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Lutte contre le sida, ELCS, CNS et CRIPS - Page 43

  • The Normal Heart, un film pour comprendre. Un film bouleversant !

    J’ai eu récemment l’occasion de visionner le film « The Normal Heart » dirigé par Ryan Murphy et écrit par Larry Kramer.
    Ce film raconte avec sensibilité la bataille d’activistes gays à New York pour sensibiliser élus et population au virus du sida de 1981 à 1983.
    Non compris par une partie des homosexuels qui ne prenaient pas la mesure de l’épidémie qui émergeait, par leur obstination, ces militants sont à l’origine de la mobilisation qui finira par se faire tardivement  - trop ! - dans la classe politique.
    Ce film raconte une période horrible où beaucoup de ces militants mourraient. Interprété par un Mark Ruffalo punchy et émouvant et par une Julia Roberts militante, ce film a été diffusé en prime time sur la grande chaine américaine HBO. Courageux pour cette chaine de monter l’importance de la mobilisation des gays au début de la pandémie de VIH. Malheureusement, aucune grande chaîne française ne semble avoir acquis ce film. Il est pourtant pédagogique et utile pour les plus jeunes qui ne savent pas à quel point l’émergence du sida fut synonyme d’exclusion et d’homophobie.
    Ce film sort en vidéo. Je ne peux que vous inciter à l’acheter pour comprendre l’impact de l’émergence du sida sur la société des années 80.
    Un des films parmi les plus bouleversants jamais écrits sur ce terrible virus et sur cette période de notre histoire collective…

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  • Mon Edito à la Newsletter du CRIPS de novembre 2014

    Tant attendue, la loi de santé arrive à grand pas !
    Au sein de l’ensemble des axes développés qui font de la prévention un des fondements de la loi et du foisonnement des mesures envisagées auxquelles nous ne pouvons que souscrire, notamment sur la promotion du dépistage, s’en trouve deux qui nous intéressent tout particulièrement au Crips Île-de-France.
    Sur les jeunes, tout d’abord. Le 19 juin dernier, Marisol Touraine déclarait, lors de la présentation des orientations de la prochaine loi de santé, qu’elle souhait « instaurer un parcours éducatif en santé », permettant ainsi « à tous les enfants, de la maternelle au lycée, d’acquérir des connaissances en santé et d’adopter les bons réflexes ». Elle précisait : « Il ne s’agit pas d’avoir une heure de cours par-ci, par-là sur la santé. Il s’agit que les enjeux de santé imprègnent le contenu de tous les enseignements ». Le 15 octobre dernier, le discours prononcé suite la présentation en Conseil de ministres ne mentionnait pas explicitement ce point mais le dossier de presse, lui, évoquait le renforcement de la promotion de la santé en milieu scolaire dans l’axe « prévenir ». C’est bien évidemment une annonce qui ne peut que satisfaire le Crips Île-de-France. Rappelons que, au-delà de son intervention directe notamment au sein du monde scolaire sur les thématiques des addictions ou de la vie affective et sexuelle, c’est bel et bien un véritable accompagnement vers une culture de prévention que le Crips souhaite mettre en œuvre !
    La deuxième mesure à mettre en exergue concerne la possibilité d’expérimentation pendant 6 ans du dispositif des salles de consommations à moindre risque, dispositif fonctionnant chez nos voisins européens avec des résultats objectivement fort intéressants tant sur le plan individuel que collectif. Bien évidemment, le Crips ne va pas se lancer dans l’expérimentation de ces structures et en créer une mais il a toute sa place dans l’accompagnement des acteurs de terrain en termes de formation, d’évaluation et  d’aide au diagnostic. De façon plus large, et tout aussi utile, le Crips Île-de-France a également un rôle à jouer sur la compréhension collective et donc l’acceptation et l’adhésion à cette politique de réduction des risques : le lancement de la campgne « La RdR expliquée par ma grand-mère » s’inscrit complètement dans cet objectif.
    Affaire à suivre donc !       

     

  • Débat sur le sida à Clermont-Ferrand

    Ce mardi soir, à 18h30, je participerai à un débat sur le VIH/sida organisé par le Cadis de Clermont-Ferrand. Le débat réunira une représentante de l’ARS, un militant d’AIDES et un médecin.
    Dans moins d’un mois aura lieu la journée mondiale contre le sida.

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  • Mon édito à la newsletter du Crips

    « Assisté », « dangereux », « précaire », « délinquant » … je pourrai continuer cette liste pendant longtemps mais, pitié, n’en jetez plus ! Les qualificatifs dont sont affublés les usagers de drogues sont nombreux, très nombreux, et pratiquement unanimement négatifs. Voire franchement injurieux.
    Bien peu de personnes oseraient utiliser le mot « responsable ». Comment ça ? Une personne consommatrice d’une drogue pourrait être responsable ? Oui, de sa propre santé ! C’est sur cette base qu’a été réfléchie et fondée la politique de réduction des risques : sur l’évident constat qu’une société sans drogues n’existe pas – et ce n’est pas baisser les bras que de dire cela, sur la volonté engagée des associations et des pouvoirs publics de mettre en place des dispositifs permettant aux usagers d’éviter notamment les contaminations au VIH, dispositifs qui requéraient et requièrent toujours l’adhésion des personnes elles-mêmes.
    La réduction des risques, la RDR, est une des politiques de santé les plus efficaces qu’il soit. Personne ne peut le nier tant ses résultats sont positifs et documentés. Un seul exemple ? Les usagers de drogue représentaient 30% des découvertes de séropositivité au VIH dans les années 90. Moins de 2% aujourd’hui.
    La RdR est une politique légalisée, une politique citoyenne, qui a comme moteur l’innovation, une innovation nécessaire au regard des urgences liées tant à la précarité qu’à des pathologies comme l’hépatite C.
    La RdR est, paradoxalement, une politique les plus attaquées qu’il soit. Illogique mais réel. Illogique et inacceptable.
    C’est pour cela, dans ce contexte et ce cadre de réflexion que cette campagne interassociative menée par le Crips Île-de-France est née. Intitulée « La RdR explique par ma grand-mère », cette campagne, que vous découvrez dans la suite de cette newsletter, a pour but de casser les préjugés, aussi bien concernant l’usager que concernant la politique de réduction des risques. Elle les casse, non pas en opposant des principes aux principes - discussion qui ne débouche bien souvent que sur une impasse - mais en informant, en apportant des éléments objectifs, en interrogeant les représentations, en déconstruisant les préjugés, suivant ainsi la méthode classique d’action du Crips, sans tomber dans le plaidoyer.
    Cette campagne ne peut exister seule, elle ne peut se suffire à elle-même ; les acteurs de terrain doivent s’en emparer, tout comme les citoyens qui ont envie de faire bouger les lignes. Cela ferait très plaisir à Mémé, et sincèrement, on a tous très envie de faire plaisir à une grand-mère, non ?

  • Rdv sur le sida avec George Pau-Langevin, ministre de l’Outre-Mer

    Ce lundi, en fin de journée, je rencontre la ministre de l’outre-mer, George Pau-Langevin afin d’évoquer la lutte contre le sida en outre-mer.
    Nous parlerons aussi de la mobilisation du ministère pour la journée mondiale contre le sida du 1er décembre.

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  • La nouvelle campagne d'ELCS sur le sida

     Plus que tout autre maladie, le VIH/sida est encore et toujours une maladie tabou, très largement porteuse de préjugés et de fausses idées tant sur les modes de contamination que sur les personnes séropositives.

    A cause de ce manque flagrant d’information et de connaissances, plus de 6.000 personnes découvrent leur séropositivité chaque année ; 30% des malades ne se savent pas séropositif ; près de la moitié des personnes touchées sont discriminées tant dans la sphère privée que sociale ou professionnelle… comment imaginer alors pouvoir dire sa séropositivité ?

    C’est dans ce contexte qu’ELCS lance une nouvelle campagne destinée à promouvoir l’information en direction du grand public sur le VIH/sida. Pour casser le tabou, nous devons agir : agir pour une meilleure information de toutes et tous…et cela passe aussi par l’humour !

    Ces 4 visuels sont des répliques bien évidemment inventées entre des personnages historiques ou de fiction, des répliques destinées à faire sourire tout qu’autant qu’à faire réfléchir tant elles sont représentatives des fausses croyances ou des préjugés les plus répandus : sur le dépistage, la prévention, les personnes touchées, les effets de la maladie… Le but est d’inciter le grand public à se connecter sur mieuxsinformer.fr pour, réellement, s’informer, comprendre, accepter.

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  • Inscrivez-vous pour les 19èmes Etats Généraux d’Elus Locaux Contre le Sida !

    Déjà 19 ans qu’ELCS tente de mobiliser les élus contre le VIH/sida !
    Je ne vous cache pas que ces dernières années, il devient très difficile de faire comprendre aux élus et aux Français qu’il n’y a jamais eu autant de gens vivant avec le VIH en France et que la vie quotidienne est difficile pour ces malades tant la discrimination et la précarité augmentent.
    ELCS continue donc son bruit de fond autour du sida et organise ses 19èmes Etats Généraux à la mairie de Paris sous le haut patronage de François Hollande et en présence notamment de Anne Hidalgo, les ministres George Pau-Langevin, Geneviève Fioraso ou encore les anciennes ministres de la santé Roselyne Bachelot et Dominique Gillot. Sans oublier Bernard Jomier, Jean-François Delfraissy ou Frédéric Dabi, etc...
    Ces EG auront lieu le 26 novembre 2014 à 16h00 (ouverture dès 15h30) .
    Pour vous inscrire, cliquez (ici).

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  • Mon itw sur le sida dans Transversal

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  • Mon mot d'introduction aux journées AFR

    Mesdames, messieurs,

    Chers amis,

     

    Je suis très heureux d’être à vos côtés aujourd’hui pour ouvrir et animer cette dernière plénière intitulé « l’Adieu aux Armes », plénière au cours de laquelle deux experts que vous connaissez tous nous font le plaisir d’intervenir. Je vous les présente :

     

    • Marie Nougier, consultante à l'IDPC, Consortium international sur les politiques des drogues, réseau regroupant plus de 120 organisations de la société civile à travers le monde,

    • Olivier Weber, grand reporter, ancien ambassadeur de la France à l'ONU chargé de la lutte contre le crime organisé.

     

    Cette plénière est bien sûr centrée sur la prochaine Session spéciale de l’Assemblée générale des Nations-Unies, à l’été 2016, session qui peut potentiellement révolutionner les choses.

     

    Vous connaissez tous le cadre dans lequel nous évoluons, donc je ne vais pas être bien long. Rappelons tout de même que le slogan de la Session spéciale de 1998 était : « Un monde sans drogues – nous pouvons le faire ». Résultat constaté ? Il est éloquent ! Des sommes énormes englouties dans la répression pour une consommation qui est en constance augmentation. Dont act... Cette politique répressive, cette politique de la guerre à la drogue qui s’apparente bien souvent à la guerre aux usagers, à quoi a-t-elle conduit finalement ? A un marché criminel de centaines de milliards de dollars, à l’augmentation des violences et la stigmatisation des consommateurs, à des politiques de santé mises à mal et l’augmentation très nette des dommages sanitaires liés au VIH et à l’hépatite C, à une incarcération massive des consommateurs, à des vies gâchées, notamment pour les plus pauvres et les plus fragiles, qui sont celles et ceux qui ont à subir le plus ces politiques aussi coûteuses qu’inefficaces. C’est une des questions que j’aimerai d’ailleurs poser à nos intervenants : la guerre à la drogue a-t-elle plus tué que sauver des vies ? Tous ici nous sommes convaincus que cette session spéciale de 2016 peut, enfin, faire changer le curseur et rééquilibrer les choses.

     

    Mais, avant de laisser la parole à nos deux éminents intervenants, permettez-moi de dire un mot en tant qu’élu sur la situation en France.

     

    En France, en ce qui concerne le domaine des drogues, la décision politique ne se fait pas via un processus rationnel à la recherche de l’intérêt général; elle est, sans nul doute plus encore que pour d’autres domaines, intimement lié à l’opinion publique. Les élus sur-réagissent face aux drogues.

     

    La bataille de l’opinion publique est, ce faisant, totalement essentielle. Il faut sortir le champ de la réduction des risques du cercle qui peut été intimidant des associations. Il faut sortir cette question de la sphère des acteurs des addictions, du VIH Oui, nous nous sommes convaincus car nous connaissons la réalité mais comment convaincre quelqu’un qui ne veut pas voir la réalité ? Il y a donc un réel effort à faire de dialogue, de compréhension, de déconstruction des stéréotypes, des préjugés, des fausses représentations. Un vrai effort de pédagogie. Oui de pédagogie. C’est ce qu’un nombre important d’acteurs font au quotidien notamment dans les conseils de quartier et réunions de riverain. J’aimerai dire que vous portez la bonne parole mais je craints qu’en ce moment, cela fasse un peu trop « Manif pour tous ». Mais vous faites tous un travail essentiel et je crois que les élus peuvent vous en remercier, réellement vous en remercier.

     

    En fait, pour améliorer la politique de réduction des risques et innover, il faut donc informer le grand public sur ses résultats, travailler sur l’image de l’usager de drogues et ainsi convaincre nos concitoyens de sa pertinence et de son utilité, aussi bien pour les usagers que pour la société dans son ensemble. Je veux ici mettre en exergue la nouvelle campagne d’information du Crips, une campagne interassociative que l’AFR a d’ailleurs signé, une campagne qui se base sur l’humour et qui a ouvert cette plénière.

     

    En fait, selon moi, c’est l’opinion publique qui favorisera les évolutions politiques. C’est donc aussi aux acteurs de la RDR de créer le moment politique propice à la prise de décision, j’en veux pour preuve le débat sur les salles de consommation à moindre risque, sujet technique, très « casse-gueule ». Grâce à un vrai travail de fourmi, c’est en train de payer. Aujourd’hui, grâce aux efforts des acteurs de ce combat, peut-être même que le fait de se demander de celui qui se drogue ou de celui qui refuse la politique de réduction des risques, qui est le criminel des deux, peut-être que cette question légitime se posera concrètement.

     

    Je conclus là-dessus et laisse la parole à nos deux intervenants.

  • Animation d’une table-ronde aux Journées de l’AFR

    Ce mercredi, j’animerai la dernière session plénière des Journées de l’AFR « l’Adieu aux Armes ».
    Je rappellerai en ouverture de cette plénière qu’en France, les élus sur-réagissent face aux drogues illicites et qu’il faut gagner la bataille de l’opinion sur ces questions qui sont déformées et instrumentalisées par certains responsables politiques.

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  • Mon discours à Hyderabad sur le sida

    Mesdames, Messieurs,
    Metropolis est un organisme qui peut modifier durablement les choses au niveau mondial. Metropolis peut impulser. Metropolis peut faire bouger les lignes et peut impacter de manière extrêmement forte et efficace la vie, la qualité de vie et le futur de centaines de millions de personnes. C’est pour cela que je suis ravi d’être ici, parmi vous, afin d’intervenir sur cette thématique : « Role of civil society in mobilizing action for healthy people in cities ».
    Sujet évidemment large que je ne pourrai pas traiter dans sa globalité. C’est pour cela que j’ai choisi de me concentrer uniquement, non pas sur la santé globale, mais sur une seule pathologie : le sida. Pourquoi ce choix ? Pour deux raisons, la première est liée à mon parcours personnel, mon parcours de vie ; la seconde est liée à la gravité de l’épidémie du sida et au rôle que peuvent tenir les villes dans la réponse à cette épidémie
    Laissez-moi me présenter en quelques mots, je pense que vous comprendrez mieux mon intention : je suis une personne séropositive, c’est-à-dire une personne qui vit, depuis 28 ans, avec une épée de Damoclès au quotidien. Je suis une personne séropositive qui a révélé publiquement sa séropositivité et croyez bien que en tant qu’élu local, j’ai eu à subir bon nombre d’obstacles, même si j’ai toujours pu bénéficier du précieux soutien de Jean-Paul Huchon, président de Metropolis et président de la région Île-de-France.
    J’ai décidé de faire de mon combat individuel un combat collectif en créant en 1995 l’association « Elus Locaux Contre le Sida », dont le but est de mobiliser les élus locaux, notamment les élus des villes dans ce combat pour la vie, dans ce combat pour l’égalité, dans ce combat pour la dignité. Aujourd’hui, plus de 16.000 élus français ont rejoint le combat que je porte avec Elus Locaux Contre le Sida depuis presque 20 ans. 20 ans aux côtés des élus, en les conseillant, les aiguillant, les bousculant, leur proposant des solutions, des projets, tout ça pour la mise en place d’une politique globale de lutte contre le sida, ambitieuse, ambitieuse à tous les niveaux, national comme local. Membre du Conseil national du sida, je suis également président du Centre régional d’information et de prévention du sida en Île-de-France. Cette association, organisme associé de la région Île-de-France, a pour but de soutenir les professionnels travaillant sur le sida, les discriminations, les addictions mais aussi et surtout d’informer les jeunes sur le sida : ce sont plus de 150.000 jeunes qui sont associés, chaque année, à nos actions en Île-de-France. Ce dispositif, unique en France, est le fruit de la volonté du président Jean-Paul Huchon, et pourrait d’ailleurs très utilement être étendu sur l’ensemble du territoire français.
    Seconde raison qui me pousse à ne parler que du VIH : 39. Le nombre 39. 39, c’est le nombre de millions de morts dus au sida, depuis le début de l’épidémie. Un chiffre incroyable. Imaginez, cela reviendrait à rayer de la carte l’ensemble des habitants de Bombay, New Delhi et Hyderabad ! Le sida c’est 2,1 millions de nouvelles contaminations dans le monde et 1,5 millions de décès chaque année. Alors que plus de la moitié de la population mondiale vit dans une zone urbanisée, le sida touche de plein fouet les villes. Je vous donne quelques chiffres afin que nous puissions tous nous rendre compte de l’urgence à agir. 60% des 35 millions de personnes séropositives vivent dans les villes. A peu près la moitié des personnes vivant avec le VIH dans le monde se trouvent dans 220 villes dont, bien évidemment, les villes représentés à Metropolis. Imaginez qu’en Afrique sub-saharienne, 15 millions de personnes séropositives vivent dans seulement 20 villes ! En Asie, le quart des personnes séropositives se retrouvent dans 30 villes. Je pense que ces quelques données ne peuvent que nous convaincre de l’urgence à agir pour les villes dans la réponse au VIH.
    J’ai été un peu long sur cette présentation mais je souhaitais vraiment que vous compreniez au mieux pourquoi, concernant cette intervention sur « Role of civil society in mobilizing action for healthy people in cities », j’allais parler uniquement du sida.

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  • Table-ronde contre le sida vendredi 10 octobre à Bastia à 18h00

    A l’initiative du maire de Bastia et d’ELCS, je participerai à une table-ronde sur le sida ouverte aux élus de Bastia demain vendredi 10 octobre à 18h00, à l’Hôtel de ville de Bastia.
    Plus que jamais, il est important que les élus se mobilisent contre le VIH/sida qui tue chaque jour 4000 personnes dans le monde.

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  • Débat « Des citoyens en bonne santé dans des villes en bonne santé » à Métropolis

    De 16h00 à 16h30, en ma qualité de conseiller régional d'Ile-de-France et de président du Crips, je participerai à la session « Des citoyens en bonne santé dans des villes en bonne santé » lors du congrès de Métropolis.
    Le thème qui m’a été attribué est celui-ci : « Le rôle de la société civile dans les actions de mobilisation pour une meilleure santé des citoyens dans nos villes. » Interviendront aussi dans cette session animée par le directeur du centre de santé de Kobe de l’OMS, Amit Prasad, S. Srinath Reddy, et Karen Lee.

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  • Congrès Métropolis à Hyderabad

    A Hyderabad se déroule jusque jeudi le congrès Métropolis présidé par Jean-Paul Huchon, président la région Ile-de-France.
    Depuis 30 ans, Métropolis réunit les métropoles de plus d’un million d’habitants dans le monde.
    Avec ELCS, nous avons soumis une motion contre l’interdiction de circuler ou de s’installer des personnes séropositives. Elle a déjà été adoptée par le conseil d’administration et le sera, je l’espère, par l’Assemblée générale de Métropolis.
    Outre cette motion, j’interviendrai sur la mobilisation des collectivités locales pour la santé mercredi après-midi.

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  • Mon Edito dans la lettre du Crips

    Ca y est, c’est la fin des vacances. Finis l’odeur du sable chaud et les réveils tardifs ! Enfin je dis cela pour les personnes qui ont eu la chance de partir : sans gâcher ces doux souvenirs, permettez-moi de rappeler que 30 % des personnes séropositives sont, je cite l’enquête Vespa 2, « pauvres en conditions de vie » et que 23 % d’entre elles éprouvent des difficultés à faire face aux dépenses de la vie quotidienne… Alors penser aux vacances n’est la priorité … Mais bon passons !
    Pendant ces mois d’été, un des points d’orgue aura sans nul doute été la tenue de la XXe Conférence internationale sur le VIH/sida à Melbourne, conférence au cours de laquelle le Crips coordonnait une nouvelle fois le stand de la France. Evènement majeur qui a lieu tous les deux ans, cette conférence a cette fois-ci été particulièrement marqué par le très fort focus fait sur les populations vulnérables : LGBT, prisonniers, personnes en situation de handicap etc. Rarement, la parole aura été aussi forte et unanime pour dénoncer les atteintes faites aux droits et affirmer comme condition sine qua non de l’efficacité de toute politique de lutte contre le sida le respect des droits humains, des droits protégés par la loi, instrument de justice et non source de discriminations. Un axe fort à l’international tout autant qu’en France !
    Mais voilà c’est donc déjà la rentrée, un moment important pour tous, notamment les jeunes et bien sûr également pour le Crips Île-de-France. En effet, depuis de nombreuses années déjà, grâce à la volonté de la région Île-de-France, nous coordonnons dans les lycées et les CFA franciliens un programme de prévention et d’éducation pour la santé, principalement sur les thématiques « éducation à la vie affective et sexuelle » et « prévention des consommations de drogues ». L’objectif ? Aider les personnes à développer les connaissances et compétences psychosociales nécessaires à l’autonomisation. Un objectif aussi simplement dit que vaste et complexe, ambitieux tout autant que nécessaire. Concrètement, l’engagement du Président de la région Île-de-France permet que, en 2013, 475 lycées et CFA aient pu bénéficier d’une de nos actions : ainsi, ce sont plus de 3.200 actions de prévention qui ont été réalisées et près de 110.000 lycéens et apprentis ont été sensibilisés. 
    Un programme qui nécessite un réel volontarisme politique et qui pourrait faire école, de manière efficace et efficiente, dans de nombreuses autres régions !

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  • Rencontre avec le maire-adjoint à la santé de Strasbourg sur le sida

    Je profiterai de mon passage à Strasbourg pour rencontrer le nouveau maire-adjoint de la santé. Ce sera l’occasion de parler du sida car je souhaiterai que Strasbourg devienne ville engagée contre le sida, le label d’ELCS…

     

  • Back to Saint-Louis

    Hier, avait lieu mon traditionnel rendez-vous bilan avec le professeur Willy Rozenbaum à l’hôpital Saint-Louis. Comme toujours, depuis des années, je vous donne les résultats biologiques qui ne sont pas tout à fait dans les normes. Le but : toujours montrer que vivre avec le VIH n’est pas une sinécure !willy rozenbaum,jean-luc romero,sida,aids
    Ce sera court cette fois-ci.
    Mes lymphocytes CD4 sont à 333/mm3 contre 395 en juin et une normale qui les situe au-dessus de 500.
    La glycémie à jeun est à 1,22g/l comme en juin et la normale se situe entre 0,74 et 1,09. La créatinine est à 13,1 mg/l pour une normale entre 7 et 12.
    La protéinurie est à 1032mg/l contre 578 en juin et une normale qui la situe en dessous de …150 ! La Glycosurie est à 7,05g/l contre 4 en juin et une normale entre 0,33 et 0,99.
    Une bonne nouvelle : la charge virale est toujours indétectable.
    L’avenir dure toujours !

     

  • Mon édito dans la Newsletter du Crips de septembre 2014

    Alors que la rentrée a déjà sonné, que le stress a remplacé la langueur toute estivale, que les bonnes résolutions se font et se défont, nul doute qu’il peut être doux de se replonger dans ses souvenirs d’été : en lieu et place de mes souvenirs personnels de vacances qui ne vous intéresseront que peu, je préfère partager avec vous quelques images qui me restent de la XXe Conférence internationale sur le sida, organisée à Melbourne (Australie), fin juillet, conférence où le Crips Île-de-France organisait, une nouvelle fois, le stand France.
    Ces images, quelles sont elles ?
    L’image du stand France, un lieu pluriel et ouvert représentant tant les institutions que les associations sur un pied d’égalité, un lieu d’échanges, un lieu vivant et créatif.
    L’image d’un amphithéâtre debout et silencieux, rendant hommage aux victimes de la catastrophe aérienne du MH17, aux activistes disparus qui se battaient pour que le sida ne soit plus la cause de 4.000 morts par jour.
    L’image de la manifestation des activistes, une marche où, même si l’affluence n’était pas totalement au rendez-vous, une énergie bouillonnante transpirait, une énergie destinée à rendre le monde simplement plus humain.
    L’image de l'activiste John Manwaring, du Victorian Aids Council qui affirmait en clôture : « Starting now, I urge each and every of you : dont'be scared anymore. Be yourself. Be proud. Share your story. It isn't to governments and NGOs to fix this for us. This is our cause. This our time. Together, we will put an end to HIV. »
    Vous l’imaginez bien je pourrai continuer longtemps …
    Globalement, la réflexion sur le respect et la promotion des droits humains a été au cœur des sessions, déclarations et appels. La lutte contre les discriminations à l’encontre des populations vulnérables (LGBT, travailleuses du sexe, personnes incarcérées, usagers de drogues etc) : voilà bien le défi qui est au cœur de la politique actuelle de lutte contre le sida, politique actuelle et à venir. Cela doit être le cas au niveau international mais aussi français et il y a du travail !
    J’ai l’habitude de dire que ce genre de conférences auxquelles je participe depuis tant d’années, sont, au-delà d’être le théâtre d’annonces majeures et un lieu d’échanges qui préfigurent le futur de la lutte, l’endroit où se crée l’espoir. De retour de Melbourne, j’en suis toujours plus convaincu. Et quand je me replonge dans ces souvenirs, je me dis simplement que rentrée rime avec action !

  • Mon lundi consacré à la lutte contre le sida : bureaux d'ELCS et du CRIPS

    Ce lundi, hormis un passage rapide à l'ADMD, sera largement consacré à la lutte contre le sida.
    En effet, je réunirai les bureaux du CRIPS puis d'ELCS ce lundi.
    Plus que jamais la mobilisation est nécessaire face au désintérêt général pour ce virus qui tue pourtant et toujours plus de 4000 personnes par jour...

  • 100 000 signataires pour les soins funéraires pour tous, et toujours rien !

    Au fil des mois, tous les avis autorisés ont été rendus estimant qu’interdire les soins de conservation aux personnes mortes atteintes du VIH ou des hépatites était inutile pour la sécurité des professionnels et bien sûr discriminatoire.
    100 000 d’entre vous ont même signé une pétition sur change.org pour que la ministre de la santé change au plus vite cette législation d’un autre temps.
    Après avoir annoncé que cette interdiction serait levée en 2016, nous n’avons jamais réussi à avoir une réponse de la ministre nous expliquant les raisons de cette date éloignée et cela malgré nos relances, notamment à Elus Locaux Contre le Sida (ELCS).
    Je sais qu’il est difficile de vous demander de toujours continuer à vous mobiliser, mais il le faut tant que nous n’aurons pas de réponses à nos questions.
    Je compte donc sur vous pour relayer notre pétition auprès de vos contacts (ici) et à sensibiler vos élus. Merci…