Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Politique française - Page 210

  • J-3 avant la sortie de « Monsieur le Président, laissez-nous mourir dans la dignité ! »

    Dans 3 jours, jeudi 12 septembre sortira mon nouveau livre « Monsieur le Président, laissez-nous mourir dans la dignité ! » aux éditions Jean-Claude Gawsewitch.
    La sortie d’un livre est toujours pour un auteur un moment important. Encore plus quand cet ouvrage porte sur un combat collectif et citoyen.
    Je suis un militant de la démocratie sanitaire qui se bat pour que le patient soit au centre des décisions qui le concernent. Malheureusement, le combat reste aujourd’hui difficile et particulièrement pour ce qui est de la fin de vie.
    Mon nouveau livre est une lettre ouverte à François Hollande pour qu’il fasse voter enfin une loi d’Ultime Liberté. Comme il s’y est engagé dans sa proposition 21…
    Sortie du livre : ce jeudi dans toutes les bonnes librairies et (ici).

    dédicacepresse2.JPG

     

  • Mobilisation internationale contre la politique homophobe de la Russie

    Aujourd’hui, à 14h45, devant l’ambassade de Russie à Paris, SOS Homophobie relaiera l’appel international à se mobiliser contre les deux lois adoptées en Russie qui punissent les actes de propagande homosexuelle et répriment les offenses aux sentiments religieux.
    Cet été, j’ai écrit une lettre ouverte à Vladimir Poutine car les atteintes aux droits de l’Homme en Russie ne sont plus acceptables.
    Alors que la Russie doit organiser en 2014 les Jeux Olympiques, les grandes démocraties doivent réagir vigoureusement et non par de simples communiqués alambiqués.
    Quant aux défenseurs des droits de l’Homme, leur mobilisation est essentielle et leur pression permettra une vraie prise de conscience internationale. D’où l’intérêt de la manifestation de SOS Homophobieet de toutes celles qui ont lieu simultanément dans le monde.

    sos homophobie,jean-luc romero,russie,vladimir poutine,politique,homosexualité

     

  • Table ronde du PS du Bas-Rhin sur la fin de vie à Strasbourg à 10h00

    A l’invitation du PS du Bas-Rhin, je participerai, en ma qualité de président de l'ADMD, à un débat sur la fin de vie ce samedi, de 10 à 12h00, au cinéma l’Odyssée de Strasbourg.
    A ce débat, participeront le député Armand Jung, un médecin de soins palliatifs  et la présidente de l’association anti euthanasie Jalmav.
    A l’issue de ce débat, je serai heureux de retrouver l’ancienne ministre Catherine Trautmann pour une rencontre amicale.
    Lire aussi l'Alsace (ici).

    ps,jean-luc romero,politique,france,santé

     

  • Invité des « Matins de Paris » sur France 3 Ile-de-France à 10h10

    A l’occasion de la sortie la semaine prochaine de mon livre « Monsieur le président, laissez-nous mourir dans la dignité ! » aux éditions Jean-Claude Gawsewitch, je serai l’invité de Paul Wermus, ce vendredi, à 10h10, dans sa nouvelle émission « Les matins de Paris » sur France 3 Ile-de-France.
    Ensuite, je pourrai partir pour Strasbourg où j’y anime à 18h00 une réunion sur le sida.

    Livrespile.JPG

    paul wermus,jean-luc romero,france 3,politique,santé,euthanasie

    paul wermus,jean-luc romero,france 3,politique,santé,euthanasie

     

  • Table ronde d’Elus Locaux Contre le Sida à Strasbourg vendredi à 18h00

    Avec Elisabeth Ramel, conseillère municipale déléguée de Strasbourg et membre du bureau d’ELCS, j’animerai demain, vendredi 6 septembre, une table ronde sur le sida au Centre administratif de Strasbourg à 18h00.
    Afin d’évoquer la situation locale, Stéphane Bentzinger, président de Aide Alsace interviendra sur le sida et Danièle Bader-Ledit de l’association Ithaque parlera de la réduction des risques chez les usagers de drogues.

    strasbourg,jean-luc romero,sida,aids,politique

     

    strasbourg,jean-luc romero,sida,aids,politique

  • 11 nationalités toujours interdites de mariage pour tous !

    Pendant les débats sur le mariage pour tous, ceci n’avait pas vraiment été évoqué, ni soulevé. En effet, à cause de conventions internationales, les ressortissants d’Algérie, de Bosnie, Cambodge, Kosovo, Laos, Maroc, Monténégro, Pologne, Serbie, Slovénie, Tunisie ne pourront se marier avec un conjoint de même sexe !
    Alors que durant les longs débats au Parlement, le gouvernement avait assuré que ce serait vraiment un mariage pour tous, cela est très gênant.
    Cet été, Erwan Binet, rapporteur du projet de loi, a interpellé le ministère des affaires étrangères.
    La réponse n’est malheureusement pas à la hauteur des espérances car le ministère conseille aux personnes qui seraient concernées de saisir le procureur de la République !
    Je comprends bien sûr la difficulté de renégocier des conventions internationales qui traitent de bien d’autres sujets. Mais comme une réserve d’ordre public est prévue dans ces conventions, elle devrait être soulevée par les pouvoirs publics.
    En attendant, on risque d’avoir une interprétation différente selon les juridictions, ce qui créera une rupture d’égalité… Ennuyeux pour la principale et courageuse mesure d’égalité du gouvernement !

     

  • Mon portrait par Jonathan Denis dans LOM

    Portrait dans L'OM septembre 2013.jpg

  • 47,2% des personnes séropositives sont discriminées à cause de leur virus

    Les enquêtes de Sida Info Service se succèdent et n’apportent pas de bonnes nouvelles. Pourtant, elles ne suscitent pas l’intérêt des pouvoirs publics autant qu’elles le devraient.
    La grande enquête de 2012 sur les discriminations n’est pas rassurante.
    47,2% des personnes interrogées disent qu’elles ont été discriminées du fait de leur séropositivité : près de 50% !
    Plus étonnant, quand on regarde le détail, 46,6% l’ont été dans le milieu médical ; 34,7 avec leur partenaire sexuel, 27,7 avec leur compagne/on ; 26,5 avec une connaissance.
    Grave : 25,3 % des séropositifs interrogés assurent que cette discrimination a eu lieu dans leur propre famille ou à 21,3% par ce qu’il considère comme un ami ! Moins étonnant, 24,5% ont été discriminés par les assurances ou les banques. Et, dans cette avalanche de chiffres négatifs, on peut au moins apprécier que seuls 19% ont été discriminés au travail… Mais quand même 19% !
    En 2013, il est inquiétant de voir monter ainsi les discriminations à l’encontre des personnes séropositives.
    C’est contre la maladie qu’il faut se battre ! Pas contre les malades !

     

  • Paris, la nuit : un atout pour notre capitale pour Anne Hidalgo…

    Depuis qu’Anne Hidalgo est élue à Paris, elle a toujours eu comme préoccupation que notre ville soit une cité où le vivre ensemble ait du sens.
    Que chacun puisse habiter, travailler à Paris mais aussi s’y amuser. Car pour Anne, si notre capitale peut être fière de son histoire et de ses nombreux monuments, elle ne peut se résumer à une ville musée.
    Le challenge est de permettre aux Parisiens d’avoir la tranquillité à laquelle ils ont droit, mais aussi les loisirs notamment nocturnes qu’ils souhaitent. Cela nécessite de concilier fête et tranquillité la nuit. Un pari difficile mais essentiel.
    Lors des élections régionales, j’avais organisé des déplacements pour Anne Hidalgo mais aussi Jean-Paul Huchon afin de rencontrer les acteurs du monde de la nuit. Depuis, outre ce que fait la mairie avec les états généraux de la nuit, j’ai continué à organiser des moments de rencontres pour Anne Hidalgo et ces acteurs économiques.
    En juillet dernier, au Banana café, la 1ère adjointe a ainsi encore rencontré des représentants de cafetiers, de restaurateurs et de boîtes de nuit. En début de semaine, avec Tony Gomez, nous avons été à la rencontre d’autres acteurs.
    Chacun doit se rendre compte qu’une ville qui vit est importante pour notre rayonnement. Car la nuit, au-delà des paillettes, c’est aussi des investissements économiques et surtout beaucoup d’emplois directs et indirects pour des Parisiens et des Franciliens. Cette dimension ne peut être oubliée, ni négligée !
    Anne Hidalgo a déjà annoncé, que si elle était élue maire de Paris, un maire-adjoint serait dédié au monde de la nuit. Il pourrait ainsi avoir la responsabilité de mettre en œuvre une charte de la nuit, comme Strasbourg et Lyon l’ont fait. Cette charte permettrait de concilier tranquillité des riverains et activités festives à Paris. Un beau pari !

    anne hidalgo,jean-luc romero,paris,tony gomez,politique,nuit

    anne hidalgo,jean-luc romero,paris,tony gomez,politique,nuit

     

  • Séminaire de travail de l’équipe d’Anne Hidalgo

    Il y a bien longtemps que ses courtes vacances ne sont plus qu’un souvenir mais Anne Hidalgo organise aujourd’hui la rentrée de ses équipes par un séminaire de travail.
    Nous sommes désormais au cœur de la campagne qui je l’espère permettra à Anne de succéder à Bertrand Delanoë qui est un maire exceptionnel pour notre belle capitale.

     

  • Invité du Mouv' vendredi à 12h00

    Je serai l'invité de Stéphanie Cabre sur le Mouv' dans l'émission "La Terrasse", de 12H00 à 13H00, ce vendredi 30 août.
    Je m'étais trompé la semaine dernière de date d'émission... Le retour de vacances fut dur !
    L'émission sera consacrée à l'homophobie en Russie et à ma lettre ouverte à Poutine.

    le mou,jean-luc romero,stéphanie cabre,homophobie,russie,poutine

  • Commémorations de la libération de Paris dans le 12ème

    Je représenterai le président de la région Ile-de-France aux cérémonies du 12ème ardt pour le 69èmeanniversaire de la libération de paris du 25 août 1944. Toujours un moment important pour se rappeler de l’horreur que fut la dernière guerre mondiale.

    paris,jean-luc romero,politique,france

    paris,jean-luc romero,politique,france

  • Débat aux universités d’été du PS de La Rochelle sur la fin de vie

    Ce samedi 24 août, de 11h15 à 13h, à La Rochelle, j’interviendrai dans l’atelier intitulé : « La gauche et les évolutions de nos sociétés : nos prochains combats ».
    Comme vous l’imaginez, j’interviendrai sur la question de la fin de vie et de l’euthanasie.

    ps,jean-luc romero,politique,la rochelle,euthanasie

     

  • Un automne pour obtenir notre Ultime Liberté !

    Il y a un an et demi, celui qui n’était que candidat à la présidence de la République, François Hollande, s’engageait, dans sa proposition 21, à dépasser enfin l’inapplicable et inappliquée loi Leonetti. Cette loi qui, en fin de vie, offre comme seule alternative à celles et ceux qui veulent en cesser avec leurs souffrances que d’arrêter de les alimenter et de les hydrater ! Bref de mourir de faim et de soif !
    Cet automne doit avoir lieu un énième débat sur la fin de vie mené par le CCNE. Les militants de l’Ultime Liberté doivent donc profiter de ce temps pour se faire entendre.
    Dès le 12 septembre, j’interpellerai le président Hollande dans un livre qui paraîtra aux Editions Jean-Claude Gawsewitch intitulé : Monsieur le Président, laissez-nous mourir dans la dignité ! »
    Une semaine plus tard, aura lieue l’Assemblée Générale de l’ADMD à Bordeaux avec un grand meeting l’après-midi !
    Partout en France, les 130 délégués de l’AMD se mobiliseront et le point d’orgue sera le 2 novembre, journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité avec uen grande manifestation à Paris.
    Vous l’avez bien compris : cet automne, nous sonnons la mobilisation générale pour obtenir enfin le droit de mourir dans la dignité ! Soutenez-nous !

  • Invité du Mouv' dans la Terrasse à 12H00

    Je serai l'invité de Stéphanie Cabre sur le Mouv' dans l'émission "La Terrasse", de 12H00 à 13H00, ce mardi 27 août. L'émission sera consacrée à l'homophobie en Russie et à ma lettre ouverte à Poutine.

  • Homopoliticus sur LCP 24/24 à 18H25

    Le documentaire Homopoliticus, inspiré de mon livre éponyme et que j’ai coécrit avec Aleksandar Dzerdz, repasse ce dimanche 18 août sur LCP-AN 24H/24 à 18H25.
    Ce documentaireraconte comment nous sommes passés de l’homosexualité décrétée fléau social par le Parlement en 1960 à l’égalité des droits, en 2013, avec le vote du mariage pour tous. Un film à voir pour comprendre le long combat pour l’égalité des droits.

    homopoliticus,jean-luc romero,homosexualité,politique,france,lcp-an

     

     

  • « Monsieur le président, laissez-nous mourir dans la dignité ! » le 12 septembre, en librairie

    Ca y est : mon nouveau livre « Monsieur le président, laissez-nous mourir dans la dignité ! » est parti à l’impression après mes ultimes corrections.
    Il paraîtra le 12 septembre prochain aux éditions Jean-Claude Gawsewitch.
    Un livre est toujours un moment important pour un auteur et encore plus pour le militant que je suis.
    Alors qu’un énième débat va s’ouvrir cet automne sur la fin de vie, après les décevants rapports du Pr Sicard et du CCNE, il était important que j’interpelle le président de la République pour lui demander de réaliser sa proposition 21 et de ne pas céder aux mandarins conservateurs et autres pro life qui tentent de le dissuader de tenir bon !
    Mon plaidoyer, je l’espère, le convaincra de na pas faire une énième loi Leonetti de gauche mais bien une loi d’Ultime Liberté qui laisse enfin le mourant décider ce qui est le mieux pour lui !
    Rendez-vous au 12 septembre !
    Retrouvez aussi le livre sur Twitter : (ici).

    LivrePub3[1].PNG

  • Homopoliticus sur LCP 24/24 à 6H00

    Le documentaire Homopoliticus, inspiré de mon livre éponyme et que j’ai coécrit avec Aleksandar Dzerdz repasse ce mardi 13 août sur LCP-AN 24H/24 à 6H00 ce matin.
    Ce documentaire raconte comment nous sommes passés de l’homosexualité décrétée fléau social par le Parlement en 1960 à l’égalité des droits, en 2013, avec le vote du mariage pour tous. Un film à voir pour comprendre le long combat pour l’égalité des droits.

    homopoliticus,jean-luc romero,politique

  • « Homopoliticus » en livre et en DVD…

    L’été, c’est aussi l’occasion de lire les livres qu’on n’a pas eu le temps de lire dans l’année tout comme de visionner de bons films ou de bons documentaires.
    En décembre dernier, je publiai une nouvelle édition d’Homopoliticus aux éditions EGL-La Cerisaie avec un focus sur le mariage pour tout. Ce livre raconte 50 ans de relations compliquées entre politique et homosexualité et la longue marche pour l’égalité des droits.
    De même, sur LCP-AN et France 3, sortait le film-documentaire Homopoliticus que j’ai co-écrit avec Aleksandar Dzerdz. Si vous ne l’avez pas vu, il est sorti en DVD aux éditions de l’INA.
    Peut-être, l’occasion pour celles et ceux qui suivent mes combats de me lire…et de mieux comprendre ce qui m’anime. Encore bel été !

    banniere%20homoPoliticus[1].PNG

  • Athlètes LGBT aux JO en Russie :L’essentiel ne sera plus de participer … mais de ne pas se faire arrêter !(Tibune Obs.com)

    Poutine qui réécrit Coubertin, qui l’eut cru ?
    Car oui, c’est bien de cela dont il s’agit. La loi voulue par Poutine et votée par les parlementaires russes (joli pléonasme), loi qui pénalise la propagande des relations sexuelles non-traditionnelles (sic) auprès des mineurs va s’appliquer lors des Jeux Olympiques de 2014. Le défi pour tout athlète LGBT ne sera plus de participer … mais de ne pas se faire arrêter !
    Cette loi me laisse pensif et inquiet : comment fera un athlète homosexuel s’il veut embrasser son compagnon pour fêter une victoire ou chercher du réconfort en cas de défaite ? Le regard que lancera une athlète lesbienne à sa femme pour se donner du courage sera-t-il à même de justifier une amende ? Un champion olympique portant un badge Rainbow ou Act Up sera-t-il dégagé manu militari du podium ? A toutes ces questions, heureusement, nous avons la réponse : le Comité international olympique a affirmé avoir «reçu l'assurance du plus haut échelon du gouvernement russe que la loi n'affecterait pas ceux qui assisteront ou participeront aux Jeux Olympiques ». Sportif homo adulé dans les stades, sportif homo délinquant hors des stages… Pas facile de s’y retrouver !
    Cette perspective, que je traite volontairement sur le ton d’un humour grinçant, n’a pour but que de mettre en lumière une terrible réalité. L’heure est grave concernant les droits humains en Russie et tout particulièrement la situation des LGBT.
    En 2006, comme d’autres élus et militants européens, j’étais à la première Gay Pride russe, à Moscou, en soutien aux militants russes qui, avec beaucoup de courage, ont agi pour imposer à la société russe la réalité des personnes LGBT. Non pas en termes de droits mais simplement en termes d’existence ! Les laisser seuls, il ne pouvait en être question. Concrètement, comment cela s’est-il passé ? Mal, très mal. Les arrestations policières et violences des groupuscules mais aussi des passants en général ont empêché la tenue de cette courte marche.
    En 2006, j’avais quand même l’espoir que les choses avancent malgré le statut particulier de la Russie, grande puissance économique devant laquelle beaucoup hésitent à s’opposer ; certaines voix, habituellement fortes, deviennent subitement assez fluettes quand est évoqué le dossier russe … Manifestement, le climat de la Mère Patrie favorise les extinctions de voix !
    De cet espoir que reste-t-il en 2013 ? Laissons parler les chiffres : selon les enquêtes du centre Lévada, en 2013, 34% des personnes interrogées en Russie croient que l’homosexualité est une maladie, 23% une perversion. 49% préféreraient que l'on soigne les homosexuels soit psychologiquement, soit physiquement. 16% pensent qu’il faudrait les isoler, et 5% estiment que la solution serait de les « liquider » physiquement. Ai-je besoin de commenter ces données ?
    Pour faire évoluer les choses dans un sens positif, nul doute que la solution serait une politique d’éducation qui permettrait de faire comprendre les personnes dans leurs singularités. Je crois profondément que, majoritairement, dans les situations de stigmatisation, c’est bien l’ignorance qui est à la base de tout.
    Aujourd’hui, de ces réflexions, nous n’en sommes pas encore là. Même très loin ! En rendant illégal et répréhensible le fait de faire toute propagande des relations sexuelles non-traditionnelles auprès des mineurs, le pouvoir russe a préféré légaliser les discriminations, consacrer les préjugés comme composantes principales de la loi et ainsi légitimer les violences homophobes. Car, c’est de cela dont il s’agit : un blanc-seing signé, une nouvelle fois, par les plus hautes autorités aux homophobes de Russie !
    Face à cela, notre réaction doit être forte. Le « doit » implique l’obligation ! Laissez-moi tout de même rappeler que la Russie est membre du Conseil de l’Europe depuis 1996 : à l’époque déjà des voix s’étaient déjà élevées contre cette adhésion que beaucoup jugeaient choquante et scandaleuse, au mieux fort étonnante. Fallait-il refuser son adhésion ? Non, je ne crois pas. Faut-il tout accepter depuis son adhésion ? Sûrement pas ! Le Conseil de l’Europe s’est, à plusieurs reprises, prononcé sur le cas russe et l’a condamné, notamment sur la question de l’interdiction des gays pride. Est-ce suffisant ? Non. Aujourd’hui, c’est clair, le Conseil de l’Europe doit taper du poing sur la table. Beaucoup plus fermement. Il en va, au-delà de sa crédibilité, de sa raison d’être même.
    Au-delà du rôle du Conseil de l’Europe, outre le gouvernement, les villes et collectivités françaises peuvent également agir dans le cadre des accords de jumelage ou de coopération avec des villes russes : les remettre en cause ou profiter de l’existence des ces accords pour interpeler le élus russes.
    Cette réflexion, elle doit se faire rapidement, sans avoir besoin de recourir forcément à des commissions, études, comités, etc… Certaines villes comme Valenciennes, Bordeaux, Paris, se sont déjà exprimées sur le sujet et ont indiqué que les accords concernaient surtout le domaine culturel, sans relations directes avec le pouvoir russe. Ces réactions sont importantes, mais il faut aller bien plus loin.
    La Russie nous lance un défi. Non pas un défi aux seules associations de défense des droits et libertés des LGBT mais un défi à nous tous, un défi aux valeurs humaines que nous défendons.
    Le choix est devant nous. Le choix est devant les dirigeants européens : soit défendre ces valeurs, soit accepter qu’elles ne soient que déclarations et bouts de papier.
    Nous ne pouvons rester neutres. Ce non-choix signifierait simplement d’accepter de se renier nous-mêmes.
    Alors quel sera notre choix ?
    A lire aussi sur Obs.com (ici).