Avant le très haut débit à Paris : réduire la fracture numérique !
La semaine va être très chargée pour l’hôtel de ville.
C’est en effet vendredi que sera lancée la conférence métropolitaine comme je vous en parlais hier et c’est aujourd’hui mardi que le maire de Paris doit faire une communication sur le développement du haut débit à Paris.
A plusieurs reprises le maire a annoncé son ambition - que je partage - de voir « la capitale passer à la vitesse supérieure » pour Internet. A lire le JDD de dimanche dernier, « Bertrand Delanoë veut un réseau dix fois plus puissant que l’ADSL ou le câble à Paris. »
Pour dire simple, il souhaite que les actuelles connexions ADSL ou câbles de 5 à 15 mégabits par seconde passent à 100 Mh/s. Bref le très haut débit.
Ambition légitime, mais dont on attend avec impatience les conditions de réalisation – le maire a communiqué à plusieurs reprises sur ce dossier sans préciser les moyens d’y parvenir – et aussi comment financer une telle ambition qui coûterait entre 500 et 750 millions d’euros. Presque quatre fois le budget du logement social de la ville !
Mais au-delà de ce plan ambitieux, il faudrait, à court terme, réduire la fracture numérique qui existe aussi à Paris comme je l’ai rappelé dans « La Nuit des petits couteaux. »
En effet, dans mon dernier livre après avoir rappelé que seuls 42,5% des Parisiens sont abonnés à Internet, je propose de faire accéder à Internet les plus modestes, notamment les 185.000 ménages qui sont logés en HLM, c’est-à-dire près de 17% de la population de la capitale.