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sida - Page 40

  • Ma tribune dans le Huffington Post : La lutte est une promesse

    La lutte est une promesse

     

    Par Jean-Luc Romero,élu, militant, séropositif

     

     

    Dans notre société outrageusement dominée par les chiffres, laissez-moi vous en donner cinq:

     

    7. C’est en millions le nombre de personnes séropositives qui ont un besoin urgent d’avoir accès aux traitements. L’ONUSIDA l’affirme : la moitié d’entre elles mourront dans les 24 mois si elles ne commencent pas de thérapie antirétrovirale… Et pourtant un traitement ARV dans les pays du Sud ne coûte que 88 euros par an !

     

    11. Cela fait 11 ans que j’ai révélé publiquement ma séropositivité. Pourquoi ? Pour être en accord avec moi-même, pour pouvoir lorsque je faisais mes tours de France auprès des associations et des élus, regarder les malades sans avoir l’impression de leur mentir. Aujourd’hui, j’en suis à mon 18e Tour de France et je n’ai jamais regretté cette décision. Je connaissais bien les risques en révélant ma séropositivité : bien des portes – notamment dans le milieu politique - se sont fermées … Le VIH ne m’a évidemment pas rendu plus fort mais l’assumer si.

     

    25. C’est le nombre d’années pour lesquelles je suis sous traitement. 25, c’est un chiffre inespéré. La vie et l’espoir étaient bien un luxe que l’on ne pouvait se permettre au début de l’épidémie. 25, c’est un nombre bien faible quand je pense au nombre de mes proches que j’ai vu partir au cours de ces années, emportés par ce salaud de virus. 25 ans sous traitement, cela m’oblige à vivre dans l’urgence, tout comme celles et ceux à qui on a annoncé que la mort n’était pas qu’une peur abstraite mais une réalité tangible. 25, cela fait de moi un privilégié par rapport aux 1,7 millions de personnes emportées par le sida en 2011…

     

    70. C’est le pourcentage de personnes en accord avec le fait que « pour éviter les discriminations une personne séropositive a raison de garder son diagnostic secret ». Plus de deux personnes sur trois pensent donc légitime les discriminations qui touchent les personnes séropositives… Soyons francs et dressons ce constat dramatique : plus de 30 après la découverte du VIH, c’est bien plus le malade qui fait peur que la maladie ! A quand une société où dire sa séropositivité n’exposerait pas les personnes à l’opprobre et aux discriminations ?

     

    110. Le numéro de téléphone pour faire un don au Sidaction. Le slogan du Sidaction 2013 est le suivant : « dans le lutte contre le sida, ne crions pas victoire trop vite », slogan à mettre en parallèle avec les annonces faites notamment lors la Conférence de Washington de juillet 2012 affirmant que la fin du sida était, non plus une utopie, mais bel et bien une réalité envisageable. Entre ces deux discours, je ne vois aucune contradiction, il n’est ni question d’un pessimisme alarmiste ni d’un optimiste naïf. Non. Ces deux messages portent une valeur : l’engagement. L’engagement pour faire reculer l’épidémie. L’engagement pour aider les malades.

    L’engagement pour changer le monde.

     

    La lutte contre le VIH/sida est une promesse.

     

    Une promesse que l’on fait aux morts comme aux vivants. A soi-même comme à la société toute entière. Une promesse pour défendre la vie. Une promesse pour promouvoir un modèle de société basée sur des valeurs humaines.

     

    Et nous le savons toutes et tous : une promesse ne se trahit pas !
    Alire sur le site du Huffington Post (ici).

  • Invité de la rédaction de Voltage à 12h25

    A l'occasion du Sidaction, je serai l'invité de la rédaction de Voltage ce vendredi à 12h25.

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  • A 12h00 sur France 3 Ile-de-France et Sud Radio

    A l'occasion du lancement du Sidaction, je serai l'invité de France 3 Ile-de-France. à 12h00. Je reviendrai sur ma proposition sur la gratuité des prservatifs mais aussi sur les actions du Crips et d'ELCS.
    Je serai aussi à l'antenne de Sud Radio pour une interview enregistrée sur le même sujet.

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  • Le Sidaction, c’est maintenant !

    A partir de ce vendredi et jusqu’au 7 avril, c’est le Sidaction. Un moment important pour rappeler que jamais autant de gens n’ont vécu dan le monde – 34 millions – mais aussi en France – 160 000 personnes – avec le sida.
    Alors que nous sommes en pleine crise économique, les besoins d’argent sont immenses. En effet beaucoup des patients vivent dans la précarité. De plus, la recherche nécessite beaucoup d’argent pour trouver des traitements de plus en plus prometteurs.
    Alors soyez généreux et pensez aussi à vous faire dépister : 30 à 40 000 personnes sont séropositives en France sans le savoir !

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  • Pour la gratuité des préservatifs notamment pour les séropositifs

    Jean-Luc Romero demande la gratuité totale du préservatif !

     

     

     

    Alors que Pierre Bergé demandait ce matin la mise à disposition des préservatifs dans les collèges, Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, rappelle la demande qu’il porte désormais depuis plus de trois ans : la gratuité totale du préservatif masculin et féminin.

     

    Est-ce une demande démagogique ? Si les bas de contention sont remboursés par l’assurance maladie comme c’est le cas aujourd’hui, pourquoi ne pas rembourser un outil dont le but est d’éviter une possible contamination à une maladie mortelle ? C’est donc une demande totalement légitime !

     

    Est-ce une demande trop coûteuse en temps de crise ? Assurément non et si l’on doit analyser la mesure sous le seul prisme financier, la prévention emporte un coût financier bien moins important qu’un traitement à vie.

     

    Est-ce une mesure réalisable ? Bien sûr ! Les pouvoirs publics peuvent imaginer des contrats passés entre Etat et fabricants et la mise à disposition dans les lieux publics ou un remboursement via une prescription faite par un médecin pour les personnes séropositives et pour ceux pour qui le coût est un réel obstacle comme les jeunes de moins de 25 ans et les personnes vivant avec les minima sociaux …

     

    Les solutions existent tout est une question de volontarisme politique ! Peut-être que le Sidaction 2013 serait le moment propice à une prise de position des pouvoirs publics sur le sujet ? Jean-Luc Romero l’appelle de ses vœux !

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  • Mon itw dans La dépêche du Midi

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  • Rencontre avec Denis Broun, directeur exécutif d’Unitaid

    unitaid,jean-luc romero,sida,aids,santé,politique,franceJe rencontre aujourd’hui le docteur Denis Broun, directeur exécutif d’Unitaid.
    Unitaid a été créée à l’initiative des présidents Lula et Chirac sur une proposition de Philippe Douste-Blazy.
    Cette initiative permet de taxer les billets d’avion pour avoir des crédits dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Je serai donc heureux d’échanger avec le Dr Broun pour savoir où en est aujourd’hui cette généreuse et originale initiative.

     

  • 45 pays imposent toujours des restrictions à la circulation des séropositifs

    En mars 2013, alors que cela n’a aucun sens en termes de santé publique, 45 pays imposent toujours des restrictions à la circulation et à l’établissement des personnes vivant avec le VIH à cause de leur séropositivité ! Parmi ces 45 pays, on retrouve même Andorre !!!
    5 pays interdisent totalement leur pays aux séropositifs – Brunei, Emirats Arabes Unis, Oman, Soudan, Yémen – et 5 autres exigent qu’une personne puisse prouver qu’elle est séronégative pour séjourner – Egypte, Iles Turques-et-Caïques, Irak, Qatar, Singapour.
    Enfin, 20 pays expulsent les personnes vivant avec le VIH quand leur séropositivité est découverte.
    Ces interdictions sont attentatoires à la liberté de circulation et surtout à la dignité humaine. Lever ces interdictions n’est pas compliqué, mais il faut une vraie volonté politique. On attend désespérément un appel de chefs d’Etat qui demanderaient la levée immédiate de ces lois liberticides !

     

  • Back to Saint-Louis

    Comme tous les trimestres, je vous donne les indicateurs de mes dernières analyses biologiques suite à mon rendez-vous d’hier avec le professeur Willy Rozenbaum.
    Comme je le fais depuis plus de 10 ans, je continue à publier ces résultats pour monter que vivre avec le sida est une maladie au long court et que cela n’est pas simple même si, en ce qui me concerne, j’ai la chance d’être un survivant après déjà 25 ans de traitements…Je me contente de vous donner les résultats qui sont en dehors des normes. Les autres indicateurs étant corrects !sida,jean-luc romero,willy rozenbaum,santé,aids
    Les lymphocytes CD4 sont à 373 /mm3 contre 457 lors du dernier examen et une normale qui les place à plus de 500.
    La protéinurie est à 879mg/l contre 218 auparavant et une normale qui devrait se situer en dessous de 150. La Glycosurie est à 5,49 g/l pour une normale qui devrait être inférieure à 0,83.
    Enfin, bonne nouvelle, la charge virale est toujours indétectable car inférieure à 20 copies par ml.
    L’avenir dure toujours…

     

  • Podcast de mon itw sur France Musique


    Jean-Luc Romero - la Matinale - 06-03-13 par francemusique

  • Débat-dédicace à la Maison Arc-en-Ciel de Bruxelles à 18h00

    Après cette longue journée consacrée à la fin de vie et à l’euthanasie, autre sujet !
    Je terminerai en effet cette journée de vendredi par une visite de la Maison Arc-en-Ciel de Bruxelles à 18h00. Il y sera organisé un débat en présence de militants associatifs LGBT et de la lutte contre le sida.
    A la fin de ce débat, je dédicacerai Homopoliticus. Cette réunion est ouverte au public et si vous êtes à Bruxelles, n’hésitez pas à nous rejoindre !

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  • Bureau du Crips Ile-de-France

    Ce lundi, se déroule le bureau du CRIPS Ile-de-France. A ce bureau, nous travaillerons sur le projet associatif, le thème prioritaire choisi pour 2013 mais aussi sur le séminaire d’équipe.

  • Mon itw dans La Semaine du Boulonnais

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  • Mon déplacement contre le sida à Boulogne dans La Voix du Nord

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  • Déjeuner avec les associations sur le sida et la réduction des risques

    Après la réunion avec les élus de Boulogne-sur-Mer, je déjeunerai avec des militants associatifs dans les locaux de l’association DIF.
    A cette occasion nous évoquerons la lutte contre le sida et la politique de réduction des risques à destination des usagers de drogue.
    Voir aussi le site de Boulogne-sur-Mer (ici).

     

  • Débat avec des élus sur le sida et le mariage pour tous à Boulogne-sur-Mer

    Ce samedi 16 février à 10h00, je rencontrerai des élus du Boulonnais à l’hôtel de vielle pour parler lutte contre le sida et mariage pour tous. Le conseiller municipal Grégory Suslamare est à l’origine de ce débat.
    Plus d'infos sur le site de Boulogne-sur-Mer (ici)


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  • Séminaire du bureau du CRIPS Ile-de-France

    Ce lundi, à mon initiative, se déroulera un séminaire entre le bureau et la direction du CRIPS Ile-de-France.
    Alors que nous avons redéfini nos axes d’action, il importe de prendre un temps pour réfléchir aux valeurs du CRIPS, à sa place dans le paysage associatif et institutionnel et bien sûr de mener une réflexion sur l’avenir.

  • A Pau contre le sida !

    J’animerai une réunion d’ Elus Locaux Contre le Sida ce vendredi 8 févier à la mairie de Pau à 15h30.
    Ce sera l’occasion de faire le point sur la situation du VIH dans ce département.

  • Mon hommage à Bruno-Pascal Chevalier

    Discours de Jean-Luc Romero
    Hommage à Bruno-Pascal Chevalier
    Espace des Blancs-Manteaux - 26 janvier 2013

     

    Mesdames, Messieurs, Mesdames et messieurs les militants,

    Nous sommes ici pour honorer la mémoire de Bruno-Pascal Chevalier, un homme de valeur, un homme de cœur, un militant, un combattant. Il est très difficile de résumer l’estime que l’on a pour quelqu’un en quelques mots.
    Alors peut-être vais-je commencer par une citation, d’un homme, écrivain, philosophe qui a érigé la révolte comme solution. "Ce n'est pas la révolte en elle même qui est noble mais ce qu'elle exige". Cette phase d'Albert Camus, tout comme moi, beaucoup ici la connaissent. Et je crois que, quand on parle de Bruno-Pascal, cette phrase prend vraiment tout son sens.
    Bruno-Pascal, c'était une voix. La voix de la rage. La voix du combat et de la colère. Une voix qui savait se faire douce pour expliquer mais qui rugissait pour dénoncer et porter les revendications. Une voix qui ne tremblait pas. Une voix qui reflétait bien une vie où le mot compromission n’avait pas droit de cité.
    Bruno-Pascal, c'était un regard. Un regard qui vous transperce. Un regard honnête et droit. Un regard qu'on n'oublie pas. Un regard de feu. Très peu de temps avant sa mort, j’avais revu Bruno-Pascal. Il souhaitait que le Patchwork des noms se restructure afin que ce formidable outil de mémoire soit le plus connu possible par le grand public. Il avait plein de projets, ça je vous le garantis ! Dans ses yeux, dans son regard, je n’ai vu ni fatigue, ni désespoir. Au contraire ! J’y ai vu l’envie, l’énergie, la croyance en quelque chose qui anime tous les militants, la croyance définitive dans le fait que l’on porte une cause juste.
    Bruno-Pascal, c'était un corps. Un corps meurtri par le combat au quotidien contre la maladie. Un corps qu'il avait décidé de faire souffrir encore plus pour lutter contre cette profonde injustice que sont les franchises médicales. Rappelons-nous toutes et tous qu’il y a quelques années, il avait décidé de faire une grève des traitements. Ce geste était bien sûr très fort mais aussi et surtout très dangereux pour sa santé. Ce n’est pas bien sûr pas la reconnaissance individuelle qu’il cherchait, loin de là ! Ce qu’il voulait, c’était la justice, la justice envers les malades. Rendre le malade coupable de sa propre maladie, en voilà une belle idiotie, une idiotie dangereuse car populiste à souhait. Bruno-Pascal défendait l’idée d’une société humaine et justice, où le mot solidarité n’est pas qu’un vain mot balancé dans tous les préambules des lois ou dans les discours. Non ! Bruno-Pascal avait fait de ce mot solidarité un moteur de vie et un but concret. Faire d’un combat individuel un combat collectif, voilà ce qu’il a réussi à porter.
    Bruno-Pascal, c'était un cœur. Un grand cœur, un gros cœur. Un homme amoureux, un homme généreux, un homme pour qui donner allait de soi. Il n’attendait pas qu’on lui rende quelque chose. C’est rare à notre époque …
    Bruno-Pascal, c'était tout ça. Une voix, un regard, un corps, un cœur. 
    Bruno-Pascal, c'était tout ça mais pas seulement. Bruno-Pascal, c'était un esprit. Cette phrase, je la mets au passé mais, je sais que nous en sommes tous persuadés, elle doit se décliner au présent. Car oui, Bruno-Pascal, c'est un esprit. C'est un esprit militant. Un esprit de combattant. Un esprit qui met l'humain au-dessus de tout. Un esprit qui nous a appris que la mémoire est un guide pour notre futur, pour la lutte mais aussi pour la vie. Nous avons perdu un être rare mais son esprit nous accompagnera pendant très longtemps car, nous le savons, un esprit, lui, ne meurt jamais !

     

  • Coupe du monde de foot au Qatar : l’argent ne permet pas tout !

    Sur ce blog, mais aussi avec ELCS, j’ai souvent dénoncé les conditions d’attribution de la coupe du monde de football au Qatar.
    J’ai surtout rappelé les conditions scandaleuses dans laquelle elle devrait se dérouler.
    En effet, cette coupe du monde sera interdite aux 34 millions de personnes séropositives car le Qatar interdit son territoire aux personnes vivant avec le sida ! Un scandale qui malgré mes nombreux courriers aux instances du football n’ont trouvé aucun écho à ce jour.
    D’autre part, ce pays punit l’homosexualité de 5 ans de prison.
    Un footballeur gay ou un supporter séropo pourraient ainsi se retrouver en prison !!!
    Il est temps que les instances du football se réveillent et demandent à ce pays des comptes : l’octroi de la coupe l’a t-il été grâce à une corruption de certains ? Ce pays est-il prêt à changer ses lois discriminatoires contre les séropositifs, les gays mais aussi contre les femmes ?
    En effet, l’argent ne permet pas tout !!!!