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6ème République - Page 2

  • Pour la majorité pénale, civile et civique à 16 ans !

    medium_livre_3.7.jpgDans la presse d’hier, Nicolas Sarkozy, évoquant les derniers événements dans les banlieues, se prononce pour une majorité pénale dès 16 ans. Il en fera une de ses propositions présidentielles.
    J’ai souvent eu l’occasion d’évoquer la majorité à 16 ans.
    Je crois même avoir été le premier responsable politique à dire qu’il fallait donner la majorité à 16 ans.
    Aujourd’hui, Autrement, dès sa création, en a fait une de ses propositions phares dans notre manifeste pour une 6ème République.
    Je ne re-développerai pas mon argumentation sur cette question.

     

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  • A Lille, faire de la politique Autrement

    medium_jlr_s_rose.JPGmedium_salle_Lille.JPGAvec Philippe Lohéac et Sabri Mered, je me suis rendu hier soir à Lille. A l’invitation de Stéphane Rose, secrétaire national d’Aujourd’hui, Autrement chargé de la région Nord, nous avons animé un café politique dans un magnifique salon de thé « Tous les jours dimanche ».
    Devant une assistance attentive, j’ai développé un court exposé sur le thème « Quelles conditions pour faire de la politique autrement ? »
    J’ai développer quatre idées : se doter d’un nouveau dispositif institutionnel, attirer de nouvelles catégories de Français à la vie citoyenne, mettre les questions de société au coeur du projet politique et avoir des partis à l’image de la société. Vous pouvez retrouver ci-dessous le plan de mon intervention à Lille.
    Le débat, parfois vif, a été à l’image de l’autre café politique que nous avons organisé lundi dernier à Paris avec Corinne Lepage.
    Une chose est sûre : la culture des débats citoyens, cela fonctionne à
    Aujourd’hui, Autrement !


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  • La Vème République à Bayeux, la 6ème République à Rouen !

    medium_Rouen_discours_jlr_tassy.JPGRassurez-vous, je n’ai pas pété les plombs et à Aujourd’hui, Autrement, nous ne nous prenons pas pour De Gaulle.
    Juste un clin d’œil : c’est à Bayeux, en Normandie, que le Général de Gaulle a fait son grand discours fondateur de sa future Vème République. Et c’est encore en Normandie, que jeudi soir, avec Philippe Lohéac nous avons voulu venir débattre de cette 6ème République que nous défendons à Aujourd’hui, Autrement depuis la création de notre parti en 2004.
    Le café politique s’est déroulé dans une ambiance amicale mais passionnée au Diplomate, un bar au cœur de Rouen. C’est Patrick Teissère, le dynamique et passionné conseiller municipal délégué à la culture du Havre qui a organisé ce débat avec le président des Jeunes Actifs de l’UMP Gregory Manry.
    Le secrétaire départemental de l’UMP, le député Alfred Trassy-Paillogues avait tenu à apporter sa petite note, un peu différente de la nôtre – mais pas si éloignée – sur les changements institutionnels à apporter. Notre seule grande différence s’est située sur l’éventuelle suppression d’un échelon administratif : j’ai proposé de supprimer les départements, ce que refuse le député UMP de la 10ème circonscription de Seine-Maritime.
    Je vous reproduis le plan de mon intervention. Nos propositions institutionnelles se retrouvent dans le manifeste sur le site d’Aujourd’hui, Autrement.

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  • Sur France Inter à 23h15 [FM87,8 à Paris]

    medium_france_inter_2.jpgComme je l'ai indiqué dans un précédent post, je suis ce soir avec Philippe Lohéac, au Diplomate, à Caen, pour un café politique commun d' Aujourd'hui, Autrement et des Jeunes Actifs de l'UMP sur la 6ème République.
    Dès mon retour, je changerai complétement de sujet, puisque j'interviens dans la nouvellle émission interactive de France Inter "Allô la planète" vers 23h15.
    Je parlerai, une nouvelle fois, de l'interdiction de circuler des personnes séropositives dans le monde. Cette intervention me permettra, je l'espère, d'évoquer la situation du futur secrétaire général de l'ONU qui est issu d'un pays, la Corée du Sud, qui a de telles restrictions.
    C'est Eric Lange qui anime cette émission en direct où les auditeurs sont amenés à réagir en permanence.
    A Paris, France Inter c'est sur 87,8 et en province les fréquences se retrouvent sur le site Internet de France Inter. 

  • A Rouen, pour une 6ème République !

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    Avec Philippe Lohéac, vice président délégué d’Aujourd’hui, Autrement, j’animerai un café politique sur le thème « Vers une 6ème République ? » à Rouen, au Diplomate 10 place Foch [face au Palais de justice] le jeudi 5 octobre à 18h00.
    Ce débat a été co-organisé par Patrick Teissere, secrétaire national d’Aujourd’hui, Autrement pour la région Normande et conseiller municipal délégué du Havre avec John Villion et Grégory Manry des Jeunes Actifs de l’UMP de Haute Normandie.
    Nous vous attendons nombreux à Rouen !

  • 55% des moins de 30 ans souhaitent qu’on fasse de la politique AUTREMENT !

    Début juin, Le Parisien et « Modernité On Off » ont commandé un sondage au CSA sur les jeunes et la politique.
    Le résultat est à la hauteur de leur désespérance vis-à-vis du système politique actuel : 6% des moins de 30 ans interrogés ont confiance dans les formations politiques pour mener les actions de changement qu’ils souhaitent. Ils sont cependant 48% à faire confiance aux citoyens eux-mêmes et surtout 44% aux associations – seules institutions qui trouvent grâce à leurs yeux.
    Moi qui suis issu du milieu associatif - militant d’associations contre le sida, les discriminations et l’homophobie ou d’associations prônant la liberté de mourir dans la dignité -, je dis souvent que la démocratie s’apprend aujourd’hui - d’abord et même presque exclusivement - dans les associations.
    C’est à la fois un heureux constat pour le militant associatif que je suis. Mais aussi, un sacré revers pour le militant politique que je suis devenu.
    Bien sûr, je me réjouis que les associations concentrent une partie du débat citoyen. Mais je m’inquiète qu’elles en arrivent, dans l’esprit des jeunes, à se substituer totalement aux partis politiques dont c’est pourtant le rôle.
    Ce constat, je le fais chaque jour moi qui suis un des rares hommes politiques à mêler vraiment activités politique et associative. Les meetings politiques ont du mal à mobiliser les foules. Les réunions que je fais - notamment pour l’ADMD - remplissent des salles attentives et militantes, comme je ne l’ai jamais vu dans ma longue vie de militant politique !
    Dans ce même sondage du Parisien, 55% des moins de 30 ans souhaitent d’abord que les politiques fassent de la politique « autrement ».

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  • 7 Français sur 10 favorables à un gouvernement d’union nationale

    Dans un premier temps, je n’ai pas prêté attention au sondage réalisé par l’Ifop pour le quotidien régional Dimanche Ouest-France.
    Il est pourtant riche d’enseignements et démontre le désarroi des Français qui se posent de plus en plus sérieusement la question de la crédibilité du système politique actuel.
    Ainsi, selon cette étude d’opinion, 7 Français sur dix sont favorables à un gouvernement rassemblant la droite et la gauche.
    61% des personnes interrogées ne perçoivent carrément plus de différence entre la droite et la gauche, ce qui les conduit naturellement à plébisciter un gouvernement d’ouverture à 67% ! Bref, l’exemple allemand semble désormais les inspirer.
    C’est dire la crise que traverse notre pays épuisé des promesses non tenues par les gouvernements de droite et de gauche qui alternent sans discontinuer depuis 1981. Et qui échouent aussi lamentablement à résoudre bien des problèmes, notamment celui du chômage endémique qui mine notre pays.
    Au-delà d’une telle solution, je suis de plus en plus persuadé qu’il faut rapidement changer de système politique, créer une 6ème République, simplifier notre système électoral pour le rendre plus attractif et plus juste.
    Et surtout élargir la palette des élus comme nous le proposons à Aujourd’hui, Autrement. Le recrutement de nos élites ne peut plus se limiter à la caste des hauts fonctionnaires et aux fils et filles de…
    Notre République n’a jamais été aussi élitiste – même dans nos grandes écoles, il y a beaucoup moins d’enfants d’ouvriers qu’il y a 30 ans ! – et à moins d’être un ou une héritier (ère), impossible d’accéder aux fonctions exécutives.
    Les élections approchant, il est donc important que les responsables politiques comprennent enfin ce besoin de renouveau et de démocratisation. Et cela passe déjà par une limitation des mandats dans le temps et un vrai statut de l élu non pénalisant pour les candidats issus du privé ou des professions libérales.
    Bref, il faut donner un coup fatal au système actuel qui est en voie de désintégration et rebâtir notre République. La 6ème République !
    Les candidats à la présidentielle en ont-ils conscience ?

  • Ne plus tergiverser sur la 6ème République

    « Romero : il ne faut plus tergiverser sur la 6ème République », tel est le titre de la dépêche AFP qui reprend des extraits de la note que j’ai mise hier en ligne sur mon blog en faveur de la 6ème République.
    « Interrogé par l’AFP, précise la journaliste Pascale Juillard, sur l’appel lancé par François Bayrou, président de l’UDF, à tous ceux qui souhaitent une 6ème république, M. Romero a jugé bon que tout le monde puisse discuter. Mais créer une structure formelle n’a pas d’intérêt car on ne demande pas tous la même chose, a-t-il souligné. Il faut savoir ce qu’il y a derrière le concept de 6ème République proposé par chacun. Ainsi le président de l’UMP Nicolas Sarkozy n’a pas encore franchi le Rubicon de la 6ème république, mais par ses propositions pertinentes et audacieuses, il s’en approche terriblement estime M. Romero. »

    A côté de la demande irresponsable en démocratie d’un ex Premier ministre, Laurent Fabius, que le président de la République démissionne, l’idée de changer nos institutions pour les rendre plus efficaces et démocratiques semble enfin avancer sérieusement.
    Jusqu’à la prochaine présidentielle, il s’agit désormais de persuader nos concitoyens qu’une réforme institutionnelle est un préalable et un signal fort pour lancer aussi une refondation sociale et sociétale de notre pays.

  • Sur I>Télé dans le Journal de Guillaume Durand à 18h30

    J'étais l'invité du journal de Guillaume Durand ce jeudi soir de "La grande Edition" à 18h30 sur I>Télé.
    J'ai pu y évoquer longuement la 6ème république que je propose avec mes amis d'Aujourd'hui, Autrement depuis la création de notre mouvement.
    J'ai rappellé la nécéssité de sortir de l'hypocrisie institutionnelle en créant un vrai régime présidentiel mais où le Parlement retrouverait enfin sa place.
    J'ai aussi insité sur l'urgence d'élargir l'assise de notre classe poltique afin qu'elle ressemble aux mille visages de notre pays en obligeant notamment les élus fonctionnaires à quitter la fonction publique après leur élection et en limitant les mandats dans le temps.
    J'ai enfin plaidé pour une démocratie plus juste et plus simple grâce à un mode de srutin unique pour toutes le élections locales et à une dose de proportionnelle.

     

  • Pour une 6ème République !

    En créant, il y aura bientôt deux ans, Aujourd’hui, Autrement, nous savions que la vie politique avait besoin d’acteurs nouveaux et d’une façon différente d’appréhender la chose publique et de militer pour une France plus juste.
    Pour formaliser ce besoin d’une impulsion nouvelle, avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, j’avais alors lancé un Manifeste pour une 6ème République – manifeste que j’ai décliné à plusieurs reprises sur ce blog et que vous pouvez retrouver in extenso sur le site d’Aujourd’hui, Autrement.
    Pourtant, en 2004, je n’imaginais pas à quel point le délitement de la vie politique nous donnerait raison aussi rapidement. Aussi franchement !
    En effet, sans dire son nom, la 6ème république s’impose aujourd’hui dans le débat politique. Même si les acteurs politiques, hormis Arnaud Montebourg, qui en défend le principe depuis bien longtemps - différent du nôtre - ne franchissent pas tous le pas en demandant la disparition de la Vème République.
    François Bayrou s’est lui rallié à cette évidence depuis peu. Nicolas Sarkozy, d’une certaine manière aussi…
    La semaine dernière, en présentant ses propositions institutionnelles, le président de l’UMP n’a pas encore franchi le Rubicon de la 6ème république, mais par ses propositions pertinentes et audacieuses de réformes institutionnelles, il s’en rapproche terriblement.
    En ce qui me concerne, je considère qu’il ne faut plus tergiverser. Changer les institutions ne résoudra pas la crise sociale et sociétale que nous connaissons. Personne ne le prétend.
    Mais une vraie réforme de fond de notre démocratie donnera le signal d’une volonté de changement.
    Car ce que je propose avec mes amis, c’est de créer un régime enfin équilibré pour sortir de l’hypocrisie institutionnelle actuelle.
    Nous sommes désormais dans un régime présidentiel qui ne veut pas dire son nom. Sortons des faux semblants et acceptons un régime présidentiel qui, dans le même temps, permettra de redonner enfin son lustre au Parlement. Sans détailler notre manifeste, je propose qu’on supprime le Premier ministre, qu’on ait un gouvernement restreint et qu’on abandonne le 49-3 comme le droit de dissolution.
    C’est aussi une démocratie juste, simplifiée et compréhensible pour tous que je propose. Pour cela, il faut avoir un mode de scrutin unique – nous sommes les seuls en Europe à avoir un mode de scrutin différent pour chaque élection - comme nous le détaillons dans notre manifeste et une dose de proportionnelle pour plus de justice.
    Je vous renvoie donc à notre manifeste qui, je l’espère, vous convaincra qu’une nouvelle structure institutionnelle peut être un premier pas vers une réconciliation des Français avec la politique.
    Alors, en avant pour une 6ème République !

  • Le panache de Claude Evin

    Claude Evin, l’ancien ministre socialiste de la santé, était « l’invité du dimanche » du Journal du dimanche paru hier. Je ne peux que vous conseiller la lecture de sa longue déclaration.
    Claude Evin explique les raisons pour lesquelles il ne se représentera pas aux prochaines élections législatives de 2007 à Nantes. A presque 60 ans et 30 ans de vie élective, celui, dont on retiendra le combat courageux contre le tabac, estime qu’il doit laisser sa place car il veut « mettre ses actes en conformité avec ses idées. »
    Il affirme, en effet, qu’on ne peut « vouloir ouvrir la représentation aux femmes, aux jeunes, à l’ensemble d’une société qui bouge et ne pas en tirer de conséquences personnelles. »
    Cette décision est singulière dans la vie politique française, alors qu’elle est - on l’oublie souvent ! - courante dans les démocraties nordiques ou anglo-saxonnes. Les étrangers ont, en effet, du mal à comprendre que certains élus français monopolisent, au plus haut niveau de l’Etat, les mandats depuis 50 ans. Car peut-on vraiment comprendre une société dans laquelle on ne vit plus depuis si longtemps ? Peut-on être réceptif aux nouvelles aspirations d’une jeunesse qu’on ne rencontre plus que dans des organes officiels ?
    A Aujourd’hui, Autrement, dans notre manifeste pour une 6ème République, nous proposons de limiter les mandats dans le temps. Cela n’empêcherait pas les hommes politiques de qualité de faire carrière et de faire bénéficier les Français de leur expérience. Mais en ne s’encroûtant pas dans un même poste, cela permettra d’avoir un peu plus d’imagination et aussi d’ouvrir le jeu politique. Il faudra pour cela créer aussi le statut de l’élu, car on n’attirera jamais des candidats issus du privé et de la société civile s’ils n’ont pas de garantie quant à leur reconversion après leur vie élective…
    En attendant une nouvelle manière de faire de la politique, je salue le panache de Claude Evin !

  • Revoir les conditions pour se présenter aux présidentielles pour mieux respecter la démocratie

    Bien que je n’aie pas retrouvé encore une forme éclatante, j’ai repris aujourd’hui toutes mes activités. J’ai notamment été inviter à déjeuner à la Closerie des Lilas par l’architecte Roland Castro. A cette occasion, il m’a offert l’ouvrage qu’il a cosigné avec Sophie Denissof « Remodeler, Métamorphoser » avec comme sous titre « Contre la table rase. Pour une ville partageable. » Dans cet ouvrage Roland Castro évoque son combat de toujours : redonner une dignité à « ces non-villes improprement nommées cités. »
    J’ai beaucoup d’admiration pour ce communiste « libre » qui, dans l’exercice de son métier, a mis toute son énergie pour créer un mieux vivre ensemble. Celui qui a remis au devant de la scène l’idée d’un Grand Paris a passé sa vie à travailler pour la collectivité, oubliant bien souvent ses simples intérêts d’architecte.
    Il a décidé de se lancer un nouveau défi en présentant sa candidature à l’élection présidentielle. Je ne partage évidemment pas toutes ses idées – loin de là ! – mais je suis persuadé qu’il a beaucoup à apporter dans cette campagne présidentielle qui je l’espère sera, cette fois-ci, une vraie campagne citoyenne. Malheureusement la nécessité de réunir 500 parrainages pourrait anéantir son projet.
    Au delà de Roland et de la légitimité de sa candidature car il a un vrai message à délivrer, je crois réellement que la nécessité d’obtenir autant de parrainages dans un système politique bloqué et aux mains des partis de gouvernement est profondément contraire à la démocratie.
    Les présidentielles auront lieu un an avant les municipales. A n’en pas douter, beaucoup de maires hésiteront à donner leurs signatures aux candidats des petits partis.
    Cela risque même d’exclure Jean-Marie Le Pen de l’élection présidentielle. Je n’ai pas besoin de dire le dégoût que m’inspirent certaines des thèses du Front national. Je me suis toujours opposé à lui et j’ai toujours refusé toute alliance avec ce mouvement d’extrême droite. Mais ce parti est légal. C’est un fait. Aucun mouvement responsable ne propose aujourd’hui de l’interdire. Comment pourrait-on alors , dans ces conditions, accepter qu’un mouvement qui obtient de 16 à 20 % des voix, c'est-à-dire 1/5ème de l’électorat soit exclu du débat principal de notre vie politique ? Comment ne pas redouter que les électeurs de ce parti, mais aussi ceux de Roland et de bien d’autres candidats, trouvent profondément injustes de ne pouvoir voter pour le candidat de leur choix.
    Dans le cadre de cette 6ème République à laquelle j’aspire avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, il m’apparaît urgent de revoir les conditions actuelles pour être candidat à l’élection suprême. Certes, je conçois qu’il faille éviter que des farfelus puissent profiter de la publicité que procure une telle élection, mais je suis persuadé qu’il faut aujourd’hui trouver des conditions qui ne soient pas handicapantes pour des candidats qui représentent un vrai mouvement de pensée de notre pays. Ce n’est pas simple mais on n’a pas le droit de se défausser. Réfléchissons ensemble. Tous ensemble.

  • La modernité des premières années Giscard

    La presse d’hier relatait largement le colloque qui s’est déroulé au Sénat pour faire, en la présence de Giscard, le bilan de son septennat.
    Je me dois d’être honnête : Giscard n’a pas toujours été ma tasse de thé. Ceci dit, 30 après sa présidence, il est temps de lui rendre justice et de rappeler qu’il a fait entrer la France dans la modernité sociétale.
    On l’a oublié. Mais c’est Giscard qui, avec la courageuse Simone Veil, a légalisé l’avortement. C’est encore lui qui a abaissé la majorité de 21 à 18 ans. C’est lui aussi qui a créé le divorce par consentement mutuel pour que cesse la course sordide à la faute que faisaient alors les couples qui ne s’aimaient plus.
    Côté institution, même si cela semble moins spectaculaire, c’est lui enfin qui a permis à l’opposition parlementaire de saisir le conseil constitutionnel, modifiant considérablement le fonctionnement de la Vème République, la rendant plus démocratique. Donnant ainsi plus de force l égale et de légitimité à ses lois.
    Certes après deux années fulgurantes - 1974-1976 -, la fin du septennat n’a pas tenu les promesses du début. Incontestablement.
    Mais, avec le recul du temps, soyons justes : Giscard a sacrément compris les mouvements sociétaux de la France.
    La modernité des années Giscard, c’est une réalité. Qu’il en soit aujourd’hui remercié et gratifié !

  • Mon 7ème vœu pour 2006 : un débat national sur la 6ème République

    Aujourd’hui, je me réjouis de la libération de Bernard Planche. Reste Ingrid à laquelle nous pensons tous les jours. Elle doit vivre l’enfer !
    J’ai entrepris, en fin d’année dernière, de faire quelques vœux pour 2006 dont celui de la libération d’Ingrid. La tradition nous permet de continuer nos vœux jusqu’à la fin du mois de janvier. Vous me connaissez. Je ne vais pas m’en priver !
    La semaine écoulée a permis de remettre le président de la République au centre de notre vie politique. Quoi de plus normal : il est au coeur de notre système.
    Mais comme beaucoup, face aux déluges de promesses qui nous ont été faites, j’ai ressenti comme un malaise. Certes, je n’irai pas aussi loin que l’un des bras droit de Sarko, Patrick Devedjian qui, dans une très longue interview ce week-end à Libération estime que le président « a toujours récupéré les idées du jour, il est plastique. » Mais, je pense qu’il faut arrêter de faire des promesses qu’on ne tiendra pas. Les Français ne le supportent plus. Promettre ainsi que la SNCF et la RATP n’utiliseront plus de pétrole dans 20 ans semble une annonce pour le moins prématurée et hasardeuse… Même si on ne peut que le souhaiter.
    Le président a abordé les institutions pour nous annoncer un énième rafistolage. Avec mes amis d'Aujourd'hui, Autrement, j’émets donc le vœu qu’on cesse ces petites modifications pour lancer un grand débat national sur nos institutions. Sortir de l’hypocrisie institutionnelle dans laquelle nous sommes – un régime présidentiel qui ne veut pas dire son nom – et oser proposer une 6ème République serait un signal fort. Un bel héritage que pourrait nous léguer Jacques Chirac avant de quitter la scène politique après plus de 45 ans de bons et loyaux services dans les plus prestigieux postes de la République !

  • Construire l’Europe des citoyens

    Avant les vacances de Noël, je termine de vous présenter les 73 pistes de réflexion d’Aujourd’hui, Autrement qui complètent les 20 propositions de notre manifeste pour une 6ème République. Les neuf propositions énoncées concernent la politique internationale et l’Union Européenne.

    Initier une politique internationale ambitieuse et généreuse

    1. Investissement de 0,7% du PIB pour le développement des pays les moins avancés à l’horizon de 2010
    2. Mobilisation de 300 millions d’euros annuels pour le fonds international de lutte contre le sida, la malaria et la tuberculose
    3. Elaboration d’un plan pluriannuel de soutien à la Francophonie dans le monde

    Construire l’Europe des citoyens

    4. Mobilisation pour l’adoption d’une nouvelle constitution européenne
    5. Election d’un président de l’Europe par tous les Européens
    6. Election des députés européens sur une liste unique au niveau de l’Europe
    7. Création d’un Sénat européen représentant les nations
    8. Conditionner l’adhésion de la Turquie, à la double condition de la reconnaissance du génocide arménien et d’une totale démocratisation
    9. Raffermissement de l’axe franco-allemand
    Bonnes vacances à celles et ceux d’entre vous qui partent cette semaine.

  • Une agriculture respectueuse de tous

    Comme chaque lundi, je poursuis la présentation des 73 pistes de réflexion d’Aujourd’hui, Autrement qui complètent notre manifeste pour une 6ème République. 8 nouvelles propositions qui concernent l’environnement et l’agriculture.

    Mettre en œuvre une politique de préservation de l’environnement

    1. Fermeture accélérée des décharges existantes
    2. Valorisation des déchets (captage du biogaz, chauffage urbain)
    3. Réaffirmation du principe du pollueur-payeur
    4. Mise en œuvre des conditions du développement économique durable

    Développer une agriculture respectueuse de tous

    5. Préservation de la ruralité en France
    6. Instauration d’un revenu minimum agricole, vinicole et viticole
    7. Valorisation de l’agriculture extensive et des produits bio
    8. Encadrement strict des expérimentations sur les OGM, uniquement en milieu clos.
    Bien sûr, ces pistes ne constituent pas un programme mais une base de réflexion pour innover dans nos politiques et être plus efficaces.
    Cette semaine sera très chargée pour moi, mais je l’aborde avec beaucoup de joie car dans une semaine, je prends enfin un peu de vacances. Et j’en ai bien besoin.
    Bonne semaine à toutes et à tous.

  • Pour une politique des transports et énergétique audacieuse

    Ces dernières semaines, après avoir décliné les 20 propositions de notre manifeste pour une 6ème République, je vous ai déjà présenté 46 des 73 pistes de réflexions qu’étudient les membres des commissions d’Aujourd’hui, Autrement. Ce lundi, je vous soumets une dizaine de nouvelles pistes concernant, cette fois-ci, les transports et la politique énergétique.

    Favoriser une politique alternative des transports

    1. Lancement d’un plan triennal d’amélioration du réseau des transports en commun dans les banlieues
    2. Mesures pour limiter les automobiles particulières dans les centres historiques des villes
    3. Intensification de la recherche-développement pour l’énergie électrique et les carburants d’origine agricole
    4. Développement massif des moyens de locomotion propres
    5. Lancement d’un plan pluriannuel d’envergure de ferroutage

    Développer une politique énergétique audacieuse

    6. Ouverture d’un débat national sur le programme des réacteurs de nouvelle génération (EPR)
    7. Développement de l’énergie éolienne
    8. Réinvestissement dans l’énergie hydraulique
    9. Encouragement, à l’image des Britanniques, de la construction d’immeubles propres
    10. Développement des incitations fiscales aux économies d’énergie.

    Bon début de semaine. N'oubliez pas de réserver pour Vade Retro.
    Les fêtes – et donc les vacances pour certains – approchent. Enfin !

  • Mieux intégrer la personne handicapée et le malade dans la cité

    Je continue à décliner les 73 pistes de réflexion d’Aujourd’hui, Autrement. Durant cette semaine où toutes les manifestations autour du sida me mobilisent, ces pistes ont pour beaucoup une incidence sur les personnes vivant avec le VIH/sida. En effet, ces 6 propositions pour mieux intégrer la personne handicapée et le malade dans la cité m’apparaissent d’une brûlante actualité.
    Aujourd’hui, nous vivons de plus en plus vieux, mais cela entraîne des accidents de la vie, notamment des maladies graves. Rien n’est réellement conçu aujourd’hui pour pallier ces conséquences.
    Je donne un exemple : les personnes séropositives malgré une convention Bellorgey n’ont pas accès aux prêts immobiliers. Les banquiers et les assureurs se comportent comme s’ils ne savaient pas qu’on peut vivre plusieurs décennies avec le sida ! Cette situation doit évoluer et c’est ce qui justifie la proposition d’Aujourd’hui, Autrement de créer un fonds de garantie.
    Samedi, le président de la République, dans un message, qu’il a adressé aux 10èmes Etats généraux d’ELCS que je présidais, s’indignait de cette situation et affirmait qu’il fallait y remédier. Il a raison, mais a aussi les cartes en main pour faire avancer cela. Bravo pour les paroles, maintenant les gestes !
    1. Révision des lois sociales pour mieux favoriser l’intégration dans la cité et l’entreprise des handicapés et des personnes atteintes d’ALD 30 et création d’un fonds de garantie alimenté par l’Etat pour permettre l’accès aux prêts de ces citoyens qui en sont interdits,
    2. Organisation d’un débat parlementaire annuel sur l’évolution de l’intégration des personnes handicapées,
    3. Obligation d’ouvrir dans les collectivités locales un débat annuel sur la politique locale mise en œuvre en faveur de l’intégration des personnes handicapées, dépendantes et atteintes d’ALD 30,
    4. Révision des conditions du mi-temps thérapeutique,
    5. Revalorisation de l’AAH au niveau du SMIC ,
    6. Alourdissement des sanctions financières pour les collectivités locales et les entreprises publiques qui n’emploient pas 6% de personnes handicapées.
    Bonne semaine à toutes et tous sous le signe de la lutte contre le sida.

  • Mettre en œuvre une politique audacieuse de prévention à la santé

    Je poursuis l’énumération des 73 pistes de réflexion d’Aujourd’hui, Autrement. Ces pistes concernent les actions de prévention santé et complètent notre manifeste pour une 6ème République. La France n’a toujours pas rattrapé son retard dans les actions de prévention contrairement aux pays nordiques. Je vous propose une dizaine de propositions sur lesquelles nous travaillons actuellement. Certains d’entre vous me demandent souvent par e-mail comment adhérer à Aujourd’hui, Autrement, c’est très simple vous pouvez le faire en ligne sur la page d’accueil de notre site. Pour info, toute somme versée à Aujourd’hui, Autrement donne droit, dans une certaine limite, à une déduction fiscale de 60%. C'est-à-dire qu’une adhésion de 20€ ne vous coûte que 8€. Voilà pour la minute propagande !

    1. Création d’une mission permanente et indépendante des usagers de la santé auprès du ministre de la santé
    2. Après l’année « sida la grande cause nationale 2005 », créer une Mission interministérielle de lutte contre le sida pour pérenniser les actions mises en œuvre en 2005 par le collectif chargé de la grande cause
    3. Conduite d’une campagne de sensibilisation massive contre les hépatites et notamment l’hépatite C qui touche, en 2005, près de 1,20% de la population, soit 780.000 personnes
    4. Création d’une mission interministérielle de prévention du suicide
    5. Lancement d’une campagne contre l’automédication avec des médicaments psychoactifs
    6. Modernisation et actualisation de la politique de réduction des risques chez les toxicomanes
    7. Interdiction totale de la conduite de véhicule sous l’emprise d’alcool, de médicaments psychoactifs et de drogues illicites
    8. Dépénalisation du cannabis
    9. Distribution médicalisée d’héroïne comme en Suisse, Allemagne, Espagne, etc…
    10. Développement massif des campagnes de prévention contre le tabac, l’alcool et le cannabis
    Voilà pour aujourd’hui.
    Cette semaine qui débute sera très chargée pour moi avec la préparation des 10 ans d’Elus Locaux Contre le Sida qui se dérouleront samedi et bien sûr le 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida.

  • 10 pistes de réflexion pour les jeunes et la culture

    Je profite de ce dimanche pour continuer à vous énoncer les 73 pistes de réflexion qu’ont approuvé les militants d’Aujourd’hui, Autrement. Je vous rappelle qu’elles accompagnent notre manifeste pour une 6ème République. Après avoir passé en revue nos propositions sur « les nouvelles libertés » puis sur « une citoyenneté audacieuse », je vous livre nos 10 pistes pour les jeunes et sur la culture.
    Redonner confiance aux jeunes générations

    1. Majorité civile et civique à 16 ans
    2. Droit de vote et éligibilité, pour certains mandats, à 16 ans
    3. Réglementation responsable mais non pénalisante des rave
    4. Droit de formation et d’accès universel à Internet pour tous les jeunes
    5. Création du chèque « Sports-jeunesse »
    6. Création d’un revenu minimum étudiant

    Offrir l’exception culturelle à chacun

    7. Définition d’une loi de programmation culturelle ambitieuse
    8. Mobilisation de 1% du budget de l’Etat pour la culture
    9. Obligation de l’enseignement artistique tout au long de la scolarité
    10. Généralisation du chéquier culture pour tous les lycéens et les apprentis.
    Bon début de semaine !