Lutte contre le sida, ELCS, CNS et CRIPS - Page 42
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Invité de LMTV Sarthe à 18h30
A l’occasion de mon passage au Mans, je serai l’invité de Mikaël Texier sur LMTV Sarthe pour évoquer mes combats sociétaux.
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Au Mans contre le sida !
Ce vendredi 28 novembre, à 18h00, j’animerai une réunion d’Elus Locaux Contre le Sida à l’hôtel de ville du Mans.
A trois jours du 1er décembre, journée mondiale contre le sida, il s’agira de rappeler la nécessaire mobilisation des élus locaux dans ce combat pour la vie. -
Mon discours aux 19èmes Etats Généraux d'ELCS
Madame la ministre,
Mesdames, messieurs les élus,
Mesdames, messieurs,
Chers amis,Une nouvelle fois, je suis ravi de vous retrouver aujourd’hui pour ces 19e Etats généraux des Elus Locaux Contre le Sida. Comme à chaque fois, je vois de nombreux visages connus ou des visages que je connais bien, des élus, des institutionnels, des associatifs, je ne peux évidemment pas tous vous citer mais sachez que je suis sincèrement heureux de vous voir toutes et tous réunis ici, convaincus que nous sommes que le sida se soigne et se combat aussi par la politique, même si nous sommes de moins en moins à l’affirmer.
Nous sommes dans un beau lieu, un lieu dans lequel nous avons toujours été particulièrement bien reçus, par Bertrand Delanoë par le passé et, aujourd’hui, par Anne Hidalgo. Chère Anne, tu nous as fait l’honneur d’ouvrir ces Etats généraux et je n’oublie pas que, depuis de très nombreuses années, tu as été de tous les combats avec notre association, à nos côtés.
Oui, le sida se soigne et se combat par la politique. Oui mais de quel politique je parle ? Celle qui divise, qui discrimine, qui, pour des raisons électoralistes, malheureusement électoralistes, accepte de s’abaisser et de s’asseoir, oui de s’asseoir, sur nos valeurs démocratiques et notre devise républicaine : « Liberté, Egalité, Fraternité ». Celle qui préfère les freins idéologiques aux progrès pragmatiques, celle qui pointe du doigt les malades responsables de tous les maux, coupables de tout. Celle qui considère la personne séropositive comme une bombe virale, un contaminateur en puissance, celle qui pénalise par principe. Celle qui refuse l’éducation et l’information notamment des plus jeunes.
Alors cette politique ou l’autre politique ? Oui, celle qui regarde la réalité telle qu’elle est, non déformée par un prisme idéologique, celle qui agit en fonction d’un seul intérêt : l’intérêt général, celle qui croit que nous devons tous pouvoir regarder le fronton de nos mairies sans rougir, celle qui considère que l’information est la solution, que l’éducation est une chance. Celle qui croit en l’humain et qui agit pour lui. Vous le savez déjà, de mon côté, j’ai fait mon choix, et votre présence ici laisse supposer également du vôtre ! Concrètement, du travail, il y en a, croyez-le bien ! Le constat de crispations, de divisions et de tensions dans notre société, nous pouvons tous objectivement le faire. Il suffit de regarder les débats sur les salles de consommation à moindre risque, sur les programmes scolaires et l’éducation à la vie affective et sexuelle à l’école ou sur le mariage pour tous. Du travail, nous en avons beaucoup !
Alors, l’année 2014 a été particulièrement riche en matière d’élections ; deux élections majeures ont redessiné la France : les élections municipales et sénatoriales. Est-ce que nous sommes contents ou mécontents des résultats ? A vrai dire, on s’en fiche à ELCS. Pour être totalement honnête à ELCS, nous ne nous posons évidemment pas la question : le sida n’est ni de droite ni de gauche, voilà ce que nous défendons énergiquement ! Et ça fait bientôt 20 ans que cela dure ! Et oui, déjà 20 ans, cela ne nous rajeunit pas. En 1995, je créais l’association … Il m’est ainsi donné l’occasion de remercier avec beaucoup de sincérité et d’affection Philippe, Philippe Lohéac, trésorier d’ELCS, qui est de l’aventure d’ELCS depuis le début mais aussi beaucoup d’autres que je vois dans la salle. Je ne peux tous citer mais sincèrement un grand, un très grand merci à vous. A ce propos, je tenais à vous informer du lancement d’un projet de spot TV sur l’histoire d’ELCS et les combats portés depuis 20 ans. Ce projet, nous souhaitons le concrétiser via le site Ulule et un appel au financement participatif. En somme, ce projet ne verra le jour que si vous le souhaitez. Sincèrement, je compte sur vous !
Revenons désormais sur le paysage politique actuel. Les élections municipales et sénatoriales créent pour ELCS un potentiel réservoir de nouveaux élus qui peuvent s’engager, avec nous, dans ce combat pour la vie, la dignité et l’égalité pour la prévention, l’information, le soutien aux personnes, l’aide aux associations, la liste est longue ! Je ne cesse de le marteler depuis longtemps, l’échelon local est particulièrement pertinent, légitime et efficace dans ces combats. Et je veux voir dans l’annonce d’Anne Hidalgo une consécration du rôle de l’échelon local : clairement l’initiative « Villes actrices de la transformation sociale », présentée par la maire de Paris, met les villes au cœur de la lutte ! -
19èmes Etats Généraux d’ELCS à la mairie de Paris
Je n’aurai jamais cru assister un jour aux 19èmes Etats Généraux d’Elus Locaux Contre le Sida… En créant cette association avec certains jeunes élus dont Philippe Lohéac, je pensais que cette association disparaitrait rapidement grâce à la mobilisation des élus et surtout la disparition de ce virus.
Presque 20 ans plus tard, je dois constater qu’il n’est pas facile de mobiliser sur une pathologie qui reste taboue voire honteuse. Et que le sida n’a jamais concerné autant d’êtres humains dans le monde et en France.
Heureusement des milliers d’élus nous ont accompagnés au cours de ces années et continuent de le faire.
Ces 19èmes Etats Généraux sont placés sous le haut patronage du président de la République et la présidence de la maire de Paris, Anne Hidalgo, fidèle militante de la lutte contre le sida. Ils se déroulent dès 16h00 à l’Hôtel de ville.
Sur le thème « VIH, hépatites » de nombreux élus et militants interviendront.
Pour toute inscription de dernière minute, téléphoner au 01.42.72.36.46. -
Mobilisation de la ministre des Outre-Mer contre le VIH/sida
Demain, mercredi 26 novembre, jour des Etats généraux d’ELCS, George Pau-Langevin recevra les associations de lutte contre le sida et dévoilera aussi un ruban rouge sur la façade de son ministère.
C’est important que la ministre en charge notamment des DFA où la pandémie est très importante s’engage fortement.
Plus que jamais, la mobilisation politique est nécessaire contre ce virus en solidarité avec les personnes touchées et concernées tout particulièrement en Guadeloupe, à Saint-Martin ou en Guyane. -
Inscrivez-vous aux 19èmes Etats Généraux d’Elus Locaux Contre le Sida
Le mercredi 26 novembre, à 15h30, se dérouleront les 19èmes Etats-Généraux d’ELCS à la mairie de Paris.
Cette nouvelle édition sera placée sous le haut patronage de François Hollande et sous la présidence effective d’Anne Hidalgo, maire de Paris...
Le thème « VIH, hépatites, les nouveaux enjeux » sera décliné par de nombreuses personnalités dont les ministres Fioraso et Pau-Langevin. (Programme ici)
Vous pouvez toujours vous inscrire en envoyant un e-mail (ici) ou en téléphonant au 01.42.72.36.46.
Mobilisez-vous, car le sida se soigne aussi par la politique ! -
Rencontre avec l’ambassadeur d’Uruguay sur le sida
A la demande de l’ambassadeur de l’Uruguay, je lui ai organisé une rencontre avec des acteurs associatifs de la lutte contre le sida.
L’Uruguay est un pays d’Amérique latine très engagé sur les questions de solidarité et très en avance que les questions de société.
Il sera donc intéressant d’échanger sur une pandémie qui n’est plus vraiment à l’ordre de jour politique alors que chaque jour 4000 personnes continuent à en mourir…
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Mon itw dans Le Populaire du Centre
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Bureau du CRIPS-Ile-de-France
Ce lundi, je présiderai le bureau du CRIPS-Ile-de-France.
A cette réunion, nous ferons le point sur la campagne de réduction des risques chez les usagers de drogues lancée récemment et sur notre mobilisation pour le 1er décembre, journée mondiale contre le sida. -
Mon déplacement militant à Limoges en photo
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Café politique du MJS sur le questions de société à Limoges à 20h30
A l’invitation de Yasin Amrouche, animateur fédéral du MJS de la Haute-Vienne, je serai l’invité d’un café politique sur les questions de société.
Euthanasie, mariage pour tous, droit de vote des étrangers, sida, prostitution, âge de la majorité seront quelques-unes des questions qui seront abordées.
Ce café politique se déroule au Café littéraire de Limoges à 20h30. -
Réunion ELCS à Limoges à 18h00
A 18h, salle des commissions de l’hôtel de ville de Limoges, j’animerai une réunion des élus locaux contre le sida.
Il s’agira de faire le point sur la situation du VIH dans le Limousin et d’évoquer la nécessaire implication des élus contre cette pandémie qui continue de faire, dans le monde, 4000 morts par jour … -
Rendez-vous avec Emile-Roger Lombertie, maire de Limoges
Alors que je suis à Limoges pour deux jours, je rencontrerai le maire de Limoges ce vendredi 14 novembre en fin d’après-midi.
Il s’agira d’évoquer la mobilisation des élus locaux contre le sida. -
Entretien avec Patrick Klugman maire-adjoint de Paris chargé de l’international
Ce lundi, je rencontrerai Patrick Klugman, maire-adjoint de Paris, chargé de l’action internationale. J’évoquerai notamment avec lui la mobilisation de la capitale sur la question de la lutte contre le sida mais aussi la question du respect des droits humains.
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The Normal Heart, un film pour comprendre. Un film bouleversant !
J’ai eu récemment l’occasion de visionner le film « The Normal Heart » dirigé par Ryan Murphy et écrit par Larry Kramer.
Ce film raconte avec sensibilité la bataille d’activistes gays à New York pour sensibiliser élus et population au virus du sida de 1981 à 1983.
Non compris par une partie des homosexuels qui ne prenaient pas la mesure de l’épidémie qui émergeait, par leur obstination, ces militants sont à l’origine de la mobilisation qui finira par se faire tardivement - trop ! - dans la classe politique.
Ce film raconte une période horrible où beaucoup de ces militants mourraient. Interprété par un Mark Ruffalo punchy et émouvant et par une Julia Roberts militante, ce film a été diffusé en prime time sur la grande chaine américaine HBO. Courageux pour cette chaine de monter l’importance de la mobilisation des gays au début de la pandémie de VIH. Malheureusement, aucune grande chaîne française ne semble avoir acquis ce film. Il est pourtant pédagogique et utile pour les plus jeunes qui ne savent pas à quel point l’émergence du sida fut synonyme d’exclusion et d’homophobie.
Ce film sort en vidéo. Je ne peux que vous inciter à l’acheter pour comprendre l’impact de l’émergence du sida sur la société des années 80.
Un des films parmi les plus bouleversants jamais écrits sur ce terrible virus et sur cette période de notre histoire collective… -
Mon Edito à la Newsletter du CRIPS de novembre 2014
Tant attendue, la loi de santé arrive à grand pas !
Au sein de l’ensemble des axes développés qui font de la prévention un des fondements de la loi et du foisonnement des mesures envisagées auxquelles nous ne pouvons que souscrire, notamment sur la promotion du dépistage, s’en trouve deux qui nous intéressent tout particulièrement au Crips Île-de-France.
Sur les jeunes, tout d’abord. Le 19 juin dernier, Marisol Touraine déclarait, lors de la présentation des orientations de la prochaine loi de santé, qu’elle souhait « instaurer un parcours éducatif en santé », permettant ainsi « à tous les enfants, de la maternelle au lycée, d’acquérir des connaissances en santé et d’adopter les bons réflexes ». Elle précisait : « Il ne s’agit pas d’avoir une heure de cours par-ci, par-là sur la santé. Il s’agit que les enjeux de santé imprègnent le contenu de tous les enseignements ». Le 15 octobre dernier, le discours prononcé suite la présentation en Conseil de ministres ne mentionnait pas explicitement ce point mais le dossier de presse, lui, évoquait le renforcement de la promotion de la santé en milieu scolaire dans l’axe « prévenir ». C’est bien évidemment une annonce qui ne peut que satisfaire le Crips Île-de-France. Rappelons que, au-delà de son intervention directe notamment au sein du monde scolaire sur les thématiques des addictions ou de la vie affective et sexuelle, c’est bel et bien un véritable accompagnement vers une culture de prévention que le Crips souhaite mettre en œuvre !
La deuxième mesure à mettre en exergue concerne la possibilité d’expérimentation pendant 6 ans du dispositif des salles de consommations à moindre risque, dispositif fonctionnant chez nos voisins européens avec des résultats objectivement fort intéressants tant sur le plan individuel que collectif. Bien évidemment, le Crips ne va pas se lancer dans l’expérimentation de ces structures et en créer une mais il a toute sa place dans l’accompagnement des acteurs de terrain en termes de formation, d’évaluation et d’aide au diagnostic. De façon plus large, et tout aussi utile, le Crips Île-de-France a également un rôle à jouer sur la compréhension collective et donc l’acceptation et l’adhésion à cette politique de réduction des risques : le lancement de la campgne « La RdR expliquée par ma grand-mère » s’inscrit complètement dans cet objectif.
Affaire à suivre donc ! -
Débat sur le sida à Clermont-Ferrand
Ce mardi soir, à 18h30, je participerai à un débat sur le VIH/sida organisé par le Cadis de Clermont-Ferrand. Le débat réunira une représentante de l’ARS, un militant d’AIDES et un médecin.
Dans moins d’un mois aura lieu la journée mondiale contre le sida. -
Mon édito à la newsletter du Crips
« Assisté », « dangereux », « précaire », « délinquant » … je pourrai continuer cette liste pendant longtemps mais, pitié, n’en jetez plus ! Les qualificatifs dont sont affublés les usagers de drogues sont nombreux, très nombreux, et pratiquement unanimement négatifs. Voire franchement injurieux.
Bien peu de personnes oseraient utiliser le mot « responsable ». Comment ça ? Une personne consommatrice d’une drogue pourrait être responsable ? Oui, de sa propre santé ! C’est sur cette base qu’a été réfléchie et fondée la politique de réduction des risques : sur l’évident constat qu’une société sans drogues n’existe pas – et ce n’est pas baisser les bras que de dire cela, sur la volonté engagée des associations et des pouvoirs publics de mettre en place des dispositifs permettant aux usagers d’éviter notamment les contaminations au VIH, dispositifs qui requéraient et requièrent toujours l’adhésion des personnes elles-mêmes.
La réduction des risques, la RDR, est une des politiques de santé les plus efficaces qu’il soit. Personne ne peut le nier tant ses résultats sont positifs et documentés. Un seul exemple ? Les usagers de drogue représentaient 30% des découvertes de séropositivité au VIH dans les années 90. Moins de 2% aujourd’hui.
La RdR est une politique légalisée, une politique citoyenne, qui a comme moteur l’innovation, une innovation nécessaire au regard des urgences liées tant à la précarité qu’à des pathologies comme l’hépatite C.
La RdR est, paradoxalement, une politique les plus attaquées qu’il soit. Illogique mais réel. Illogique et inacceptable.
C’est pour cela, dans ce contexte et ce cadre de réflexion que cette campagne interassociative menée par le Crips Île-de-France est née. Intitulée « La RdR explique par ma grand-mère », cette campagne, que vous découvrez dans la suite de cette newsletter, a pour but de casser les préjugés, aussi bien concernant l’usager que concernant la politique de réduction des risques. Elle les casse, non pas en opposant des principes aux principes - discussion qui ne débouche bien souvent que sur une impasse - mais en informant, en apportant des éléments objectifs, en interrogeant les représentations, en déconstruisant les préjugés, suivant ainsi la méthode classique d’action du Crips, sans tomber dans le plaidoyer.
Cette campagne ne peut exister seule, elle ne peut se suffire à elle-même ; les acteurs de terrain doivent s’en emparer, tout comme les citoyens qui ont envie de faire bouger les lignes. Cela ferait très plaisir à Mémé, et sincèrement, on a tous très envie de faire plaisir à une grand-mère, non ? -
Rdv sur le sida avec George Pau-Langevin, ministre de l’Outre-Mer
Ce lundi, en fin de journée, je rencontre la ministre de l’outre-mer, George Pau-Langevin afin d’évoquer la lutte contre le sida en outre-mer.
Nous parlerons aussi de la mobilisation du ministère pour la journée mondiale contre le sida du 1er décembre.