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Joyeux anniversaire aux Melo’Men

medium_Melo_Men.jpgmedium_logo_MeloMen.gifSamedi soir, j’ai tenu avec Philippe Lohéac à assister au dernier concert que le chœur international gay de Paris Melo’Men donnait à l’occasion d’un triple anniversaire : la création, il y a 12 ans d’un chœur gay, les 10 ans du nom de scène « Melo’Men » et les 10 ans de direction artistique du talentueux chef de chœur John Dawkins.
Depuis quelques années, Melo’Men, et notamment mon ami Laurent Bellini, me fait l’honneur de rendre un hommage aux victimes du sida à la fin des états généraux d’ELCS. Des moments d’émotion dont se rappellent bien des politiques qui assistent à cette manifestation et notamment le président de l’Assemblée nationale Jean-Louis Debré tout comme ma chère Sheila.
A noter que ce choeur, avec 8 nationalités qui le compose, est réellement international et a reçu une consécration exceptionnelle en chantant en févier dernier à New York au Carnegie Hall.
A la demande de chœur, j’ai écris un texte qui est reproduit dans le programme des concerts et que je suis heureux de vous faire partager.

 

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medium_logo_MeloMen.2.gifJoyeux anniversaire aux Melo’Men

Texte reproduit dans le programme des soirées « Les 10 ans de Melo’Men »
« C’est un grand plaisir pour moi d’être associé au triple anniversaire célébré aujourd’hui.
Les 12 ans du chœur, les 10 ans de Melo’Men, les 10 ans de John Dawkins. Soit 32 bougies à souffler. Et c’est sans hésiter que je réponds présent à l’invitation de mon ami Laurent Bellini en rendant un hommage appuyé à ce chœur de garçons. Naturellement dans chœur de garçons, il y a chœur ou cœur, car ce chœur en a un énorme lorsqu’il met son art au service d’une cause juste. Dans chœur de garçons, il y a garçons également. Ce qui, pour moi, rajoute à l’émotion ressentie lors de leurs spectacles !!! Plus sérieusement, l’idée de militer pour la cause des homosexuels et contre le sida en chantant est terriblement efficace. La musique, les chants, portent en eux l’espoir, la sagesse, le réconfort. Qui d’entre nous ne s’est pas chanté à lui-même une chanson lorsque la vie était trop cruelle ?
Rappelons-nous, dans La vie est belle, le magnifique film de Roberto Begnini, le jeune Guido, enfermé dans un camp d’extermination, qui transmet ses messages d’amour à la belle Dora à travers le magnifique chant tiré des Contes d’Hoffmann d’Offenbach. Et lors de la commémoration de la libération des camps nazis, c’est encore le chant – celui des Partisans ou celui des Marais – qui ravive les mémoires. Et dans Philadelphia, encore, avec Tom Hanks, c’est la sublime voix de Maria Callas, dans Andrea Chénier, qui lie pour toujours Andrew Beckett, malgré le sida et au-delà de la mort, à l’homme de sa vie. Le chant, les chœurs sont au centre de nos émotions. Lorsque Hubert – mon Hubert ! – est mort du sida, ce jour du printemps 1994, lorsque l’horloge s’est arrêtée ce 9 mai, c’est une chanson d’Etienne Daho, Le Grand Sommeil, qui a tissé ce lien indestructible entre lui, qui est parfois ici, près de moi, et moi qui irai le rejoindre.
« En partant, tu m’as mis le cœur à l’enversSans toi la vie est devenue un enfer
Entortillé dans mes draps je crois me souvenir de toi
Lorsque tu disais tout bas que tu n’aimais que moi. »

Bons anniversaires ! 32 bougies que je suis fier de souffler avec vous.

Jean-Luc Romero
Président d’Elus Locaux Contre le Sida
Membre du Conseil national du sida »

 

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