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Le blog de Jean-Luc ROMERO-MICHEL - Page 528

  • Les Caramels Fous, nommés aux Molière 2006

    J’ai déjà eu l’occasion d’évoquer sur ce blog la troupe parisienne des Caramels Fous.
    Cette troupe a été créée en 1982 par le talentueux Michel Heim qui écrit toutes les comédies musicales décalées qu’elle interprète.
    Composée d’une trentaine de garçons amateurs – ils ont tous une profession qui n’a rien à voir avec le monde su spectacle ! – entraînée par des professionnelles du spectacle, cette troupe joue les comédies musicales de Michel Heim qui sont le fruit d’un subtil et hilarant détournement d’oeuvres musicales allant du classique à la variété française populaire.
    Leur dernier spectacle « Les Dindes galantes », que j’ai vu avec mon ami Philippe Lohéac, est déjà la 10ème création des Caramels Fous et sera joué, de nouveau, au Théâtre Le Trianon en novembre 2006.
    Nous saurons donc lundi si cette troupe originale et militante obtiendra le Molière 2006 pour la catégorie meilleure compagnie…
    Réponse lundi 24 avril dès 20h50 sur France 2 en direct du Théâtre Mogador.
    Je croise les doigts pour eux car ils le méritent et en attendant, je vous souhaite un excellent week-end enfin … ensoleillé !

  • La Belgique montre le chemin…

    La Belgique, après avoir ouvert le mariage aux conjoints de même sexe vient d’autoriser l’adoption par les couples homosexuels.
    En France, une loi de 1966 autorise les couples mariés et les célibataires âgés de plus de 28 ans à adopter. Curieusement, les célibataires homosexuels sont, dans les faits, interdits d’adoption ! On se demande toujours en quoi un célibataire hétéro est plus à même d’élever un enfant…
    En attendant, les homosexuels qui veulent adopter en France en sont réduits à mentir et à contourner la loi.
    Dans le même temps, 100.000 familles homoparentales élèvent de 200 à 300.000 enfants. L’homoparentalité n’est donc plus l’épouvantail que brandissent bien des intégristes mais une réalité dans notre France de 2006.
    Après avoir été à la pointe des libertés, la France des Lumières est désormais à la traîne des monarchies constitutionnelles d’Europe, notamment la Hollande, l’Espagne, l’Angleterre et désormais la Belgique qui nous montre le chemin…
    Je cherche l’erreur !

  • Sur France Culture ce vendredi 21 avril à 19h30

    En ma qualité de vice président de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, je participe au débat sur l’euthanasie intitulé « Un an après, la loi a-t-elle changé la fin de vie ? » dans l’émission Science culture sur France Culture le 21 avril de 19h30 à 20h30 [Paris : 93.5 ; Béthune : 98 ; Marseille : 99 ; Strasbourg : 87.7 ; Bordeaux : 97.7 ; Brest : 97.8 ; Lyon : 88.8 ; Ajaccio : 97.6, etc.]
    Ce débat auquel participent Geneviève Mora, Paula La Marne est animé par Julie Clarini.
    Cette émission a été enregistrée le 2 mars dernier et s’est révélée particulièrement animée…

  • Contre la peine de mort

    Zacarias Moussaoui est coupable.
    La justice fédérale de l'État de Virginie l'a reconnu coupable. Lui-même, dans un accès de folie, de haine, de bêtise ou de vantardise, a plaidé coupable, reconnu sa participation à l'élaboration d'un des plus odieux attentats de l'histoire contemporaine et revendiqué le mal intolérable fait au peuple Américain.
    Certes, il n'a pas directement participé aux actions puisqu'il était, le 11 septembre 2001, déjà en prison. Mais depuis le procès de Nuremberg, il n'est pas rare qu'un accusé soit reconnu coupable, au même titre que les acteurs eux-mêmes, pour avoir seulement participé à la théorisation de l'attaque, du meurtre ou du génocide.
    Dans le cadre d'un accord international, la France a utilement et légitimement livré des informations à la justice américaine pour aider à la recherche de la vérité. Sous condition que la peine maximale encourue soit la réclusion à perpétuité, conformément à son droit national.
    Zacarias Moussaoui risque aujourd'hui la peine capitale. La pendaison, l'électrocution, l'injection létale, peu importe le moyen.
    Je réaffirme solennellement mon opposition à la peine de mort. Depuis son abolition en France, l'opinion publique française s'est peu à peu ralliée majoritairement à un refus de ce droit moyenâgeux de vie ou de mort. L'humanisme prime et doit primer sur la barbarie.
    Je demande à la France de faire entendre fortement sa voix pour réaffirmer sa position. Je demande au président de la République de manifester son opposition à un verdict de mort.

  • Enfin une chaîne de télé consacrée à Paris et portée par la capitale ?

    Madrid, Londres et New-York ont leur chaîne de télévision – la Grosse Pomme en a carrément 10 ! - et Marseille, depuis 2005, a aussi la sienne. Nombre de villes de province ont de grandes chaînes locales, notamment Lyon et Toulouse.
    Avec le développement de la TNT, et comme je le réclame dans mon dernier livre, il devient donc urgent que Paris ait ce que la moindre capitale possède : une grande chaîne avec des moyens adéquats à la hauteur de la ville des villes.
    Le CSA va bientôt attribuer des canaux pour Paris et pour l’Ile-de-France.
    Pourtant aucune de ces deux collectivités locales ne présente un projet ambitieux laissant le champ exclusivement libre pour les groupes privés.
    Pourtant, je reste convaincu que notre capitale doit présenter avec la région Ile-de-France un projet de télé citoyenne.
    Il n’est pas encore trop tard. Alors, osons !

  • Le courage d’André Labarrère

    Le sénateur-maire de Pau, André Labarrère, a révélé la semaine dernière qu’il était atteint d’un cancer. Après avoir annoncé, il y a quelques années, son homosexualité, l’ancien ministre de François Mitterrand, âgé aujourd’hui de 78 ans, montre une nouvelle fois son courage et un souci de transparence vis-à-vis de ses électeurs qui l’honore.
    Même s’il s’en défend dans une interview donnée à Libération vendredi dernier - le vendredi saint ! – le caractère courageux de cette annonce publique est évident. Fort de mon expérience, je peux en témoigner !
    Révéler, lorsqu’on est un homme politique, qu’on est atteint d’une maladie mortelle est considéré comme un acte de faiblesse par beaucoup de nos pairs ! Tous vos gestes, vos absences, vos coups de fatigue sont épiés par vos adversaires, mais aussi très souvent par … vos amis.
    Pourtant dans notre société où l’espérance de vie atteint désormais 80,2 ans - 83,8 pour les femmes et 76,7 pour les hommes -, on sait que cet allongement de la vie a aussi ses revers : des accidents réguliers, notamment des pathologies lourdes durant la vie et plus seulement en fin de vie !
    Pour un homme public, dire sa maladie c’est donc reconnaître que les politiques sont comme les autres et surtout affirmer haut et fort que la maladie ne peut et ne doit plus être tabou. En cela, le geste d’André est salutaire et utile.
    Vite, à n’en pas douter, il constatera que lorsqu’on a tout dit, on se sent mieux et plus fort pour lutter contre cet ennemi intime qui tente de nous tuer. Et qu’il se rassure, cela l’aidera à dompter ce cancer : cela fera bientôt 21 ans que je lutte contre le sida et que celui-ci ne parvient pas, au grand désespoir de certains qui viennent même m’exprimer leur haine sur ce blog, à m’anéantir. Et la révélation de ma séropositivité m’a rendu incontestablement plus fort.
    Alors, en ce lundi de Pâques, où beaucoup de nos compatriotes souffrent dans la solitude et parfois sans même pouvoir en parler à leur entourage, je voulais te remercier cher André pour ton geste et ton courage.
    Encore joyeuses Pâques à toi et à toutes celles et tous ceux qui se battent contre la maladie.

  • Joyeuses fêtes de Pâques !

    Comme beaucoup d’entre vous, j’ai un week-end plus tranquille. L’occasion de me promener dans la Ville Lumière – malgré la pluie ! – de faire un peu de sport au Waou de Bercy Villages. Et de voir mes amis.
    Je vous souhaite donc un très joyeux week-end de Pâques et vous conseille aussi d’être plus raisonnable que moi avec le chocolat dont j’abuse un peu trop !
    Petit cadeau de Pâques de mon ami Jérôme André : il me permet de revoir deux des émissions que j’ai faîtes cette semaine : la première enregistrée mercredi avec Jean-Marc Morandini sur Direct 8 en cliquant ici et la seconde sur I>Télé avec Gillaume Durand où j’évoque mes propositions pour une 6ème République en cliquant sur ce lien. Attention, pour les visionner, il faut les enregistrer sur votre bureau et les regarder ensuite. Le téléchargement prend un peu de temps !
    Très joyeuses fêtes de Pâques !

  • Je soutiens les journalistes de France Soir

    Jamais autant que dans ce monde en constante mutation le besoin d’être informé a été aussi important. Et pourtant, jamais les Français n’ont aussi peu lu la presse quotidienne d’information générale. La concurrence séduisante et parfois facile de la télévision est une explication à ce phénomène. Le prix des journaux également.
    Mais la faiblesse de l’offre est, de mon point de vue, la principale explication.
    Le Monde, Libération, Le Figaro, Le Parisien, L’Humanité, La Croix. C’est tout.
    Compte tenu du positionnement éditorial de chacun de ces quatre titres, il manque à l’évidence un grand quotidien populaire et national, aux côtés des gratuits Métro et 20 minutes.
    Si France Soir devient demain une sorte de quotidien à sensation, privilégiant le scoop à l’analyse, dépourvu de pages politiques, culturelles et économiques, le pluralisme de l’information et donc notre démocratie en souffriront.
    Je n’ai pas de ressentiment contre le projet retenu par le tribunal de commerce de Lille. Mais France Soir est un titre trop prestigieux pour être ainsi transformé. Pour autant, je trouve que la solution proposée par Arcadi Gaydamak n’est pas satisfaisante. L’homme d’affaires devant de mon point de vue d’abord apurer ses comptes avec l’Etat français.
    Je regrette surtout qu’aucun groupe de presse français (Hachette ou Lagardère) ne comprend le prestige qu’ils tireraient à voler au secours de ce grand quotidien qu’est France Soir.
    Comme homme politique, comme lecteur assidu de la presse quotidienne, comme démocrate, je souhaite que France Soir subsiste et conserve sa vocation de grand quotidien d’information générale.
    C’est la raison pour laquelle, avec de nombreux responsables politiques, de la presse, des medias et de la culture, j’ai tenu, comme me l’ont demandé des journalistes de France Soir, à témoigner mon soutien aux journalistes de France Soir dans le numéro d’hier, magnifiquement intitulé « RESISTANCE ».

  • Ne plus tergiverser sur la 6ème République

    « Romero : il ne faut plus tergiverser sur la 6ème République », tel est le titre de la dépêche AFP qui reprend des extraits de la note que j’ai mise hier en ligne sur mon blog en faveur de la 6ème République.
    « Interrogé par l’AFP, précise la journaliste Pascale Juillard, sur l’appel lancé par François Bayrou, président de l’UDF, à tous ceux qui souhaitent une 6ème république, M. Romero a jugé bon que tout le monde puisse discuter. Mais créer une structure formelle n’a pas d’intérêt car on ne demande pas tous la même chose, a-t-il souligné. Il faut savoir ce qu’il y a derrière le concept de 6ème République proposé par chacun. Ainsi le président de l’UMP Nicolas Sarkozy n’a pas encore franchi le Rubicon de la 6ème république, mais par ses propositions pertinentes et audacieuses, il s’en approche terriblement estime M. Romero. »

    A côté de la demande irresponsable en démocratie d’un ex Premier ministre, Laurent Fabius, que le président de la République démissionne, l’idée de changer nos institutions pour les rendre plus efficaces et démocratiques semble enfin avancer sérieusement.
    Jusqu’à la prochaine présidentielle, il s’agit désormais de persuader nos concitoyens qu’une réforme institutionnelle est un préalable et un signal fort pour lancer aussi une refondation sociale et sociétale de notre pays.

  • Découvrez un Paris magique et le 12ème ardt grâce au blog Paris Passion

    C’est le week-end de Pâques. Si, comme moi, vous ne quittez pas Paris, cela peut-être l’occasion de visiter des coins insolites et attachants de notre belle ville.
    Vous savez à quel point je suis attaché à ce 12ème arrondissement dans lequel je vis depuis plus de deux décennies près de la Porte Dorée. Cet arrondissement n’est malheureusement pas apprécié comme il le mérite.
    Depuis quelques semaines, je surfe régulièrement sur « Paris Passion » un merveilleux blog qui montre les richesse de notre « Ville Lumière » mais aussi de notre… 12ème arrondissement.
    Cédric et Pascal, deux passionnés de Paris, comme ils se décrivent à juste titre sur leur blog ont entrepris de nous montrer les merveilles de notre « Ville des villes » telle qu’elle était qualifiée au Moyen-âge.
    Et cette semaine, pour mon plus grand plaisir, ils sont allés se balader le long de la "promenade plantée" ou "coulée verte" qui part de La Bastille jusqu’au bois de Vincennes traversant ainsi tout le 12ème arrondissement. Je vous engage vraiment à regarder les photos et lire les commentaires sur cette visite en cliquant ici. La photo qui illustre ce post fait partie du magnifique reportage de Cédric et Pascal. Le site « Paris Passion » vous donnera, j’en suis sûr, l’envie de découvrir le 12ème arrondissement et bien sûr toute notre Ville Lumière.
    Je vous l’assure – rassurez-vous, je n’ai pas d’action dans ce blog et ne connaît même pas ces deux véritables artistes – mais j’ai vraiment eu un gros coup de coeur pour ce blog qui me fait rêver sur cette ville que nous sommes si nombreux à aimer à la folie !
    Merci, chers Cédric et Pascal, pour le plaisir que vous nous procurez !
    Joyeux week-end de Pâques à toutes et tous !

  • Sur I>Télé dans le Journal de Guillaume Durand à 18h30

    J'étais l'invité du journal de Guillaume Durand ce jeudi soir de "La grande Edition" à 18h30 sur I>Télé.
    J'ai pu y évoquer longuement la 6ème république que je propose avec mes amis d'Aujourd'hui, Autrement depuis la création de notre mouvement.
    J'ai rappellé la nécéssité de sortir de l'hypocrisie institutionnelle en créant un vrai régime présidentiel mais où le Parlement retrouverait enfin sa place.
    J'ai aussi insité sur l'urgence d'élargir l'assise de notre classe poltique afin qu'elle ressemble aux mille visages de notre pays en obligeant notamment les élus fonctionnaires à quitter la fonction publique après leur élection et en limitant les mandats dans le temps.
    J'ai enfin plaidé pour une démocratie plus juste et plus simple grâce à un mode de srutin unique pour toutes le élections locales et à une dose de proportionnelle.

     

  • Pour une 6ème République !

    En créant, il y aura bientôt deux ans, Aujourd’hui, Autrement, nous savions que la vie politique avait besoin d’acteurs nouveaux et d’une façon différente d’appréhender la chose publique et de militer pour une France plus juste.
    Pour formaliser ce besoin d’une impulsion nouvelle, avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, j’avais alors lancé un Manifeste pour une 6ème République – manifeste que j’ai décliné à plusieurs reprises sur ce blog et que vous pouvez retrouver in extenso sur le site d’Aujourd’hui, Autrement.
    Pourtant, en 2004, je n’imaginais pas à quel point le délitement de la vie politique nous donnerait raison aussi rapidement. Aussi franchement !
    En effet, sans dire son nom, la 6ème république s’impose aujourd’hui dans le débat politique. Même si les acteurs politiques, hormis Arnaud Montebourg, qui en défend le principe depuis bien longtemps - différent du nôtre - ne franchissent pas tous le pas en demandant la disparition de la Vème République.
    François Bayrou s’est lui rallié à cette évidence depuis peu. Nicolas Sarkozy, d’une certaine manière aussi…
    La semaine dernière, en présentant ses propositions institutionnelles, le président de l’UMP n’a pas encore franchi le Rubicon de la 6ème république, mais par ses propositions pertinentes et audacieuses de réformes institutionnelles, il s’en rapproche terriblement.
    En ce qui me concerne, je considère qu’il ne faut plus tergiverser. Changer les institutions ne résoudra pas la crise sociale et sociétale que nous connaissons. Personne ne le prétend.
    Mais une vraie réforme de fond de notre démocratie donnera le signal d’une volonté de changement.
    Car ce que je propose avec mes amis, c’est de créer un régime enfin équilibré pour sortir de l’hypocrisie institutionnelle actuelle.
    Nous sommes désormais dans un régime présidentiel qui ne veut pas dire son nom. Sortons des faux semblants et acceptons un régime présidentiel qui, dans le même temps, permettra de redonner enfin son lustre au Parlement. Sans détailler notre manifeste, je propose qu’on supprime le Premier ministre, qu’on ait un gouvernement restreint et qu’on abandonne le 49-3 comme le droit de dissolution.
    C’est aussi une démocratie juste, simplifiée et compréhensible pour tous que je propose. Pour cela, il faut avoir un mode de scrutin unique – nous sommes les seuls en Europe à avoir un mode de scrutin différent pour chaque élection - comme nous le détaillons dans notre manifeste et une dose de proportionnelle pour plus de justice.
    Je vous renvoie donc à notre manifeste qui, je l’espère, vous convaincra qu’une nouvelle structure institutionnelle peut être un premier pas vers une réconciliation des Français avec la politique.
    Alors, en avant pour une 6ème République !

  • Dans « Morandini ! » à 19 heures et Minuit

    J’interviens ce soir dans la nouvelle émission de Jean-Marc Morandini sur Direct 8 entre 19 et 20 heures.
    L’émission peut être regardée sur Internet en cliquant ici.
    Elle est aussi rediffusée à minuit.
    Avec deux autres invités - le journaliste Norbert Balit et le directeur de CSA Stéphane Rozés -, nous avons abordé quatre thèmes liés à la télé: "Journalistes et politiques: conivence ?", "Talks-shows: est-ce la place des politiques ?", "Ségolène Royal nous fait le show" et "la politique et les Français".

  • Mes « modestes » réponses sur le chômage au Républicain

    Stéphane Piraud, journaliste au Républicain, hebdomadaire de l’Essonne, a demandé à une quarantaine de personnalités du monde politique, économique et de la société civile de répondre en quelques mots à deux questions sur la lutte contre le chômage.
    Après l’échec du CPE, il souhaite savoir si nous avons des solutions... Exercice intéressant, car il permet de sortir de la critique pure pour entrer enfin dans la proposition. Je me suis prêté à cette interview expresse et courte de bon gré – exercice difficile que de synthétiser sa pensée sur une telle question en une dizaine de lignes et dans l’urgence ! – et bien sûr avec modestie. Si j’avais la solution miracle, cela ferait à juste titre rire bien des observateurs. Voilà ces deux questions et mes brèves réponses qui paraîtront dans Le Républicain de demain, jeudi 23 avril.

    « 1) Selon vous, le modèle social français fabrique-t-il du chômage ?
    C'est un peu le paradoxe de notre pacte républicain. Notre système social particulièrement protecteur par rapport au système des pays anglo-saxons n'est plus aussi incitatif. Les moyens mis dans la protection sociale ne le sont pas pour les salaires et l'emploi. Nous laissons se détériorer notre tissu économique sans réussir à résorber la précarité qui frappe de plus en plus de nos concitoyens – le nombre de Rmistes a encore augmenté de 5% en 2005 !
    2) Quelles solutions préconisez-vous pour lutter contre le chômage en général et celui des jeunes en particulier ?
    Je ne crois pas qu’il existe de mesures miracles. Mais je souhaite que nous nous inscrivions dans un cercle vertueux qui transfère une partie de nos moyens vers l'incitation à l'emploi, générant ainsi des ressources supplémentaires pour la protection. Et plutôt que des emplois aidés, il faut agir sur les charges sociales. Dans une économie de liberté comme la nôtre, ce sont les entreprises qui créent de l'emploi en fonction de leur carnet de commandes et non de subventions d'État. Mais je reste attaché à notre principe absolu de solidarité qui commande de maintenir un haut niveau de protection. Pour les jeunes, je crois beaucoup au tuteur qui complétera in situ la formation de manière pragmatique et rassurera le chef d'entreprise. »

    Voilà ma rapide et modeste contribution. Il faudra aussi simplifier notre droit du travail car il n’est pas raisonnable – pour les salariés comme pour les employeurs – de se référer à un code du travail de … 3000 pages pesant 3 kg !
    Je lirai avec beaucoup d’intérêt les propositions pour lutter contre le chômage des 39 autres personnalités qui se sont prêtées à ce bref questionnaire.
    Bonnes vacances de Pâques à celles et à ceux qui en ont pris !

  • Je ne sais pas tout, je ne comprends pas tout et je le revendique !

    Beaucoup d'hommes politiques français souffrent incontestablement du syndrome du « Je sais tout, je comprends tout » !
    Tout responsable politique qui se respecte – du cadre local au responsable national – doit donner un avis d’expert sur toutes les questions qui se posent à la société et donner l’impression qu’il comprend tout ce qui se passe autour de lui. Que rien n’échappe à ce sur-homopoliticus !
    Résultat : on a une classe politique qui sur des bien des sujets est totalement à côté de la plaque. Car quel homme ou quelle femme est capable d’avoir un avis pertinent sur toutes les questions qui se posent à la société ? Et si tel est le cas, quel est donc l’intérêt de se faire entourer d’experts ?
    Revenons justement à cette tragi-comédie qu’est devenu le CPE.
    Nous avons des responsables de haut niveau qui veulent trouver un remède au chômage endémique dont souffrent les jeunes et à leur précarisation croissante.
    Incontestablement, les chiffres plaident en faveur d’une action volontariste des pouvoirs publics : 23% des jeunes de moins de 24 ans sont au chômage et cela monte jusque 30% pour les non diplômés. 90% des jeunes qui travaillent à 18 ans ont un contrat précaire. Mais, sans avoir voulu les écouter et donc entendre les craintes que les jeunes ont pour leur avenir, on leur a donné sans discussion aucune un CPE. Un texte qu’ils ont considéré, en partie à juste titre, comme une fausse solution. Résultat : 3 mois de troubles.
    Et tout ça, pour reconnaître - au plus haut niveau de l’Etat ! - qu’on aurait dû les écouter avant ! Un beau gâchis qui ne peut être excusé par la jeunesse de nos dirigeants dont certains ont allégrement dépassé la cinquantaine depuis bien longtemps.
    J’en conclus que même un homme politique ne peut tout savoir et que pour bien gouverner, il doit aussi savoir écouter et entendre pour comprendre la société dans laquelle il vit. Mais que son isolement dans les palais Nationaux lui empêche de percevoir.
    Il doit bien sûr décider au final des réformes à accomplir mais après avoir fait une vraie étude de la situation, après voir réfléchi aux intérêts des réformes pour le long terme. Il doit en tous cas avoir présenté ses propositions de rupture dans le cadre d’une campagne électorale et le mettre ensuite en place tenant ainsi - et enfin ! - ses promesses.
    En tous cas, je reste persuadé qu’un homme politique doit savoir descendre de son Olympe et doit parfois oser dire qu’il ne sait pas, qu’il ne comprend pas tout. A la condition, bien sûr, après avoir entendu les experts et les Français, de savoir prendre la bonne décision.
    Et s’il doit au final montrer le chemin, même si celui-ci ne fait pas l’unanimité, cela ne peut jamais être avec arrogance.
    Moi, en tous cas, je ne sais pas tout, je ne comprends pas tout et je le revendique !

  • Joyeux anniversaire mon cher Philippe !

    C’est aujourd’hui l’anniversaire de Philippe Lohéac et je veux lui rendre un hommage tout particulier en cette belle journée. Et en profiter pour le remercier avec affection.
    Remercier celui qui avec beaucoup d’efficacité, mais aussi d’abnégation, gère le quotidien d’Aujourd’hui, Autrement et fait que notre mouvement se construit chaque jour un peu plus.
    Remercier Philippe qui est aussi le trésorier d’ELCS, et qui donne beaucoup de ses loisirs pour mener des tâches militantes ardues : la recherche des financements pour mener à bien ce bruit de fond que nous menons contre le sida et contre les discriminations auprès des élus.
    Remercier enfin et surtout l’ami.
    Car c’est d’abord ce qu’il est : un ami exigeant , présent, mais extrêmement fidèle et attentif.
    A tel point, que je vous souhaite à toutes et tous d’avoir un ami aussi exceptionnel.
    Merci mon cher Philippe pour ce que tu fais et surtout pour ce que tu es : quelqu’un de RARE.
    Très très joyeux anniversaire mon cher Philippe !

  • Photos de l’émission « Compte à Rebours » en rediffusion ce lundi

    Grâce à mon ami Jérôme André, je peux déjà publier les photos de l’émission « Compte à Rebours » qui est passée dimanche en fin d’après-midi sur TFJ et qui est rediffusée ce lundi 10 avril à 17 heures. A noter cette photo surprenante où l'on voit mon visage et celui de Paul Wermus superposés. Amusant, non ?
    Je vous rappelle que ce débat est actuellement le seul programme consacré exclusivement à la prochaine élection présidentielle de 2007 sur une chaîne de télévision.
    Une mention particulière pour le journaliste Paul Wermus qui anime avec beaucoup de dynamisme et d’humour ce débat parfois passionné.
    Je le remercie aussi pour le commentaire qu’il a fait en fin d’émission sur mon dernier livre : « Le nouveau livre de [Jean-Luc Romero], La Nuit des petits couteaux. Il faut le dire : c’est bien écrit. »
    Merci cher Paul !

  • Aujourd’hui, rediffusion de mon débat sur Direct 8

    Je ne vous ferai pas de grande note ce dimanche.
    J’ai pu avoir un samedi juste pour moi à reste dans mon cher 12ème arrondissement… Rare et agréable. Un long moment dans ma salle de sport au Waou de Bercy Villages, une bonne partie de l’après-midi à la foire du Trône, voisine de mon domicile, puis au Bois de Vincennes avec Franck, un de mes meilleurs amis et sa fille de 5 ans, et enfin des courses nocturnes au Monoprix de Picpus. Bref, un samedi tout simple. Mais si sympa !
    Direct 8, la chaîne de la TNT, rediffuse ce dimanche 9 avril à 18 heures le débat du 5 mars de l’émission « Face à Alain Minc.
    J’avais participé à cette émission avec Louis Giscard d’Estaing, député du Puy-de-Dôme et Jean-Louis Leret, secrétaire national du PS chargé de l’industrie. Trois thèmes sont abordés dans ce débat : le patriotisme économique, Villepin et la fin de l’état de grâce - prémonitoire ! - et enfin les primaires à Paris et mon livre « La nuit des petits couteaux – qui gagnera la bataille de Paris ? », qui fête ses deux mois ce dimanche, y sera aussi évoqué à cette occasion.
    Je vous rappelle aussi que vous pouvez aussi me retrouver ce dimanche juste après, vers 18h30 sur TFJ, pour l’émission « Compte à Rebours » présentée par Paul Wermus.
    Bon dimanche à vous.

  • Dimanche à 18h00 et lundi à 17h00 : « Compte à Rebours » présenté par Paul Wermus sur TFJ

    L’élection présidentielle a déjà une émission qui lui est consacrée !
    Il s’agit de « Compte à rebours : Présidentielles Infos » sur la chaîne TFJ que vous retrouvez sur le câble [à Paris sur Noos, canal : 74] ou sur le satellite.
    C’est le journaliste de VSD, France Soir et France 3 Ile-de-France, Paul Wermus, qui anime cette émission qui se déroulera jusque l’échéance présidentielle et reçoit chaque semaine plusieurs invités du monde politique ou de la société civile.
    Je suis l’un des invités de la deuxième partie de cette émission, dimanche 9 avril de 18h30 à 19 heures.
    J’aborde la situation politique actuelle, les soubresauts avec la députée européenne et ancienne ministre PS Marie-Noëlle Lienemann, le patron du Divellec qui reçoit le tout Paris politique dans son établissement et le député UMP du Rhône Georges Fennec. En première partie de l’émission, vous pourrez aussi retrouver l’éditeur Guy Birenbaum et le journaliste américain Ted Stanger.
    Ce débat sera rediffusé sur TFJ lundi 8 avril vers 17h30.
    Sans déflorer le contenu de cette émission, sachez qu’il y a presque une quarantaine de personnalités qui ont déjà annoncé leur désir d’être candidat à la magistrature suprême. Mais, combien y parviendront ?

  • Un skate-park éphémère à Paris

    A quelques jours du débat que j’organise avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement avec Fabien de Sans-Nicolas, je voudrai revenir sur un dossier qui concerne bien des jeunes Parisiens mais qui n’évolue pas très vite : le dossier du skate-park couvert.
    Une preuve encore qu’il est bien difficile d’entendre la jeunesse pour une réalisation qui ne demande pas de fonds importants.
    A l’image de ce skate-park éphémère que propose Rémy Walter, président de Paris Skate Culture.
    Je vous reproduis ce que j’écris à ce sujet dans mon dernier livre « La Nuit des petits couteaux. »

    « Paris reste une capitale insuffisamment à l’écoute de ses jeunes. J’ai eu l’occasion de proposer, avec mon ami Jonathan Denis, président de Jeunes Autrement Paris, qu’on revoie la composition du Conseil de la jeunesse de Paris que j’évoquais précédemment en le recentrant sur les jeunes - de 13 à 21 ans et non jusqu’à 25 ans comme aujourd’hui - et en augmentant le nombre de ses membres - 200 au lieu de 105, à raison de 10 par arrondissement et sur une base paritaire.
    J’évoque en achevant ce chapitre les aspirations des jeunes, car je reste toujours étonné qu’on ait tant de mal à comprendre leurs désirs, voire leurs cultures. A chaque époque, c’est la même chose, la même incompréhension. Qui se souvient aujourd’hui des cris d’orfraie des bien pensants, dans les années 60, après le concert de La Nation où Johnny Hallyday et les Yéyés avaient réuni des dizaines de milliers de personnes ? On nous faisait presque passer Johnny pour un terrible révolutionnaire, lui qui a toujours appelé à voter Chirac plutôt qu’Arlette L. !
    Tout ceci pour en venir simplement à une nouvelle illustration de cette incompréhension : elle concerne la pratique du skate board dans la capitale.
    En effet une vieille ordonnance de 1862, qui interdit les « jeux dangereux sur la voie publique », est régulièrement opposée aux jeunes, mais aussi aux moins jeunes, qui circulent sur la voie publique en skate.
    Certes, les skates peuvent endommager le mobilier urbain. Mais dans ce cas, il faut aménager des lieux où cette activité puisse être exercée. A Paris seuls 3 skate park d’envergure modeste et quelques spots de street permettent une pratique sûre de ce sport. Insuffisant !
    Depuis longtemps, des associations réclament, avec constance, un lieu couvert pour pratiquer en toute sécurité et sans poser de problèmes leur activité. Le temps est donc venu de répondre aux vœux des milliers de personnes qui ont signé, à ce jour, la pétition lancée par l’association
    Paris Skate Culture .
    Et en attendant, la droite pourrait soutenir la simple demande de Rémy Walter, président de cette association, qui propose de lancer un skate park éphémère. La ville trouve un hangar désaffecté – il y en a quelques uns à Paris ! – et l’association
    Paris Skate Culture prêterait le matériel. Les arrondissements de droite, si la ville ne répond pas, pourraient permettre cette réalisation à même de satisfaire tant d’usagers du skate qui ont vraiment l’impression de ne pas être des citoyens comme les autres à Paris. »
    [Extrait de La Nuit des petits couteaux - Qui gagnera la bataille de Paris ? - Jean-Claude Gawsewitch Editeur - pages 161 à 163]