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Coup de coeur - Page 115

  • Articles dans La Voix du Nord et Nord Eclair

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  • Harvey Milk au Panthéon californien le 1er décembre

    C’est à une date symbolique d’un combat collectif mené par les gays, le 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida, qu’Harvey Milk, après avoir été distingué par le président Obama, figurera au Panthéon de l’Etat de Californie. Harvey Milk, premier élu ouvertement homosexuel des Etats-Unis, fut assassiné un an après son élection en 1978 à San Francisco.

    C'est Maria Shriver, l'épouse du Gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger, qui a fondé le Panthéon du Musée Californie en 2006 où Harvey Milk va faire son entrée.

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    Cette distinction honore un homme qui a donné sa vie pour permettre aux LGBT d’être des citoyens à part entière. Au-delà des USA, cette nomination est un symbole pour un monde dans lequel de nombreux pays pénalisent encore l’homosexualité.

     

  • Un week-end de mobilisation pour notre Ultime Liberté

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    Le week-end dernier a été très chargé avec 3 jours de réunions de jeudi à samedi soir à Lyon. La bonne nouvelle a été la réception de la lettre de Jean-Marc Ayrault qui confirme que le groupe PS va déposer dans les prochains jours une proposition de loi sur la fin de vie. Voici mon week-end en photos !chrisjl.JPG
    Lire aussi: la dépêche AFP (ici), Femme actuelle (ici), Le Progrès (ici) et (ici), l'Alsace (ici), France 3 (ici) et Le Figaro (ici).

     

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  • Article du Quotidien du médecin sur les Voleurs de liberté

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  • Nouvel extrait des « Voleurs de Liberté »

    Un nouvel extrait de mon nouveau livre « Les voleurs de liberté » paru cher Florent Massot. Ce morceau choisi concerne les soins palliatifs.

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    Les soins palliatifs

    « Preuve est faite que les soins palliatifs ne répondent pas à toutes les situations, car les associations qui œuvrent dans le champ palliatif subissent une défection irrésistible de leurs militants qui ont compris que le palliatif est certes une solution, mais n’est pas l’unique solution – sans parler de l’intransigeance de certains patrons des USP qui leur fait peur.
    En 2008, à peine 5 000 bénévoles. D’ailleurs, ces associations ont reconnu devant la mission parlementaire qu’elles ont perdu 40% de leurs effectifs depuis 2005.
    Ce que confirme Alain Monnier : « J’ai constaté, à partir de janvier 2005, une baisse brutale de l’ordre de 40% des appels et des questionnaires envoyés. La tendance s’est prolongée en 2007. Nous sommes depuis 3 ans à un étiage de 60% des années précédentes […]. Apparemment, toutes les grandes associations de soins palliatifs de la région parisienne enregistrent le même phénomène. […] A quoi est-ce dû ? Le premier élément qui me vient à l’esprit, c’est que les soins palliatifs ont été portés, pendant les années quatre-vingt-dix, par une importante vague médiatique, qui s’est achevée par la loi Kouchner […]. Mais la vague palliative s’est transformée en vague euthanasique. »
    Effectivement, et cela vient confirmer les affirmations de M. Monnier, l’ADMD a grossi de 40% dans la même période. La seule alternative des soins palliatifs paraît insuffisante, alors de nombreux militants désertent l’accompagnement car ils sentent bien que les soins palliatifs ne sont pas à une réponse satisfaisante pour toutes les fins de vie.
    M. Monnier et bien des responsables de soins palliatifs devraient aussi reconnaître que la mise en lumière de l’affaire Humbert a montré les limites de leur accompagnement. A quoi auraient servi des soins palliatifs pour Vincent ? Et pour Chantal Sébire ? Et pour Maïa Simon ? Il n’est jamais honteux de reconnaître ses limites. Mais il est vrai que cela obligerait à reconnaître que dans ces cas, la demande d’euthanasie se justifie… et reste effectivement la seule alternative.
    Curieusement, et malgré l’effondrement du nombre des bénévoles – moins de 5 000 contre 47 500 à l’ADMD ! –, les subventions accordées aux associations œuvrant dans le champ palliatif par le biais du FNASS étaient de 1 250 000 euros en 2006 et le programme de développement des soins palliatifs pour 2008-2012 prévoit même d’augmenter son aide à ces associations à hauteur de 1,5 million d’euros – soit 300 euros/ militant. Quand on sait que les associations de lutte contre le sida, le planning familial et tant d’autres voient leurs subventions baisser en 2009, on a de quoi être étonné. Et je vous rassure, l’ADMD, qui réunit, elle, presque 10 fois plus de bénévoles que les soins palliatifs et assure autant que les associations grassement subventionnées son rôle de soutien des usagers dans les hôpitaux, ne perçoit pas un centime de l’État… »

  • Dépêche AFP sur ma réélection

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  • Mon interview pour France 3 Rhône-Alpes

  • Réélu président de l’ADMD

    Les membres du Conseil d’administration de l’ADMD ont confirmé le vote des adhérents de l’association qui m’avaient placé très largement en tête des nouveaux administrateurs élus. Je suis donc réélu pour deux ans. Un vrai défi car plus que jamais nos adhérents attendent avec impatience une loi de liberté sur la fin de vie. Comme je l’ai fait pendant deux ans, je donnerai pour ce combat, comme pour celui contre le sida, toute mon énergique et bien de mon temps libre. Que les 47.500 adhérents de l’ADMD, nos 120 délégués, leurs adjoints et les 9 permanents du siège soient assurés de ma reconnaissance et ma mobilisation.

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  • Réélu administrateur de l’ADMD avec prés de 90 % des voix

    C’est un grand honneur pour moi que d’être réélu administrateur de l’ADMD avec 88,9% des suffrages soit 9101 voix. Alors que 24 candidats se présentaient pour être élus à l’un des 14 sièges renouvelables au conseil d’administration, j’ai été largement réélu avec un score que n’avait jamais atteint aucun président sortant ou candidat. Mieux, 13 des 14 candidats qui se présentaient à mes côtés ont été élus dépassant pour 12 d’entre eux très largement les 60 % de voix. La dernière élue, par contre, n’atteint même pas les 48% de voix. Drôle de mode de scrutin où sont élus ceux qui n’ont pas obtenu la majorité des voix !

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    Ma réélection au CA est un encouragement pour le travail accompli pendant les deux ans avec l’équipe du siège et la majorité des délégués malgré les nombreuses embuches et les insultes de certains. C’est aussi un sacré défi que d’être élus dans ces conditions. Cela me donne ainsi qu’aux 12 administrateurs élus à mes côtés une obligation de respecter nos engagements de campagne et de faire de l’ADMD un vrai lieu de démocratie, d’échange et d’ouverture. Et surtout un partenaire incontournable des pouvoirs public pour faire évoluer la loi sur la fin de vie.

  • 29ème Assemblée générale de l’ADMD ce samedi à Lyon

    Aujourd’hui, à Lyon, se déroule la 29ème Assemblée générale de l’ADMD – la dernière avant de fêter nos 30 ans. Ce matin auront lieu les réunions statutaires : je ferai notamment mon rapport moral puis, seront proclamés les résultats de l’élection des 14 administrateurs renouvelables dont je fais partie. Durant le déjeuner, le nouveau CA élira le nouveau président et le bureau.

    Malgré les difficultés inhérentes à la gestion d’une association de 47.500 adhérents et les coups bas que m’auront portés bien des anciens responsables, je suis heureux d’avoir pu présider pendant deux ans cette belle association. Aujourd’hui, à l’heure du bilan, je peux le dire : rien ne m’a pourtant été épargné par une minorité de vieux responsables et ce fut parfois difficile, notamment en 2008, quand la maladie et les souffrances ne m’ont pas épargnées.

    Je suis heureux d’avoir tenu bon grâce au soutien fidèle et affectueux des permanents du siège, de 90% des 120 délégués et d’une immense majorité de nos adhérents. Les « papys flingueurs » ne m’auront pas fait partir comme ils le souhaitaient et ne m’auront pas empêché malgré leur harcèlement moral de démocratiser et de moderniser notre grande association. Notre belle cause méritait mieux que certaines querelles stériles.

    J’espère que les nouveaux élus pourront enfin travailler dans la sérénité pour obtenir notre ultime liberté. Je leur souhaite beaucoup de succès dans la défense de notre cause.
    Lire aussi Le Progrès (ici).
    Voir mon interview vidéo pour France 3 (ici).

  • Communiqué de presse d'ELCS du 24 septembre 2009

    Jean-Luc Romero salue les résultats des essais du vaccin expérimental contre le virus du sida et
    appelle à l’intensification des efforts des acteurs de santé dans la recherche du vaccin sur le VIH/sida

    Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, salue les résultats publiés ce jour des essais du vaccin expérimental contre le virus du sida.
    Ces résultats sont porteur d’espoirs car il s'agit de la première démonstration concrète qu'un vaccin contre le VIH a une efficacité préventive et peut, un jour, devenir une réalité.
    Jean-Luc Romero souligne tout de même que, concrètement, ce vaccin expérimental a des effets relativement modestes puisqu’il réduit seulement d'un tiers le risque d'infection par le virus VIH/sida.
    Le président d'ELCS appelle les acteurs de santé et les gouvernements à poursuivre et à intensifier les efforts en matière de recherche sur le vaccin contre le VIH/sida.
    Il tient également à rappeler le rôle du préservatif mais aussi des traitements et plus largement de toutes les démarches de prévention dans la lutte contre le VIH/sida.
    Lire aussi Romandie.com (ici).

  • Affluence à la signature des "Voleurs de Liberté" à Paris

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    Plus de 130 personnes et 90 livres signés pour la 1ère dédicace des "Voleurs de liberté" à Paris à la Belle Hortense. Un nombre de livres signés rares selon le libraire. Et même la maire du 4ème ardt, Dominique Bertinotti, a tenu à venir me saluer. Merci à toutes et tous pour ce beau moment et bonne lecture. Merci aussi à celles et ceux qui m'ont gâté en m'amenant tant de chocolat !!!!Dédicace 1 W Paris Belle Hortense 001.JPGDédicace 1 jlr w Paris Belle Hortense 038.JPGDédicace 1 maire 4è fm jlr Paris Belle Hortense 036.JPGDédicace 1 public Paris Belle Hortense 012.JPG

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  • Françoise Hardy et le Désespoir des singes…

    Au moment de la sortie des mémoires de Françoise Hardy « Le désespoir des singes et autres bagatelles », je n’avais lu que les extraits dans lesquels l’icône yéyé évoquait sa position favorable à l’euthanasie et le passage émouvant où elle raconte le départ de sa maman atteinte de la maladie de Charcot et qui fut euthanasiée à sa demande et en accord avec sa famille. Cette page du beau récit de Françoise Hardy est un moment fort, mais croyez-moi, pas le seul de cette émouvante et prenante autobiographie.

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    Il faut le dire : ce texte est aussi bien ficelé que bien des tubes que cette artiste a écrits. Son histoire est pleine de raisons de désespérer - d’où le titre - mais aussi d’espérer. Le fil conducteur, sa grande histoire d’amour avec Jacques Dutronc, nous rappelle que si l’amour classique tel que nous l’imaginons semble impossible, une histoire faite d’un lien indestructible peut durer toute une vie… Un livre où l’on découvre ou redécouvre une artiste à fleur de peau qui, tout ne ne semblant pas croire aux joies simples de la vie et au bonheur, est, à n’en pas douter, une amoureuse forcenée de la vie.

  • Extraits des voleurs de Liberté

    Je vous donne de nouveaux extraits de mon nouveau livre « Les Voleurs de liberté. » Ces nouveaux morceaux choisis sont consacrés à ce lui qui s’oppose à toute évolution de la loi sur la fin de vie, le bon docteur Leonetti.

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    Jean Leonetti

     

    « Depuis le début de ce livre, j’évoque souvent le bon docteur Leonetti. Comment pourrait-il en être autrement ?

    Il est celui à qui gouvernement et Parlement confient toutes les missions sur la fin de vie… Et bien d’autres !

     Sur ce sujet, il est devenu incontournable. Il ne peut donc être que le « héros » malgré lui de ce livre…!

    Peut-être est-il bon que je précise que je n’ai évidemment aucune acrimonie, ni aucun différend personnel avec l’homme.

    Au contraire, je le trouve plutôt sympathique.

    En revanche, je lui reproche d’être autiste et de ne pas entendre les Français sur cette question. Feignant d’avoir des incertitudes, il est en fait bourré de certitudes, notamment lorsqu’il prétend que sa loi résout presque toutes les situations de fin de vie difficile. Et qu’elle serait même la meilleure du monde !

    Sur l’euthanasie, qu’il combat, il avance trop souvent masqué, comme lorsqu’il lançait sa deuxième mission parlementaire et qu’il feignait n’avoir aucun a priori sur les conclusions de son travail.

    Je lui reproche aussi de ne pas oser assumer ses positions conservatrices sur les questions de société. Ce n’est pas un crime en démocratie d’être conservateur.

    Enfin, il réagit toujours en défenseur d’une corporation – les médecins – et d’une vision religieuse de la société tout en proclamant, à longueur de discours, qu’il est laïc. »

     

    « Dans quelle sorte de démocratie sommes-nous ? A-t-on déjà vu un instituteur évaluer ses cours, un étudiant corriger ses copies d’examen ? Eh bien, c’est pourtant ce qu’a fait M. Leonetti en notant sa propre copie de 2005 ! Il est choquant que M. Leonetti évalue lui-même la loi qu’il a élaborée. Mais il est aussi surprenant que le Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale aient pris la décision de le nommer pour cette mission qui nécessitait recul et objectivité.

    Mais bien sûr, cela était mûrement réfléchi, car choisir le père de la précédente loi leur garantissait qu’il ne proposerait aucune révolution. Qu’il ne proposerait surtout pas la légalisation de l’euthanasie. On calmait l’opinion émue par le suicide de Chantal Sébire tout en ayant la garantie que rien ne changerait ! Une belle leçon de cynisme politique.

    D’ailleurs, les mêmes ou presque ont tellement été satisfaits du statu quo sur la fin de vie qu’ils ont redonné, coup sur coup, deux missions sensibles à M. Leonetti, l’une sur la révision des lois bioéthiques, l’autre sur le statut du beau-parent. Sur cette dernière question, on est au moins sûr que les familles homoparentales que voulait enfin reconnaître Nadine Morano et qui comptent entre 30 000 et 100 000 enfants resteront dans leur clandestinité. Et là, les droits de l’enfant, tout le monde s’en moque ! »

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  • 5 jours de présentation des « voleurs de liberté » en photos

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    Quelques photos du lancement de mon nouveau livre « les voleurs de liberté » paru chez Florent Massot et en librairie depuis mercredi dernier : interviews pour Métro, France soir, France Bleu, Ouest France, RMC, réunions et dédicaces. Et à mercredi pour la 1ère dédicace à Paris !France Soir du 18 septembre 2009.jpgarticle journal metro 15 sept 2009.JPGlivres Fnac 023.jpgPub site d'ugc 11 sept 2009.JPG

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  • Annie, te souviens-tu ?

    Mon ami Léo Bardon, qui a été l’ami, le confident et le secrétaire particulier d’Annie Girardot a sorti un magnifique récit « Annie, je me souviens ? » qu’il a eu la gentillesse de me faire lire il y a plusieurs semaines avant sa sortie. En cette veille de journée d’Alzheimer, l’histoire d’Annie Girardot mérite qu’on s’y arrête. Je vous joins ci-dessous la présentation du livre que je vous recommande. En écrivant ce billet, je me rappelle, la dernière fois où Léo avait amené Annie Girardot pour l’opération « histoire de » à la mairie de Puteaux. C’était, je crois, il y a trois ans. C’était terrible de constater à quel point Annie Girardot, cette femme au caractère si trempé, vivait déjà dans un autre monde…

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    « C’est quoi le comble pour une actrice ? Oublier son texte, non seulement celui de ses personnages, mais celui de sa vie. Aujourd’hui Annie Girardot ne se souvient plus d’Annie Girardot, alors Léo Bardon se souvient à sa place. Il se rappelle comment une maladie ordinaire et méchante a donné son dernier rôle à une comédienne extraordinaire. Il se souvient de tout. Léo a été le témoin intime des premiers signes du mal, puis de cette destruction lente d’un cerveau, de la guerre menée par Annie contre Alzheimer.
    Léo a été aussi l’acteur, le metteur en scène d’une illusion, d’une fiction dans laquelle Annie n’était pas malade. Léo a aidé Annie à être encore un petit peu Girardot, en gardant le secret, en entretenant le mensonge. Mais Léo n’a pas pu empêcher la maladie de faire son lit dans la tête de son amie et d’y faire des ravages. Alors Annie a oublié un peu d’abord, beaucoup ensuite, complètement à la fin.
    Aujourd’hui, Léo veut qu’on se souvienne d’elle. Il veut combler ce vide qui a tout grignoté, apaiser cette absence qui l’obsède, qui lui pèse. Il veut réveiller la voix d’Annie qui s’est éteinte, là-bas, définitivement. »

  • Mon interview dans France Soir du 18 septembre

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  • Article dans le Journal de Saône-et-Loire

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  • Extrait des "Voleurs de Liberté" consacré à Hubert

    Après vous avoir donné la semaine dernière des extraits évoquant la genèse de mon engagement dans le combat pour une mort douce, je vous reproduis aujourd’hui un nouveau passage de mon livre « les voleurs de liberté » consacré aujourd’hui à celui qui fut mon premier amour et qui est mort du sida en 1994.

    « Mais pourrais-je jamais oublier les derniers jours d’Hubert, celui qui fut mon premier grand amour ? Celui qui fut, comme le dit magnifiquement le poète Auden, « mon Nord, mon Sud, mon Est et mon Ouest, Ma semaine de travail et mon repos du dimanche ». Je n’oublierai jamais les souffrances qui venaient crisper son visage émacié, ce visage que je chérissais tant. Je n’oublierai jamais ses prières pour être soulagé et enfin délivré de cette torture. En 1994, j’aurais bien été incapable d’assumer un tel acte. Lâche que j’étais. Mais lâche aussi qu’était notre société.
    Aujourd’hui, je n’accepterais plus qu’on l’opère pour rien, en pleine agonie. Je ne tolérerais plus qu’il serve à des expérimentations. Je ne le laisserais plus mourir comme cela. Je me battrais pour lui offrir la paix. Tant de proches lui ont succédé dans la mort, et toujours autant de souffrances. Toujours autant de cris de douleurs. De râles insupportables.
    Alors que ces absences auraient dû me détruire, me mettre à terre, m’ôter toute foi en l’avenir, me conduire à la folie ou à la haine, elles me servent aujourd’hui de tuteur. Chacun de mes morts est une raison de me lever, de marcher, de militer, de revendiquer, de combattre pour la justice. »

  • L’étranger de Camus ou comment une vie banale peut basculer…

    Aujourd’hui, bien que je sois en plein lancement de mon nouveau livre « Les voleurs de liberté », je m’arrêterai sur le roman d’Albert Camus « L’étranger » que j’ai tout récemment relu. Après avoir découvert cet été certains auteurs contemporajs, j’ai eu envie de me replonger dans des livres devenus si classiques dans mon esprit que je ne me rappelais plus la dernière fois où je les ai abordés. Camus fait partie de ces auteurs que j’ai lus comme beaucoup d’entre vous, il y a bien longtemps. Trop longtemps ! En relisant le premier roman du Prix Nobel de la littérature 1957, j’ai eu l’impression de découvrir l’auteur de « La peste ».

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    Ce livre de 183 pages se lit vite, s’avale, oserai-je dire. Une écriture fluide, sans fioritures. Une écriture efficace. Ce roman d’un homme banal – tiens cela me fait beaucoup pensé à Houellebecq ! – qui devient un criminel est l’histoire qui pourrait arriver à beaucoup d’entre nous. Sans l’avoir voulu, on peut devenir un héros ou un criminel. Ce roman, c’est la banalité de vies qui deviennent « exceptionnelles. » Et ce n’est pas dela téléréalité …  A relire !