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Politique française - Page 212

  • Intervention à « Derechos y dignitad al final de la vida » à Bilbao

    A l’invitation de l’association sœur de l’ADMD-France, « Derechos y dignidad al final de la vida », je participerai avec la secrétaire générale de l’ADMD au grand colloque de cette association ce jeudi 11 juillet à Bilbao.
    En fin d’après-midi nous interviendrons sur la situation en France et le grand débat qui doit avoir lieu en automne.

     

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  • Débat pour Femme Majuscule sur la fin de vie et l'euthanasie

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  • Itw dans Têtu sur le mariage pour tous

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  • Plan de mon discours à la 2ème conférence internationale sida et sciences sociales

    Intervention de Jean-Luc Romero

    Conseiller régional Ile-de-France

    Président du Crips Ile-de-France et d’Elus Locaux Contre le Sida

     

    2e conférence internationale Sida et sciences sociales et humaines

    7 juillet 2013 – Paris la Villette

     

     

     

    Ladies and gentlemen,

    Dear friends

     

    I am very pleased to speak at this conference wich will certainly, bring up a lot of rich debates.

     

    I will introduce myself briefly. Elected regional Ile-de-France I am president of the Association Elected Leadership Against AIDS and of the regional center of information and prevention of AIDS in Ile-de-France. I am an activist. I am a person who has seen too many of his friends die. I am a  person who lives with HIV. And i came up my HIV infection. I am affected by a disease that affects as much on the physical and social, individual and collective aspects. And this is that il would like to talk about.

     

    The answer to the fight against AIDS, of course, through the medical and scientific aspects and I want to praise the extraordinary achievements that we have reached si far. I think I can say that only in few pandemics, progress has been so rapid. The advent of HAART as well as the advent of biomedical prevention are two revolutions in this fight for life.

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    The fact remains that on this question of the relationship between social science and AIDS issues have been, are and will be complex.

     

    I would like to say a few words about the disease, prevention but also about the people, especially people.

     

    1/ Lutte contre le sida : le rôle de transformateur social

     

    -      Mobilisation communautaire face à l’absence coupable de réponses des pouvoirs publics

    Rôle fondamental des LGBT aussi bien sur la mobilisation politique que sur le soutien aux personnes, soutien qui malheureusement

     

    -      Lutte contre le sida : l’avènement de la parole du patient tout aussi importante que celle de l’expert, du médecin, de la blouse blanche.

    Parole profane = parole d’expert. Il ne s’agit pas d’imposer mais de discuter, c’est un changement profond dans la relation médecin - patient

     

    -      L’avènement de la démocratie sanitaire

     

    The fight against the disease is as well individual and collective. We are talking about the  response to a virus and the interrogation about the structure of a society. The methods used in the fight against AIDS have permanently impacted and inspired many other struggles, both in terms of prevention, adcocacy   that medecine support and I can even say that it has changed our society.

     

    However, 30 years after the discovery of the virus, it remains that the disease is taboo and stigmatizing. Because yes, AIDS is a disease that causes isolation, discrimination and poverty. A disease that makes its bearer a sub-citizen!

     

     

    2/ Sida : une maladie sociale

     

    Sida : une maladie compliquée à dire

     

    -              30 ans après le début de l’épidémie : plus compliquée de dire sa maladie aujourd’hui qu’il y a 20 ou 25 ans.

    Exemple du livre « Paroles et vie au positif » : livre d’ELCS – très dur de trouver 13 personnes non-militantes acceptant de parler à visage découvert.

     

    -              Pourquoi ? Poids de la culpabilité.

     

    -              Une mise sous silence légitimée : ¾ des jeunes franciliens pensent qu’une personne séropositive a raison de cacher son statut sérologique pour éviter les discriminations.

    Solution à la discrimination : se cacher !

     

    -              Un silence qui a des répercussions sur la vie sexuelle : (enquête Vespa 2) 20 % des personnes séropositives n’ayant pas une charge virale indétectable ont eu au moins une pénétration non protégée au cours des 12 derniers mois précédant l’enquête. Une des raisons : difficulté de révéler sa séropositivité à ses partenaires.

     

    -              Dire sa séropositivité est un acte militant. Pourquoi la société n’est-elle pas prête à entendre la parole de quelqu’un disant qu’il est malade ?

    Réaction normale envisagée : compassion

    Réaction concrète : stigmatisation

     

    Sida : une maladie qui isole

     

    Sida : la durée de vie s’allongeant se pose forcément la question de la gestion de la vie avec le virus.

     

    -      Vie sociale marquée par l’isolement : un fort taux de personnes séropositif (40 %) vit seul.

    -      Quid de la prise en compte du vieillissement ? Thème commence seulement à être pris en compte.

     

    Sida : une maladie qui précarise

     

    Au niveau du monde du travail : la société ne veut pas s’adapter aux personnes séropositives :

    Conséquences :

    -              Un niveau d’activité très inférieur à celui de la population générale. 58,5 % des personnes travaillent

    -              Une personne sur cinq rencontre des difficultés à se nourrir au quotidien par manque d’argent.

     

    Le malade : un sous-citoyen

     

    Sida : une maladie taboue

     

    -      Maladie qui touche aux tabous de notre société : sexe et mort

    -      Maladie qui touche aux représentations de notre société et qui renvoie toujours aujourd’hui dans l’imaginaire collectif à une forme de déviance (solution = l’éducation et l’information)

     

    Un malade fait plus peur que la maladie

     

    Pourquoi ? Manque d’information = moins on connait une maladie, plus on a peur de son porteur

     

     

    Sida : la réponse sera politique

     

     

    I drew the conclusion, a tough but realistic observation. A bitter fact, this observation tells us that the AIDS stigmatizes, that AIDS isolates, that AIDS results in poverty. An observation centered on France wich also applies to many other countries .

     

    I did not want to be exhaustive giving you just a few facts, some data that affects me deeply. Obviously, this finding is sufficient in itself to justify the urgency of our response. But the answers are of course not unique and you'll have a long discussion and rich debates on the subject. There is no one single truth.

     

    I want to tell you my opinion: I think the response to HIV / AIDS is political. Political attention and not politicized. How so?

    I think it is our aim to develop a society where HIV-positive people  can talk about their HIV Infection without risking stigma and discrimination. It behooves us to develop a society where health policy is pragmatic and non-ideological. It is our duty to set up a society where access to treatment and care is guaranteed, a necessity for the control of the aids epidemy, on the individual and alos collectiv aspects. It is our duty to set up a society where human rights are respected in their entirety and the sexual orientation is not the basis for a criminal offense. It is our duty to set up a society where prejudice will be replaced by truths, assuming a real and ambitious policy of education and information. We need a greater awareness. 

     

    Well, I think this is just how we achieve our goal, a goal that we know ambitious but not impossible: the end of AIDS.

     

    Thank you.

  • Ouverture de l’International HIV and social science conference

    Vers 17h00, ce dimanche, j’interviendrai dans la séance d’ouverture de l’International HIV ans social science conference. Cette conférence se déroule au centre des congrès scientifiques de la Cité des sciences et de l’industrie.

  • Pique-Nique d’Oser Paris avec Anne Hidalgo : le ciel devrait être avec nous !

    Oser Paris, l’association qui soutient Anne Hidalgo dans sa candidature pour les élections municipales, organise ce dimanche dès 12h00 un grand pique-nique au Parc des Buttes Chaumont.
    Venez nombreux avec votre pique-nique pour ce moment convivial et pour soutenir Anne.
    Le ciel devrait être avec nous !

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  • Invité du « Téléphone sonne » à 19h20 sur France Inter sur la fin de vie

    france inter,jean-luc romero,admd,euthanasie,politique,franceJe participerai au « Téléphone sonne » sur France Inter ce vendredi de 19h20 à 20h00 sur la fin de vie. Le professeur Jean-Claude Ameisen sera aussi invité pour évoquer le non avis du Conseil consultatif national d’éthique qu’il préside. L’émission sera animée par Fabrice Drouelle.

  • Non avis du CCNE : de qui se moque-t-on ? Non au combat corporatiste élitiste et liberticide des docteurs Leonetti, Sicard, Ameisen !

    Le conseil consultatif national d’éthique a rendu mardi un non avis sur la fin de vie ! A défaut de se mettre d’accord, il a surtout donné la position - dite majoritaire - de ceux qui s’opposent à la légalisation de l’euthanasie.
    Ce non avis est régressif, hypocrite et mensonger.
    Régressif, car il revient en arrière par rapport aux avis de 1998 et 2000 qui se prononçaient notamment sur l’exception d’euthanasie.
    Hypocrite, car en défendant la sédation terminale et en l’opposant à un geste actif, cet avis démontre bien le flou qui entoure ces pratiques.
    Mensonger enfin, car en attaquant violemment les pays qui ont légalisé euthanasie et suicide assisté, le CCNE oublie de dire que les dérives, c’est en France qu’elles ont lieu avec 0,8% d’euthanasies en France – plusieurs milliers ! – selon l’Ined alors que cette pratique illégale !!!!
    Heureusement, et comme cela s’est passé avec le rapport Sicard, bien que le CCNE refuse une loi, le président a annoncé un projet de loi pour la fin de l’année...
    Alors qu’un énième débat devrait s’ouvrir à la rentrée, l’ADMD va se mobiliser partout et organiser trois temps forts durant tout l’automne. J’écrirai moi-même une lettre ouverte au président qui paraîtra le 12 septembre.
    La proposition 21 du candidat Hollande doit être enfin respectée !
    Non au combat corporatiste élitiste et liberticide des docteurs leonetti, Sicard, Ameisen !

     

  • Conférence de presse sur le droit de mourir dans la dignité

    Aujourd'hui, à peine descendu de mon avion en provenance de Dakar, à la maison de l'Amérique Latine, je ferai une conférence de presse suite à l'avis très décevant du Conseil national d'éthique sur la fin de vie.
    Ce sera pour moi l’occasion de rappeler que l’ADMD milite pour une loi qui repose sur ses deux jambes : accès universel aux soins palliatifs et l’égalisation de l’euthanasie et du suicide assisté.
    J'indiquerai la mobilisation que va mettre en oeuvre l'ADMD pour obtenir au plus vite notre Ultime Liberté.

     

  • Inauguration du laboratoire d’analyses et de l’appareil de charge virale du CTA de Dakar

    Ce lundi, je rejoints le vice-président Romero en déplacement à Dakar pour la l‘accord de la région Ile-de-France avec la région de Dakar.
    Pour la région, je porte depuis plusieurs années des projets pour le centre de traitement ambulatoire de Dakar qui suit un grand partie des séropositifs du Sénégal. Si je viens juste pour cette journée – ce qui n’est pas de tout repos ! -, c’est qu’il est important que j’assiste à la réalisation d’une de nos plus gros projets : un nouveau laboratoire d’analyse et l’achat d’un appareil de charge virale. Le matin avant l’inauguration de ces réalisations, je rencontrerai les associations de lutte contre le sida afin d’évoquer l’avenir de notre coopération dans ce domaine. De telles réalisations qui vont aider à sauver des vies sont une vraie satisfaction pour le modeste élu régional que je suis. On se sent un peu utile…

     

  • Un nouvel été !

    Un de plus : je fête un nouvel été…
    Mais je n’aurai pas l’occasion de faire la fête aujourd’hui car je prends un avion pour Dakar où je dois séjourner une journée pour la région Ile-de-France dans le cadre de son accord de coopération avec la région de Dakar.

     

  • Les 15 ans des Solidays !

    Après la marche des Fiertés LGBT, avec Anne Hidalgo, je rejoindrai les Solidays qui fêtent cette année leur 15ème édition. Un grand moment de solidarité dédié notamment à la lutte contre le sida.
    J’aurai notamment l’occasion de retrouver Jean-Paul Huchon au stand de la région Ile-de-France qui est géré par le Crips, que je préside, mais aussi dans le village associatif où les jeunes de l’ADMD y ont un stand.

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  • Marche des Fiertés LGBT à Paris : 3 raisons pour défiler

    Comme tous les ans, je participerai à la marche des Fiertés LGBT de Paris, moment incontournable de mobilisation pour l’égalité des droits.
    Cette année, cette marche aura une saveur particulière avec l’adoption du mariage pour tous et nous avons bien sûr de grandes raisons de nous réjouir.
    Mais le combat est loin d’être terminé.
    Ces derniers mois, une homophobie violente a refait surface dans le débat public et sur les réseaux sociaux. D’autre part, l’égalité ne se partage pas et la promesse de l’ouverture de la PMA n’est toujours pas à l’ordre du jour.
    Au final, trois bonnes raisons de défiler massivement dans la capitale ce samedi !

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  • Message pour la conférence de presse de HF Prévention

    Message de Jean-Luc Romero

    Conseiller régional Ile-de-France

    Président d’honneur d’HF Prévention

     

     

     

    Mesdames, Messieurs,

     

    La thématique retenue pour cette conférence de presse « VIH et Les Populations Invisibles - Un Constat Alarmant » renvoie indéniablement à un domaine pour lequel la réponse faite par les associations, le monde médical et les pouvoirs publics se doit d’être extrêmement déterminée.

     

    La promotion du dépistage avec comme buts de réduire le nombre de personnes ne connaissant pas leur statut sérologique et de favoriser un recours précoce au dépistage est clairement acté que soit par les associations, le monde médical et le monde politique ; cela passe donc par une généralisation de l’offre de dépistage mais aussi et surtout par une diversification des offres de dépistage, notamment en direction des publics les plus vulnérables. Parmi ces publics les plus exposés, il y a bien évidemment les HSH avec une prévalence haute au VIH et aux IST. D’où ces actions de dépistage rapide organisés par HF Prévention sur des lieux de rencontre, des actions qui ont une réelle utilité et qui je l’espère, vont encore se développer. Je ne veux pas m’étendre de trop sur le sujet, les brillants intervenants à cette conférence de presse auront à cœur de vous donner des données objectives sur cette thématique et de les décortiquer au mieux.

     

    En effet, je voudrais évoquer ici le contexte dans lequel l’équipe de HF Prévention évolue au quotidien. L’association a su se développer fortement, notamment sur le plan géographique ; je reconnais bien là l’obstination et l’engagement son président, Jérôme André, un acteur de la lutte engagé depuis fort longtemps dans ce combat pour la vie et la dignité. Et je crois bien que l’association ne va pas s’arrêter en si bon chemin !

     

    Il n’en reste pas moins qu’il faut être vigilant pour que son activité ne soit pas entravée. Les tags scandaleusement inscrits il y a quelques semaines sur un lieu de drague gay et pour lesquels l’association a tout fait légitimement déposé plaine, ne sont qu’une illustration du déferlement homophobie de ces derniers mois où on a vu cette parole homophobe se libérer et être scandaleusement légitimée ! Je rappelle tout de même cette évidence : l’association œuvre dans l’intérêt collectif et elle n’a en aucun cas à subir de pressions ou d’intimidations. En tant qu’élus, il faudra être extrêmement vigilant sur ce point : la lutte contre l’homophobie ne peut supporter aucune nuance ni aucune faiblesse de notre part. HF Prévention doit pouvoir compter sur notre soutien plein et entier pour exercer ses missions, tant au niveau de leur bon déroulé que dans les moyens alloués. Il peut compter sur le mien.

     

  • Mon itw dans Criticize-me

    Jean-Luc Romero, on vous a senti énormément concerné, ces dernières semaines par l'actualité. Projet de loi du mariage gay, manifestations houleuses et division sociale sur un thème de société... Avez-vous eu le sentiment que la France s'est littéralement coupée en deux ?

     

    Oui, assurément. Je ne voudrais pas laisser penser que j'ai une vision manichéenne des choses, mais clairement, on voit se dessiner deux France : d'un côté une France du progrès, une France ouverte sur l'Autre, solidaire et humaine ; de l'autre, une France d'enfermement, méfiante, une France discriminante, stigmatisante, remplie de préjugés. Il en aura fallu du courage politique au président de la République pour tenir la barre et concrétiser son engagement de campagne !

    Sans verser dans l'optimisme naïf, je pense que cette division extrêmement claire et cause de bien des violences, qu'elles soient verbales ou physiques, ne peut et ne va pas durer : je suis sincèrement et profondément convaincu que c'est la voie du progrès et de l'ouverture qui va triompher et que les opposants à cette réforme seront, à terme et en grande majorité, finalement convaincus par celle-ci. Il ne sera alors plus question d'un quelconque effondrement de civilisation mais bien plus d'amour, de joie et de sourires !

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    Aujourd'hui, l'homophobie « ordinaire » apparaît de plus en plus forte aux yeux des Français. Cependant, ce serait un raccourci facile de dire que tous les opposants au mariage gay soient des gens homophobes. L'art du débat, perdue depuis si longtemps en France, n'a-t-il pas contribué à ces raccourcis faciles ?

     

    Vous le savez, je suis pour le débat, j'aime le débat et cela pour une raison très simple : c'est dans la confrontation des idées que l'on arrive à avancer. Concrètement, sur cette question du mariage pour toutes et tous, en lieu et place de débats sur la base d'études et de données objectives, donc des choses intéressantes et servant à construire un argumentaire, j'ai plutôt entendu un déferlement d'homophobie, sans doute intériorisée très longtemps, et très largement extériorisée avec ce débat, que soit dans la rue tout autant que dans la sphère médiatique.

    Ce débat a été marqué par des outrances, des invectives, des insultes, ce constat, nous pouvons tous le dresser. La radicalisation de ces derniers mois a engendré des violences intolérables et je crois que chacun devra assumer ses responsabilités, notamment certains élus qui, pour des intérêts politiciens, se sont, de manière très ostentatoire, rapprochés de l'extrême-droite, faisant fi du barrage républicain qui a prévalu depuis tant d'années.

    Alors, que voulez-vous débattre avec des personnes qui pensent que mettre fin à une discrimination étatique allait mettre à bas les fondements de notre civilisation ? Vous en conviendrez, c'est compliqué ! Je suis parfaitement favorable au débat. Mais pour débattre, il faut avoir un contradicteur qui en ait l’envie …

     

    Nous avons assisté au premier mariage gay en France. Pour l’occasion, nombreuses ont été les caméras de télévisions et journalistes présents. Ne trouvez-vous pas que toute cette pléthore médiatique soit finalement hors de propos, pour un événement qui relève de l'intime ?

     

    Non je ne le crois pas. D’abord, je rappelle que le mariage est une cérémonie publique. C’est le sens de la publication des bans et du maintien des portes ouvertes durant la célébration. Bruno et Vincent se sont simplement mariés par amour mais, en effet, leur mariage est le premier mariage légal entre personnes de même sexe en France. Ce moment de bonheur en couple et avec leurs proches se trouve donc aussi être un moment de bonheur historique, d'où la présence de médias du monde entier. Mais rassurez-vous, cet engouement médiatique va se calmer et les mariages entre personnes de même sexe seront comme n'importe quel mariage : un grand moment de bonheur, une union pour la vie, un amour reconnu par notre pays ! Tout cela suppose bien évidemment que les élus ne se mettent pas dans une situation d'illégalité en refusant de célébrer des mariages entre personnes de même sexe : si c'est le cas, la réaction des pouvoirs publics devra être ferme et rapide, car doit-on le rappeler à certains élus locaux, nul n'est censé ignorer la loi…

    Puis-je ajouter que ces caméras ont apporté, partout où ces images ont été vues, le symbole d’une France plus libre, plus juste, plus humaine ? C’est le retour, sur la scène internationale, d’une France qui protège les droits de l’homme et assure l’égalité. Les droits de tous les hommes, fussent-ils homosexuel(le)s. Imaginez le retentissement de ce mariage pour les gays de Russie, pour ceux de certains pays africains qui pénalisent encore l’homosexualité, pour ceux des pays dans lesquels on lapide, on torture, on pend, on humilie des hommes pour le seul « crime » qu’ils ont eu des relations sexuelles avec d’autres hommes, des femmes pour le seul « crime » qu’elles ont eu des relations sexuelles avec d’autres femmes ? Par amour, tout autant que par plaisir ?

     

    Dans votre livre Homopoliticus, vous parlez de cette relation ambiguë qui existe entre la classe politique et l'homosexualité. Pensez-vous que beaucoup d'hommes et femmes politiques ont mis de côté leurs propres convictions pendant ce débat, uniquement pour favoriser le vote de leur parti ? Des gens de droite qui étaient pour, et a contrario des gens de gauche qui étaient formellement contre.

     

    Globalement, la logique de notre Ve République fait que, en effet, sur tous les sujets, il y a des consignes de vote et que la très grande majorité des élus respectent les directives. Je voudrais quand même rappeler que certains élus de droite ont eu l'honnêteté d'assumer leur opinion en votant pour et saluer le courage du député UMP Franck Riester qui s'est opposé à son parti pour assumer pleinement sa position.

     

    - On vous connait également pour vos positions sur l'euthanasie. Dernier droit et dernière liberté donnée à l'homme, dites-vous. Que manque-t-il, selon vous, dans l'esprit des gens et des responsables politiques pour que l'euthanasie soit légalisée ?

    Nous vivons dans un pays dans lequel les élites sont déconnectées des réalités et de leur base. Les politiques ont du mal à avancer sur le sujet, ont peur de l’impopularité, alors qu’entre 86% et 94% des Français, selon les sondages, sont favorables à l’euthanasie. Le clergé catholique soutient des positions très violemment défavorables au choix de sa propre fin de vie, alors que selon un sondage réalisé en septembre 2012 par Pèlerin Magazine 91% des catholiques non pratiquants et 59% des catholiques pratiquants sont favorables à l’euthanasie. Les médecins, enfin, dont les grands mandarins, surtout ceux qui n’exercent plus la médecine que depuis leur bureau, s’opposent à un cadre légal pour une aide active à mourir lorsque 60% des médecins, selon un sondage de janvier 2013 commandé par le Conseil national de l’Ordre des médecins, sont tout à fait favorables ou plutôt favorables à l’euthanasie active.

    Afin que tous les citoyens puissent exprimer leur avis – et donc leur accord – sur la légalisation de l’euthanasie, il est urgent de démédicaliser ce débat. Si les médecins sont des « facilitateurs », il convient que les patients restent les décideurs. Pour la loi sur l’avortement, les femmes se sont exprimées – et ont gagné – alors que les grands médecins – et singulièrement les membres de l’Académie de médecine – trainaient des pieds.

    Donner un cadre légal, strict, à la fin de vie en France, sortir nos règles des approximations et des interprétations, sortir de la clandestinité des actes d’euthanasie parfois réalisés par compassion, parfois pour de mauvaises raisons, est la solution pour rendre la fin de vie, en France, plus sereine et plus digne.

    Une grande loi républicaine et laïque assurera la liberté de chacun, l’égalité de tous et la fraternité envers son prochain.

     

     

    - Énormément de médecins restent pourtant contre cette loi, estimant en premier lieu qu'il n'est pas de leur vocation que de laisser mourir un individu. Que peut-on répondre à cette délicate mais symbolique intervention ?

    Comme je vous l’ai dit, 60% des médecins sont favorables à la légalisation de l’euthanasie. Ceux qui sont contre, ce sont ceux que l’on entend le plus, qui siègent à l’Assemblée nationale. Ceux aussi qui ont perdu la compassion, le respect et l’écoute. Le professeur Sicard, dans son rapport au président de la République, évoque la surdité de certains médecins.

    Que les médecins arrêtent de croire que la mort est l’échec de leur profession. L’échec, c’est l’incapacité à soulager les souffrances. La mort n’est que la suite logique de la vie ; elle est inévitable. Jeunes ou vieux, en bonne santé ou malades, nous allons tous mourir. Mais il y a différentes façons d’entrer dans la mort : les yeux ouverts, comme l’écrivait Marguerite Yourcenar, debout, dans l’attente du dernier souffle ou encore dans la souffrance physique et psychologique. Ce choix que personne ne doit juger doit cependant nous appartenir.

    Une mort choisie ou une mort subie. Sa propre mort ou celle décidée par un autre sur des critères que nous ne reconnaissons pas.

    Accompagner son patient aux portes de la mort, et non pas le laisser choir dans les heures les plus pénibles de son existence, voilà à quoi l’éthique médicale soit s’attacher.

     

    Autre combat à venir, et non des moindres : la mairie de Paris. Vous êtes un fidèle soutien d'Anne Hidalgo depuis plusieurs années mais également conseiller d'île de France. Aujourd'hui, que manque-t-il à Paris pour retrouver son éclat d'antan ?

    J’avoue ne pas partager votre point de vue négatif sur Paris.

    Clairement, depuis l’élection de Bertrand Delanoë et d’Anne Hidalgo, notre ville lumière a retrouvé le lustre qu’elle avait perdu. Paris n’est plus à la chronique judiciaire des journaux.

    Un nouvel élan a été donné à notre ville et le vivre mieux y est une réalité.

    Nombre de grands projets ont vu le jour dont le dernier et pas des moindres, le tramway qui, depuis la fin de l’année 2012, a encore bien progressé sur les Maréchaux. Les voies sur berges sont un merveilleux projet qu’a porté Anne Hidalgo avec conviction et cet été les Parisiens vont en apprécier les charmes.

    Paris fait rêver le monde entier et est aujourd’hui la ville la plus visitée au monde. Mais, peut-être faudra-t-il aussi faire un effort pour les nuits parisiennes. Elles y sont déjà extraordinaires mais il ne faut pas se laisser distancer par Londres ou Barcelone qui sont aussi devenues des grands lieux de la fête.

     

    À vous entendre dans les médias, on sent l'homme de combat, prêt à se mobiliser pour lutter contre les injustices et certaines grandes causes actuelles. Où puisez-vous cette force ?

    Quand on a cru ne pas connaître ses 30 ans et que l’on survit depuis plus de 20 ans, on a une force extraordinaire.

    Trop de gens oublient que nous sommes mortels et courent après plus d’argent, de postes ou de responsabilités. Et s’il leur arrive un pépin, ils se rendent compte qu’ils ont oublié le sens de la vie et donc l’essentiel.

    Depuis très jeune, j’ai pris conscience que tout doit se terminer un jour car j’ai été confronté personnellement à la maladie et à la mort de tant d’êtres chers. Je sais la valeur de chaque moment qui passe. La maladie m’a aussi enseigné l’urgence de défendre les causes auxquelles je suis attaché car j’ai toujours la crainte qu’elle m’empêche de mener à bien mes combats.

    En conclusion, je puise ma force dans le sentiment d’avoir eu tant de chance de vivre si longtemps et intensément alors que ma mort sonnait comme une évidence et d’être en fin de compte un survivant du sida.

     

    Parlons avenir. Vous occupez la fonction de conseiller régional, en Île de France. Avez-vous l'ambition et le désir d'occuper un poste plus conséquent dans les années à venir ? Que ce soit dans la politique, mais plus généralement dans des grandes causes nationales, comme ce fut notamment le cas en 2006, lorsque vous fûtes à l'initiative d'une forte campagne médiatique de sensibilisation sur la liberté de circulation des personnes vivant avec le VIH ?

    Ayant longtemps cru que je ne vivrai pas longtemps, je n’ai jamais conçu de carrière. J’aurai certes aimé avoir un mandat qui me permette de faire avancer la société ou de changer les lois mais il aurait fallu faire des concessions, ce que je n’ai jamais voulu.

    Aujourd’hui, je souhaite continuer à œuvrer pour la région Ile-de-France aux côtes de Jean-Paul Huchon, mais aussi pour Paris derrière mon amie Anne Hidalgo qui je l’espère sera maire de Paris. Anne m’a demandé de faire partie de son équipe et de m’occuper notamment de la riposte et j’ai accepté avec enthousiasme cette mission à ses côtés.

    En 2013, deux de mes combats ont abouti : Florence Cassez a enfin été libérée et le mariage pour tous a été adopté. Durant le second semestre, j’aimerais en gagner un 3ème : celui de l’Ultime Liberté. Il concerne 100% d’entre nous. J’y mettrai toutes mes forces !

    Et puis, peut-être écrire un nouveau livre. Après le film et le documentaire Homopoliticus, écrire me manque !

     

    Une question plus corporate, plus amusante, disons : vous avez accepté, très gentiment, d'être le Rédacteur en Chef invité de Criticize Me, cette semaine. Pourquoi ?

    Pour être sincère, je ne connaissais pas votre site avant votre demande. J’y suis donc allé et j’ai apprécié à la fois sa présentation et sa liberté.

    De plus, votre demande a aussi été faite avec beaucoup de tact et d’élégance. Sans mots péremptoires pour me persuader …comme trop souvent. J’ai donc aimé votre démarche et je me suis dis : chiche ! J’espère que, de votre côté, vous ne le regrettez pas !

     

    Que peut-on vous souhaiter pour l'avenir ? Encore plus de combats ?

    Les combats, je les conjugue au présent depuis de longues années ; je suis président de trois belles et utiles associations : Elus Locaux Contre le Sida, le Crips Ile-de-France et l'ADMD.

    Alors pour l'avenir, ce que je souhaite vraiment c'est une seule chose : le bonheur de ceux que j'aime, notamment Christophe, l’homme avec qui je vais avoir l’immense bonheur de me marier en septembre. Je sais, ce n'est pas très original comme réponse mais pour une personne comme moi qui ne pensait pas voir ses 30 ans, je vous garantis que cela a beaucoup d'importance ! A l’image de ma devise : « l’avenir dure toujours. »

     

     

    Merci Jean-Luc Romero !

     

     

     

     

     

     

  • Hommage à Rudolf Brazda, dernier survivant des Triangles roses

    J'ai représenté ce mercredi soir à 18h30 Jean-Paul Huchon à la cérémonie de ravivage de la flamme sous l’Arc de Triomphe en hommage à Rudolf Brazda, décédé en 2011, et qui fut le dernier survivant des Triangles Roses.
    Cette cérémonie émouvante était aussi en hommage à toutes les victimes de la barbarie nazie déportées pour motif d’homosexualité.

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  • Rédacteur en chef invité de Criticize-me

    Je suis le rédacteur en chef invité de Criticize-me durant cette semaine chargée en événements pour les causes que je défends. Vous pouvez retrouver dès à présent mon 1er édito : « Bas les masques ! » en cliquant (ici).

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    Edito de Jean-Luc Romero

     

    Bas les masques ! Tel pourrait être le slogan de ces derniers mois tant nombreux sont ceux qui, se drapant dans ce si légitime et si confortable manteau du débat démocratique, ont pu se découvrir quelque peu en ce printemps 2013, pour laisser apparaître le visage hideux de l’homophobie.

     

    De l’homophobie ordinaire. La fameuse homophobie ordinaire. Vous savez, celle que les LGBT subissent au quotidien, avec des injures, des petites phrases méprisantes, des regards en coin. Celle qui explique avec des pseudo-arguments moyenageux qu’un amour homosexuel ne vaut pas un amour hétérosexuel. Celle qui est à la base de tous les dérapages d’élus, comme celui du maire du 8e arrondissent de Paris qui prédit inceste et pédophilie suite à l’ouverture du mariage pour tous. Celle qui légitime que le maire d’Arcangues, comme d’autres hors-la-loi décide de ne pas appliquer la loi de la République faisant ainsi peu de cas de notre démocratie où - faut-il le rappeler ? - nul n’est censé ignorer la loi. Celle qui a conduit à l’agression sauvage dont ont été victimes Wilfred et Olivier. Celle qui a pour conséquence que les risques pour un jeune homosexuel de faire une tentative de suicide sont dix fois plus élevés que pour un jeune hétérosexuel.

     

    Soyons francs, cette homophobie ordinaire est clairement un problème d’éducation car, au fond, ça change quoi pour les opposants à l’égalité qu’on puisse s’aimer ? Cette question, je le pose très sérieusement et très sincèrement. N’allez pas me ressortir cette fameuse ritournelle de la fin de notre civilisation : comme nous-tous j’entends et je lis qu’un simple battement d'ailes d'un papillon pouvait déclencher une tornade à l'autre bout du monde, mais j’avoue que je ne savais pas qu’un baiser amoureux pouvait mettre à bas notre civilisation. Promis, je tâcherai d’y penser la prochaine fois que j’embrasserai mon futur mari !

     

    Alors ça change quoi ? Ca change quoi d’accepter l’autre avec ses différences ? En fait rien. Strictement rien. Cela ne retire rien aux hétérosexuels tout en étant fondamental pour les LGBT. Ce message est au cœur de la campagne interassociative portée par le Crips Ile-de-France sous ce slogan : « C’est important pour moi. Ca change quoi pour toi ? » : je vous laisse la découvrir et y participer ! (en note de bas de page : www.cachangequoipourtoi.fr).

     

    Je conclus cet édito par une évidence qui, comme toutes les évidences méritent d’être rappelées : si l’homosexualité n’est pas un choix, l’homophobie en est un. Et ce choix là, ce choix de la stigmatisation et des préjugés, il a des conséquences dramatiques (en note de bas de page : www.elcs.fr). Alors mesdames et messieurs les opposants à l’égalité, en êtes-vous simplement conscients ?

     

  • J'ai reçu le prix Press Club des Internautes de l'humour politique 2013

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    J'ai reçu ce lundi soir au Press Club, le prix des internautes du Prix Press Club, Humour et Politique 2013 pour la phrase prononcée dans plusieurs médias : « Un gay qui vote à droite, c’est comme une dinde qui vote pour Noël ».
    Sur les 15 phrases sélectionnées par le jury et mise en ligne, j'ai reçu plus de 1.100 voix soit 58 % des votants. Vu les nombreuses insultes et attaques subies ces derniers mois, ce n'est pas sans plaisir que je reçois ce prix symbolqiuye car il est dû au seul vote des internautes.
    Ironie du sort : celui qui a eu le prix du jury - Gérard Longuet - est un anti mariage pour tous virulent mais... il est bon dernier du vote des internautes et n'a fait que très peu de voix - moins de 20.
    Merci aux internautes qui m'ont soutenu nombreux.

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    CanalPlusjuin2013.JPG

    PressClubPrix.PNG
    Lire aussi Le Point (ici), Ozap (ici), E-llico (ici), RTL (ici), Europe 1(ici), Newsring (ici),  Direct Matin (ici), Yagg (ici), Marie-Claire (ici), France 3 (ici).

  • Réunion publique à Segré à 17h15

    A l’invitation de Mickaël Boulay, délégué de l’ADMD pour le Maine-et-Loire et administrateur, j’animerai une réunion de l’ADMD ce lundi 24 juin, à 17h15, au Cinéma le Maingué à Segré.
    Cette réunion sera suivie de la projection du film « Quelques heures de printemps. »

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  • L’acharnement injuste contre Valérie Trierweiler

    Publié sur le HuffintonPost.
    Comme précédemment Bernadette Chirac ou Carla Bruni, Valérie Trierweiler, compagne de notre président de la République, est devenue de facto la Première dame de notre pays. Même si aucun statut ne régit cette fonction, chacun sait que la compagne du chef de l’Etat se doit d’accomplir un certain nombre de missions et notamment de nombreuses représentations. Valérie Trierweiler, après un temps d’adaptation comme pour celles qui l’ont précédé à l’Elysée, a pris toute la mesure de sa fonction. Son étendue comme ses limites. Modestement, sans ostentation, elle marque son empreinte en soutenant différentes causes qui concernent toujours les plus fragiles. Elle ne fait donc rien qui devrait susciter le courroux, la haine et la jalousie mais bien plus le respect et les encouragements … à moins que l’on considère que défendre les plus vulnérables soit si négatif que ca ? Manifestement la réponse à cette question est loin d’être une évidence …
    En effet ; rien ne trouve grâce auprès d’une partie de la presse ni des députés de l’UMP qui ont même décidé de la cibler. Certains utilisent des qualificatifs inacceptables au prétexte que le couple présidentiel n’est pas marié. En lisant ou en écoutant certains, on a l’impression de réentendre les ligues morales ou les militants d’extrême-droite qui se sont exprimés si fortement durant le débat sur le mariage pour tous ! Certains lui reprochent également de coûter trop cher à la République. Ainsi, le député UMP Taugourdeau estime qu’elle bénéficie « d’avantages payés par le contribuable et dont il n’a par ailleurs pas connaissance ». Oserais-je rappeler à ce monsieur qu’elle dépense trois fois moins que Carla Bruni ? Trois fois moins ! En, temps de crise, cela me parâit être de la part de la Première dame un vrai signal.
    Je serais curieux de connaître son opinion sur le régime spécial des retraites des parlementaires, sur les critères d’attribution de la réserve parlementaire, sur les crédits collaborateurs etc …
    Et puis, pour ces spécialistes de la critique, soyons francs, si elle refusait d’accomplir son devoir, on les entendrait tout autant crier au scandale… Alors crier pour crier est-ce la bonne solution ?
    Toutes ces attaques doivent cesser. Elles sont tout bonnement aussi injustes qu’injustifiées. Elles sont bien vaines. Les élus qui perdent leur temps à attaquer la Première dame sont-ils simplement conscient de l’impact très positif que ses interventions ont sur les causes humaines qu’elle défend? Moi qui suis président de diverses associations dans le domaine sociétal, je ne connais que trop bien l’impact que peut avoir le soutien de hautes personnalités.
    Je rappelle tout de même cette évidence : c’est François Hollande que nous avons élu. Valérie Trierweiler ne fait qu’exercer une fonction de représentation par devoir. Cette obligation, elle la remplit avec beaucoup cœur et humanité.        
    Alors, je pose la question : que la Première Dame défende les plus vulnérables, cela mérite-t-il autant de critiques ?
    Lire aussi : Le Huffington Post (ici), Pipole.net (ici), Le LabEurope1 (ici).