Crips aient un rôle dans la mobilisation internationale contre le sida et dans l’aide aux militants des pays émergents.
Ce dimanche, j’assisterai à l’ouverture de la 7ème conférence internationale francophone VIH/hépatites à Montpellier (AFRAVIH), un moment fort de la lutte contre le sida à l’international. Je me réjouis que cet événement ait lieu en France et dans une ville très engagée contre le sida _ elle a reçu le label d’ELCS - et qui est un endroit clé dans la recherche.
Monsieur le Président de la République,
Avec cette lettre ouverte, j’en appelle à vous.
J’en appelle à l’homme dépositaire de la plus haute fonction de l’Etat, un homme qui, par sa voix, parle au nom de tous les Français, un homme qui est le garant de la devise de notre République : « Liberté, Egalité, Fraternité ». J’en appelle à vous sur un sujet douloureux, un sujet que vous connaissez et qui, à mon sens, aurait pu être solutionné autrement qu’en en appelant à vous. Ce sujet, c’est l’interdiction des soins de conservation pour les personnes décédées touchées par le VIH/sida ou une hépatite virale. Aujourd’hui, après plus de 30 années de lutte contre le VIH/sida, 30 ans d’action, 30 ans d’engagement, quelle est la situation : l’Etat français interdit que les proches, les amis, la famille d’une personne décédée touchée par le VIH ou une hépatite virale puisse lui rendre un dernier hommage… Monsieur le Président de la République, cette situation est inhumaine : rajouter de la souffrance à un moment de choc aussi dur que l’annonce d’un décès, empêcher le deuil, discriminer les malades même après leur mort … est-ce une solution dont la France, pays des Droits de l’homme, puisse réellement s’honorer ? Je vous laisse seul juge. Monsieur le Président de la République, insupportable sur le plan humain, cette réglementation est également dangereuse sur le plan de la santé. D’abord sur le plan de la santé publique : cette réglementation ne fait que renforcer le climat de stigmatisation qui enserre les malades et, toutes les études le démontrent, la sérophobie est un frein très fort à l’efficacité de toute politique de prévention et de promotion du dépistage. Ensuite, cette réglementation est tout autant néfaste à la santé des thanatopracteurs : comment imaginer que les professionnels puissent être réellement protégés alors que 30% des personnes séropositives au VIH, en France, ignorent leur séropositivité ? C’est bien plus par un environnement de travail adéquat à leurs pratiques et le respect de certaines précautions universelles que la santé des thanatopracteurs sera protégée plus que par une réglementation qui fait naître un sentiment subjectif de sécurité, sentiment objectivement illusoire. … … Plusieurs années déjà que nous nous battons pour réclamer la levée de l’interdiction. Plusieurs années que les ministres concernés - quatre ministres déjà ! - sont approchés et nous écoutent avec bienveillance, sans que, concrètement, cela change quoique ce soit. Plusieurs années que nous espérons, que des annonces sont attendues, que les réponses sont contradictoires et les espoirs déçus. Pourtant, tous les acteurs de la lutte contre le sida demandent la levée de cette interdiction : les associations bien sûr, mais aussi le Conseil national du sida, le Haut Conseil à la Santé publique, le Défenseur des droits, l’IGA et l’IGAS... Et 93.000 concitoyens qui oint signé une pétition que j’ai lancé sur change.org/SidaSoins Funéraires en décembre dernier. Tous demandent la même chose et personne n’est écouté sérieusement. Je connais votre engagement déterminé et humaniste dans la lutte contre le VIH/sida, depuis de nombreuses années, que ce soit en France et dans le monde. Je sais votre conviction d’être au plus proche des problèmes des Français et je ne doute pas de votre volonté d’écouter nos concitoyens qui souhaitent dire un dernier au revoir aux leurs. C’est pour tout cela, monsieur le Président de la République que j’en appelle à vous. Pour protéger la santé des professionnels que sont les thanatopracteurs. Pour mettre fin à une discrimination inhumaine. Pour que nos morts ne soient plus des pestiférés. Pour affirmer que chaque défunt a droit au respect.
Nous comptons sur vous. Je vous remercie de l’attention que vous porterez à cette lettre et vous prie de croire, monsieur le Président de la République, en l’expression de ma très haute considération.
Jean-Luc Romero
A lire aussi sur le Huffington Post.
Alors que plus de 500 000 conseillers municipaux ont été élus ou réélus fin mars, Elus Locaux Contre le Sida sort un ELCS Infos spécial.
En effet, dans ce numéro 36, il est expliqué pourquoi les élus, en dépassant leurs clivages politiques, doivent s’engager dans la lutte contre le sida et surtout comment le faire. Ce numéro pédagogue et surtout à destination des nouveaux élus municipaux leur explique comment devenir élu ou ville engagés contre le sida.
Espérons que la nouvelle génération d’élus nous rejoindra dans ce combat pour la vie !
Ceux qui veulent faire une belle action en ce week-end pascal, je vous propose de signer la pétition que j’ai lancée avec Elus Locaux Contre le Sida pour autoriser enfin les soins de conservation pour les personnes mortes atteintes du VIH/sida ou des hépatites virales.
95 000 d’entre vous ont déjà signé notre pétition : c’est formidable et inespéré. Cela a déjà permis que la ministre Marisol Touraine annonce que cette discrimination doit cesser. Mais aujourd’hui, comme avec les trois précédents ministres, aucune date n’est donnée pour la fin de cette discrimination ! Le combat est donc loin, contrairement à ce qu’ont écrit certains medias, d’être terminé !
Il faut donc amplifier le mouvement : atteindre les 100 000 signataires serait très symbolique : aidez-moi. Signez et/ou faites tourner cette pétition (ici).
La levée de l'interdiction des soins funéraires pour les séropositifs, un principe "acquis" ?
Toute la presse en parle ! La ministre Marisol Touraine a déclaré que la levée de l'interdiction des soins funéraires pour les séropositifs était désormais "un principe acquis". C'est une grande nouvelle pour tous ceux qui, comme vous, ont signé ma pétition pour que la ministre de la Santé mette fin à cette discrimination injuste.
Mais ce n'est pas suffisant : quatre ministres de la Santé se sont succédés depuis que j'ai lancé ce combat et ils ont tous jugé cette interdiction discriminatoire. Le prédécesseur de Marisol Touraine, Xavier Bertrand, avait même envoyé le dernier jour de ses fonctions une lettre à toutes les associations en affirmant que la levée de l'interdiction était acquise et qu'il ne restait plus qu'à signer le décret. Or, deux ans plus tard, rien n'a changé.
Je veux avoir confiance en la parole publique de Marisol Touraine, mais ce qui est important aujourd'hui c'est de savoir concrètement quand cette pratique discriminatoire sera abrogée.
Dans le courrier qu'elle a écrit pour annoncer la levée, Marisol Touraine dit préparer, en lien avec les services du ministère de l'Intérieur, le cadre juridique qui permettra la pratique des soins funéraires pour les personnes décédées du Sida ou d'une hépatite.
Nous avons assez attendu. Le gouvernement doit s'organiser pour que cette pratique cesse : Marisol Touraine doit annoncer officiellement un calendrier pour la levée de l'interdiction!
Nous devons montrer que derrière les 94.000 signataires de la pétition (ici), il y a des hommes et des femmes qui attendent plus que des déclarations, qui souhaitent obtenir des actes. Pour cela, mettons en scène notre mobilisation.
Faites comme moi : prenez-vous en photo et envoyez-la via Twitter à la ministre de la Santé en y incluant ce message : " Les #SoinsFunerairesPourTous, c'est maintenant ! @MarisolTouraine ". Cliquez ici pour envoyer votre photo et le message via Twitter.
Vous n’avez pas Twitter ? Postez votre photo sur Facebook ou envoyez-la à info@elcs.fr : nous réaliserons une grande fresque qui reprendra toutes vos photos et nous la ferons parvenir à Marisol Touraine.
Nous y sommes presque, restons mobilisés et continuons à faire signer autour de nous : www.change.org/SidaSoinsFuneraires
Merci à tous !
Une semaine après le Sidaction, ce lundi, à 10h30, je participerai, en ma qualité de président du Crips Ile-de-France et d'ELCS, au débat sur le sida organisé à Sciences Po Toulouse à 10h30 dans l’amphithéâtre Bodin.
A mes côtés, devraient aussi intervenir, le professeur Pierre Delobel, chef du service des maladies infectieuses au CHU Purpan, Michel Mégnin du Corevih, Fabien Mathieu de Jules et Jim et Lilian Roturier de Aides.
Traditionnellement publiés autour de la Journée mondiale de lutte contre le sida, les nouveaux chiffres du VIH/sida viennent de paraître. Une des données fortes de ce document est que « le nombre de découvertes de séropositivité VIH [chez les HSH – hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes] a fortement augmenté entre 2011 et 2012 (+14%), alors qu’il augmentait en moyenne de +3% par an entre 2003 et 2011 ». Certes, les enquêtes démontrent bien, de manière globale, le relâchement de la prévention dans le monde LGBT. Pour autant, cette phrase ne peut évidemment pas être traitée de manière isolée et il faut lire la phrase suivante pour ne pas conclure facilement et faussement à l’irresponsabilité des gays. Lisons ensemble : « l’augmentation en 2012 ne concerne que les diagnostics les plus précoces. »
Concrètement, la promotion du dépistage, surtout via le dépistage rapide a permis une augmentation des découvertes de séropositivité ; je le rappelle : 30 à 50.000 personnes en France ne connaissent pas leur séropositivité. Or on ne le sait que trop bien : un dépistage précoce permet une mise sous traitement plus rapide et donc un contrôle du VIH, tout autant sur le plan individuel que collectif.
Pour autant, n’allez pas croire que je dresse un bilan uniquement positif de la situation. En tant que militant et personne vivant avec le VIH/sida, je me l’interdits ! Mais, selon moi, il est indispensable de penser la prévention en direction des HSH de manière plus globale.
Ce combat dépasse le champ d’action des associations de lutte contre le sida. Les associations LGBT, qui ont été – légitimement – très fortement mobilisées autour du débat sur le mariage pour toutes et tous doivent se mobiliser encore plus qu’elles ne le font maintenant autour de cette question. Rappelons quand même l’attitude exemplaire de la communauté gay qui a su, seule, porter la lutte contre le sida en France, au début des années 80 et pendant des années, palliant l’absence coupable des pouvoirs publics plus occupés à jouer l’autruche qu’à agir. Alors bien sûr, je comprends bien que les acteurs LGBT n’aient pas envie de parler de maladie : quand on est une association de convivialité, ça peut plomber l’ambiance. Et puis ras-le-bol de l’injuste amalgame gay = sida etc. En plus, concrètement, c’est compliqué de parler du VIH/sida : quelle vision de la maladie peut avoir un jeune de 25 ans qui ne connaît la maladie qu’avec les ARV et des combinaisons de plus en plus efficaces face à une personne plus âgée qui a connu les années noires du sida où le seul espoir autorisé pour les personnes séropositives était celui du lendemain ? Compliqué peut-être mais, nécessaire sûrement. Nécessaire notamment parce que la prévention a avancé et avance à grands pas : aujourd’hui, la prévention, c’est le préservatif tout autant que le traitement ; en effet, une personne séropositive bien traitée, avec une charge virale indétectable, n’est plus contaminante. Ce faisant, oui très clairement, aujourd’hui, la personne séropositive est considérée comme un acteur de prévention à part entière, tant sur le plan individuel que collectif. Voilà le trait d’union entre les générations !
Ce combat est celui d’une société. Posons nous la question, posons la réellement : comment peut faire une personne pour penser prévention quand elle est considérée comme un citoyen de seconde zone ? Comment peut-on discuter stratégies de prévention avec une personne qui sait ou qui pense ne pas être acceptée à cause de son orientation sexuelle ? Comment parler bien-être et prévention à une personne qui subit l’homophobie au quotidien ? Je l’affirme : la lutte contre l’homophobie, au sens large, est indéniablement un aspect important de la lutte contre le sida. Je ne vais vous lister le nombre d’études qui le démontrent : tout ce que je peux vous proposer, c’est de vous mobiliser le 17 mai prochain, journée mondiale de lutte contre l’homophobie.
Lutter contre les discriminations LGBT, c’est aussi lutter contre le VIH/sida.
Lire aussi sur le site du NouvelObs.com (ici).
Ce lundi, je rencontre les responsables de l’Inter-LGBT pour évoquer des pistes de collaboration avec le Crips-Île-De-France. En effet, le Crips, dont le cœur de l’activité concerne le VIH mais aussi les discriminations liées à l’orientation sexuelle, multiplie les rencontres pour mieux collaborer avec les associations de terrain.
Dans un contexte de hausse des contaminations au VIH chez les gays, il est important de réfléchir à de nouvelles formes de collaboration…
Interview
Eric et Fred
Sheila - Le Fil De Notre Histoire
sheilalefildenotrehistoire@gmx.fr
Jean Luc Romero-Michel ami proche et fidèle de notre chanteuse, est président fondateur depuis 1995 des Elus Locaux Contre Le Sida (E.L.C.S.). Il est très engagé dans la lutte contre cette maladie et s'investit énormément dans ce combat.
Sheila est présidente d'honneur d'ELCS, elle a rejoint Jean-Luc et depuis 18 ans est toujours très présente.
A l'occasion de la soirée sur France 2 du Samedi 5 avril 2014, ''La Télé chante pour le Sidaction'', Sheila est invitée pour la deuxième fois et cette fois-ci elle interprétera en duo avec Damien Thévenot la chanson '' Bang bang '' …
Pour couvrir l'événement de cette émission sur France 2, ''Le Sidaction'' nous a autorisé à utiliser leur logo pour cette soirée avec Le Fil de Notre Histoire. Ceci nous a donné l'idée d'avoir conjointement un entretien privé avec Jean-Luc Romero-Michel et nous vous laissons en sa compagnie :
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Bonjour Jean-Luc, tout d'abord merci d'avoir accepté de nous répondre et de vous prêter à cette mini interview malgré votre emploi du temps très chargé !
1) Vous êtes président de diverses associations (dont Elus Locaux Contre le Sida, Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, Crips Ile-de-France) et exercez de multiples fonctions assez diverses (dont Conseiller régional d’Ile-de-France), n'est ce pas un lourd travail et investissement d'être autant sur le terrain ?
C’est évidemment parfois un peu fatiguant d’être tout les week-ends en déplacement, mais c’est avant tout un plaisir d’aller à la rencontre des gens. J’ais entamé en 2014, mon 19è tour de France contre le sida et le 8e pour le droit de mourir dans la dignité. Pour défendre des causes justes, je ne compte jamais les kilomètres !
2) Vous êtes un homme de média, écrivain, politique, engagé comment peut on cumuler autant de causes ?
Sans compter les heures… Comme je viens de vous le dire, mes engagements sont surtout des combats pour plus de liberté et d’égalité en France et dans le monde. Je ne dirais pas que je cumule mais plutôt que je mène des combats complémentaires.
3) Sheila avant de la connaître, que représentait elle pour vous ?
Une artiste incroyable avec un immense, et depuis que c’est une amie, c’est toujours le cas, encore plus que jamais.
4) Comment se tisse des relations aussi proches et amicales avec une personnalité de la chanson française aussi importante ?
Honnêtement, je ne sais pas quoi vous répondre, je crois simplement que c’est une belle rencontre, du feeling, la complicité qui s’instaure, la confiance… Sheila, c’est une des plus grandes artistes françaises mais c’est aussi et surtout une très belle personne.
5) Sans être trop indiscret, comment avez vous réussi à la convaincre et à vous suivre dans votre démarche contre le SIDA ?
Je vais vous dire quelque chose de très sincère et je vous le dis en tant que militant et personne touchée par le VIH : Sheila n’a pas eu besoin d’être convaincue. Elle est profondément humaniste et le succès, les honneurs, les compliments de toutes et tous n’ont pas changé cela. Elle est révoltée par la maladie et l’injustice et c’est le cas encore aujourd’hui.
6) Nous avons été sensibilisé par l'ouvrage ''Casse Toi '' de Jean-Marie Périer que nous avons interviewé récemment, et cette cause du rejet des homosexuels hommes et femmes par leur propre famille est incroyable de nos jours en 2014 . Ce qui nous a amené à mettre en lumière une rubrique '' Coup de projecteur '' dans les liens de notre site concernant l'association du Refuge dont vous avez été le Jury en 2012 ! Pourriez vous nous en parler un peu plus ?
Le Refuge est le seul dispositif en France, conventionné par l'Etat, à proposer un hébergement temporaire et un accompagnement social et psychologique à des jeunes majeurs, garçons et filles, victimes d'homophobie, en rupture familiale. Je suis très fier de soutenir le Refuge quand c’est utile. J’en profite pour saluer l’équipe notamment Nicolas, Frédéric et bien-sur les bénévoles.
7) Sans faire d’amalgames vous même avez été victime d'un outing forcé auprès des médias, comment un homme public vit au quotidien, ce genre de chose ? Votre famille vous a t'elle soutenue dans cette épreuve ?
Un moment difficile alors que je voulais le faire quelques jours plus tard dans un grand journal du soir. C’est derrière moi maintenant. J’ai eu la chance d’avoir des amis, ma mère pour me soutenir. Sheila aussi.
8) Le 27 Septembre dernier, vous avez célébré votre union avec votre conjoint Christophe, comment votre entourage proche et professionnel ont réagi par rapport à votre nouveau statut que la loi francaise permet à présent ?
Déjà 6 mois ! Un moment très heureux après des mois, des années de combats. Dès le lendemain, j’ai changé mon nom d’usage. Je signe maintenant mes courriers sous mon nouveau Romero-Michel. Pour mon mari, c’est la même chose, mais à l’inverse. Après ce combat difficile face à la manif de la régression, c’est pour moi toujours un moment de fierté. Et ce fut un moment heureux entouré de bien des amis dont Sheila, Valerie Trierweiler, Bertrand Delanoë, Line Renaud ou encore Anne Hidalgo bien-sur.
9) Afin de tirer le meilleur profit de cette tribune que nous vous accordons avez vous un message particulier à faire passer à nos lecteurs ?
Je les encourage à s’engager comme notre amie Sheila en soutenant la lutte contre le sida avec l’association ELCS www.elcs.fr. Adhérer à notre association est un symbole fort. Et même les citoyens non élus peuvent désormais s’engager à nos côtés à ELCS. On compte sur vous !
10) Pour finir sur une petite note de musique, aurions nous la chance un jour de vous entendre chanter avec Sheila dans une émission de télé ?
Je chante parfois un peu faux…. (rire). Mais si cela se présente une fois, pourquoi pas !
11) Que pouvons nous souhaiter vous souhaiter au cours de cette année 2014 ?
Encore plus d’égalité dans notre pays et le respect des droits humains dans le monde.
Merci Jean-Luc pour cette interview.
Eric et fred
Sheila - Le Fil De Notre Histoire
Le Site Non Officiel
A l’occasion du Sidaction, Europe 1 a confié son antenne à Christophe Dechavanne pour une soirée spéciale : « La nuit, sortez couverts ! » ce vendredi 4 avril et jusque samedi à 4h00 du matin.
A 0h30, j’interviendrai notamment sur la question de l’interdiction des soins de conservation aux morts du sida et des hépatites virales. Je vous rappelle que vous pouvez signer ma pétition pour faire cesser cette discrimination (ici). Déjà 92 000 personnes l’ont fait…
Ce matin, avec Laure Lechatelier, vice-présidente de la région Ile-de-France, j’ouvrirai le concours de slam lancé par le Crips Ile-de-France intitulé : « Donne ta voix, change les regards et contribue à transformer la société. »
Alors que les discriminations sont, avec la précarité, deux des problèmes majeurs que rencontrent les personnes vivant avec le VIH/sida, il était important de lancer un concours auprès des lycées et des apprentis. Pour mémoire, les actions du Crips touchent 120 000 lycéen et apprentis.