Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Lutte contre le sida, ELCS, CNS et CRIPS - Page 45

  • Mon mot d'accueil à "Reduction des risques : regards critiques et perspectives"

    Mot d’accueil de Jean-Luc Romero-Michel
    Président du Crips Île-de-France
    90e rencontre du Crips Ile-de-France
    « Réduction des risques : regards critiques et perspectives »
    16 juin 2014 – Mairie du 10e arrdt de Paris

     

    Mesdames, Messieurs, Chers amis,
    Je vois beaucoup de visages connus dans l’assistance, beaucoup de visages de personnes qui, depuis longtemps, travaillent sur cette thématique de la réduction des risques et tentent de faire comprendre, faire émerger, faire appliquer une vision de santé publique, une vision de promotion de la santé publique, une vision de promotion de la citoyenneté, une vision de promotion de la dignité.
    J’aurais beaucoup de monde à saluer mais permettez-moi de saluer tout particulièrement deux personnes : Martine Baudin, directrice de Première Ligne, association genevoise qu’on ne présente plus tant elle fait office de modèle dans le monde, que ce soit avec la structure Quai 9 ou avec ses autres activités. Je vais à peu près tous les ans à Genève et cela a été encore le cas en ce début d’année où Martine Baudin a eu la gentillesse de me recevoir. Alors que certains se plaisent à critiquer le modèle suisse remettant en cause tout leur système politique de démocratie directe, et ce même parmi nos anciens présidents de la République, moi je préfèrerai que l’on adopte le pragmatisme suisse et donc leur efficacité et non un idéologisme simple et populiste.
    Je veux également saluer Rémi Féraud. Rémi nous avait déjà accueilli dans sa mairie en début d’année pour un atelier sur les trans’ et aujourd’hui pour cette 90e rencontre du Crips sur la réduction des risques. Vous en conviendrez, on ne peut pas dire que c’est un maire qui se planque sur les sujets sociétaux, même parmi les moins simples ! Vous le savez toutes et tous, il a porté le projet d’ouverture d’une salle de consommation à moindre risque au sein de son arrondissement et je voudrais saluer son courage : croyez-bien que le monde politique n’est pas un monde simple, je le sais bien, et tenir ses convictions sur la thématique des drogues l’est encore moins. Beaucoup parlent de grands principes, d’autres agissent concrètement. Rémi, merci de faire partie de cette seconde catégorie.
    Avant de vous laisser œuvrer tout au long de cette journée, je voudrais dire quelques mots sur la thématique de la rencontre « Réduction des risques : regards critiques et perspectives ». Je ne vais pas refaire l’historique de la RdR, le fait que cette politique ait été portée par la droite comme par la gauche, chose assez rare pour être soulignée ! -, également le fait que cette politique ait été légalisée. Non, je voudrais insister sur quelques autres points :
    Déjà, je veux redire cette évidence : la politique de réduction des risques répond à des besoins humains et sanitaires, notamment liés au VIH/ sida et l’hépatite C. Elle n’est, en aucun cas, une politique laxiste. Elle n’est pas née, elle n’a pas été pensée, elle n’a pas été développée pour se droguer tranquille ! Oui, c’est une évidence mais parfois, c’est bien de le redire. Et puis, si c’était si évident que cela, en 2006, 78 parlementaires n’auraient pas écrit au Premier ministre pour s’étonner des « alliances que la MILDT développait avec les associations revendiquant la légalisation des drogues, telles ASUD et Technoplus, ou bien le maintien dans une toxicomanie supposée “plus propre”, telle SOS Drogue International. ». Si c’était si évident que cela, il n’y aurait pas eu de proposition, en 2009, de classer le Subutex parmi les produits stupéfiants. Si c’était si évident que cela, la MILDT, sous Etienne Apaire, n’aurait pas porté un discours basé sur le tout répressif, discours aussi moralisateur que dangereux sur le plan sanitaire.

    crips,jean-luc romero,paris,sida,oxicomanie

     

    Ensuite, je veux redire que la politique de réduction des risques est une politique de santé mais aussi de citoyenneté. Elle est une des politiques de santé les plus efficaces qu’il soit, notamment pour ce qui concerne le VIH mais elle est aussi une politique qui permet de restaurer l’usager dans la Cité, avec un « c » majuscule. L’usager de drogues est un être multiple : parent, frère, fille, victime, acteur de sa prévention, salarié, commerçant … On pourrait continuer la liste bien longtemps sans dire le mot délinquant! Oui, l’usage de drogues ne fait pas l’identité de la personne. Je le redis : la RdR restaure la dignité de la personne et cela, ça n’a pas de prix. C’est d’ailleurs la vision que le Crips va défendre en lançant à la rentrée prochaine, avec beaucoup d’autres associations, une campgne de communication et d’information sur le sujet.
    Enfin, je veux redire que la politique de réduction des risques ne se résume pas au débat sur les salles  de consommation à moindre risque. Je le dis sans aucune provocation : au contraire ! J’aimerai saluer l’efficacité des associations qui ont porté ce dossier, qui l’ont sorti de la zone de confort que peut constituer la discussion entre associations et qui l’ont imposé sur la sphère publique, obligeant ce sujet à être un sujet à discuter. Merci à elles ! Vraiment. Quand je dis que la politique de réduction des risques ne se résume pas au débat sur les salles  de consommation à moindre risque, je veux dire que les salles sont un outil du panel global et beaucoup d’autres choses restent à mettre en place : je pense par exemple au programme d’injection d’héroïne sous contrôle médicalisé mais pas seulement. Bien d’autres choses sont à mettre en place ou à imaginer, d’autres méthodes, d’autres outils. Je fais confiance aux associations : même si le secteur s’est professionnalisé avec les CAARUD, la capacité d’innovation est forte, je le sais !
    Je vais conclure pour vous laisser œuvrer et avoir de très constructifs et passionnés débats mais avant, je voudrais simplement vous poser une question, une question que j’aime à poser, même si je sors sans doute quelque peu de mon champ de président du Crips.
    Mesdames, messieurs, de celui qui s’injecte une drogue ou de celui qui refuse l’approfondissement de la politique de réduction des risques en tant que politique de santé, qui est le plus criminel des deux ? Je vous laisser juger.
    Je vous remercie.                                                                                                                                          

  • Soins funéraires pour tous : continuer à signer notre pétition !

    Contrairement à ce que certains pensent, le combat pour l’ouverture de soins de conservation aux morts du sida et des hépatites virales n’est pas terminé ! Loin de là…

    2016Soinsfunéraires.jpg


    Certes, et je m’en félicite, la ministre de la santé, Marisol Touraine a annoncé la fin de cette discrimination pour 2016, mais sans expliquer les raisons de ce très – trop ! - long délai.
    On a vraiment besoin de comprendre cet éventuel calendrier et d’être sûr que ce n’est pas une nouvelle promesse comme l’ont déjà fait ses prédécesseurs.
    Faire tourner notre pétition (ici) qui a dépassé les 97 000 signataires reste donc important et je compte sur vous pour le faire notamment sur les réseaux sociaux !

    sida,jean-luc romero,change.org,politique,santé

     

     

     

  • Mon Edito pour la newsletter du Crips Île-de-France

    Entre les Solidays et la Marche des Fiertés, c’est un mois de juin placé sous le signe du rassemblement associatif qui s’annonce, un mois mêlant fête et revendications, rires et promotion des droits humains, sourires et valeurs. Ces rassemblements sont bien sûr l’occasion pour les associations de porter des messages au plus grand nombre et c’est tant mieux ! Mais cette ambiance festive ne peut nous faire ignorer les difficultés actuelles du monde associatif. Aujourd’hui, le monde associatif souffre ; il souffre de la crise économique, il souffre du manque de bénévoles, il souffre du manque de reconnaissance.
    Je le dis souvent, quitte à être redondant, mais j’y crois profondément : oui les associations ont un rôle de service public ! Je crois aux associations qui ne seraient pas des simples gestionnaires, de simples exécutants de commandes publiques mais des associations qui sauraient dialoguer avec les financeurs, dialoguer pour, non pas s’opposer, mais faire progresser. Que chacun apporte son expertise, quelle que soit la taille de l’association est signe de richesse ! J’y crois parce que, président associatif, je suis sur le terrain que ce soit en Ile-de-France ou en province, depuis 20 ans. Je constate l’efficacité et l’efficience de l’action associative et optimiste de nature, je sais que le monde associatif saura se réformer et avancer, conscient qu’il est de son rôle de transformateur social.
    Au Crips, dans les buts que nous poursuivons, dans ce plaidoyer, non politique, mais en direction de l’individu, de l’Autre, il nous faut encore plus et toujours plus nous intégrer dans les réseaux et dans le champ des acteurs sociétaux ; je pense notamment aux organismes de jeunesse, aux réseaux d’éducation nationale, aux associations de parents, aux associations d’éducation populaire, des structures où le Crips peut insuffler, contribuer à insuffler toujours plus ou faire se développer une approche efficace et humaine d’éducation à la santé. Nous devons sortir de notre zone de « confort » - j’utilise ce mot sans être péjoratif - que constitue nos partenaires habituels. Il nous faut aller plus loin : si nous pensons avoir raison - et je le pense – il ne faut pas en avoir honte mais au contraire, valoriser notre approche de santé et de citoyenneté.
    C’est en cela que nous pourrons maximiser notre impact sociétal et être ainsi le plus utile possible aux franciliens et à la société en générale.
    Jean-Luc Romero-Michel

     

     

     

  • Mon message à HF Prévention

    Message de Jean-Luc Romero-Michel

    Président d’honneur d’HF Prévention

    Président d’Elus Locaux Contre le Sida et du Crips Île-de-France

     

     

    Mesdames, messieurs,

    Chers amis,

     

    Voilà bien une application que nous devons obligatoirement avoir sur notre smartphone ! Une vraie application de santé publique, « fun » tout autant qu’utile, s’inscrivant pleinement dans les besoins et les habitudes de vie des franciliens.

     

    Depuis plusieurs années, je défends la gratuité du préservatif, que ce soit pour les personnes séropositives ou pour les personnes à faibles revenus (rendre gratuit ou remboursable quelque chose qui permet d’éviter une maladie obstinément mortelle, cela mérite au moins de mettre l’idée en débat, non ?), alors je ne peux que souscrire à 100% à cet outil destiné à faciliter l’accessibilité aux outils de prévention et au dépistage.

     

    Alors que la région Île-de-France regroupe la moitié des nouvelles contaminations annuelles au VIH, alors que 50.000 personnes en France ignorent leur séropositivité, alors qu’un étudiant sur trois déclare ne jamais utiliser de préservatifs, nous devons juger cet outil, non pas seulement utile, mais réellement indispensable.

     

    Je veux ici mettre en exergue le partenariat très constructif mis en place entre HF Prévention, son président Jérôme André et MSD : efficacité, impact sociétal, utilité et esthétisme, tout cela réunit dans un même outil, cela mérite de le souligner et de l’apprécier à sa juste valeur ! C’est une application de santé publique que nous devons toutes et tous promouvoir. De mon côté, je m’y engage aussi bien en ma qualité de président associatif que d’élu.

     

    Je ne peux bien évidemment pas terminer ce message sans saluer la nouvelle marraine d’HF Prévention : Marina Carrère d'Encausse, une personnalité que nous connaissons tous tant pour son humanité que pour son engagement ! Merci à elle de s’investir dans la lute contre le VIH/sida, un combat pour la vie, l’égalité et la dignité.

  • Visite de l’association GNP+

    La directrice de GNP+, Suzette Moses-Burton nous recevra aujourd’hui pour présenter les actons de GNP+ aux Pays-Bas et faire visiter ses structures.
    Il sera important pour nous de comparer les différentes approches entre la France et les Pays-Bas sur la question de la lutte contre le sida et la réduction des risques chez les usagers des drogues.

    gnp+,jean-luc romero,sida,pays-bas,aids

     

  • Déplacement à Amsterdam sur la réduction des risques

    Ce jeudi, je serai avec le directeur opérationnel du Crips à Amsterdam pour rencontrer les responsables de l’association Correlation Network/ Fondation De Regenboog Groep.
    Ce sera l’occasion pour nous d’évoquer la manière dont les Pays-Bas gèrent les problèmes d’addiction et de lutte contre le sida au moment où le Crips prépare pour septembre une campagne grand public sur la réduction des risques à destination des usages de drogue.

    crips,jean-luc romero,sida,aids,amsterdam

     

  • Rencontre avec le député-maire Gabriel Serville

    En ma qualité de président d’ELCS, je rencontrerai ce soir l’élu guyanais Gabriel Serville pour parler de la lutte contre le sida.
    Gabriel Serville est en effet député en Guyane région particulièrement touchée par la pandémie de VIH/sida.

     

  • Bureau du CRIPS-Ile-de-France

    crips,jean-luc romero,sida,région ile-de-france

    Ce midi, je présiderai le bureau du CRIPS-Ile-de-France.
    Il s’agira de faire le point sur les grands événements à venir - Solidays, Marche des Fiertés LGBT, campagne sur la réduction des risques chez les usagers de drogues - mais aussi de prendre de nouvelles mesures de protection pour nos agents qui travaillent à la Tour Montparnasse où malgré des réponses rassurantes, je ne veux prendre aucun risque lié à l’amiante quant à la santé de ces agents y travaillant.

     

  • Soins funéraires pour tous : toujours et encore signer la pétition !

    Depuis des années, j’ai bien conscience de vous solliciter souvent sur cette honteuse discrimination qui touche les personnes séropositives même après leur mort.
    Marisol Touraine a annoncé que les soins de conservation seraient autorisés en 2016 pour les morts du sida et des hépatites. C’est une première victoire.
    Mais, je le répète, pourquoi attendre 2016 ?
    Pourquoi les séropositifs devraient faire les frais de lenteurs administratives inexplicables. Pire, ce délai ne cache-t-il pas un autre problème plus grave concernant l’utilisation de produits cancérigènes qui mettent en danger la santé des thanatopracteurs et que les professionnels ne veulent aborder au moment de revoir la réglementation ?
    Il faudra bien que nous ayons des réponses et le calendrier de la suppression de cette discrimination et j’ai demandé à la ministre de me recevoir sur ce sujet.
    En attendant, j’ai toujours et plus que jamais besoin de vous pour faire circuler la pétition et aboutir aux 100 000 signataires (ici) - nous sommes déjà plus de 96 000 !

    2016Soinsfunéraires.jpg

     

     

  • Rencontre avec Roberto Romero, vice-président de la région Ile-de-France

    Je recevrai ce lundi Roberto Romero, vice-président de la région Ile-de-France, au Crips afin de faire un point sur nos actions communes.
    Le Crips est aussi engagé, à la demande de la région Ile-de-France, dans des actions internationales qui concernent son secteur de compétences.
    En 2000, j’avais fait voter un amendement à la région qui fait que dans nos accords de coopération décentralisée, il doit y avoir un volet sida.
    Le Crips, a notamment soutenu la création d’un Criaps au Chili, formé de nombreux médiateurs de santé à travers le monde…

    roberto romero,jean-luc romero,ile-de-france,crips,sida,aids

     

  • Les soins funéraires pour tous en 2016 ! Pourquoi pas en 3016 ???

    La ministre de la santé a fait de nombreuses déclarations sur la suppression de l’interdiction des soins de conservation pour les personnes mortes atteintes du VIH ou des hépatites virales.
    Si je me réjouis des propos forts qu’elle a tenus à de nombreuses reprises, je regrette qu’elle donne une date de suppression très éloignée puisqu’elle parle de 2016…
    Je rappelle que sur cette question, j’ai vu cinq ministres de la santé successifs qui ont tous déclaré s’occuper de ce dossier. Le prédécesseur de Marisol Touraine, Xavier Bertrand, m’avait même envoyé, comme aux autres associations de lutte contre le sida, une lettre indiquant que le décret était prêt et que son successeur n’avait plus qu’à le signer. Deux ans plus tard, rien n’est fait …
    Comment alors croire la parole ministérielle quand tant de promesses ont été faites ?
    Cette question mérite d’être enfin traitée et résolue.
    Les soins funéraires pour tous, c’est maintenant… Pas en 3016 !
    En attendant, signez ma pétition (ici). Vous êtes déjà plus de 96 000 à l’avoir fait !

     

  • Rencontre avec Ieng Mouly, ministre d’Etat du Cambodge

    Ce midi, au Crips Ile-de-France, je déjeunerai avec monsieur Ieng Mouly, ministre d’Etat, président de l’autorité nationale de lutte contre le sida du Cambodge.
    Je pourrai lui présenter les actions que nous menons au Crips mais aussi à la région Ile-de-France pour lutter contre cette pandémie particulièrement présente en Ile-de-France où nous avons 50% des cas de VIH/sida.

    cambodge,jean-luc romero,france,sida,crips,elcs

     

  • Passer de 95 000 à 100 000 signataires pour les Soins funéraires pour tous !

    Ce fut une belle surprise de voir des dizaines de milliers d’internautes – plus de 95 000 à ce jour – signer la pétition que j’ai lancée avec Elus Locaux Contre le Sida (ELCS) pour que Marisol Touraine autorise enfin les soins de conservation pour les défunts atteints du VIH/sida ou d’hépatites virales.
    Cette discrimination n’a aucun sens en terme de santé publique, n’est pas utile pour la sécurité des thanatopracteurs et est insupportable en terme de discriminations.
    Les séropositifs qui sont déjà discriminés tout au long de leur vie le sont aussi après leur mort. Insupportable !
    Notre pétition a ému comme le prouve le nombre très élevé des signataires. Mais on sait que si 95 000 c’est énorme, il y a des caps symboliques qui marquent.
    100 000 signataires est un objectif. Certes, 5000 signataires supplémentaires ce n’est que 5% de l’ensemble des signataires, mais ce sont ces derniers milliers qui sont les plus difficiles à obtenir.
    C’est pourquoi, nous avons besoin de vous pour relayer cette pétition auprès de vos proches et sur les réseaux sociaux. Ce cap de 100 000 est très symbolique et je sais pouvoir compter sur votre aide. Pour retrouver la pétition (ici). Merci d’avance !

    Pétition30avril2014.PNG

     

  • Invité de "Ma libre antenne"

  • « Mes vies » de Edmund White, à lire absolument sauf âmes sensibles !

    Ce n’est certes pas un livre à mettre entre les mains de Christine Boutin, Laurent Wauquiez, Henri Guaino ou autres militant anti choix. Ils trouveraient dans les mémoires du génial auteur américain Edmund White bien des passages qu’ils utiliseraient pour démontrer que les gays ne sont que des obsédés sexuels prêts à tout pour un moment de plaisir ou assouvir leur libido.
    Ce livre totalement impudique et vrai est bien sûr toute autre chose que la seule vie sexuelle de l’auteur de tant de best sellers dont son dernier et magnifique roman « Jack Holmes et son ami. » Mais, c’est à l’honneur de cet auteur, mythique pour bien des gays de ma génération, que de ne rien cacher même sa face la plus obscure. Celle que nous avons tous mais que nous cachons.
    Ne l’oublions pas, Edmund White fut un des premiers auteurs connus à oser dire non seulement son homosexualité mais aussi, ce qui est rare, sa séropositivité. Il fut d’ailleurs l’un des créateurs du GMHC (Gay Men’s HealthCrisi), le 1er organisme de lutte contre le sida aux Etats-Unis, bien avant la création d’AIDES en France.
    Dans ses mémoires, Edmund White nous donne toutes les clés de sa vie et surtout de l’inspiration de son œuvre romanesque. De ses psys, à sa mère, en passant par ses tapins ou encore Genet, auquel il consacra une biographie très remarquée, rien n’est oublié.
    Le titre « Mes vies » s’applique à merveille à cet auteur iconoclaste et néanmoins à succès qui revendique son identitité sans en faire un étendard. Ceux qui aiment son œuvre adoreront ses mémoires même si l’impudeur de certaines scènes pourront gêner les âmes les plus sensibles. Mais nos vies ne sont-elles faites que de beau et de pudique ? Assumons, comme White, notre face obscure. Un livre à lire absolument ! Vraiment. Absolument…

    edmund white,jean-luc romero,mes vies,sida,homosexualité,jean genet

  • Soutien aux militants sénégalais contre le sida

    Depuis quelques années, le Crips-Ile-de-France et la région Ile-de-France invitent des militants de la lutte contre le sida de nos zones de coopération décentralisée pour les former et leur permettre de coopérer avec les associations franciliennes. Récemment, ce furent des militants sud-africains, cette semaine, à l’occasion de la conférence francophone sur le VIH qui se déroule en France, nous avons invité un activiste sénégalais à y assister et à être formé au Crips. Arrivé jeudi, il reste une dizaine de jours en France. Je me réjouis de sa présence et que notre région et le Crips aient un rôle dans la mobilisation internationale contre le sida et dans l’aide aux militants des pays émergents.

  • 7ème conférence internationale francophone VIH/hépatites à Montpellier

    Ce dimanche, j’assisterai à l’ouverture de la 7ème conférence internationale francophone VIH/hépatites à Montpellier (AFRAVIH), un moment fort de la lutte contre le sida à l’international. Je me réjouis que cet événement ait lieu en France et dans une ville très engagée contre le sida _ elle a reçu le label d’ELCS - et qui est un endroit clé dans la recherche.

    sida,jean-luc romero,vih,politique,montpellier

  • Lettre ouverte au Président Hollande sur les soins funéraires pour tous (A lire sur le Huffington Post)

    Monsieur le Président de la République,

    Avec cette lettre ouverte, j’en appelle à vous.
    J’en appelle à l’homme dépositaire de la plus haute fonction de l’Etat, un homme qui, par sa voix, parle au nom de tous les Français, un homme qui est le garant de la devise de notre République : « Liberté, Egalité, Fraternité ». J’en appelle à vous sur un sujet douloureux, un sujet que vous connaissez et qui, à mon sens, aurait pu être solutionné autrement qu’en en appelant à vous. Ce sujet, c’est l’interdiction des soins de conservation pour les personnes décédées touchées par le VIH/sida ou une hépatite virale. Aujourd’hui, après plus de 30 années de lutte contre le VIH/sida, 30 ans d’action, 30 ans d’engagement, quelle est la situation : l’Etat français interdit que les proches, les amis, la famille d’une personne décédée touchée par le VIH ou une hépatite virale puisse lui rendre un dernier hommage… Monsieur le Président de la République, cette situation est inhumaine : rajouter de la souffrance à un moment de choc aussi dur que l’annonce d’un décès, empêcher le deuil, discriminer les malades même après leur mort … est-ce une solution dont la France, pays des Droits de l’homme, puisse réellement s’honorer ? Je vous laisse seul juge. Monsieur le Président de la République, insupportable sur le plan humain, cette réglementation est également dangereuse sur le plan de la santé. D’abord sur le plan de la santé publique : cette réglementation ne fait que renforcer le climat de stigmatisation qui enserre les malades et, toutes les études le démontrent, la sérophobie est un frein très fort à l’efficacité de toute politique de prévention et de promotion du dépistage. Ensuite, cette réglementation est tout autant néfaste à la santé des thanatopracteurs : comment imaginer que les professionnels puissent être réellement protégés alors que 30% des personnes séropositives au VIH, en France, ignorent leur séropositivité ? C’est bien plus par un environnement de travail adéquat à leurs pratiques et le respect de certaines précautions universelles que la santé des thanatopracteurs sera protégée plus que par une réglementation qui fait naître un sentiment subjectif de sécurité, sentiment objectivement illusoire. … … Plusieurs années déjà que nous nous battons pour réclamer la levée de l’interdiction. Plusieurs années que les ministres concernés - quatre ministres déjà ! - sont approchés et nous écoutent avec bienveillance, sans que, concrètement, cela change quoique ce soit. Plusieurs années que nous espérons, que des annonces sont attendues, que les réponses sont contradictoires et les espoirs déçus. Pourtant, tous les acteurs de la lutte contre le sida demandent la levée de cette interdiction : les associations bien sûr, mais aussi le Conseil national du sida, le Haut Conseil à la Santé publique, le Défenseur des droits, l’IGA et l’IGAS... Et 93.000 concitoyens qui oint signé une pétition que j’ai lancé sur change.org/SidaSoins Funéraires en décembre dernier. Tous demandent la même chose et personne n’est écouté sérieusement. Je connais votre engagement déterminé et humaniste dans la lutte contre le VIH/sida, depuis de nombreuses années, que ce soit en France et dans le monde. Je sais votre conviction d’être au plus proche des problèmes des Français et je ne doute pas de votre volonté d’écouter nos concitoyens qui souhaitent dire un dernier au revoir aux leurs. C’est pour tout cela, monsieur le Président de la République que j’en appelle à vous. Pour protéger la santé des professionnels que sont les thanatopracteurs. Pour mettre fin à une discrimination inhumaine. Pour que nos morts ne soient plus des pestiférés. Pour affirmer que chaque défunt a droit au respect.
    Nous comptons sur vous. Je vous remercie de l’attention que vous porterez à cette lettre et vous prie de croire, monsieur le Président de la République, en l’expression de ma très haute considération.
    Jean-Luc Romero
    A lire aussi sur le Huffington Post.

  • ELCS Infos n° 36 est sorti ! Elus, engagez-vous contre le sida !

    Alors que plus de 500 000 conseillers municipaux ont été élus ou réélus fin mars, Elus Locaux Contre le Sida sort un ELCS Infos spécial.
    En effet, dans ce numéro 36, il est expliqué pourquoi les élus, en dépassant leurs clivages politiques, doivent s’engager dans la lutte contre le sida et surtout comment le faire. Ce numéro pédagogue et surtout à destination des nouveaux élus municipaux leur explique comment devenir élu ou ville engagés contre le sida.
    Espérons que la nouvelle génération d’élus nous rejoindra dans ce combat pour la vie !

    elus locaux contre le sida,jean-luc romero,sida,politique,aids

     

     

     

  • 95 000 signataires pour les soins funéraires pour tous : passons à 100 000 !

    Ceux qui veulent faire une belle action en ce week-end pascal, je vous propose de signer la pétition que j’ai lancée avec Elus Locaux Contre le Sida pour autoriser enfin les soins de conservation pour les personnes mortes atteintes du VIH/sida ou des hépatites virales.
    95 000 d’entre vous ont déjà signé notre pétition : c’est formidable et inespéré. Cela a déjà permis que la ministre Marisol Touraine annonce que cette discrimination doit cesser. Mais aujourd’hui, comme avec les trois précédents ministres, aucune date n’est donnée pour la fin de cette discrimination ! Le combat est donc loin, contrairement à ce qu’ont écrit certains medias, d’être terminé !
    Il faut donc amplifier le mouvement : atteindre les 100 000 signataires serait très symbolique : aidez-moi. Signez et/ou faites tourner cette pétition (ici).