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Le blog de Jean-Luc ROMERO-MICHEL - Page 527

  • Une Allemagne qui s’adapte…

    Sujet d’heureuse surprise à l’occasion de mon séjour à Berlin : les horaires d’ouverture des magasins…
    J’avais été frappé, lors de mon précédent séjour en 1989, par les fermetures extrêmement tôt des magasins. 18h30 en semaine, 14h00 les samedis et fermeture complète les dimanches et jours fériés. Certes, la vie familiale et amicale était favorisée par cette loi de 1956, mais elle pénalisait fortement l’activité économique du pays. En fait, vous étiez obligé de vivre dans une structure familiale avec un conjoint restant au foyer.
    En 1989, en 1996 et en 2003, la loi a été réformée de sorte que les magasins puissent rester aujourd’hui ouverts tous les jours de 6 heures (voire 5 heures 30) à 20 heures (voire 22 heures), sauf les dimanches et les jours fériés. Des horaires mieux adaptés à la vie moderne.
    Pourquoi je vous écris cela ?
    Outre le fait que j’ai pu acheter du chocolat dès que l’envie s’en faisait sentir (toutes les trois heures, en moyenne), ces réformes successives montrent la capacité de nos amis allemands à se réformer et à lutter contre leurs archaïsmes. Et vous savez combien je suis sensible à la capacité d’un pays à remettre en question les aspects les plus rétrogrades de sa réglementation, qu’il s’agisse de questions économiques ou de questions sociétales.

    NB : Vous pouvez retrouver le plan du discours que j’ai prononcé dimanche  à l’occasion de la réunion du Triangle de Weimar organisée à Berlin par Maneo en cliquant ici et quelques photos ci-dessous.


  • Joyeuse fête de l'Europe !

    Retour de Berlin pour… la journée de l’Europe, la vingtième édition de notre fête Européenne.
    Et oui, l’union Européenne et ses 450 millions de citoyens ont une fête annuelle, comme nous avons un drapeau - bleu frappé de 12 étoiles -, un hymne - la 9ème symphonie de Beethoven -, une devise - « Unie dans la diversité » - et une monnaie - l’Euro.
    Je vous souhaite à toutes et tous une joyeuse fête de l’Europe !

     

  • Berlin, ville témoin du XXème siècle

    Ce lundi a été consacré en partie consacré à un très rapide tour de la ville : Reichstag, Porte de Brandebourg, … Je n’y étais pas revenu depuis 1988. Une éternité face aux changements qu’a connus cette ville.
    Je ne me rappelle pas une ville portant autant les stigmates d’un passé si riche et si douloureux à la fois. Les générations qui se sont succédées, les enfants de Konrad Adenauer et de Charles de Gaulle, ont su en conserver les témoignages. Le souvenir pour rédemption.
    J’y pensais hier matin en regardant des cartes postales en vente dans un magasin de souvenirs. L’une d’elles était intitulée : Reichstagsbrandt, l’incendie du Reichstag. On y voyait, lors de cette nuit de 1933, les Berlinois assister impuissant à l’embrasement de l’un de leur palais nationaux, symbole s’il en est de la démocratie. Le monde était en train de basculer. Le temps de la barbarie était ouvert.
    Le Stade olympique, Olympiastadium - dont l’architecture des années trente évoque encore les grandes messes hitlériennes -, la Porte de Brandebourg, Brandenburgertor - prisonnière du bloc soviétique jusqu’en 1989 -, les quelques morceaux du Mur, Mauer, le monument qui rappelle le Luftbrücke, le pont aérien de 1948, … Pêle-mêle se succèdent ces moments de l’histoire. L’émotion m’assaille.
    Berlin, ville martyre à bien des égards, que les Alliés, non plus, n’ont pas épargnée, est une ville incontestablement attachante. Les enfants d’Europe devraient tous s’y rendre, à la recherche des traces et des leçons de la bêtise et de la haine destructrice de l’homme du XXème siècle.
    En se promenant dans le centre de la ville, ils découvriront parfois sur la chaussée une ligne tracée de briques : l’emplacement du « Mur de la honte ». Pour le franchir, de l’est vers l’ouest, des femmes et des hommes, des enfants aussi, ont donné leur vie. Seulement pour recouvrer un peu de liberté. Parfois seulement pour retrouver l’un des leurs.
    Moi aussi, à cet instant, j’ai envie de dire : « Ich bin ein Berliner ».

  • Mon blog fête son 1er anniversaire !

    En cette journée de fête patriotique, je suis donc encore et exceptionnellement à Berlin. Je rentre ce soir à Paris.
    Mais ce lundi 8 mai, c’est aussi l’anniversaire de mon blog.
    Un an que nous échangeons sur ce blog.
    J’ai écrit, depuis un an, 429 notes, c’est-à-dire plus qu’une note par jour.
    D’ailleurs depuis l’automne, que je sois en France ou à l’étranger, je ne vous ai jamais manqué…
    Ce blog m’a permis de partager avec vous beaucoup de mes combats : mon combat personnel et politique contre le sida - j’essaie d’être totalement honnête en vous donnant tous les deux mois mes principaux résultats biologiques [rubrique l’évolution de mon virus] -, mon combat pour un Paris, Autrement, celui que je mène pour faire de la politique autrement avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement.
    Je n’ai pas manqué de vous mobiliser pour la légalisation de l’euthanasie ou la lutte contre toutes les discriminations et notamment contre l’homophobie.
    Et bien sûr, je milite sur mon blog pour que nous aboutissions à une 6ème République. Sans oublier que vous avez été les premiers à connaître mon dernier livre « La Nuit des petits couteaux. »
    Vous êtes de plus en plus nombreux à visiter quotidiennement ce blog et à faire partager vos accords et/ou vos divergences avec mes propositions ou mes idées. La plupart du temps, dans le respect.
    Seule ombre à ce tableau : j’ai dû mettre en place une validation de vos commentaires. Certaines ou certains ont, en effet, crû pouvoir utiliser ce blog pour hurler leur haine, leur racisme ou leur homophobie. Régulièrement, je publie d’ailleurs quelques uns de ces commentaires pour que les blogueurs puissent constater que l’homophobie, la sérophobie, le racisme et l’antisémitisme sont encore une terrible réalité dans notre pays.
    Mais ces débordements ne sont rien à côté du plaisir que je prends à vous écrire chaque jour et à répondre – ce n’est pas toujours possible faute de temps ! – à vos questions ou à vos propositions.
    J’en profite pour remercier mon ami Frédéric Latour, président des Jeunes, Autrement, qui est celui qui m’a convaincu de créer ce blog. Ma reconnaissance lui est éternelle.
    Merci surtout à vous toutes et à vous tous pour votre fidélité et pour ce que vous apportez aux débats que nous menons ensemble.
    Cet anniversaire, il est donc le nôtre !

  • Un manuel d’histoire franco-allemand

    Mon séjour à Berlin me laisse peu de temps. Vous me pardonnerez donc d’être rapide pour ce beau dimanche de mai.
    J’ai juste envie de vous dire que, hormis parler de « l’affaire » qui fait noircir bien des pages de journaux, les quotidiens d’outre Rhin évoquent aussi une réalisation franco-allemande dont nous pouvons tous être fiers : le premier manuel d’histoire commun pour les lycées de France et d’Allemagne.
    Lancé il y a trois ans par le chancelier Schröder et le président Chirac, le manuel est enfin prêt et pourra donc être utilisé pour la prochaine rentrée. Intitulé « L’Europe et le monde depuis 1945 », édité par les éditions Nathan et Ernst Klett, ce manuel est une vraie prouesse. C’est aussi un message d’espoir que de voir deux pays dans une guerre totale, à plusieurs reprises lors du siècle écoulé, proposer aujourd’hui une vision commune de l’histoire.
    Comme quoi, on peut toujours garder l’espoir.
    Bon week-end de Berlin, ville ô ! combien symbolique de la capacité des hommes à se retrouver autour des valeurs d’humanisme et de respect mutuel.

  • Premier jour à Berlin

    Premier jour à Berlin.
    Premier séjour pour moi depuis la chute du Mur de Berlin.

    Les garçons et les filles nées au début des années quatre-vingt-dix peuvent-ils concevoir que nous avons laissé durant presque trente ans le monde coupé en deux, avec d’un côté la liberté et de l’autre l’oppression ? Et que les gouvernants de l’époque se satisfaisaient d’une séparation qui distinguait les « bons » des « méchants » ?

    Aujourd’hui, ce monde est réunifié. Naturellement, les choses ne sont pas celles que l’on espérait, mais la situation des peuples s’est collectivement améliorée. Et les hommes ont gagné en liberté.

    Berlin est redevenue la capitale de cette Allemagne, si séduisante et si effrayante. Berlin est une ville en totale mutation, loin des lourdeurs héritées d’un passé architectural qui brime les initiatives. C’est la ville aujourd’hui de tous les possibles. Et le cœur de Berlin, le célèbre Kurfürstendamm se couvre de bâtiments fantastiques, à l’image de cet hôtel Concorde Berlin dans lequel je réside.

    Berlin est une ville à découvrir et à redécouvrir tant elle a la capacité à se remettre en cause.

    Et je suis fier que l’Allemagne et la France, après avoir vécu la haine et l’effroi, montrent le chemin de l’Union et de la tolérance.

    Ici, je veux dire l’importance, pour les hommes et les femmes de ma génération, de l’amitié franco-allemande.

  • La Nuit des petits couteaux dans les medias

    Je profite de ce long week-end du 8 mai pour vous donner, pour la dernière fois, la liste presque exhaustive des critiques et paroles de journalistes sur mon dernier livre « La Nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? »
    Pour un livre consacré essentiellement à Paris, il a étonnement été largement évoqué dans les medias, presse écrite comme audiovisuelle. On en a même parlé au Québec…
    Ce livre qui a presque 3 mois restera d’actualité jusqu’aux élections de mars 2008, car il dresse à celles et ceux qui s’intéressent à cette échéance des portraits des futurs acteurs de 2008, tout comme il définit des voies nouvelles pour un Paris, Autrement.
    Et ce Paris, Autrement, avec mes amis d’
    Aujourd’hui, Autrement, je n’ai pas fini de vous en parler !

    Propos de journalistes sur…
    « La nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? »
    Jean-Claude Gawsewitch éditeur – février 2006

    « Même Jean-Luc Romero y va de sa plume avec une insolente Nuit des petits couteaux ».
    Le Parisien – Martine Chevalet – 23 janvier 2006

    « Jean-Luc Romero n’a pas été qualifié pour les primaires. A une voix près. Dans son pamphlet « La Nuit des petits couteaux », à paraître le 9 février, il balance ».
    Obs Paris – Guillaume Malaurie – 2 au 8 février 2006

    « Jean-Luc Romero – qui tenta un moment de participer aux primaires UMP – sort jeudi La nuit des petits couteaux. […] Il propose d’expérimenter le péage urbain à Paris durant un an, de faire élire directement le maire par les Parisiens ou de créer un pool d’assistantes maternelles ouvert 24 heures sur 24 ».
    Journal du dimanche – 5 février 2006

    « Les quatre vérités de Jean-Luc Romero. […] Dans la Nuit des petits couteaux, le président d’Elus Locaux contre le Sida dresse avec ironie, mais sans amertume, ces quelques mois où il a cru pouvoir jouer dans la cour des grands pour tenter sa chance aux primaires de l’UMP… [Il] propose en fin d’ouvrage sa réflexion sur le péage urbain ou sur les immeubles de grande hauteur et surtout sur tous les domaines où la droite reste en retrait : toxicomanie, homosexualité, parité… »
    Le Parisien – Sébastien Ramnoux – 6 février 2006

    « Ravaillac inspire Romero. Jean-Luc Romero a choisi le Banana, un bar branché du 1er arrondissement pour présenter son livre consacré aux municipales parisiennes la Nuit des petits couteaux. Un lieu chargé de symboles pour le conseiller régional : C’est dans cette cave que Ravaillac, après avoir tué Henri IV s’est réfugié avec son … petit couteau. »
    Le Parisien – 7 février 2006

    « A l’occasion de la sortie de son ouvrage, La Nuit des petits couteaux, Jean-Luc Romero donne son point de vue sur les primaires de l’UMP et apporte son soutien à Françoise de Panafieu, maire UMP du 17e. »
    Métro - Aurélie Sarrot – 9 février 2006

    « [Son] livre situe les enjeux de la prochaine élection municipale à Paris en 2008… Plutôt acides [les] portraits des candidats de la droite… »
    Le Républicain Magazine – Stéphane Piraud – 9 février 2006

    « Dans [son] livre, [il] dresse des portraits au karsher des quatre candidats aux primaires UMP. »
    Radio BFM – Hedwige Chevrillon – 9 février 2006

    « Les lettres de Romero. Jean-Luc Romero sort cette semaine son nouveau livre La Nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ?.
    Tirés de celui-ci, trois extraits de lettres croustillants, pour dire les enjeux de l’élection… Capitale ! »
    Echo d’Ile-de-France – Samy Abtroun – 3 au 9 février 2006

    « Dans [son] livre, il expose un certain nombre de propositions… S’agit-il de propositions ou d’un programme ? »
    Equivok – 4 au 17 février 2006

    « Jean-Luc Romero raconte dans la Nuit des petits couteaux les divers épisodes de cette drôle de primaire […] Les pages les plus intéressantes du livre sont celles où il raconte comment, sous les pressions des autres candidats ou de l’appareil UMP, ceux qui avaient promis leur signature vont finalement se désister […] Jean-Luc Romero écrit librement à chaque candidat ce qu’il pense de lui et finit par prendre position pour Françoise de Panafieu, qui est aussi la favorite des sondages. Si elle est élue, elle devrait puiser quelques idées dans le catalogue très riche que propose Jean-Luc Romero… »
    La lettre politique et parlementaire – 13 février 2006

    « La queue qui s’était formée devant le Banana avait de quoi laisser perplexe pour un jeudi soir en période de vacances scolaires […] Le secret de cette foule hétéroclite ? Le lancement du nouveau livre de Jean-Luc Romero, la Nuit des petits couteaux, qui compte peser dans la bataille électorale pour enlever Paris à Delanoë. »
    Zurban – Alain Tap – 15 au 21 février 2006

    « Le 25 février 2006, les militants de l’UMP de Paris désigneront le candidat aux élections municipales de 2008. Jean-Luc Romero, ancien secrétaire national de l’UMP et conseiller régional d’Ile-de-France, premier élu au monde à avoir révélé sa séropositivité ne participe pas à la primaire. Dans La Nuit des petits couteaux, il s’en explique et fait le pari d’une autre droite… »
    France Info, Le livre du jour – Philippe Vallet – 17 févier 2006

    « La Nuit des petits couteaux, c’est la manière dont Jean-Luc Romero parle des primaires de l’UMP pour les candidats à la candidature pour combattre Bertrand Delanoë. »
    LCI, Le grand journal – Michel Field – 17 février 2006

    « Ce sont des méthodes héritées des années passées, dénonce Jean-Luc Romero, conseiller régional UMP [dans La Nuit des petits couteaux]. Fausses adhésions, utilisations de moyens illégaux et de fichiers, coups bas, pressions, manipulations, insultes, chantages… »
    Libération – Thomas Lebègue – 20 février 2006

    « Jean-Luc Romero a choisi la tradition festive du Banana Café, bar branché du 1er arrondissement de la capitale, pour présenter son livre, la Nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ?, consacré aux municipales parisiennes. »
    Ici Paris – Catherine Monbreault – 21 au 27 février 2006

    « La Nuit des petits couteaux, c’est règlement à OK Corral. »
    TVFil 78 – Marc Nino – 22 février 2006

    « La Nuit des petits couteaux, en deux mots, c’est jeux de pouvoir et trahisons dans les coulisses de l’investiture UMP pour les prochaines municipales à Paris. C’est vrai qu’il faut avoir un poignard sur soi pour attaquer l’UMP. »
    Pink TV, Le Set – Marie Laborie – 22 février 2006

    « Un UMP atypique vient de sortir un livre La Nuit des petits couteaux. J’aime beaucoup le titre… [Il] a la dent très dure… Il y a beaucoup d’idées dans [son] livre. »
    BFM TV, le Grand Journal – Guillaume Vanhems – 26 février 2006

    « Face aux semelles compensées pour Jean-Luc Romero, c’est la nuit des petits courtauds. »
    Voici – Basile de Koch – 27 février au 5 mars 2006

    « Un regard féroce et mordant… Un livre savoureux qui vous éclaire… Des portraits sans complaisance… Il n’a pas trempé sa plume dans la verveine »
    France Bleu Ile-de-France – Olivier Daudé – 27 février 2006

    « Engagement. Il y fait de nombreuses propositions comme le Grand Paris. »
    Honcho – mars-avril 2006

    « C’est un livre qui mérite d’être lu car on y apprend beaucoup de choses. C’est un livre qui est très bien écrit… La fin du livre est très ouverte. »
    Radio Triangle FM, Zigomatik – Jean-Luc Frydman – 1er mars 2006

    « Un livre où on y apprend qui sont les petits couteaux… »
    Direct 8, Face à Alain Minc – Guillaume Klossa - 5 mars 2006

    « Quand on est un magazine gay, comment passer à côté de Jean-Luc Romero, un des rares hommes politiques à avoir fait son coming out ? Il nous parle de sa vie et de son cinquième livre La nuit des petits couteaux. »
    Mec’s Mag – Edward Spleen – mars 2006

    « La Nuit des petits couteaux. Ou les dessous de la politique vus par le prisme des primaires UMP pour Paris. Mais pas seulement…Des marchandages, des camouflets variés et assortis, mais aussi des soutiens fidèles. Que nous raconte l’auteur avec un humour emprunt de tristesse et de surprise aussi, parfois, lui qui pourtant s’est voué à la politique voici quelque vingt ans.
    Une somme de tractations diverses, des uns comme des autres, aboutissant pour finir à ce qu’il nomme « le bal des revenants. » Dont il dresse des portraits savoureux mais sans la moindre concession. La plume candide et drôle se fait parfois assassine. […]
    C’est ensuite Paris qu’il raconte. […] Il ajoute un vibrant plaidoyer pour le projet d’un Grand Paris qui permettrait de rationaliser toute une série de dossiers. Chiffres à l’appui mais sans jamais nous lasser. »
    Résiliencetv.fr – Hélène Keller-Lind – 19 mars 2006

    « Un autre livre car il écrit beaucoup, La Nuit des petits couteaux. Ce n’est pas sur le sida. Une autre bataille… »
    France Ô [RFO], L’Hebdo – Walles Kotra – 1er avril 2006

    « Qui battra Bertrand Delanoë ? Jean-Luc Romero, auteur de La Nuit des petits couteaux, décrypte la situation… et propose un Paris, Autrement. »
    La lettre du cadre territorial – Hugues Périnel – 1er avril 2006

    « Le nouveau livre de [Jean-Luc Romero], La Nuit des petits couteaux. Il faut le dire : c’est bien écrit. »
    TFJ, Compte à Rebours – Paul Wermus – 9 avril 2006

    « Qui battra Bertrand Delanoë ? [Dans La Nuit des petits couteaux, Jean-Luc Romero] passe en revue les différents candidats de droite… Il fait également de nombreuses propositions pour un Paris Autrement. »
    Tribu Move Magazine – Thierry Calmont – avril 2006

    « Jean-Luc Romero, [son] livre qui vient de sortir : La Nuit des petits couteaux, sur les élections municipales à Paris. »
    Direct 8, Morandini ! – Jean-Marc Morandini – 12 avril 2006

    « Le livre, c’est La Nuit des petits couteaux. On en avait déjà parlé à propos de la bataille de Paris. »
    I>Télé, Grande Edition – Guillaume Durand – 13 avril 2006

    « Vous pouvez retrouver Jean-Luc Romero avec son dernier livre…La Nuit des petits couteaux. »
    Différence numéro 1 – avril 2006

    « Si on n’aime pas la politique, on aimera au moins pour le côté polard de ce livre, qui donne le programme de celui qui a été écarté de la primaire UMP. Si on aime la politique, on adorera savoir ce qui se passe en sous bassement d’une élection. Si on aime ni l’un ni l’autre, on appréciera au moins le coté bien écrit, de celui qui parle franchement avec son cœur, sans démagogie ni ménagement, mais sans haine ni aigreur non plus. A lire absolument. »
    Coming – Guillaume de Thomas – avril 2006

    « Jean-Luc Romero a une petite actualité. Il a sorti en février La Nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? qui n’a rien à voir avec l’actualité de l’émission [l’euthanasie]… Quoique ! »
    France Culture, Science Culture – Julie Clarini – 21 avril 2006

    « Jean-Luc Romero publie La Nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? Pas grand-chose à voir avec la prostitution [thème de l’émission]. C’est la mairie de Paris. Comme [il] le dit lui-même, cela fait partie des thèmes. La politique, c’est ça. »
    France 3, France Europe Express – Christine Ockrent – 25 avril 2006

    « Jean-Luc Romero récidive : La Nuit des petits couteaux. Seul homme politique ouvertement homosexuel et premier élu à avoir osé révéler sa séropositivité, Jean-Luc Romero est l’auteur de plusieurs essais et revient en 2006 avec une analyse politique très critique. »
    Le Point (Québec, Canada) – Roger-Luc Chayer – avril, mai 2006

  • Je suis invité de Maneo à Berlin

    Dès ce soir et jusque lundi, je suis l’un des invités de l’association Maneo de Berlin.
    Depuis quinze ans, cette association allemande propose une ligne d’écoute et un lieu d’aide aux victimes de discriminations et de violences homophobes. Maneo a reçu deux prix pour son travail : le prix Mete-Eksi en 1999 et celui du courage civique en 2001.
    Ce week-end, Maneo a invité des responsables associatifs et politiques polonais et français a venir échanger sur l’homophobie, l’aide à apporter aux victimes et sur les stratégies de lutte.
    Outre une conférence des visites et des rencontres sont prévues, notamment un long temps de rencontre avec un responsable de la police de Berlin et le maire de la ville, Klaus Wowereit. Je serais un des intervenants politiques le dimanche, tout comme Annick Lepetit députée socialiste de Paris.
    Cette rencontre devrait être conclue par un accord de partenariat entre Sos homophobie, Maneo et une association polonaise. Une soirée sera d’ailleurs organisée en soutien aux associations polonaises qui luttent contre les discriminations que subissent les homosexuels polonais, notamment de la part de leur propre gouvernement.
    En attendant, je vous souhaite un agréable week-end prolongé.


  • Café politique avec Brigitte Lahaie le 15 mai

    A l’occasion du traditionnel café politique d’Aujourd'hui, Autrement, le lundi 15 mai 2006, à 19 heures 30, je recevrai mon amie Brigitte Lahaie.
    Animatrice d'une émission à succès diffusée tous les jours de la semaine, de 14 heures à 16 heures, sur RMC Info, au cours de laquelle, sans tabou, elle évoque les questions de sexualité, Brigitte Lahaie, est également, comme vous devez le savoir vice-présidente d’Aujourd'hui, Autrement.
    A mes côtés, au Babu [18, boulevard Montmartre Paris IXème – salle du 1er étage – métro Grands Boulevards], Brigitte animera le débat sur un thème qu’elle connaît bien : Pourquoi le sexe est-il tabou en politique ?
    Au cours de cette réunion d'Aujourd'hui, Autrement, nous essaierons de comprendre pourquoi, contrairement aux démocraties du nord de l’Europe, tous les sujets liés à la sexualité - éducation sexuelle à l’école, sida, prostitution, homosexualité, etc… - sont des sujets difficilement abordés par les hommes et les femmes politiques français.
    Ce café politique est ouvert à toutes celles et tous ceux qui veulent débattre sans langue de bois, mais aussi dans le respect des opinions de chacun…

  • Juppé revient !

    C’est enfin officiel.
    Alain Juppé a annoncé au quotidien québécois « La Presse » qu’il reviendrait cet été en France et qu’il ne prolongerait pas d’une année son contrat d’enseignant à Montréal et à Québec.
    Cette année, son éloignement de Paris - que certains ont pris, à tort, pour un exil définitif et s’en sont trop vite réjouis - lui a permis de comprendre que l’essentiel n’est pas forcément ce que l’on croit quand on est toujours dans l’action…
    Dans la situation politique actuelle, son retour est du pain béni. Avec son recul, une vision réaliste et éloignée des choses, sa parole sera utile à notre pays.
    Comme beaucoup d’entre vous, j’ai suivi son évolution sur son blog et j’ai eu la chance de correspondre avec lui par e-mail. J’ai souvent été touché par son humanité. Et bien sûr par sa vision d’homme d’Etat qu’il est incontestablement. Qu’il a toujours été.
    Les épreuves lui ont enlevé sûrement bien des certitudes. Elles lui ont donné une profondeur et une modestie bien utiles en ces temps agités.
    Espérons que l’actuel locataire de Matignon saura écouter quelques leçons du professeur Juppé. Ses étudiants du bout du monde, quant à eux, regrettent déjà son enseignement !
    Bienvenue chez vous monsieur le Premier ministre !

  • Je condamne les violences homophobes qui se sont encore déroulées à Moscou

    Avec Aujourd’hui, Autrement, je condamne sans réserve les violences homophobes qui se sont déroulées la nuit de dimanche à lundi à Moscou alors qu’une soirée était organisée dans une boîte de nuit gay de la capitale russe.
    Comment comprendre l’attitude des forces de l’ordre qui ont laissé, durant 5 heures, deux cents militants nationalistes accompagnés de fidèles de l’église orthodoxe assiéger, insulter et molester des homosexuel(les) ?
    Comme le rappelle le communiqué qu’a publié Aujourd’hui, Autrement, le 1er mai, les agresseurs, après avoir remercié les forces de l’ordre pour leur conduite, ont réaffirmé qu’ils agiront de la même façon lors des prochaines manifestations de la communauté homosexuelle de Moscou.
    La Russie, qui doit prendre dans deux semaines la présidence du Conseil de l’Europe, est signataire de la convention pour la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Elle doit donc s’opposer à toutes les violences racistes et homophobes qui se multiplient actuellement dans la capitale russe.
    Pour ma part, à l’invitation de l’IDAHO (international day against homophobia), j’interviendrai sur la lutte contre le sida chez les gays à la 1ère conférence internationale de l’Idaho le 26 mai 2006 à Moscou. Cette conférence précédera la 1ère Gay Pride de Moscou - interdite à ce jour ! - qui doit se tenir le 27 mai 2006 à l'inititative de Gay Russia.
    J’espère que les autorités permettront à ces manifestations de se dérouler dans la sérénité et sans nouveaux débordements d’intolérance.
     

  • Très joyeux 1er mai

    Aujourd’hui, nous sommes le 1er mai, jour de la fête du travail où justement nous ne travaillons pas…
    Je respecterai cette trêve comme beaucoup d’entre vous.
    Je vous souhaite donc, avec ces brins de muguet virtuels, symboles de cette fête, un lundi 1er mai fait de plus de chaleur familiale et amicale… à défaut de chaleur et de soleil.
    Et puisque le mois de mai - synonyme de nombreuses ruptures - commence, n’oubliez pas le dicton : « En mai, fais ce qu’il te plaît ! »

  • Le droit à l’accès au crédit pour les malades

    Le 30 novembre dernier à l’Elysée, au cours d’une réunion avec le chef de l’Etat sur le sida, je lui avais rappelé l’urgence de rendre effectif l’accès au crédit des personnes séropositives et atteintes de pathologies de longue durée. Le chef de l’Etat avait alors demandé au ministre de la santé, présent à cette réunion, de commencer immédiatement des consultations sur ce sujet et de présenter un projet de loi si les assureurs et les banquiers n’avançaient pas suffisamment vite, fixant le terme de ces consultations à mars 2006.
    Pour mémoire, alors que depuis 25 ans, les traitements contre le sida ont évolué permettant à certains de vivre plusieurs dizaines d’années avec le virus - je vis depuis près de 21 ans avec le sida ! -, les banques et les assurances n’ont quasiment pas avancé d’un pouce sur cette question.
    Ce problème dépasse d’ailleurs largement le sida.
    Ainsi, une femme de 35 ans me racontait encore hier soir à Valence qu’on lui a refusé une assurance pour un prêt immobilier, car elle est toujours considérée à risques pour avoir eu un cancer du sein à 27 ans – cancer pourtant en totale rémission depuis 6 ans !
    Certes, la convention Belorgey, du nom d’un conseiller d’Etat, permet dans la théorie d’accorder des prêts aux personnes présentant un risque grave de santé et donc d’assurer des personnes séropositives. Dans la réalité, les choses sont cependant bien différentes.
    L’immense majorité des sidéens, des anciens cancéreux, des diabétiques ne peut aujourd’hui acheter un appartement ou même emprunter pour créer une entreprise. Une discrimination que le risque pour l’assureur n’explique pas. N’explique plus !
    Jacques Chirac, en présentant jeudi dernier la nouvelle étape de son plan d’action contre le cancer - l’un des 3 chantiers présidentiels - a repris ce qu’il m’avait répondu en novembre dernier et a annoncé le dépôt d’un projet de loi.
    Les professionnels de la banque et de l’assurance ont réagi immédiatement en s’opposant à une loi, estimant que 99,7% - propos repris du Figaro de vendredi – des demandes de prêts présentées obtiennent une offre d’assurance.
    Propos surréalistes quand on connaît la réalité !
    J’espère donc que le chef de l’Etat va aller au bout de son engagement car ce problème touche directement ou indirectement tous les Français qui n’ont pas besoin de voir s’ajouter à la maladie, qui est susceptible de nous frapper tous un jour, une discrimination injustifiée !

  • Florent Stoffer expose

    Jeudi soir, j’ai pu passer avec Philippe Lohéac au vernissage de l’exposition de mon ami Florent Stoffer.
    Florent présente sa troisième exposition « Parcours photographique » intitulée Talisman, Poétique de l’itinérance, Evidence de la couleur.
    Cette exposition se déroule jusqu’au 14 mai à la Galerie Philippe Gelot – 29, rue Saint Paul dans le 4ème arrondissement [métro Saint Paul].
    Je vous conseille sincèrement cette magnifique et originale exposition qui détonne réellement par rapport à ce qu’on voit habituellement en matière d’expositions de photographies. Un must.
    Florent exposera ensuite à Tunis et à Singapour.
    Alors, profitez de ce week-end maussade du 1er mai pour faire un tour. Vous ne le regretterez pas.
    Bon week-end du 1er mai !

  • Ce vendredi à Valence contre le sida !

    J’anime ce vendredi une réunion d’Elus Locaux contre le Sida à Valence dans la Drôme. C’est la première fois que je me rends à Valence pour mobiliser les élus contre cette pandémie.
    Le débat se déroulera à la Maison de sociétés – salle 31 – 1, rue Saint Jean.
    Alain Parodi, directeur départemental de l’action sanitaire et sociale de la Drôme fera un point sur la situation du VIH/sida dans le département et présentera les mesures qui ont été mises en place pour la prévention et l’aide aux malades. Jean-Marc Buttin, directeur de Tempo, évoquera pour sa part les mesures prises pour mettre en œuvre une politique efficace de réduction des risques chez les toxicomanes.
    Cette réunion intervient le lendemain de la réunion plénière du Conseil national du sida à laquelle j’ai participé hier.
    Au cours de cette séance, nous avons adopté trois avis qui seront rendus publics par notre président, le professeur Willy Rozenbaum. Ils concernent la pénalisation de la transmission sexuelle du VIH, le classement de la buprénorphine (Subutex) en produit stupéfiant et la santé publique et l’immigration. Sans développer, chacun des avis que nous avons rendu, nous nous sommes, en tous cas, prononcé pour le maintien du Subutex dans la catégorie actuelle afin « de faire perdurer les bons résultats en termes de santé publique de la politique de réduction des risques. » Nous rappelons aussi que « depuis de nombreuses années, d’autres nations en Europe soutiennent des programmes d’usage d’héroïne médicalement assisté. La mise en œuvre de tels programmes doit être envisagée en France en tenant compte des accompagnements qui s’impose. »
    Je n’ai pu qu’approuver un tel texte adopté par un conseil qui est composé de représentants de toutes les religions et de tous les courants de pensées.

  • 57% des Français pour un encadrement de la prostitution

     

    Je n’ai vraiment pas regretté d’avoir participé à l’émission France Europe Express sur France 3, mardi dernier. Même si j’étais, avec Claire Carthonnet, bien seul à défendre une réglementation de la prostitution plutôt que la prohibition ou l’abolition, j’ai pu développer largement mes idées. 
    Grâce à l’honnêteté intellectuelle de Christine Ockrent, Serge July et Jean-Michel Blier, chacun ou plutôt chacune – j’étais le seul homme invité à ce débat – a pu défendre ses convictions durant l’heure et demi du programme.
    Je le répète, je désapprouve la traite des femmes qui s’est développée depuis les années 1995 avec l’arrivée massive des filles de l’Est puis à partir des années 2000 avec la mise sur le trottoir des africaines – Cameroun, Nigeria, Sierra Léone. Ces femmes, otages de réseaux mafieux, ont envahi les trottoirs de grandes villes causant ainsi des nuisances incontestables et insoutenables pour les riverains.
    La loi de mars 2003 avait pour ambition légitime de se battre contre ces réseaux et de permettre à ces filles-esclaves de se libérer. Le but n’a pas été atteint.
    Seules aujourd’hui, les prostituées traditionnelles, celles qui ont choisi librement de se prostituer, sont les victimes d’un harcèlement policier aussi injuste, qu’inefficace et même dangereux.
    Paradoxalement, une nouvelle forme de prostitution s’est développée avec des macs qui réapparaissent et extorquent, au fin fond des bois, des filles qui n’ont parfois pas d’autre choix que de céder… ou de subir des violences.
    La santé de ces femmes est aussi en danger car certains clients n’hésitent plus à exiger des rapports non protégés.
    Au-delà de toutes les déclarations de principe, chacun sait que la prostitution existera toujours. Alors, comme je l’ai longuement développé dans Lettre à une droite maladroite, plutôt que de défendre une prohibition impossible, plutôt que de nier les femmes et les hommes qui ont choisi la prostitution et dans le même temps de les matraquer fiscalement, il faut aujourd’hui réglementer cette profession et donner des droits à ces personnes. Dans le même temps, il faut, je le répète encore, être sans pitié contre les organisateurs de réseaux mafieux qui obligent des filles parfois mineures.


    57% des Français, selon le sondage France 3/France Info, présenté par Christine Ockrent lors de l’émission, approuvent l’encadrement de la prostitution – 60% d’hommes et 54% de femmes partagent cet avis. 22% tolèrent la prostitution tout en refusant le racolage. Seuls 14% des Français y sont totalement opposés.
    Ce sondage me conforte dans ma position. On dit souvent que je suis décalé des désirs des Français. Je constate une fois de plus que mes idées ne sont souvent iconoclastes que pour certains responsables politiques…

  • N’oublions pas Guy-André KIEFFER, journaliste porté disparu…

    J’ai proposé une tribune sur mon blog à Bernard Kieffer, frère de Guy-André, journaliste disparu. Journaliste oublié !
    Mobilisons-nous, je compte sur vous pour signer la pétition.
    Voilà le texte que m’a fait parvenir Bernard.
    Ce texte est aussi à la une d’
    Aujourd’hui, Autrement.

    « Le 16 avril 2004, a été enlevé à Abidjan, le journaliste économique Guy-André KIEFFER (GAK), spécialiste des matières premières, qui enquêtait sur les dérives de l’argent du cacao dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial. Depuis ce jour, il n’a plus donné aucun signe de vie.
    Imbibé de culture tiers-mondiste, soucieux de dénoncer sans relâche le pillage organisé des finances publiques par quelques hauts dignitaires du régime ivoirien, GAK enquêtait sur l’enrichissement personnel de ceux-ci, sur le commerce occulte des armes, sur l’exploitation systématique des paysans ivoiriens et sur bien d’autres sujets éminemment sensibles. De quoi, sans doute, le rendre très impopulaire dans les allées du pouvoir…
    Son enlèvement, en plein jour dans le centre d’Abidjan, a mis les deux juges d’instruction en charge de cette affaire sur la trace du couple présidentiel ivoirien et de son proche entourage. Depuis, une chape de plomb est tombée sur cette affaire. Depuis deux ans, les juges butent sur le mur de silence qu’a dressé la présidence ivoirienne. Les autorités françaises, peu soucieuses d’envenimer davantage encore les relations tumultueuses entre les deux pays, se réfugient dans une passivité déconcertante, affirmant n’avoir aucune information et se disant dans l’incapacité d’agir, du fait de l’instruction judiciaire en cours.
    Il ne reste plus à la famille et aux amis de GAK que la détermination des deux juges français, Patrick Ramaël et Emmanuelle Ducos, l’opiniâtreté de certains de ses confrères et la mobilisation de l’opinion publique (plus difficile à organiser que dans l’affaire Florence Aubenas, dans la mesure où GAK était un journaliste indépendant).
    Pour en savoir plus sur cette affaire, pour soutenir le travail des juges, pour nous aider à faire émerger la vérité,
    cliquez sur ce lien.
    Vous trouverez sur ce site une pétition en ligne à laquelle vous pouvez également accéder 
    en cliquant ici
    Merci à tous. En vous mobilisant sur ce dossier vous agirez aussi pour la liberté de la presse, pour la liberté d’expression et pour la défense de quelques libertés fondamentales.
    Bernard KIEFFER, frère de Guy-André »

  • Dans France Europe express ce mardi à 23h05 sur France 3

    Ce soir à 23h05, sur France 3, je suis l’un des invités de l’émission politique de France 3 France Europe Express présentée par Christine Ockrent, Jean-Michel Blier et le patron de Libération Serge July.
    L’émission a comme thème : « Prostitution, la grande hypocrisie. Faut-il l’interdire ou l’encadrer ? » Parmi les autres invités, vous retrouverez notamment Roselyne Bachelot, Clémentine Autain et Claire Carthonnet.
    Je pourrai, à cette occasion, défendre le point de vue que j’avais développé dans mon livre « Lettre à une droite maladroite » [éditions Ramsay] paru en mars 2003 au moment de la loi Sarkozy du 18 mars 2003 qui a pénalisé le racolage passif.
    Bien sûr, je considère que le ministre de l’intérieur a raison de vouloir s’attaquer à ce problème car de vrais réseaux mafieux sévissent dans notre pays amenant depuis les années 95-97 des filles de l’Est puis, depuis les années 2000, des filles originaires d’Afrique sub-saharienne. Ces filles sont pour la plupart de véritables esclaves. De plus, leur arrivée massive a rendu certains quartiers invivables pour de nombreux riverains.
    Malheureusement les dispositions qui ont été prises par la loi du 18 mars 2003 et qui consistent à punir les prostituées de 3750€ d’amende et de deux mois de prison ont surtout pénalisé les victimes de la traite ou les prostituées traditionnelles qui ne sont pas des esclaves et n’ont pas de souteneur.
    Résultat, pour exercer leur activité, les prostituées doivent aller dans les coins les plus reculés et subissent de plus en plus de violences. La prévention, comme le rappelle la Conseil national du sida, est mise à mal car les clients se sentant plus forts exigent de plus en plus de rapports non protégés. Enfin, un nouveau proxénétisme s’est développé chez les traditionnelles qui en allant dans certains bois se retrouvent sous la coupe de nouveau proxénètes qui les rançonnent.
    Je considère aujourd’hui que plutôt que de se fermer les yeux, il faut être impitoyable avec les réseaux et réglementer la prostitution pour celles et ceux qui l’exercent librement.
    On n’interdira jamais le plus vieux métier du monde. Alors, oeuvrons pour que les travailleurs du sexe ait un statut protecteur - on leur fait bien payer des impôts sur une activité pourtant illicite !!!! - et par contre que les mafieux qui mettent en esclavage des femmes soient punis sans faiblesse.
    Les Français nous départageront car un sondage, en fin d’émission, nous indiquera s’ils souhaitent que la prostitution soit réglementée ou tout simplement interdite.
    A ce soir, pour un débat qui risque d’être animé.

  • Pour que France Soir survive et redevienne un grand quotidien populaire !

    L’immense majorité des journalistes de France Soir refuse toujours l’avenir qu’on lui propose.
    C'est-à-dire pour plus de la moitié d’entre eux, le chômage, tout en sachant qu’il sera difficile, voire impossible de retrouver, dans le contexte actuel, du travail dans la presse.
    Et pour les autres - ceux que le plan prévoit de conserver - à travailler pour un tabloïd sans rubriques politique et culturelle.
    Comme eux, je ne pense pas qu’on ait besoin, en France, d’un tabloïd à scandales comme il en existe en Grande-Bretagne et qui se sont encore illustrés, ces derniers jours, en publiant une photo volée de la chancelière allemande, fesses nues sur une plage…
    Le fondateur historique de France Soir, Pierre Lazareff, doit se retourner dans sa tombe en voyant ce que ses ultimes successeurs veulent faire de ce qui fut, dans les années 60, le plus grand quotidien français.
    Certes, il s’adapter et en l’occurrence sauver un journal qui a perdu l’immense majorité de ses lecteurs. Mais pas dans n’importe comment !
    C’est pourquoi, comme beaucoup de responsables politiques, syndicaux, associatifs et de journalistes, je serai présent avec Philippe Lohéac à la soirée de soutien aux journalistes de France Soir parrainée par Alain Delon et qui se déroulera mardi soir sur le « Toit citoyen » de la Grande Arche de la Défense.
    Pour que France Soir survive et redevienne le grand quotidien populaire dont nous avons tant besoin !

    C'est-à-dire pour plus de la moitié d’entre eux, le chômage, tout en sachant qu’il sera difficile, voire impossible de retrouver, dans le contexte actuel, du travail dans la presse.Et pour les autres - ceux que le plan prévoit de conserver - à travailler pour un tabloïd sans rubriques politique et culturelle.Le fondateur historique de France Soir, Pierre Lazareff, doit se retourner dans sa tombe en voyant ce que ses ultimes successeurs veulent faire de ce qui fut, dans les années 60, le plus grand quotidien français.Certes, il s’adapter et en l’occurrence sauver un journal qui a perdu l’immense majorité de ses lecteurs. Mais pas dans n’importe comment !C’est pourquoi, comme beaucoup de responsables politiques, syndicaux, associatifs et de journalistes, je serai présent avec Philippe Lohéac à la soirée de soutien aux journalistes de France Soir parrainée par Alain Delon et qui se déroulera mardi soir sur le « Toit citoyen » de la Grande Arche de la Défense.
  • Paris 33ème ville où l’on vit le mieux

    Le Parisien d’hier publie les résultats du palmarès de la société Mercer Consulting qui a classé les 215 plus grandes villes du monde pour la qualité de vie qu’on y trouve.
    A partir de 39 critères, notamment l’environnement politique et social, les transports, le logement, l’environnement, les villes sont donc notées puis classées.
    Force est d’admettre que le constat que je fais dans mon dernier livre « La Nuit des petits couteaux » sur le fait que Paris ne montre plus le chemin se confirme. Malheureusement !
    La « Ville des villes » comme on l’appelait au Moyen-Âge se retrouve seulement en 33ème position. Loin, bien loin de la première place…et donc des trois premières villes : Zurich, Genève, - toutes deux en Suisse - et Vancouver au Canada.
    Si Paris obtient la note maximale pour les transports en commun, les services hospitaliers ou les loisirs, elle n’obtient que 5/10 pour les embouteillages - cela n’étonnera que Denis Baupin ! -, mais aussi 5 pour la pollution et le climat.
    Bref, nos plus mauvaises notes concernent l’environnement et la circulation, des domaines gérés, comme on le voit avec succès par les maires-adjoints donneurs de leçons que sont certains Verts parisiens…
    Alors à quand ce Grand Paris qui nous permettra de résoudre bien des problèmes auxquels nous sommes confrontés – circulation, pollution, logement ?