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Lutte contre le sida, ELCS, CNS et CRIPS - Page 39

  • Intervention pour les 20 ans d'ELCS

    « 20 ans d’Elus Locaux Contre le Sida »

                                                          

    Intervention de Jean-Luc Romero-Michel

    Président d’Elus Locaux Contre le Sida

    11 juin 2015 –Mairie du Xe arrdt de Paris

     

     

    Mesdames, messieurs,

    Chers acteurs et actrices de la lutte contre le sida,

    Chers amis,

     

    20 ans. Et oui 20 ans... Déjà 20 ans. Pour ce bel âge, pour ce bel anniversaire, je suis heureux de vous voir toutes et tous réuni ici. C’est un plaisir, un immense plaisir et une grande émotion. Je vais être honnête : c’est exaltant de fêter cet anniversaire mais c’est aussi très délicat et triste.

     

    Exaltant car 20 ans c’est un bel âge, après tout. Un âge dont nous nous souvenons mais un cap que pour la très grande majorité d’entre nous, nous avons déjà dépassé depuis quelques années déjà ! Mais bon, cela reste un joli souvenir disons-le nous ! Exaltant aussi parce que, en 20 ans, on en a fait des choses avec des moyens particulièrement limités. C’est là je crois la force des petites associations quoi qu’on puisse en dire : essayer de faire beaucoup avec très peu. C’est, je le pense, une approche coût – efficace si l’on reprend quelques termes techno-économico-techniques, des mots forts à la mode en ce moment !

     

    Exaltant mais aussi délicat et triste, je disais. Délicat car c’est un exercice difficile, voire impossible de toutes et tous vous remercier nominativement, vous qui avez tant compté dans l’histoire d’ELCS. Alors si j’ai la maladresse de ne pas vous citer, ne prenez pas cela pour un oubli, sachez que dans l’histoire d’ELCS vous y avez toutes et tous une place essentielle. Une place à part. Triste, car si nous sommes ici ce soir, c’est qu’ELCS a encore une raison d’être. On pourrait s’en féliciter mais si nous sommes là c’est que le sida, aussi, est toujours là ! Triste également, très triste devrais-je dire, car beaucoup manquent à l’appel. Je ne parle pas des personnes qui n’ont pas pu venir aujourd’hui, dans cette belle salle des fêtes de la mairie du 10e, pour des raisons d’agenda et de planning, non, je parle de celles et ceux qui sont partis, emportés par le virus du sida. Beaucoup d’entre nous ont connu les années noires du sida, les années où l’angoisse se mêlait à la colère devant la mauvaise foi et la criminelle ignorance, où le sentiment d’impuissance se mêlait à la volonté de transformer le monde devant tant d’injustice et de souffrance. Des années où les enterrements se succédaient, où les pleurs étaient quotidiens, où les lignes des répertoires se rayaient et les pages de ces mêmes répertoires s’arrachaient petit à petit, inexorablement. Des années où voir le lendemain était considéré comme une victoire. Des années où, paradoxalement, l’espoir teinté de colère s’est créé. Des années où la révolte est née face à l’indifférence et très souvent au rejet.

     

    Je me souviens très précisément de ces années. Je me souviens notamment des premiers mots échangés avec mon compagnon, quand j’ai appris ma séropositivité : « Titi, je ne connaitrai pas mes 30 ans. J’ai le sida ». C’est la première parole que j’ai prononcé à mon compagnon de l’époque, Thierry. J’en étais persuadé. Aujourd’hui, je vis. Je vis avec le virus, ce compagnon du quotidien. Je vis grâce à la science bien sûr et aux médecins et aux chercheurs qui font un travail remarquable depuis 30 ans. Alors, merci Jacques, merci Willy. Je ne cite que eux deux mais comprenez que, selon moi, les deux personnes qui m’ont fait vivre méritent bien que je les cite !

     

    20 ans déjà. 20 ans que nous martelons que le sida se soigne aussi par la politique. Il y a 20 ans, je transformais un combat individuel en u combat collectif en créant Elus Locaux Contre le Sida. Evidemment, ce n’était pas une aventure individuelle. Beaucoup étaient déjà là en 1995. Comment puis-je ne pas citer Roselyne Bachelot et Dominique Gillot, qui ont été depuis le début de l’aventure aux côtés d’ELCS et qui sont nos marraines aujourd’hui. Sheila, également notre très chère présidente d’honneur. Et surtout comment ne pas citer Philippe. Philippe Lohéac, qui a fondé ELCS avec moi et qui travaille depuis quelque peu dans l’ombre. C’est quelqu’un de totalement indispensable, notamment parce qu’il occupe un poste bien souvent non-envié, c’est-à-dire le poste de trésorier depuis 1995. Cher Philippe, je crois que je ne te remercierai jamais assez de ton si précieux soutien ! Vous voyez, je pourrai continuer longtemps à citer des noms tant les soutiens ont été nombreux durant ces 20 ans mais je me dois de me limiter en termes de timing !

     

    Reprenons au début des choses : ELCS est né d’un constat, celui que les élus locaux constituaient un formidable réservoir de militants et d’acteurs de la lutte alors que les associations et les médecins étaient déjà complètement investis dans cette lutte. Le sida n’est ni de droite, ni de gauche, ni du centre. Voilà ce qui a présidé à la création d’ELCS, et ce qui préside toujours à son fonctionnement puisque l’association a la chance d’avoir un bureau composé d’élus de droite comme de gauche mais aussi du centre ou encore des écolos. Des élus investis, engagés, conscients de leurs possibilités d’action et de leur responsabilité. De leur devoir même, devrais-je dire.

     

    Car à ELCS, nous avons une certaine idée du politique, de l’action politique, de notre action dans ce combat pour la vie, l’égalité, la dignité. Et cette conception, j’en suis persuadé, vous qui êtes ici ce soir, vous la partagez.

    Nous voulons une politique de lutte contre le sida innovante, qui se décide sur des résultats scientifiques incontestables, sur des bases solides, une politique qui ne serait donc pas freinée par le moralisme, le dogmatisme ou la frilosité. Par manque de courage politique, oui des hommes et des femmes se contaminent, oui des hommes et des femmes sont discriminées, oui, des hommes et des femmes continuent à mourir !

    Nous demandons une politique de lutte contre le sida humaine mais surtout courageuse, à la hauteur des défis que pose cette épidémie à notre pays et à notre société, que ce soit en termes de prévention, d’information, d’éducation, de lutte contre les discriminations, de soutien aux personnes ainsi qu’aux acteurs de cette lutte. Alors que plus de 6000 de nos compatriotes découvrent chaque année leur séropositivité et que jamais autant de personnes n’ont vécu avec ce virus en France, les défis sont devant nous !

    Nous exigeons que le malade ne soit pas le bouc-émissaire parfait et tout désigné de tous les maux de notre société : lutter contre le malade en lieu et place de lutter contre la maladie, voilà bien la pire des idées !

    En somme ce que nous appelons de nos vœux, non pardon, ce pourquoi nous travaillons au quotidien, c’est pour une société simplement plus juste, plus respectueuse des différences, plus solidaire. Tout simplement plus humaine.

     

    20 ans, c’est l’âge des possibles. Et ces « possibles » sont devant nous et l’espoir est de mise. Alors haut les cœurs ! Les avis sont unanimes pour dire qu’il est possible que d’ici une génération, nous puissions vivre dans un monde sans sida et ce grâce aux progrès de la médecine, à la promotion du dépistage, au rôle central du traitement et à l’accès universel à celui-ci. Le tout est bien conditionné à quelque chose : l’engagement du politique…

     

    Mais d’ici là, profitons du moment présent, de ce temps amical de partage.

    Mais avant de conclure, je voulais que tous ensemble, nous puissions rendre hommage à nos morts, à celles et ceux qui sont partis trop tôt et qui nous manquent terriblement. Je souhaiterai que nous respections une minute de silence en leur mémoire.

     

    (1 minute de silence)

     

    J’aime cette phrase de Coteau : « Il faut vivre comme tout le monde tout en étant comme personne ». Je vous souhaite à toutes et tous énormément de bonheur. Prenez soin de vous, profitez du moment présent même si contrairement à ce que j’ai pu imaginer en apprenant ma séropositivité il y a 27 ans, l’avenir dure toujours !

     

    Je vous remercie du fond du cœur.

     

  • Les 20 ans d’ELCS ce soir : 20 ans qu’on aurait préféré ne pas souhaiter !

    Ce soir à partir de 19h00, nous célébrerons les 20 ans d’Elus Locaux Contre le Sida (ELCS) à la mairie du 10ème arrondissement de Paris, chez mon ami Rémi Féraud.
    Avec Philippe Lohéac et mon amie la chanteuse Sheila, nous n’imaginions pas être ici, 20 ans plus tard, toujours mobilisés contre le VIH/sida. Nous aurions préféré ne jamais fêter cet anniversaire…
    Ce soir, en souvenir de toutes celles et de toux ceux qui sont morts, mais aussi dans l’espoir que le sida disparaisse bientôt, ce qui est possible, nous serons heureux de nous retrouver avec celles et ceux qui n’ont jamais abandonné ce combat pour la vie.
    Vous êtes les bienvenus ce soir à ce moment de souvenir !

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  • Invité de France Bleu Ile-de-France à 8h30

    Alors qu'Elus Locaux Contre le Sida va commémorer ses 20 ans ce soir, je serai l'invité de France Bleu Ile-de-France ce jeudi à 8h30.

  • Bureau du Crips Ile-de-France

    Aujourd’hui, je présiderai le bureau du Crips Ile-de-France qui se déroulera au siège du Crips dans le 15ème arrondissement de Paris.
    Ce mois de juin est particulièrement chargé avec l’organisation du stand aux Solidays et notre participation à la marche des Fiertés LGBT de Paris.

     

  • Inscrivez-vous pour les 20 ans d’ELCS le 11 juin !

    Le jeudi 11 juin, à partir de 19h00, se déroulera la soirée des vingt ans d’ELCS à la mairie du 10ème arrondissement de Paris grâce au maire engagé Rémi Féraud.
    Cette soirée, placée sous le haut patronage du président de la République, sera animée par Wendy Bouchard et Christophe Beaugrand.
    Outre notre présidente d’honneur, Sheila, deux marraines ont été choisies pour cette soirée (#Soirée20), les anciennes ministres de la santé Roselyne Bachelot-Narquin et Dominique Gillot.
    De nombreuses personnalités viendront témoigner de la nécessité que les élus se mobilisent dans la lutte contre le sida. Cette soirée réservera, croyez-moi, de nombreuses surprises.
    Même si en créant ELCS, il y a 20 ans, j’aurai préféré ne pas souhaiter un tel anniversaire, il est important de rappeler, en 2015, que le sida se soigne aussi par la politique…
    Vous pouvez confirmer votre présence en appelant au 01.42.72.36.46 ou par mail (ici).

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  • Mon discours à la remise des prix du concours du Crips : « On s’engage, on passe le message : le concours des jeunes pour les jeunes »

    Bonjour à toutes et tous,
    Je suis ravi de vous accueillir ici, au sein du Conseil régional d’Île-de-France, pour cette après-midi, consacrée à la remise des prix du concours « On s’engage, on passe le message : le concours des jeunes pour les jeunes », en somme une belle après-midi qui vous est consacrée, une après-midi organisée afin de mettre en valeur votre créativité et votre engagement.
    Jean-Paul Huchon, le président de la région Île-de-France, n’a malheureusement pas pu être présent pour vous accueillir. Croyez bien qu’il le regrette sincèrement et il a souhaité que je le représente en vous souhaitant très chaleureusement à toutes et tous la bienvenue au Conseil régional d’Île-de-France.

    crips,jean-luc romero


    Organiser la présentation des projets sur lesquels vous travaillez depuis des mois et la remise des prix, ici, au Conseil régional d’Île-de-France a un vrai sens pour nous : en effet, depuis 1992, le Conseil régional nous a demandé - et nous finance donc pour cela - de mettre en place un programme ambitieux d’éducation à la santé en lycées et CFA centré sur l’éducation à la sexualité et la prévention des consommations de drogues. Cela fait 23 ans, vous n’étiez, pour la très grande majorité dans cette salle, pas encore nés. Tout cela ne nous rajeunit pas mais bon passons …
    Concrètement, chaque année ce sont plus de 100 000 jeunes en milieu scolaire qui sont concernés directement par les actions du Crips en milieu scolaire, un chiffre important auquel il faut rajouter tout ce qui est fait avec les comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté, les personnels de l’infirmerie, les équipes éducatives. L’occasion m’est ici donnée de souligner la qualité du travail fait, sous l’autorité de Gabriel Femenias, par le pôle scolaire du Crips Île-de-France, avec cette capacité à discuter, échanger afin de proposer des actions toujours plus efficaces et répondant aux besoins des jeunes et des équipes éducatives. Je veux aussi souligner la tout aussi grande qualité du partenariat que nous avons bien sûr avec la région Ile-de-France mais aussi avec l’ensemble du monde de l’éducation nationale, au premier desquels les rectorats.
    Alors pourquoi un concours ?

    crips,jean-luc romero


    Au Crips, nous avons une tradition de concours : des concours de scénarios « 3000 scénarios contre un virus », « Scénarios sur la drogue », « Scénarios contre les discriminations », de courts-métrages « VIH-pocket films», de graphisme « Images contre le sida », « Drogues : plaisirs, risques, dépendances » « Nous, les hommes et les femmes ». L’année dernière, c’est un concours d’écrits qui a été organisé « Donne ta voix, change les regards ! », un concours de poésie urbaine, de slams contre la sérophobie, c’est-à-dire sur les discriminations touchant les personnes séropositives. Un concours qui a très bien marché avec un réel investissement des jeunes, donc autant continuer sur cette lignée, cette fois-ci sur la thématique des addictions.
    Je ne vais pas revenir sur les raisons pour lesquelles nous avons choisi ce thème des addictions, vous avez tous eu une séance sur cette question avec un animateur au Crips Île-de-France. Mais je voudrais revenir sur la dimension presque communautaire du concours. En effet, cette année, nous avons voulu rajouter cette dimension encore plus participative et impactante que constitue cette démarche de prévention par les pairs. Alors la prévention par les pairs est définie, pardonnez-moi c’est un peu long comme « cette approche éducationnelle qui fait appel à des pairs (personne du même âge, de même contexte social, fonction, éducation ou expérience) pour donner de l’information et pour mettre en avant des types de comportements et de valeurs ». En somme comme le résume très bien le titre du concours : le concours des jeunes pour les jeunes.
    C’est une démarche exigeante aussi bien pour les jeunes que pour les personnes qui accompagnent la création de ce type de projet car l’idée n’est de vous dire : voilà le ou les problèmes, débrouillez-vous et donc, concrètement parlant, de vous laisser seuls devant les dossiers, mais d’être à vos côtés sans imposer, simplement accompagner.

    crips,jean-luc romero


    Mais c’est une démarche que j’apprécie tout particulièrement dans son fondement et sa philosophie, je dirai même.
    Non, le jeune n’existe pas, il y a des jeunes, des individualités chacun est unique et il n’y a pas une définition unique de ce que serait un jeune.
    Non, les jeunes ne doivent être seulement définis que comme des personnes à risques, qui prennent des risques. Le risque ne définit évidemment pas la catégorie des jeunes.
    Oui, les jeunes ont droit à avoir une vision sur eux moins emplie de paternalisme et de moralisme.
    Oui, les jeunes d’aujourd’hui, contrairement aux paroles de certains et aux clichés véhiculés, sont capables d’engagement. Oui vous êtes capables d’engagement, vous avez des convictions et vous nous le montrez particulièrement aujourd’hui.
    Oui, nous devons avoir confiance en vous pour que vous ayez la place qui vous revient dans l’élaboration des projets et plus largement des politiques qui vous concernent !

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    Je pense sincèrement qu’à la fin de l’après-midi, c’est bien l’altruisme et l’engagement qui seront récompensés Ceci ne doit pas vous empêcher, bien au contraire, de défendre votre projet de la meilleure des façons devant le jury qui sera, à n’en pas douter, exigeant ! Avant de laisser la parole à Gabriel, le responsable du pôle scolaire au Crips, je voudrais remercier Jihenne, chargée de projets au pôle scolaire ainsi que l’ensemble des personnes du Crips qui ont participé à l’accompagnement à la création de vos projets et à l’organisation de ce concours. Mes remerciements vont bien sûr aussi vers les membres du jury, des professionnels reconnus qui ont très gentiment accepté de donner de leur temps et les lycées et CFA qui ont accepté de participer à ce projet, aux équipes éducatives et aux jeunes qui ont mis créativité et envie au service de ce concours. Je vous remercie toutes et tous et vous souhaite une belle après-midi très constructive, riche en débats et en compétition !
    Je vous remercie.

     

  • Save the date : 11 juin : Soirée des 20 ans d'ELCS !

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  • Ouverture du concours du Crips

    A 13h30, j’ouvrirai le concours du CRIPS organisé auprès des lycéens et apprentis Franciliens à la région Ile-de-France.
    Sept lycées franciliens et un CFA ont été sélectionnés à ce concours.

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  • Extrait de mon itw au Magazine de France 5


    Jean-Luc Romero : «Je ne suis pas un militant... par libezap

  • Invité de Fréquence ESJ de 20h à 21h00

    Ce mardi, de 20h à 21h, je serai l’invité politique de Fréquence ESJ.
    Je répondrai aux questions des étudiants de l’Ecole supérieure de journalisme sur l’actualité mais aussi sur mon livre « Ma mort m’appartient – 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ? »
    Cette itw sera en direct sur la fréquence ESJ et visible le lendemain sur Dailymotion.
    Vous pourrez voir les coulisses sur l’application Periscope.

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  • Mon itw sur Télé Grenoble Isère


    CAP INFO - 20 Avril 2015 par telegrenoble

  • Itw dans Le Dauphiné

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  • Invité du jour de Télé Grenoble Isère à 18h30

    A l’occasion de ma réunion sur le sida à Grenoble pour ELCS et de ma réunion dédicace ADMD autour de mon nouveau livre « Ma mort m’appartient – 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ? », je serai l’invité du jour de Télé Grenoble Isère ce lundi 20 avril à 18h30.

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  • A Grenoble contre le sida !

    Ce lundi 20 avril, à 18h00, j’animerai une réunion d’Elus Locaux Contre le Sida à l’hôtel de ville de Grenoble.
    Alors que jamais autant de gens n’ont vécu avec le VIH/sida en France et dans le monde, il devient urgent que les élus se remobilisent !

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  • Invité de RCF Isère à 8h00

    A l'occasion de mon déplacement à Grenoble, je serai l'invité de RCF Isère ce lundi à 8h00 pour évoquer la lutte conre le sida.

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  • Invité de la rédaction de France Bleu Isère à 7h50

    A l’occasion de mon déplacement à Grenoble ce lundi, je serai l’invité de la rédaction de France Bleu Isère à 7h50.
    L’interview sera rediffusée dans le JT du midi.

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  • Débat-dédicace de lancement de "Ma mort m’appartient" à l’Arbre à Lettres à 18h

    C’est dans mon cher 12ème arrondissement que je lance officiellement mon nouveau livre d’entretiens avec la journaliste Claire Bauchard « Ma mort m’appartient – 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ? » aux éditions Michalon.
    A 18h30, je vous espère nombreux pour une conférence dédicace de lancement de mon livre à la célèbre librairie l’Arbre à lettres – 62, rue du faubourg Saint-Antoine (métro bastille ou Ledru-Rollin).

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  • Don du sang : un acte citoyen … pour tous ! (ma tribune au Huffington Post)

    « Nul ne peut être exclu du don de sang en raison de son orientation sexuelle ». En quelques mots, l’Assemblée nationale mettait fin, ce 3 avril, à une interdiction vieille de plus de 30 ans, une interdiction que je combats depuis bien des années tant je la sais aussi discriminatoire qu’inutile !
    Rappelons ici la législation française actuelle : actuellement en France, un homme ayant eu des rapports sexuels avec un homme ne peut pas donner son sang, il s’agit là d’une contre-indication permanente. Oui permanente ! A vie en somme. Récente ou ancienne, protégée ou non, il suffit donc d’une seule relation sexuelle avec un autre homme pour se voir refuser de manière définitive de faire don de son sang. Une personne qui n’aurait eu que des relations hétérosexuelles à risques se verrait opposer une interdiction mais temporaire…
    En résumé : un homme n’ayant qu’un seul rapport sexuel protégé avec un homme il y a 20 ans : exclu à vie. Une personne ayant des relations hétérosexuelles continuellement à risque : exclu mais provisoirement …
    Sincèrement, je pense que, à moins d’être particulièrement de mauvaise foi, nous ne pouvons que toutes et tous, quelque soit nos opinions sociétales ou politiques, n’y voir qu’une aberration, aberration que les représentants de la Nation ont unanimement corrigé ce 3 avril !
    Attention, j’en vois déjà certains crier au puissant lobby LGBT… il n’est pas de mon propos que de créer une discrimination positive, voire de dire que le don du sang est un droit opposable. En aucun cas ! Le préalable, il est clair pour moi : le don du sang n’est pas un droit. Pas un droit mais un acte civique, un acte citoyen susceptible de recevoir des limitations pour garantir la sécurité transfusionnelle. Tout le monde le reconnaît de manière totalement définitive et sans discussion aucune. Je ne suis pas pour l’ouverture totale, je suis simplement pour l’application d’un critère très simple : celui des comportements. Si risque il y a, il y a exclusion temporaire. C’est simple, c’est efficace, cela respecte tant les droits des personnes que la santé publique, c’est compréhensible de tous et toutes.
    Alors, oui, je l’affirme : être homosexuel n’est pas un risque en soi … de même qu’être hétérosexuel n’est pas un risque en soi !
    Hasard du calendrier ( ?), le CCNE, saisi il y a deux ans rendait dans le même temps son avis sur cette question ; la réponse, on pouvait s’y attendre tant l’instance est devenue conservatrice, c’est : ne faisons rien, attendons, réfléchissons. Heureusement que nos voisins européens qui ont mis en place un système clair et efficace avec donc ce critère du comportement à risques n’ont pas attendu. Je rappelle tout de même au comité que la HALDE et le Défenseur des droits se sont prononcés pour la levée de l’interdiction permanente et donc l’application d’un critère unique quelle que l’orientation sexuelle : celui du comportement. L’avocat général de la Cour Européenne de Justice s’est prononcé également contre cette interdiction de principe affirmant que l’exclusion ne pouvait venir que de « l’identification d’une conduite ou d’une attitude précises exposant le candidat au don à un risque élevé de contamination. » Clair, net, précis, efficace.
    Ce vote du 3 avril, il est fort, il est important mais il n’est pas définitif. Il nous faudra, toutes et toutes rester extrêmement vigilants et quand je dis cela je pense mobilisés à, d’une part, le vote définitif de cet amendement dans la loi de santé, d’autre part sa transcription dans du concret via un arrêté. On connaît trop de belles dispositions votées et qui sont restées lettre morte …

     

  • Mon itw dans La Dépêche du Midi sur la fin de vie

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  • Invité de l'Histoire continue... sur France 2

    Ce mardi 7 avril, je serai invité de Sophie Davant dans "L'histoire continue" sur France 2, vers 15h, quelques années après avoir été invité sur le même plateau par le regretté Jean-Luc Delarue. Ce sera l'occasion pour moi de revenir sur la révélation de mon homosexualité et de ma séropositivité, mon combat contre le sida et bien sûr celui pour une fin de vie digne. Mon nouveau livre "Ma mort m'appartient - 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils?" qui sort dans une semaine, le 16 avril, sera aussi présenté.

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