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L’exclusion des gays du don du sang est inutile et discriminatoire

Je ne reviendrai pas sur la polémique qu’a suscitée Nora Berra et que le site d'infos Yagg avait été le premier à révéler. Elle s’en est expliquée. Dont acte.
Ce qui par contre est plus regrettable, c’est que la ministre n’évolue absolument pas sur l’interdiction faite aux gays de donner leur sang. Pourtant, bien des pays avancent. Encore récemment, la ministre britannique de la santé a annoncé que son gouvernement travaillait sur la levée de cette exclusion.
Aujourd’hui, les tests ont évolué et permettent une grande sécurité pour le sang collecté. Reste la période d’une dizaine de jours avant le don où le VIH n’est pas détectable dans le sang.
Je propose depuis longtemps une solution simple qui concilie la fin de cette discrimination et une sécurité transfusionnelle nécessaire. Personne ne souhaite évidemment avoir un autre scandale du sang contaminé !
Comme on le fait pour les étrangers qui viennent d’une zone où la pandémie est forte, on fait un test à la personne qui vient donner son sang une première fois. On lui redemande de revenir trois mois plus tard : si son test est toujours négatif et qu’elle assure n’avoir eu aucun comportement à risques dans les 10 jours qui précédent ce nouveau test, elle peut donner son sang et ainsi sauver des vies ! Il s’agit simplement de transposer cette procédure aux gays et tout le monde sera gagnant : plus de mesure discriminatoire contre les gays, et plus de dons de sang pour celles et ceux qui en ont besoin…
Plus d'infos sur la polémique : Yagg (ici), NouvelObs.com (ici), France Info (ici), Actu Politique (ici), TF1 News (ici), Gay in Lyon (ici), Le Figaro (ici), AFP (ici), Biladi (ici), France Soir (ici).
Ma réaction sur RTL: (ici).

Commentaires

  • Vôtre proposition est intéressante, il est évident qu'il faut travailler à une solution permettant de ne plus discriminer les gays lors du don du sang.
    Cependant le point faible de ce genre de mesures est que à moment donné il faut faire confiance aux déclarations du donneur qui n'est pas toujours "responsable" concernant sa vie sexuelle (la preuve en est la pandémie d'infection par VIH, loin de moi l'idée de culpabiliser les porteurs du VIH je fais référence à la facilité avec laquelle l'on peut se protéger du VIH).
    J'en veux pour preuve cet épisode récent : http://www.themarknews.com/articles/4419-new-york-organ-recipient-contracts-hiv-from-donated-kidney
    À mon avis à défaut de réduire à néant la fenêtre sérologique la solution se trouve en amont du don c'est à dire du coté de la prévention, de l'éducation des populations indépendamment de leur orientation sexuelle d'ailleurs, mais bon il s'agit d'un lieu commun.

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