G8 : les responsables politiques français doivent soutenir la taxe sur les billets d’avion
Un leitmotiv... Je l’ai déjà écrit et dit à de nombreuses reprises : on ne peut plus accepter qu’à quelques heures d’avion de Paris, des millions de personnes continuent à mourir dans notre indifférence glacée. Nous avons des traitements au Nord pour le paludisme, le sida et la tuberculose.
Et eux meurent dans des souffrances que nous ne savons même pas soulager…
Le G8 va se tenir pour la première fois en Russie, à Saint-Pétersbourg, et la lutte contre les maladies infectieuses sera l’un des dossiers phare de cette réunion importante.
Au nom d’Aujourd’hui, Autrement, j’apporte évidemment tout mon soutien au président de la République française dans sa volonté de renforcer la solidarité internationale.
Je le répète : il est en effet indispensable, dans le cadre d’un équilibre de développement nord-sud et pour d’évidentes questions humanitaires, qu’en matière de santé publique en général, et de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose en particulier, les traitements disponibles dans les pays du G8 le soient également dans les pays du sud où les pandémies font les plus terribles ravages.
Pour cela, Jacques Chirac devra convaincre ses partenaires, et notamment George Bush, non seulement de maintenir les dispositifs actuels de lutte contre les pandémies, au premier rang desquels le fonds mondial, mais également de définir les bases de la mise en œuvre d’une assurance-maladie dans les pays pauvres et, surtout, de participer au programme Unitaid de facilité d’achat de médicaments.