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Le blog de Jean-Luc ROMERO-MICHEL - Page 531

  • Ma maladie de Gilbert…

    Rendez-vous avec le professeur Rozenbaum mardi matin à l’hôpital Saint Louis.
    Comme d’habitude, j’ai pris le premier rendez-vous pour arriver presque à l’heure à Vigneux-sur-Seine.
    Comme, à chaque fois, je vous donne les résultats biologiques les plus significatifs ou étonnants. Je les commente peu, mais continue à les publier pour que chacun comprenne que vivre avec le sida n’est pas une affaire bénigne. Et aussi parce que si je veux être un militant efficace de la lutte contre le sida, je vous dois la vérité.
    Venons-en à ces résultats biologiques. Accrochez-vous : c’est rébarbatif ! Mes lymphocytes T4 sont de 353 mm3 contre 485 en janvier dernier – la norme les situe au dessus de 500. La charge virale reste détectable mais faible : 139 copies/ml contre 195 lors de la dernière analyse. Les plaquettes qui avaient beaucoup baissé en janvier sont passées de 136.000/mm3 à 167.000/mm3 – la normale se situe de 150.000 à 450.000. La Glycémie est stable 1,32g/l ce mois-ci pour une normale qui doit se situer entre 0,70 et 1,10. Bonne nouvelle la protéinurie est passée de 621 mg/l à 243 mg/l même si la normale la situe en dessous de 150.
    La Bilirubine totale est passée de 7,3 mg/l à 56,5 mg/l – la normale doit être inférieure à 10 ! – et la Bilirubine libre est passée de 6,7 mg/l à 50,9 mg/l, la normale doit être inférieure à 10…
    Le professeur Rozenbaum m’a juste expliqué que j’ai la maladie de Gilbert (sic) et que je vais continuer à bronzer et jaunir… ce qui ne serait pas inquiétant. Alors si vous me trouvez bronzé, les yeux jaunes, de grâce, ne me demandez pas si je reviens de vacances ou si j’ai la jaunisse.
    Virus de vie. Mieux vaut en rire… jaune !

  • Iran : doit-on craindre une menace nucléaire ?

    Mohammed El Baradei, prix Nobel de la paix 2005 et surtout patron de l’AIEA, dresse actuellement, à Vienne, un constat d’échec car l’Iran ne satisfait absolument pas aux conditions de clarté concernant son programme nucléaire. La date limite permettant au gouvernement iranien de donner des explications claires est donc expirée.
    « A ce stade, l’agence n’est pas en mesure de conclure qu’il n’y a pas de matériel ou d’activité nucléaires non déclarés en Iran. » « Certes, nous n’avons pas vu de menace imminente, pas d’énergie détournée vers la fabrication d’armes nucléaires, mais dans le même temps leur programme manque de clarté. Beaucoup d’incertitudes ont encore besoin d’être levées, particulièrement après trois ans d’inspection.» indique l’AIEA dans son dernier rapport. Il est quand même évoqué « une dimension nucléaire militaire en Iran », et certains spécialistes évoquent carrément la mise en preuve d’une bombe avant cinq ans !
    Le constat est là. Inquiétant.
    Je suis, comme vous, très préoccupé de l’évolution des responsables politiques iraniens et notamment de son président. Car outre cette menace, les droits de l’homme sont totalement bafoués dans ce pays.
    Pour mieux comprendre la situation en Iran, avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, j’ai invité Frédéric Tellier [ma photo], chercheur à l'IRIS, expert du Moyen Orient et auteur d’un ouvrage qui fait vraiment référence sur le sujet : « L'heure de l'Iran » paru aux Editions Ellipses au café politique mensuel d’Aujourd’hui, Autrement le lundi 13 mars à 19h30 au Babu - salle du 1er étage - 18, boulevard Montmartre à Paris [Métro Grands Boulevards].
    Le thème de cette réunion sera « Iran : doit-on craindre une menace nucléaire ? »
    Je compte donc sur vous pour réserver votre début de soirée lundi prochain pour assister à ce café politique au sujet d’une brûlante et inquiétante actualité.

  • Le patriotisme économique : une fausse bonne idée ?

    J’étais l’un des invités de l’émission « Face à Alain Minc » présentée par Guillaume Klossa sur Direct 8 hier soir.
    L’un des thèmes du débat était le patriotisme économique. Même si je ne suis pas un spécialiste de la question – et loin de là ! - contrairement à Louis Giscard d’Estaing ou le Monsieur industrie du PS qui étaient les invités référents sur cette question, j’ai exprimé ma modeste position. Non sans préciser qu’elle est celle d’un modeste citoyen engagé, car j’estime que les responsables politiques ne peuvent être spécialistes de toutes les questions. Au risque de dire des conneries.
    D’abord sur l’affaire Suez-GDF, j’estime qu’il est difficile d’avoir une position tranchée et définitive tant les tenants et les aboutissants nous échappent aujourd’hui. D’ailleurs la commission de Bruxelles a demandé au gouvernement français des explications rapides et claires sur cette affaire.
    Ensuite, si le patriotisme économique « consiste à donner des moyens aux entreprises pour se battre à armes égales » comme l’a dit le Premier ministre, il peut être envisagé, mais selon certaines conditions.
    1. Cette implication doit exclusivement concerner des secteurs qui influent sur la « continuité » de l’Etat. En cela, l’affaire Suez-GDF, pourrait rentrer dans ce champ car cela touche à l’énergie. Par contre, je ne suis pas persuadé que le patriotisme économique ait du sens pour Danone ou encore récemment pour la sidérurgie.
    2. Une intervention doit rester exceptionnelle quand il s’agit d’entreprises européennes. On ne peut vouloir faire l’Europe et empêcher les entreprises de notre continent de fusionner pour mieux lutter. D’ailleurs, les réactions n’ont pas manqué. Les Italiens menacent de gêner les fusions qu’ont engagé avec leurs sociétés nationales de grands groupes français comme Carrefour ou la BNP pour ne citer que les plus importants. Concomitamment, le ministre wallon de l’énergie, André Antoine, s’inquiète que la fusion fausse la concurrence dans son pays - en Belgique le nouveau groupe va contrôler 95% de la production et 90% des ventes d’électricité - au détriment des consommateurs. Faire chez nos amis ce qu’on en veut pas pour nous !
    Je reste persuadé que le patriotisme économique ne doit pas devenir un slogan au risque de flatter nos pulsions nationalistes. Les politiciens sont là pour nous montrer le chemin du progrès et de la solidarité.
    A terme, un tel interventionnisme généralisé n’aurait comme unique conséquence que de nous isoler en Europe et au final d’empêcher nos entreprises de se développer à l’international et donc de créer des richesses source d’emplois.

    NB : En plus, le patriotisme économique ne résiste pas à la réalité… De 1993 à 2003, sous des gouvernements de droite et de gauche, 9000 sociétés françaises, employant 900.000 salariés, sont passés sous contrôle étranger. Aujourd’hui, 430.000 personnes travaillent pour des sociétés américaines. A méditer…

  • Ce soir à 19h00, « Face à » Sur Direct 8

    Ce dimanche 5 mars 2006, je suis l’un des invités de l’émission « Face à » de 19 à 20 heures sur la chaîne de la TNT Direct 8.
    Avec d’autres invités, nous commenterons particulièrement trois sujets de l’actualité de la semaine. Le débat, animé par Guillaume Klossa, traitera du patriotisme économique, des primaires à Paris et de la chute du Premier ministre dans les sondages.
    Bon dimanche !

  • Charlotte Valandrey ou le don de soi

    Depuis la sortie de son livre, nous nous étions promis de nous rencontrer.
    Nos emplois du temps en ont décidé autrement. Pour la première fois depuis sa courageuse révélation, je dînais en tête à tête avec la comédienne Charlotte Valandrey. Dans une agréable brasserie du 6ème arrondissement. A deux pas du Lutétia.
    Je ne vous raconterai pas notre conservation. Ce serait inconvenant. Ce moment lui appartient. Il m’appartient. Il nous appartient.
    Mais, comme Charlotte et moi avons fait de notre combat individuel un combat collectif en révélant, au grand jour, ce virus que nous partageons, j’ai besoin de vous dire à quel point notre volonté commune d’être utiles est forte pour celles et ceux qui vivent avec ce virus et pour éviter que d’autres nous rejoignent dans cette galère.
    Charlotte m’a ébloui par sa générosité, par son optimisme. Par sa soif de vivre.
    J’étais fatigué, un peu las de ces durs combats en cette fin de semaine.
    Cette soirée m’a illuminé. Après 21 ans de séropositivité, ce sont des moments partagés comme celui-là qui me font comprendre à quel point ce combat pour la vie que je mène, comme Charlotte, vaut vraiment la peine.
    Charlotte ou le don de soi…

  • Solidarité internationale : bilan en demie teinte

    La conférence destinée à trouver de nouveaux financements pour aider au développement des pays du sud, qui se déroulait cette semaine à Paris, s’est achevée sur un bilan en demie teinte.
    La proposition portée par le président de la République Française de taxer les billets d'avion pour financer la lutte et le traitement du sida, de la tuberculose et du paludisme - maladies qui font 6 millions de mort par an - n’a reçu l’adhésion, outre la France, que de 12 pays sur les 93 présents à cette conférence.
    Un bilan décevant face aux enjeux : n’oublions pas que 40 millions de personnes vivent avec le sida dont 30 millions en Afrique. Que sur les 6 millions de personnes qui ont besoin d’un traitement aujourd’hui, seules 1 million de personnes en bénéficient
    Cette mondialisation de la solidarité aurait dû recevoir l'adhésion du plus grand nombre de pays et, parmi eux, celle des Etats-Unis. En effet, la première puissance mondiale ne peut se satisfaire, face aux millions d'enfants, de femmes et d'hommes contaminés dans le monde par le sida, alors que le continent africain est à la dérive, de soutenir des programmes religieux prônant la fidélité et l'abstinence.
    N’oublions pas que cette taxe - si elle était appliquée dans le monde - rapporterait près de 10 milliards d’euros par an soit 1/6ème de l’aide publique au développement.
    Espérons que les 13 Etats pionniers – France, Brésil, Chili, Chypre, Congo-Brazzaville, Côte d’Ivoire, Jordanie, Luxembourg, Madagascar, Ile Maurice, Nicaragua, Norvège et Royaume-Uni – entraîneront dans les mois qui viennent d’autres pays, notamment les Etats-Unis, l’Allemagne ou le Canada.
    On ne peut laisser tant d’Africains disparaître dans notre indifférence glacée.

  • Réunion de l’ADMD du 17ème ardt de Paris ce vendredi

    A l’invitation de Martine Picard, déléguée de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité dans le 17ème arrondissement de Paris, j’animerai une réunion dans la salle des fêtes de la mairie du 17ème arrondissement ce vendredi à 15 heures.
    A cette occasion, nous évoquerons le récent non lieu accordé à Marie Humbert, et au docteur Chaussoy, la publication en février des décrets sur les directives anticipées de volonté en application de la loi Léonetti et la proposition de légalisation de l’euthanasie que l’ADMD proposera à l’occasion de son 25ème anniversaire qui se déroulera à la mi mars à Paris.

  • Manifestation contre les menaces homophobes en Russie ce 2 mars à 18h00.

    Récemment un blogueur me reprochait de consacrer 99% de mon activité au combat contre l’homophobie…
    Celles et ceux qui me suivent connaissent mes nombreux combats qui dépassent heureusement et largement cet unique combat. Combat pourtant aussi noble que tout autre !
    Mais en même temps, de la part de ceux qui participaient à une manifestation où certains scandaient « les pédés au bûcher », je me dis que je n’interviens pas assez souvent contre l’homophobie…
    Justement, alors que doit se dérouler à Moscou la première Gay Pride de l’histoire de cette ville, le maire de la capitale russe, Youri Luzhkov, a décidé de l’interdire ! Purement et simplement…
    L’homosexualité a pourtant été dépénalisée en Russie depuis 13 ans et 51% des Russes estiment même, dans un récent sondage, que les gays et les lesbiennes doivent avoir les mêmes droits que les autres.
    Dès cette annonce, plusieurs responsables religieux russes se sont déchaînés. La palme revient au mufti suprême de la région de Talgat. Il a déclaré : « S’ils [les homos] vont dans la rue, il faudra les frapper. Tous les gens normaux le feront » ajoutant même que « le prophète Mahomet a ordonné de tuer les homosexuels, car leur comportement conduirait à la fin de l’espèce humaine. » J’ai l’impression d’avoir entendu la fin de cette phrase, il n’y a pas très longtemps, en France…
    Parce que cette vague d’homophobie et cette interdiction sont totalement inacceptables dans un pays, qui se dit démocratique et qui va même prendre la tête du G8, je participerai ce soir, à 18 heures, à la manifestation qu’organisent devant l’ambassade de Russie le CGL Paris, l’Inter LGBT, SOS homophobie et bien d’autres organisations de lutte contre les discriminations.
    Désolé pour ces blogueurs qui s’acharnent régulièrement sur mon blog et qui m’envoient des e-mails de menaces et d’insultes… Au fait ces lâches, savent-ils qu’Internet n’est pas aussi anonyme qu’ils le croient…
    A ce soir, pour celles et ceux qui auront le courage de braver le froid… sibérien.

  • Visionner mon interview sur BFM TV

    Pour celles et ceux qui n’ont pas accès au câble ou au satellite, cliquez sur ce lien qui vous permettra de voir mon interview à BFM TV de dimanche dernier.
    Guillaume Vanhems m’avait interrogé sur mon dernier livre et sur les primaires à Paris. Je vais finir par maîtriser totalement Internet…

  • Ce soir sur Triangle FM à minuit

    Vous pourrez me retrouver ce mercredi soir, de minuit à deux heures du matin, sur Triangle FM qui émet sur 98.4 sur l’Ile-de-France hors Paris. L’émission sera ensuite sur le site Internet d’Homofesty durant une semaine.
    Je participerai, en compagnie de mon collègue à la région Eddie Aït, à l’émission Zigomatik de l’association Homofesty présidée par mon ami Jérôme André. Cette émission de deux heures, enregistrée la semaine dernière, me permet de parler longuement de mon nouveau livre, mais aussi des élections municipales à Paris, du Paris Autrement dont je rêve et bien sûr de la lutte contre le sida.
    Vous pouvez aussi consulter l’interview que j’ai donnée la semaine dernière à la chaîne TVFil 78 en cliquant sur ce lien. (Attention, le chargement prend plusieurs minutes)

  • Gagner les primaires n’est pas gagner les élections municipales

    Ce matin, j’ai adressé mes affectueuses félicitations à Françoise de Panafieu, qui a gagné la primaire UMP organisée à Paris suite à l’abandon de Claude Goasguen. J’avais, dès samedi suggéré à Claude de se retirer car il ne pouvait pas gagner et pour éviter cette « Nuit des petits couteaux » qui a parfois régné durant cette primaire et que j’ai décrite dans mon dernier livre. Ce geste honore donc le président du groupe UMP qui a préféré l’unité à un combat perdu d’avance, mais où tout le monde avait beaucoup à y perdre. Bravo cher Claude !
    Maintenant le plus dur commence : convaincre les Parisiennes et les Parisiens que la Droite, à Paris, a changé. Car, ne soyons pas dupes – et Françoise ne l’est pas ! - gagner les primaires n’est pas gagner les élections municipales. C’est là une bien plus difficile affaire !
    Françoise va devoir rassembler, dès aujourd’hui, toutes celles et tous ceux qui veulent pour Paris une politique de rupture, respectueuse de toutes les différences, sans sectarisme idéologique mais avec pragmatisme.
    Durant les deux années qui viennent, Françoise, si elle veut réussir son Paris Gagnant, devra construire un projet alternatif qui tiendra compte de la sociologie actuelle de la capitale et répondre aux nouvelles attentes des Parisiennes et des Parisiens. Elle devra prendre en compte les aspirations de liberté et de tolérance des Parisiennes et des Parisiens, penser le développement de la capitale au-delà de ses 20 arrondissements et comprendre que le cœur de Paris s’est déplacé à l’Est.
    Je pense plus que jamais, qu’un Paris Autrement peut émerger à la condition que Françoise réussisse à rassembler toutes les Parisiennes et tous les Parisiens sans exclusive, sans stigmatiser les bobos, les jeunes et les homos comme certains continuent à le faire.
    Un sacré challenge…

  • Affaire Humbert : entre satisfaction et déception

    Alors qu'une ordonnance de non-lieu vient d'être délivrée par la juge d'instruction en charge de l'affaire Humbert, je me réjouis d'une décision qui met fin au calvaire judiciaire de Marie Humbert et du docteur Chaussoy.
    Mais comment ne pas être surpris par le paradoxe qui existe entre l'ouverture de cette instruction, la garde à vue qu'a connue Marie Humbert, et cette ordonnance de non-lieu ?
    Néanmoins, malgré cette satisfaction, je regrette que le débat qui aurait été conduit dans le cadre d'un procès, que réclamait Marie, ne puisse être mené afin d'attirer la conscience des Françaises et des Français sur un sujet qui dépasse le cadre d'un fait divers singulier. Ceci alors même que dans d'autres affaires similaires, comme à Périgueux notamment, le ministère public a requis la plus grande sévérité.
    C’est pourquoi, avec mes amis d’Aujourd'hui, Autrement, je continue de demander l'ouverture d'un grand débat national sur la fin de vie dont les conclusions, compte tenu de l'enjeu de société qu'il représentera dans les vingt prochaines années, devront aller bien au-delà de la loi Leonetti.
    En s'inspirant des pratiques mises en œuvre chez nos voisins européens, en particulier aux Pays-Bas, je souhaite que soit créée une exception d'euthanasie dans notre code pénal permettant, selon la propre volonté de chacun et dans certains conditions, de mettre un terme à sa vie.

  • Un blog citoyen et engagé pour un Paris, Autrement

    Frédéric Latour, président des Jeunes Autrement donne la parole aux acteurs de la vie politique parisienne sur son blog.
    Après Françoise de Panafieu et Xavier Chinaud, il vient de mettre en ligne une interview qu’il m’a soumise dimanche soir. Vous pouvez la lire en cliquant ici.
    Merci à Fred pour ses engagements et la force de ses convictions pour ce Paris Autrement auquel nous aspirons tous les deux…

  • Grippe aviaire : un peu de raison enfin !

    94…
    94 personnes sont décédées dans le monde - en trois ans ! - à cause du virus de la grippe aviaire.
    77 personnes sont mortes directement ou indirectement à cause du Chikungunya et 157.000 personnes – 1 Réunionnais sur 5 ! – ont été touchés par le virus.
    8 à 9000 personnes dans le monde meurent chaque jour du sida et 40 millions d’être humains vivent actuellement avec le VIH…


    Si j’énumère ces chiffres, ce n’est pas pour remettre en cause le principe de précaution qui veut que notre pays se prépare sérieusement à une éventuelle pandémie de grippe aviaire. J’approuve ces sages préparatifs.
    Mais n’en fait-on pas trop - médias, pouvoirs publics - au dépens des vrais épidémies : celles qui sévissent déjà ? Celles qui tuent massivement aujourd’hui ?
    Ce qui se passe à la Réunion n’est pas un danger éventuel, mais une terrible réalité qui touche toutes les familles de cette île.
    Le sida tue dans une indifférence glacée… Il y a bien longtemps qu’on s’est habitué à sa présence et que son irrésistible progression ne suscite plus peur ni même simplement compassion pour ses victimes.
    Demain, mardi, doit s’ouvrir la conférence de Paris sur les financements innovants du développement en présence du secrétaire général de l’ONU et de 95 pays.
    Et si on parvenait à convaincre ces pays de trouver le financement – en mettant en œuvre la taxe sur les billets d’avion ? - pour éviter que meurent tous les ans 6 millions de personnes du sida, de la tuberculose et du paludisme ?
    La menace est là. Incontestable.
    Alors, sans faiblesse, préparons une éventuelle pandémie de grippe aviaire mais n’oublions pas les maladies qui tuent aujourd’hui…
    Et si on retrouvait un peu de raison… enfin !

  • Sur France bleu Ile-de-France [107.1] lundi à 17h00.

    Je ne pourrai pas dire que les medias ne s’intéressent pas à mon nouveau livre ni à mes propositions et à celles de mes amis d’Aujourd’hui, Autrement pour justement un Paris… Autrement. Même Ici Paris de cette semaine présente la soirée de lancement au Banana de « la Nuit des petits couteaux » dans son édition de cette semaine !!!
    Ce lundi, je suis l’invité de la nouvelle station de Radio France, lancée le 2 janvier dernier, France Bleu Ile-de-France en FM sur 107.1 de 17 à 17h45. Après BFM TV, je pourrai aussi commenter les résultats du premier tour de la primaire UMP pour les municipales de 2008.
    J’en profite aussi pour vous recommander chaudement la lecture du dossier spécial de l’ Express titré « Où vit-on le mieux à Paris ? Arrondissement par arrondissement. »
    Tout y est passé en revue : transports en commun, population – nous sommes aujourd’hui 2.125.246 Parisiens dont 136.591 dans le 12ème qui a aussi gagné de la population -, commerces, crèches, lycées, sécurité…
    Chaque arrondissement est décrypté. Tout y passe.
    Le 12ème arrondissement, qui m’est si cher, est présenté comme « le poumon vert de la capitale. » Cet arrondissement est le 1er de tous les arrondissements pour l’offre de sports et même le 3ème pour la solidarité, alors qu’il se situe à la 13ème place du classement pour la richesse de ses habitants.
    Il est par contre mal placé pour les transports en commun, les lycées ou la culture où il n’est que le 11ème arrondissement…
    Un dossier riche en enseignements et utile pour mieux répondre aux attentes des Parisiens, notamment ceux du 12ème.

  • Primaires : éviter les alliances et combines du passé

    Les résultats sont tombés samedi soir. Sans surprises…
    Françoise de Panafieu est largement en tête avec 40,69 % suivie de très loin par Claude Goasguen ( 23,43 %), puis Pierre Lellouche qui fait un score honorable ( 18,95 %) et enfin Jean Tibéri avec 16,98 %.
    Le score sans appel de la maire du 17ème devrait la conduire à gagner cette primaire. Ceci est conforme au souhait des militants et des électeurs.
    Seule des alliances contre nature et des combines du passé pourraient conduire à une défaite de Françoise.
    C’est pourquoi eu égard à ses presque 20 points d’avance et pour éviter toutes alliances étonnantes, Claude Goasguen s’honorerait à refuser ce second tour logiquement perdu d’avance pour lui.
    Il montrerait ainsi qu’il n’a comme seule préoccupation que de faire gagner son camp.
    La balle est entre ses mains…

  • Invité sur BFM TV, ce dimanche à 19h15

    Ce dimanche soir, vers 19h15, je suis l’invité du journal de Guillaume Vanhens sur la chaîne d’informations de la TNT, BFM TV.
    A cette occasion, je réagirai aux résultats du 1er tour de la primaire de l’UMP pour les élections municipales de Paris de mars 2008. J’aurai, bien sûr, l’occasion de parler de mon livre « La Nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? »
    Ensuite, je retrouverai chez moi mon amie Marie Humbert avec laquelle je passerai, comme à chaque fois, une belle soirée de partage et d’amitié.
    Bon dimanche !

  • Panafieu, le bon choix aujourd’hui

    Vous savez le choix que je fais ce samedi pour le premier tour de la primaire de l’UMP Paris. Je l’ai écrit sur ce blog comme dans mon livre « La Nuit des petits couteaux ».
    Si je choisis Françoise de Panafieu pour cette primaire, c’est d’abord le choix du coeur. Puis celui de la raison !
    Par contre, Aujourd’hui, Autrement attendra les prochaines élections présidentielles et législatives pour se positionner à Paris. Les cartes risquent d’être redistribuées après ces échéances capitales.
    Nos critères de choix se feront d’abord sur le programme : ce Paris, Autrement que j’ai défini dans mon livre est pour nous un préalable à toute victoire. Mais la droite est-elle prête à le comprendre ? Aujourd’hui, certainement pas ! Heureusement, il lui reste deux ans... Mais en aura-t-elle la volonté et l’ambition ? A moins de lire dans une boule de cristal, impossible à prédire aujourd’hui !
    En attendant, il s’agit ce samedi de choisir le meilleur candidat de l’UMP.
    Je ne redirai pas pourquoi je ne choisis pas les 3 autres prétendants même si j’ai une vraie estime pour Pierre Lellouche. Je l’ai exprimé dans les lettres que j’ai publiées sur mon blog et plus longuement dans mon livre.
    Françoise de Panafieu n’a pas encore gagné la partie. Mais si elle ouvre son cœur aux habitants de l’Est parisien comme elle l’a fait pour son cher 17ème, alors tout sera possible.
    En attendant, Panafieu, c’est le bon choix aujourd’hui !

  • A Dijon, contre le sida

    Ce vendredi, je viens animer à Dijon, en Côte d’Or, une réunion de travail d’Elus Locaux Contre le Sida.
    Après un mois et demi d’interruption, je reprends mon 11ème tour de France pour faire ce bruit de fond indispensable autour du VIH/sida. J’ai commencé mon 1er tour en 1996 !
    Cette réunion se déroulera à l’hôtel de ville dans la salle Porte-aux-Lions à 14h30. Benoît Boulanger, coordinateur de AIDES, et Gérard Cagni, directeur général de la Sedap, feront un point sur la situation du sida et de la réduction des risques chez les toxicomanes dans le département.
    Le département de la Côte d’Or est le 40ème département français par le nombre de découvertes de séropositivité entre le 1er janvier 2003 et le 31 décembre 2004. Si ce département n’est donc pas dans une situation trop grave, comparé à d’autres départements, il est cependant le plus concerné par le VIH de la région Bourgogne. Je reprends mon bâton de pèlerin car même si l’année sida, grande cause nationale 2005 est terminée, beaucoup reste à faire. Et déjà, faire changer définitivement le regard des Français sur cette maladie qui reste taboue.
    J’ai eu aussi l’occasion d’évoquer le sida dans les medias, mercredi soir, lors de mon déplacement dans les Yvelines. A cette occasion, Eddie Aït, conseiller régional d'Ile-de-France PRG, intervenait pour la première fois à mes côtés en sa qualité de nouveau vice-président d’ELCS.
    La symbolique était forte : deux conseillers régionaux, l’un de la majorité de la région, l’autre de l’opposition, additionnaient leurs énergies pour rappeler à la mobilisation de la classe politique. Je le dis depuis longtemps : le sida n’est ni de droite, ni de gauche !

  • Avec Ingrid Betancourt

    Quatre ans.
    Quatre ans déjà qu’
    Ingrid Betancourt a été enlevée par les Farc durant sa campagne présidentielle. Avec 1600 personnes, elle partage cette terrible vie d’otage.
    Quatre à lutter contre la maladie, la peur, la faim sûrement.
    Les mots sont de peu de poids face à ce que vit Ingrid.
    Je pense aussi à ses enfants, à sa famille.
    Que dire de plus ?