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Lutte contre le sida, ELCS, CNS et CRIPS - Page 39

  • Mon itw dans Nice Matin et Var Matin

  • Conseil d’administration et AG du Crips Ile-de-France

    Ce lundi se déroulent le conseil d’administration et l’assemble générale du Crips.
    A quelques jours des Solidays (de vendredi à dimanche), il s’agira d’évoquer le rapport moral et financier mais aussi les manifestations importantes de cette semaine de juin essentielle pour le CRIPS.

     

  • Mon edito au Crips-Info de juin

    Ouverture du mariage à tous les couples de même sexe, baisse des signalements à SOS Homophobie : autant d’éléments qui suffiraient à laisser penser que le constat à dresser, à quelques jours de la Marche des Fiertés LGBT de Paris, est particulièrement rose lorsque l’on est homosexuel en France ?
    Assurément, ce serait là un constat bien trop rapide et tout simplement faux. Au-delà du déferlement homophobe constaté lors des débats sur le mariage pour toutes et tous, ce serait oublier que, encore aujourd’hui, plus de 80% des LGBT évoquent au moins une situation discriminante vécue dans un des domaines de la vie quotidienne. Concrètement, trop souvent, les jeunes homosexuels ne peuvent vivre leur homosexualité sans se cacher, en élaborant donc des stratégies pour ne pas être « découvert ». Les conséquences de cette impossibilité de vivre normalement leur sexualité, elles sont aussi dramatiques que largement documentées : mal-être, honte, isolement, prises de risques pour leur santé, tentatives de suicide à un niveau extrêmement haut… C’est pourquoi, afin de soutenir les jeunes gays, de les aider, de les orienter, le Crips Île-de-France a lancé l’application « Tony, jeune gay ». En somme une sorte de grand frère qui conseille, informe et aide ! Assurément un dispositif impactant qui vise à améliorer la santé des jeunes homosexuels, santé pris dans le sens légitime donné par l’OMS : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité ».
    Une définition retenue également par la projet de loi de santé qui inclut, pour le moment et avant les débats devant le Sénat, des avancées fort intéressantes portées par des objectifs ambitieux, notamment quant à un renforcement fort de la prévention tout au long de la vie et de l’éducation pour la santé. Mesures sur le tabagisme, l’alcool, le tiers-payant, les salles de consommation à moindre risque, les TROD, les auto-tests, autant de mesures qui auront à n’en pas douter un réel impact sur la santé publique. Evidemment au Crips, on souscrit totalement à cette approche, nous qui, au quotidien tentons d’apporter aux jeunes, quelle que soit leur situation, les moyens et les outils pour faire des choix éclairés quant à leur santé. « Contentons-nous de faire réfléchir. N’essayons pas de convaincre »…

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  • Les 20 ans d'ELCS sur MCE

  • Mon édito à la newsletter du CRIPS Ile-de-France de juin

    Voilà ce que j’ai pu, non pas seulement ressentir mais constater, avec un réel et sincère plaisir, lors de la cérémonie de présentation des projets du concours « On s’engage, on passe le message : le concours des jeunes pour les jeunes », un concours de prévention par les pairs organisé par le pôle scolaire du Crips. Concrètement, pendant plusieurs semaines, plusieurs mois, les jeunes de 7 lycées et CFA de la région francilienne ont travaillé sur la thématique de la prévention des addictions et, avec une créativité remarquable, ont produits des jeux, des affiches, des tests, des flyers, des vidéos etc. Une multitude de créations portées par une vraie démarche de prévention par les pairs, une réelle démarche d'élaboration collective et participative. Alors, bien sûr, comme il se doit dans tout concours il fallait désigner un vainqueur : après délibérations du jury, c’est le lycée Jean-Baptiste Poquelin de Saint Germain en Laye qui a gagné, mais je crois que, plus largement, c’est bien bel et bien l’esprit d’engagement et de partage qui a triomphé !
    L’engagement. La croyance en l’égalité et la solidarité.
    Voilà ce que sera sûrement notre état d’esprit lors de la Marche des Fiertés LGBT de Paris, le 27 juin prochain, nous qui nous battons au quotidien contre les discriminations via la déconstruction des préjugés et autres fausses idées. Assurément, si cet évènement est éminemment festif et populaire, il est surtout une manifestation porteuse de sens et de messages. Le nôtre sera, en mettant à l’honneur la nouvelle application du Crips Île-de-France « Tony, jeune gay », de porter un message d’information et de soutien aux jeunes gays qui, bien souvent, trop souvent, doivent vivre leur sexualité en se cachant, avec comme conséquences de subir un mal-être préjudiciable à leur santé. La fête ne doit pas faire oublier les réalités, réalités qu’il nous appartient de faire évoluer !
    L’énergie. La volonté de faire bouger les lignes.
    Comme chaque année, lors des Solidays, nous animerons le stand de la Région Île-de-France de la manifestation, une manifestation qui regroupe plus de 150.000 jeunes qui ont envie de faire bouger les choses dans la lutte contre le sida. Cette édition des Solidays est titrée : « Keep on dreaming » : au Crips, on souscrit et on partage !
    L’altruisme. L’envie. Le partage. L’engagement. La croyance en l’égalité et la solidarité. L’énergie. La volonté de faire bouger les lignes… tout ça, ça fait du bien !

  • Intervention pour les 20 ans d'ELCS

    « 20 ans d’Elus Locaux Contre le Sida »

                                                          

    Intervention de Jean-Luc Romero-Michel

    Président d’Elus Locaux Contre le Sida

    11 juin 2015 –Mairie du Xe arrdt de Paris

     

     

    Mesdames, messieurs,

    Chers acteurs et actrices de la lutte contre le sida,

    Chers amis,

     

    20 ans. Et oui 20 ans... Déjà 20 ans. Pour ce bel âge, pour ce bel anniversaire, je suis heureux de vous voir toutes et tous réuni ici. C’est un plaisir, un immense plaisir et une grande émotion. Je vais être honnête : c’est exaltant de fêter cet anniversaire mais c’est aussi très délicat et triste.

     

    Exaltant car 20 ans c’est un bel âge, après tout. Un âge dont nous nous souvenons mais un cap que pour la très grande majorité d’entre nous, nous avons déjà dépassé depuis quelques années déjà ! Mais bon, cela reste un joli souvenir disons-le nous ! Exaltant aussi parce que, en 20 ans, on en a fait des choses avec des moyens particulièrement limités. C’est là je crois la force des petites associations quoi qu’on puisse en dire : essayer de faire beaucoup avec très peu. C’est, je le pense, une approche coût – efficace si l’on reprend quelques termes techno-économico-techniques, des mots forts à la mode en ce moment !

     

    Exaltant mais aussi délicat et triste, je disais. Délicat car c’est un exercice difficile, voire impossible de toutes et tous vous remercier nominativement, vous qui avez tant compté dans l’histoire d’ELCS. Alors si j’ai la maladresse de ne pas vous citer, ne prenez pas cela pour un oubli, sachez que dans l’histoire d’ELCS vous y avez toutes et tous une place essentielle. Une place à part. Triste, car si nous sommes ici ce soir, c’est qu’ELCS a encore une raison d’être. On pourrait s’en féliciter mais si nous sommes là c’est que le sida, aussi, est toujours là ! Triste également, très triste devrais-je dire, car beaucoup manquent à l’appel. Je ne parle pas des personnes qui n’ont pas pu venir aujourd’hui, dans cette belle salle des fêtes de la mairie du 10e, pour des raisons d’agenda et de planning, non, je parle de celles et ceux qui sont partis, emportés par le virus du sida. Beaucoup d’entre nous ont connu les années noires du sida, les années où l’angoisse se mêlait à la colère devant la mauvaise foi et la criminelle ignorance, où le sentiment d’impuissance se mêlait à la volonté de transformer le monde devant tant d’injustice et de souffrance. Des années où les enterrements se succédaient, où les pleurs étaient quotidiens, où les lignes des répertoires se rayaient et les pages de ces mêmes répertoires s’arrachaient petit à petit, inexorablement. Des années où voir le lendemain était considéré comme une victoire. Des années où, paradoxalement, l’espoir teinté de colère s’est créé. Des années où la révolte est née face à l’indifférence et très souvent au rejet.

     

    Je me souviens très précisément de ces années. Je me souviens notamment des premiers mots échangés avec mon compagnon, quand j’ai appris ma séropositivité : « Titi, je ne connaitrai pas mes 30 ans. J’ai le sida ». C’est la première parole que j’ai prononcé à mon compagnon de l’époque, Thierry. J’en étais persuadé. Aujourd’hui, je vis. Je vis avec le virus, ce compagnon du quotidien. Je vis grâce à la science bien sûr et aux médecins et aux chercheurs qui font un travail remarquable depuis 30 ans. Alors, merci Jacques, merci Willy. Je ne cite que eux deux mais comprenez que, selon moi, les deux personnes qui m’ont fait vivre méritent bien que je les cite !

     

    20 ans déjà. 20 ans que nous martelons que le sida se soigne aussi par la politique. Il y a 20 ans, je transformais un combat individuel en u combat collectif en créant Elus Locaux Contre le Sida. Evidemment, ce n’était pas une aventure individuelle. Beaucoup étaient déjà là en 1995. Comment puis-je ne pas citer Roselyne Bachelot et Dominique Gillot, qui ont été depuis le début de l’aventure aux côtés d’ELCS et qui sont nos marraines aujourd’hui. Sheila, également notre très chère présidente d’honneur. Et surtout comment ne pas citer Philippe. Philippe Lohéac, qui a fondé ELCS avec moi et qui travaille depuis quelque peu dans l’ombre. C’est quelqu’un de totalement indispensable, notamment parce qu’il occupe un poste bien souvent non-envié, c’est-à-dire le poste de trésorier depuis 1995. Cher Philippe, je crois que je ne te remercierai jamais assez de ton si précieux soutien ! Vous voyez, je pourrai continuer longtemps à citer des noms tant les soutiens ont été nombreux durant ces 20 ans mais je me dois de me limiter en termes de timing !

     

    Reprenons au début des choses : ELCS est né d’un constat, celui que les élus locaux constituaient un formidable réservoir de militants et d’acteurs de la lutte alors que les associations et les médecins étaient déjà complètement investis dans cette lutte. Le sida n’est ni de droite, ni de gauche, ni du centre. Voilà ce qui a présidé à la création d’ELCS, et ce qui préside toujours à son fonctionnement puisque l’association a la chance d’avoir un bureau composé d’élus de droite comme de gauche mais aussi du centre ou encore des écolos. Des élus investis, engagés, conscients de leurs possibilités d’action et de leur responsabilité. De leur devoir même, devrais-je dire.

     

    Car à ELCS, nous avons une certaine idée du politique, de l’action politique, de notre action dans ce combat pour la vie, l’égalité, la dignité. Et cette conception, j’en suis persuadé, vous qui êtes ici ce soir, vous la partagez.

    Nous voulons une politique de lutte contre le sida innovante, qui se décide sur des résultats scientifiques incontestables, sur des bases solides, une politique qui ne serait donc pas freinée par le moralisme, le dogmatisme ou la frilosité. Par manque de courage politique, oui des hommes et des femmes se contaminent, oui des hommes et des femmes sont discriminées, oui, des hommes et des femmes continuent à mourir !

    Nous demandons une politique de lutte contre le sida humaine mais surtout courageuse, à la hauteur des défis que pose cette épidémie à notre pays et à notre société, que ce soit en termes de prévention, d’information, d’éducation, de lutte contre les discriminations, de soutien aux personnes ainsi qu’aux acteurs de cette lutte. Alors que plus de 6000 de nos compatriotes découvrent chaque année leur séropositivité et que jamais autant de personnes n’ont vécu avec ce virus en France, les défis sont devant nous !

    Nous exigeons que le malade ne soit pas le bouc-émissaire parfait et tout désigné de tous les maux de notre société : lutter contre le malade en lieu et place de lutter contre la maladie, voilà bien la pire des idées !

    En somme ce que nous appelons de nos vœux, non pardon, ce pourquoi nous travaillons au quotidien, c’est pour une société simplement plus juste, plus respectueuse des différences, plus solidaire. Tout simplement plus humaine.

     

    20 ans, c’est l’âge des possibles. Et ces « possibles » sont devant nous et l’espoir est de mise. Alors haut les cœurs ! Les avis sont unanimes pour dire qu’il est possible que d’ici une génération, nous puissions vivre dans un monde sans sida et ce grâce aux progrès de la médecine, à la promotion du dépistage, au rôle central du traitement et à l’accès universel à celui-ci. Le tout est bien conditionné à quelque chose : l’engagement du politique…

     

    Mais d’ici là, profitons du moment présent, de ce temps amical de partage.

    Mais avant de conclure, je voulais que tous ensemble, nous puissions rendre hommage à nos morts, à celles et ceux qui sont partis trop tôt et qui nous manquent terriblement. Je souhaiterai que nous respections une minute de silence en leur mémoire.

     

    (1 minute de silence)

     

    J’aime cette phrase de Coteau : « Il faut vivre comme tout le monde tout en étant comme personne ». Je vous souhaite à toutes et tous énormément de bonheur. Prenez soin de vous, profitez du moment présent même si contrairement à ce que j’ai pu imaginer en apprenant ma séropositivité il y a 27 ans, l’avenir dure toujours !

     

    Je vous remercie du fond du cœur.

     

  • Les 20 ans d’ELCS ce soir : 20 ans qu’on aurait préféré ne pas souhaiter !

    Ce soir à partir de 19h00, nous célébrerons les 20 ans d’Elus Locaux Contre le Sida (ELCS) à la mairie du 10ème arrondissement de Paris, chez mon ami Rémi Féraud.
    Avec Philippe Lohéac et mon amie la chanteuse Sheila, nous n’imaginions pas être ici, 20 ans plus tard, toujours mobilisés contre le VIH/sida. Nous aurions préféré ne jamais fêter cet anniversaire…
    Ce soir, en souvenir de toutes celles et de toux ceux qui sont morts, mais aussi dans l’espoir que le sida disparaisse bientôt, ce qui est possible, nous serons heureux de nous retrouver avec celles et ceux qui n’ont jamais abandonné ce combat pour la vie.
    Vous êtes les bienvenus ce soir à ce moment de souvenir !

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  • Invité de France Bleu Ile-de-France à 8h30

    Alors qu'Elus Locaux Contre le Sida va commémorer ses 20 ans ce soir, je serai l'invité de France Bleu Ile-de-France ce jeudi à 8h30.

  • Bureau du Crips Ile-de-France

    Aujourd’hui, je présiderai le bureau du Crips Ile-de-France qui se déroulera au siège du Crips dans le 15ème arrondissement de Paris.
    Ce mois de juin est particulièrement chargé avec l’organisation du stand aux Solidays et notre participation à la marche des Fiertés LGBT de Paris.

     

  • Inscrivez-vous pour les 20 ans d’ELCS le 11 juin !

    Le jeudi 11 juin, à partir de 19h00, se déroulera la soirée des vingt ans d’ELCS à la mairie du 10ème arrondissement de Paris grâce au maire engagé Rémi Féraud.
    Cette soirée, placée sous le haut patronage du président de la République, sera animée par Wendy Bouchard et Christophe Beaugrand.
    Outre notre présidente d’honneur, Sheila, deux marraines ont été choisies pour cette soirée (#Soirée20), les anciennes ministres de la santé Roselyne Bachelot-Narquin et Dominique Gillot.
    De nombreuses personnalités viendront témoigner de la nécessité que les élus se mobilisent dans la lutte contre le sida. Cette soirée réservera, croyez-moi, de nombreuses surprises.
    Même si en créant ELCS, il y a 20 ans, j’aurai préféré ne pas souhaiter un tel anniversaire, il est important de rappeler, en 2015, que le sida se soigne aussi par la politique…
    Vous pouvez confirmer votre présence en appelant au 01.42.72.36.46 ou par mail (ici).

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  • Mon discours à la remise des prix du concours du Crips : « On s’engage, on passe le message : le concours des jeunes pour les jeunes »

    Bonjour à toutes et tous,
    Je suis ravi de vous accueillir ici, au sein du Conseil régional d’Île-de-France, pour cette après-midi, consacrée à la remise des prix du concours « On s’engage, on passe le message : le concours des jeunes pour les jeunes », en somme une belle après-midi qui vous est consacrée, une après-midi organisée afin de mettre en valeur votre créativité et votre engagement.
    Jean-Paul Huchon, le président de la région Île-de-France, n’a malheureusement pas pu être présent pour vous accueillir. Croyez bien qu’il le regrette sincèrement et il a souhaité que je le représente en vous souhaitant très chaleureusement à toutes et tous la bienvenue au Conseil régional d’Île-de-France.

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    Organiser la présentation des projets sur lesquels vous travaillez depuis des mois et la remise des prix, ici, au Conseil régional d’Île-de-France a un vrai sens pour nous : en effet, depuis 1992, le Conseil régional nous a demandé - et nous finance donc pour cela - de mettre en place un programme ambitieux d’éducation à la santé en lycées et CFA centré sur l’éducation à la sexualité et la prévention des consommations de drogues. Cela fait 23 ans, vous n’étiez, pour la très grande majorité dans cette salle, pas encore nés. Tout cela ne nous rajeunit pas mais bon passons …
    Concrètement, chaque année ce sont plus de 100 000 jeunes en milieu scolaire qui sont concernés directement par les actions du Crips en milieu scolaire, un chiffre important auquel il faut rajouter tout ce qui est fait avec les comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté, les personnels de l’infirmerie, les équipes éducatives. L’occasion m’est ici donnée de souligner la qualité du travail fait, sous l’autorité de Gabriel Femenias, par le pôle scolaire du Crips Île-de-France, avec cette capacité à discuter, échanger afin de proposer des actions toujours plus efficaces et répondant aux besoins des jeunes et des équipes éducatives. Je veux aussi souligner la tout aussi grande qualité du partenariat que nous avons bien sûr avec la région Ile-de-France mais aussi avec l’ensemble du monde de l’éducation nationale, au premier desquels les rectorats.
    Alors pourquoi un concours ?

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    Au Crips, nous avons une tradition de concours : des concours de scénarios « 3000 scénarios contre un virus », « Scénarios sur la drogue », « Scénarios contre les discriminations », de courts-métrages « VIH-pocket films», de graphisme « Images contre le sida », « Drogues : plaisirs, risques, dépendances » « Nous, les hommes et les femmes ». L’année dernière, c’est un concours d’écrits qui a été organisé « Donne ta voix, change les regards ! », un concours de poésie urbaine, de slams contre la sérophobie, c’est-à-dire sur les discriminations touchant les personnes séropositives. Un concours qui a très bien marché avec un réel investissement des jeunes, donc autant continuer sur cette lignée, cette fois-ci sur la thématique des addictions.
    Je ne vais pas revenir sur les raisons pour lesquelles nous avons choisi ce thème des addictions, vous avez tous eu une séance sur cette question avec un animateur au Crips Île-de-France. Mais je voudrais revenir sur la dimension presque communautaire du concours. En effet, cette année, nous avons voulu rajouter cette dimension encore plus participative et impactante que constitue cette démarche de prévention par les pairs. Alors la prévention par les pairs est définie, pardonnez-moi c’est un peu long comme « cette approche éducationnelle qui fait appel à des pairs (personne du même âge, de même contexte social, fonction, éducation ou expérience) pour donner de l’information et pour mettre en avant des types de comportements et de valeurs ». En somme comme le résume très bien le titre du concours : le concours des jeunes pour les jeunes.
    C’est une démarche exigeante aussi bien pour les jeunes que pour les personnes qui accompagnent la création de ce type de projet car l’idée n’est de vous dire : voilà le ou les problèmes, débrouillez-vous et donc, concrètement parlant, de vous laisser seuls devant les dossiers, mais d’être à vos côtés sans imposer, simplement accompagner.

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    Mais c’est une démarche que j’apprécie tout particulièrement dans son fondement et sa philosophie, je dirai même.
    Non, le jeune n’existe pas, il y a des jeunes, des individualités chacun est unique et il n’y a pas une définition unique de ce que serait un jeune.
    Non, les jeunes ne doivent être seulement définis que comme des personnes à risques, qui prennent des risques. Le risque ne définit évidemment pas la catégorie des jeunes.
    Oui, les jeunes ont droit à avoir une vision sur eux moins emplie de paternalisme et de moralisme.
    Oui, les jeunes d’aujourd’hui, contrairement aux paroles de certains et aux clichés véhiculés, sont capables d’engagement. Oui vous êtes capables d’engagement, vous avez des convictions et vous nous le montrez particulièrement aujourd’hui.
    Oui, nous devons avoir confiance en vous pour que vous ayez la place qui vous revient dans l’élaboration des projets et plus largement des politiques qui vous concernent !

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    Je pense sincèrement qu’à la fin de l’après-midi, c’est bien l’altruisme et l’engagement qui seront récompensés Ceci ne doit pas vous empêcher, bien au contraire, de défendre votre projet de la meilleure des façons devant le jury qui sera, à n’en pas douter, exigeant ! Avant de laisser la parole à Gabriel, le responsable du pôle scolaire au Crips, je voudrais remercier Jihenne, chargée de projets au pôle scolaire ainsi que l’ensemble des personnes du Crips qui ont participé à l’accompagnement à la création de vos projets et à l’organisation de ce concours. Mes remerciements vont bien sûr aussi vers les membres du jury, des professionnels reconnus qui ont très gentiment accepté de donner de leur temps et les lycées et CFA qui ont accepté de participer à ce projet, aux équipes éducatives et aux jeunes qui ont mis créativité et envie au service de ce concours. Je vous remercie toutes et tous et vous souhaite une belle après-midi très constructive, riche en débats et en compétition !
    Je vous remercie.

     

  • Save the date : 11 juin : Soirée des 20 ans d'ELCS !

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  • Ouverture du concours du Crips

    A 13h30, j’ouvrirai le concours du CRIPS organisé auprès des lycéens et apprentis Franciliens à la région Ile-de-France.
    Sept lycées franciliens et un CFA ont été sélectionnés à ce concours.

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  • Extrait de mon itw au Magazine de France 5


    Jean-Luc Romero : «Je ne suis pas un militant... par libezap

  • Invité de Fréquence ESJ de 20h à 21h00

    Ce mardi, de 20h à 21h, je serai l’invité politique de Fréquence ESJ.
    Je répondrai aux questions des étudiants de l’Ecole supérieure de journalisme sur l’actualité mais aussi sur mon livre « Ma mort m’appartient – 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ? »
    Cette itw sera en direct sur la fréquence ESJ et visible le lendemain sur Dailymotion.
    Vous pourrez voir les coulisses sur l’application Periscope.

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  • Mon itw sur Télé Grenoble Isère


    CAP INFO - 20 Avril 2015 par telegrenoble

  • Itw dans Le Dauphiné

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  • Invité du jour de Télé Grenoble Isère à 18h30

    A l’occasion de ma réunion sur le sida à Grenoble pour ELCS et de ma réunion dédicace ADMD autour de mon nouveau livre « Ma mort m’appartient – 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ? », je serai l’invité du jour de Télé Grenoble Isère ce lundi 20 avril à 18h30.

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  • A Grenoble contre le sida !

    Ce lundi 20 avril, à 18h00, j’animerai une réunion d’Elus Locaux Contre le Sida à l’hôtel de ville de Grenoble.
    Alors que jamais autant de gens n’ont vécu avec le VIH/sida en France et dans le monde, il devient urgent que les élus se remobilisent !

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  • Invité de RCF Isère à 8h00

    A l'occasion de mon déplacement à Grenoble, je serai l'invité de RCF Isère ce lundi à 8h00 pour évoquer la lutte conre le sida.

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