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Honteux de discriminer les séropositifs dans l’accès au prêt !
A l’hôtel de ville de Paris, j’ai rappelé en conclusion du colloque des Séropotes qu’il était honteux de discriminer les séropositifs dans l’accès au prêt.
Et que l’Ile-de-France va désormais prendre en charge la surprime inacceptable que subissent les personnes ayant un risque aggravé de santé. Et l’Etat ?
A lui de généraliser cette mesure a tous les Français concernés ! -
La Prep en Thailande... On en parle mais...
Immense publicité pour la prep, le dépistage du vih, le councelling, notamment pour le chemsex, à Bangkok, à Silom près des commerces gay.Impressionnant.Dommage que ce soit une clinique privée et pas la ville.D’autant que la Prep, ici il faut payer ... Pas comme à Paris ! Imaginez bien que la majorité des personnes vulnérables n’en ont malheureusement pas les moyens... -
"L'espoir d'un monde sans sida" sur France Info
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Ma tribune dans le Huffington Post pour la Journée mondiale contre le sida
A la veille de cette année 2020, nous n'avons jamais été aussi proche de la fin du sida !
Alors que se tenait début octobre à Lyon la conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et que l'année 2020 approche à grands pas, arrêtons-nous un moment afin de dresser le bilan de ce qui a été entrepris au cours de ces vingt dernières années, de ce qui se fait et de ce qui reste à faire pour gagner cette lutte. Si nous sommes arrivés à des progrès considérables ces dernières années, il reste désormais à harmoniser ces efforts partout dans le monde tout en approfondissant les mesures déjà prises à l’échelle nationale. Accélérons le mouvement, nous n’avons jamais été si proche du but !
Si l'on redouble d'efforts, la fin du sida d'ici 2030 est encore possible !
La conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial a été riche en enseignements cette année. D’abord, il apparait aujourd’hui nécessaire d’accélérer le mouvement et d’investir davantage dans la lutte contre le sida si l’on veut répondre à l’objectif ambitieux de mettre fin à cette pandémie à l’horizon 2030 ! Les Etats ont envoyé, en ce sens, un signal fort en promettant de mettre sur la table plus de 14 milliards de dollars, même si ce sont en fait 18 milliards qui seraient nécessaires !. Si depuis les années 2000, nous observons des résultats très positifs avec la hausse des fonds alloués à la recherche contre le VIH/Sida et la baisse significative des nouvelles infections qui ont été divisées par deux, il reste encore beaucoup à réaliser. Avec 2100 décès quotidiens et 4600 nouvelles infections chaque jour, le sida reste un fléau encore bien présent dans le monde et tant que tous les pays ne traiteront pas le sida avec la même ferveur et les mêmes moyens, nos efforts resteront vains.
Le sida n’a pas de frontières !
Accroître et faciliter l’accès aux traitements pour les personnes infectées, en France comme partout dans le monde, revient à améliorer nos chances de voir un jour la pandémie du sida disparaître. Vingt ans après la mise en place des premières trithérapies, les personnes disposant d’un traitement adapté vivent mieux aujourd’hui et leur espérance de vie approche celle d’une personne non-infectée. Nous avons donc les moyens de parvenir à des résultats encourageants très rapidement.
Dans le même ordre d’idée, une personne ayant recours à un traitement antirétroviral présente au bout de quelques mois seulement une charge virale indétectable et ne peut ainsi plus transmettre le virus responsable du sida. Traiter les personnes atteintes du VIH est un outil puissant pour freiner la propagation du virus.
Et pourtant, aujourd’hui encore, toutes les personnes infectées n'ont pas un accès égal aux traitements Dans le monde, près de 62% des personnes porteuses du VIH ont un accès à un traitement, un chiffre largement insuffisant pour parvenir à une fin du sida d’ici 2030. Au Moyen Orient, seuls 32% des personnes atteintes du VIH ont accès à un traitement contre près de 79% en Europe ! Il en va de même pour l’Afrique du Sud et de l’Est où 67% des personnes infectées disposent d’un traitement alors que cette région du monde comptabilise à elle seule 20,7 millions de séropositifs, soit plus de la moitié des personnes porteuses du VIH dans le monde ! Comment pouvons-nous prétendre vouloir endiguer l’épidémie du VIH sans donner à celles et ceux qui en pâtissent les moyens d’accéder au traitement leur assurant une espérance de vie normale et empêchant toute transmission du virus ?
L'accès aux soins, comme aux moyens de prévention et aux centres de dépistage doivent impérativement être augmentés de façon harmonieuse partout dans le monde si l'on veut s'offrir une chance de voir un jour le sida éradiqué.
A l'heure de la trithérapie, la clé de la fin du sida réside en partie dans le dépistage et l’utilisation massive de la PrEP.
Le dépistage est un geste simple, responsable et qui sauve des vies ! En France neuf personnes sur dix estiment que toute personne devrait réaliser une sérologie au moins une fois dans sa vie. Pourtant en 2018 seuls 5,80 millions de français ont réalisé ce test et bien que de nouveaux moyens aient été mis en place, ces derniers sont encore peu utilisés … Comme l'a récemment dénoncé la Cour des Comptes, les moyens de dépistages tels que les autotests sont trop couteux et leur diffusion pas assez large ! En 2019, les sérologies sans prescription médicale en laboratoire – hormis à Paris et dans les Alpes-Maritimes - ne sont toujours pas remboursées par l'assurance maladie et la diffusion des prophylaxies pré et post exposition est encore trop timide ! 24 000 français ignoreraient leur séropositivité, ce sont autant de personnes susceptibles de transmettre le virus sans même le savoir… Il devient donc urgent de promouvoir des campagnes de sensibilisation et de prévention auprès des jeunes ainsi que des populations les plus touchées. Par rapport à 2017, une baisse de 7% de nouveaux cas enregistrés a été constatée, preuve que les nouveaux moyens mis à dispositions peuvent apporter une réponse efficace au sida ! A titre d’exemple, en Californie, la diffusion massive de la PrEP et de grandes campagnes de dépistage ont permis de faire chuter le nombre de nouvelles personnes infectées de près de 50% ! On notera également que dans cet Etat, 93% des personnes susceptibles de vivre avec le VIH connaissent leur statut ! Preuve qu’aujourd’hui nous avons les outils pour lutter efficacement contre le VIH/sida. Il ne nous reste plus qu’à élargir les offres de dépistage et accroître nos campagnes d’informations auprès des populations les plus à risque.
Des populations encore mal informées …
Face à la banalisation du sida depuis quelques années, les questions liées à la séropositivité sont de moins en moins abordées et beaucoup de gens ignorent qu’il existe désormais des traitements adaptés permettant aux personnes infectées d’atteindre une espérance de vie quasi égale à celle d’un séronégatif. En termes de prévention et de sensibilisation, il nous reste encore beaucoup de chemin à parcourir : en France, 50% des jeunes de 15 -17 ans ayant déjà eu des rapports sexuels ont reconnu avoir eu au moins un rapport non protégé car ils n’avaient pas de préservatif à leur disposition. Ce sont ces mêmes jeunes qui déclarent qu’à l’école, l’éducation sexuelle, l’information et la sensibilisation sur les questions liées au VIH ne sont pas assez bien enseignées. Ne négligeons pas ces campagnes d’information, une population bien informée est une population qui prend moins de risques et aborde avec lucidité les questions liées à la séropositivité. L’exclusion et le rejet des personnes séropositives sont le reflet même d’une population mal informée sur les dernières avancées en faveur des malades. Et en ce sens, l’information auprès du grand public est cruciale dans la lutte contre le sida et la sérophobie.
Responsabilisons nos élus !
Il est donc de notre devoir, en tant que responsables politiques, de tout mettre en œuvre pour que les populations les plus vulnérables soient informées et sensibilisées à la fois sur tous les moyens de prévention, mais également sur les traitements dont elles peuvent disposer en cas d’infection. Il est également de notre devoir de faire en sorte que le sida ne soit plus banalisé de nos jours. Ce n’est pas parce que l’on en parle moins que cette pandémie n’existe plus !
En 2018 770 000 personnes sont mortes du sida, ne l'oublions pas !
C’est donc en mobilisant le plus d’acteurs possibles, notamment les responsables politiques, que nous pourrons donner un écho à cette lutte et ainsi participer directement aux efforts entrepris pour mettre fin au sida. Les prochaines années à venir vont être cruciales et deux choix s’offrent à nous aujourd’hui : maintenir au rythme actuel des mesures qui peinent à endiguer cette pandémie ou bien accélérer le mouvement déjà initié et investir davantage dans cette lutte pour ainsi s’offrir une chance de voir le sida disparaître à l’horizon 2030.
Je vis depuis 32 ans avec le VIH. Comme tant de militants qui ont transformé leur combat individuel en un combat collectif, je veux continuer à participer à ce mouvement et vivre la fin du sida.
Mettons à profit la décennie qui se profile, accélérons le mouvement :Un monde sans sida, c’est encore possible pour 2030 !Jean-Luc Romero-Michel
Fondateur d’Elus Locaux Contre le Sida -
24èmes Etats Généraux d'ELCS à l'Assemblée nationale : vers la fin du sida ?
Ce jeudi dès 9H30 se déroulent les 24èmes Etats Généraux d'Elus Locaux Contre le Sida (ELCS) à l'Assemblée nationale et seront ouverts par Richard Ferrand.
Nous nous demanderons comment arriver enfin à un monde sans sida. C'est possible si on s'en donne enfin les moyens. -
Réunion d'étape sur une Ile-de-France sans sida
Sous la présidence de Valérie Pécresse et avec Jean Spiri, nous participerons à une réunion d'étape sur une Ile-de-France sans sida à quelques jours de la journée mondiale contre le sida.
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24èmes Etats Généraux d'ELCS à l'Assemblée nationale : vers la fin du sida ?
A deux jours de la journée mondiale se dérouleront les 24èmes états généraux d'Elus Locaux Contre le Sida à l'Assemblée nationale.
Plus que jamais, les élus doivent se mobiliser pour la fin du sida. -
14 milliards pour le Fonds mondial contre le sida !!!
Quand on survit comme moi avec le vih depuis 32 ans, on se sent coupable que dans d’autres pays, tant de personnes séropositives, de sœurs et de frères de lutte meurent dans une indifférence glacée. D’où l’espoir que porte le Fonds Mondial : merci à Emmanuel Macron et à tous les États qui ont contribué.
L’espoir est là...
La fin du sida est à notre portée si nous ne relâchons pas les efforts ! #StepUpTheFight
When you survive like me with the VIH virus for 32 years, you feel guilty that, in other countries, so many HIV-positive people, sisters and brothers of fight, die in a cold indifference.
Hence the hope of the @GlobalFund: thanks to Emmanuel Macron and all the States that have contributed.
Hope is here ...
The end of AIDS is possible if we do not stop the mobilization ! -
Ultime étape De la Boucle du Ruban Rouge à Lyon...
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Vernissage de l'expo Portraits de Vihes (internationale) à Lyon
A l'occasion de la réunion du Fonds mondial sur le sida, l'exposition Portraits de Vihes s'internationalise avec de nouveaux portraits de personnes infectées dans le monde.
Un vernissage aura lieu au Centre LGBT de lyon à 18h30. Auparavant, j'irai voir l'exposition qui est aussi à la mairie du 8ème arrondissement de Lyon et au Centre de santé sexuelle.
On la retrouvera aussi dès demain à la Métropole de Lyon à l'hôtel Marriot. -
Bravo au docteur Marc Shelly de l’association #Aremedia
Bravo au docteur Marc Shelly de l’association Aremedia pour le travail extraordinaire qu’il mène avec sa team dans la lutte contre le sida en France & dans le monde.
Intéressant échange à la mairie de Paris 12 sur la dramatique situation en Russie et les avancées en Arménie. -
Intervention au colloque "Les Outre-mer en pointe : vaincre le VIH et l'hépatite C d'ici 2025!"
J'interviendrai en fin de journée au colloque "Les Outre-mer en pointe : vaincre le VIH et l'hépatite C d'ici 2025 !" Je rappelerai l'importance de la mobilisation des élus contre cette pandémie notamment dans les DFA.
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Mobilisation de la région Ile-de-France contre le sida
En séance publique, dans le cadre de La Boucle Du Ruban Rouge, la Présidente de région ile-de-france, Valérie Pécresse a appellé tous les élus régionaux à interpeller le président Emmanuel Macron pour augmenter la contribution de la France au Global Fund car la fin du sida est possible !
De très nombreux élus de tous groupes se sont mobilisés. Un moment fort. -
Région Hauts-de-France reçoit le label région engagée contre le sida de ELCS
Avec Jean Spiri, nous irons à Saint-Quentin dans le cadre de la Boucle du Ruban Rouge. A cette occasion, nous signerons avec Xavier Bertrand le label région engagée contre le sida.
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On ne peut accepter que 2000 personnes meurent encore du sida chaque jour !
Dans le cadre de #LaBoucleduRubanRouge du CRIPS Ile-de-France, j’ai rappelé à Angoulême sur France 3 Aquitaine qu’il faut se mobiliser pour que les pays riches mettent enfin les moyens pour éviter la mort, chaque jour, de plus de 2000 personnes du sida dans le monde.
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Baisse des cas de sida à Paris : une première !
Bravo au professeur Jean-François Molina d’avoir porté avec détermination le développement de la Prep face au scepticisme des pères la morale.
Merci Anne Hidalgo, Anne Souyris et Eve Plenel de permettre le développement de la Prep avec la mobilisation de Paris sans sida !
La Prep sauve des vies ! -
Interview sur La boucle du Ruban Rouge sur France 3 Poitou-Charentes à Angoulême
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A Limoges contre le sida !
J'accompagnerai, pour le troisième et dernier jour consécutif, la boucle du ruban rouge qui fait halte aujourd'hui à Limoges.
Dans cette ville, qui a le label de ELCS, nous présenterons aussi l'exposition Portraits de Vihes. -
Angoulême obtient le label ville engagée contre le sida !
Angoulême, qui sera la deuxième étape de la boucle du ruban rouge, deviendra aujourd'hui la 19ème ville à recevoir le label "ville engagée contre le sida". Je viendrai remettre ce label ce matin au maire de la ville.
Lire l'article dans La Charente Libre (ici).